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Balades & jardins

Thérèse P

Home / Thérèse P
05Mai

Des produits naturels pour traiter et nourrir les plantes, par Thérèse

5 mai 2014 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles 7

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Décoctions, infusions et purins : recettes de base

Décoction :
Coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau et faites bouillir 1/4 d’heure.
Laissez refroidir toujours sous couvert.
A utiliser pour la rhubarbe et le clou de girofle.

Infusion :
Même recette que pour votre infusion du soir.
A utiliser dès le complet refroidissement.

Purin :
Il s’agit d’une macération plus ou moins longue, réalisée soit avec des orties, de la consoude, de la prêle ou des fougères. Cette macération a souvent un effet stimulant et elle s’utilise diluée.
Les proportions standard sont de 1kg/10l d’eau de pluie de préférence.
La préparation standard du purin : coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau, laissez macérer à couvert à cause des odeurs en remuant tous les jours.
Dès que le mélange cesse de bouillir, le purin est prêt.
Filtrez et conservez dans des bouteilles bouchées.
Jetez le résidu sur votre tas de compost, il ne fera que l’améliorer.

Préparation à base d’huiles essentielles :
20 gouttes sont mélangées à quelques gouttes de liquide vaisselle ou à une cuillérée de savon noir auxquelles on ajoute 1 litre d’eau ou un lait d’argile fait avec une cuillérée d’argile surfine et un litre d’eau.
Le lait d’argile permet une meilleure adhérence du produit.

Le matériel :

  • L’eau de pluie ou celle du puits. Si vous n’avez que de l’eau de ville, tirez-la la veille pour laisser le chlore s’échapper.
  • Des récipients en plastique avec des couvercles si vos voisins sont proches !
  • Une passoire très fine ou une serviette sur une passoire pour filtrer afin de ne pas boucher la pomme d’arrosoir ou la buse du pulvérisateur.

Des plantes pour nourrir :
La consoude : Quelques pieds cultivés au soleil ou à mi-ombre. 2 à 3 récoltes entre mai et octobre. A utiliser en purin d’une semaine de fermentation dilué à 20%. C’est une préparation stimulante qui favorise la floraison pour les plantes gourmandes : courgettes, tomates, aubergines, poireaux…Elle a l’avantage d’apporter des éléments minéraux puisés profondément dans le sol grâce à ses racines profondes. A apporter directement avec un arrosoir au pied des plantes.

L’ortie : Un coin de 1m² dans un coin du jardin est suffisant. Taillez-la régulièrement pour qu’elle ne graine pas et surveillez les rhizomes pour qu’ils ne s’étendent pas. Attention, celles du bord des routes risquent d’être polluées.  Pour faire le purin, utilisez les parties les plus tendres et mettez le reste au compost. Le purin est prêt en une semaine environ. Il s’utilise en arrosage dilué à 20%. Un demi-litre par plante apporte les nitrates et oligo-éléments nécessaires à toutes les plantes et contribue au démarrage des jeunes plants. N’arrosez jamais sur une terre sèche mais arrosez un peu avant surtout sur les potées. Les géraniums adorent !

La luzerne : Les pellets ou bouchons s’achètent en jardinerie. C’est un excellent apport d’azote. On peut soit mettre quelques pellets à la base des plantes si le temps est pluvieux, soit les faire se dissoudre dans un arrosoir (3 poignées pour 10l) et verser un demi-litre par plant.

Le pissenlit : A prendre avec la racine dans la pelouse quand on en a besoin. Il en faut 1,5kg pour 10l d’eau pour réaliser un purin à utiliser dès qu’il commence à sentir en le diluant à 50%.
On peut aussi réaliser une infusion (1kg de pissenlit haché pour 5l d’eau) qu’on pulvérisera pur.
Les préparations à base de pissenlit sont indiquées pour redonner de la vigueur aux plantes chétives et nourrir les gourmandes.

Les algues de votre bassin : A récupérer à l’épuisette. Elles sont chargées de nitrates et seront bénéfiques à la rhubarbe, aux poivrons et aubergines, de même qu’aux rosiers. Il suffit de les étaler au pied des plantes. Par contre, il est déconseillé d’en donner aux salades et épinards qui absorbent les nitrates trop facilement.

Des plantes pour éloigner les insectes :
L’absinthe :  Elle peut être installée dans un massif fleuri au soleil. A récolter dès qu’elle commence à fleurir et faire sécher les tiges. Elle s’utilise en infusion (30g/1l de feuilles sèches à pulvériser) contre les altises, les vers gris, les louvettes, les vers fil de fer, les vers du pommier, la piéride, les chenilles…On peut aussi planter des pieds d’absinthe dans le jardin non loin des plantes sensibles.

L’ail : Une préparation spéciale : 100g d’ail écrasé dans un verre d’huile d’olive ou de colza qui macèrent 12h. Ensuite, on presse le tout, on ajoute 1l d’eau et 3 cuillérées de savon noir et on laisse reposer une semaine ou plus dans le noir. On l’utilise diluée (3 cuillérées à soupe pour 1l d’eau) contre les aleurodes, les pucerons, les piérides, les acariens, les doryphores, les chenilles, la teigne de la pomme de terre…On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La fougère : C’est un puissant répulsif à utiliser en purin d’une semaine (1kg/10l d’eau) pour lutter contre les vers fil de fer (larves du taupin), les vers gris, les louvettes, la cochenille, les pucerons dont les pucerons lanigères des pommiers (dans ce cas, il faut le passer au pinceau additionné d’une cuillérée de savon noir pour bien faire pénétrer le produit).

La menthe poivrée : Un autre puissant répulsif, très efficace sur la piéride du chou, les pucerons noirs, les chenilles… On l’utilise en purin (1kg/10l dilué à 10%) mais pas sur les semis. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

L’ortie : Pour être efficace, il faut l’utiliser en infusion (3 poignées de feuilles /1l d’eau dilué à 20%) à pulvériser sur les légumes et arbres fruitiers contre les pucerons et les acariens. 

Le piment : Contre les pucerons noirs sur les rosiers, les arbres fruitiers, les fèves, la mouche de l’oignon et de la carotte, les larves de doryphores, les cochenilles, utilisez en pulvérisation du soir une macération de 2 cuillérées à café de piment de Cayenne avec 2 gousses d’ail écrasées pour 1l d’eau. Après filtration, ajoutez 2 cuillérées à soupe de savon noir. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La rhubarbe : Seules les feuilles sont utilisées, soit en décoction (500g/ 1/4l d’eau pendant 30 minutes plus une goutte de savon noir) contre les pucerons, soit en macération (3 feuilles /3l d’eau pendant 3 jours non diluée) contre les pucerons ou pour éloigner les limaces après un repiquage.

La tanaisie :  Installez un stolon que vous aurez trouvé dans la nature. Un purin pur, réalisé avec 1 seau de feuilles et tiges pour 10l d’eau au bout d’une semaine, est efficace contre l’altise, les chenilles, les pucerons et les fourmis, dilué à 20% contre la mouche de la carotte ou de l’oignon. On peut aussi réaliser une infusion de 20 minutes avec 100g de fleurs pour 1l d’eau à utiliser pure.

La tomate : Une macération pure de 24h (un seau de feuilles et de tiges rempli d’eau) pour lutter contre les pucerons et les acariens sur les choux, les poireaux, les rosiers, les fruitiers…

Des plantes pour traiter les plantes malades :
L’absinthe : En macération de 24h de 100g/1l d’eau non diluée, elle a un effet contre la rouille des rosiers ou des arbres à petits fruits. On peut ajouter une pincée de soufre mouillable qui renforce l’action. 

L’ail : Contre la cloque du pêcher ou l’oïdium de la vigne, utilisez une infusion préparée avec une tête d’ail pour 1l utilisée pure en pulvérisation.

La capucine : Une infusion utilisée pure (une casserole de feuilles remplie d’eau mise juste à frémir) est efficace contre l’oïdium des pommiers.

Le clou de girofle : Une décoction de 10 clous dans 1l d’eau pendant 30 minutes est efficace contre une fonte des semis en cours.

La prêle : Pour lutter de façon préventive contre le mildiou, la moniliose, la rouille, la tavelure, la cloque et un peu moins contre l’oïdium, sur les rosiers, les tomates, les arbres fruitiers, utilisez une infusion de 100g de tiges sèches pour 1l d’eau dilué à 20%. Contre la moniliose, il vaut mieux ajouter une pincée de Cuivrol qui renforce l’action et traitez à la chute des pétales.

La sarriette : Une préparation à base d’huiles essentielles est très efficace contre le mildiou des pommes de terre, de la tomate ou de la vigne, la cloque du pêcher et le chancre des arbres fruitiers.

Le raifort :  Pour lutter contre la moniliose des pruniers, pommiers, cerisiers… utilisez cette préparation : 2 ou 3 tiges et racines broyées au mixer sur lesquelles on verse 1l d’eau bouillante en continuant de mixer 2 à 3 minutes. On laisse infuser et après dilution à 20% on pulvérise à la chute des fleurs et un mois plus tard.

La tanaisie : Plus qu’une infusion, l’utilisation d’huiles essentielles a une action préventive efficace contre la rouille des rosiers ou des roses trémières et le mildiou des pommes de terre, tomates et vigne. On peut aussi traiter avec une infusion de fleurs diluée à 20% (cf. paragraphe précédent).

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Thérèse

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06Avr

Les laitues par Thérèse

6 avril 2014 Annaïg Le Meliner Potager 13

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Du printemps à la fin de l’automne, avec ou sans protection, il y a toujours une variété de laitue à cultiver dans son potager.
Crue ou cuite, contenant 95% d’eau, la laitue est un légume riche en fibres, en minéraux (potassium et calcium) et oligo-éléments et pauvre en calories (15 à 20 kcal pour 100g).
C’est un aliment indispensable dans nos assiettes pour équilibrer nos repas.

Les 5 principaux types de laitues :

1 Les laitues pommées ou beurre
Des feuilles larges, lisses ou gaufrées, tendres, épaisses ou croquantes, serrées autour d’un cœur jaune, forment des pommes rondes légèrement aplaties.
Des variétés précoces pour le printemps :
* Bon jardinier (volumineuse),
* La première (début de saison, feuilles épaisses),
* Gotte jaune d’or (petite pomme),
* Reine de Mai (petite pomme légèrement teintée de rouge)

Des variétés pour une culture du printemps à l’automne, résistantes à la montée à graines :
* Nadine (feuilles épaisses et croquantes, pomme volumineuse et bien fermée),
* Merveille de Nancy (croquante, vert blond),
* Santoro (vert clair, serrée et croquante),
* Sanguine améliorée (tendre, teintée de rouge),
* Lobela (vert brillant, très bonne saveur),
* Merveille des 4 Saisons (pomme rouge brun)

Des variétés à forcer (culture sous abri) :
* Matinale et Diola (semis en automne, récolte de novembre à avril) volumineuses, feuilles épaisses,
* Alexandria (semis août, récolte en automne)

Des variétés pommées d’hiver : semis du 15 août à fin septembre pour une récolte au printemps, résistantes au gel, repiquage en automne :
* Val d’Orge,
* Brune d’Hiver,
* Grosse Blonde d’Hiver,
* Merveille d’Hiver,
* Passion Blonde…

2 Les batavias
Des laitues pommées aux feuilles croquantes, gaufrées, ciselées ou crispées, vertes ou rouges, souvent lentes à monter.

Des variétés traditionnelles pour le printemps :
* Dorée de Printemps (très bonne),
* Blonde de Paris…

Des variétés pour le printemps et l’automne :
* Cocktail (excellente),
* Batavia La Croquante (vert pâle bordée de rouge, culture facile)

Des variétés résistant à la chaleur :
* Blonde de Laeken,
* Carmen,
* Chou de Naples,
* Merveille de Vérano,
* Pasquier,
* Kamikaze,
* Rouge Cardinal…

Des variétés pour les 3 saisons :
* Reine des Glaces (une des meilleures batavias),
* Eole (amélioration de Dorée de Printemps)
* Nauplus (grosse pomme), Or Ros (vert clair bordée de rouge)

3 Les romaines
Des feuilles allongées épaisses et croquantes forment des pommes souvent volumineuses appelées chicons.
* Blonde Maraîchère (lente à monter),
* Blonde Lente à Monter (cœur serré),
* Chandor (résistante aux virus, du printemps à l’automne)..

4 Les feuilles de chêne
Vertes, rouges ou brunes, à cultiver du printemps à l’automne, des feuilles découpées, croquantes.
* Salad Bowl (très décorative),
* Kipling (+++, récolte de juin à septembre),
* Gourmandine( comme son nom l’indique)
* Panisse (supporte bien la chaleur),
* Prunaï (rouge)

5 Les laitues à couper
Pour des récoltes feuille à feuille si on ne coupe pas le collet.
* Lolla Rossa (vert brun bordé de rouge, décorative),
* Saint Vincent(vert marqué de brun rouge),
* SaladBowl (peut se récolter aussi en 1 fois)

Conditions de culture
Les laitues appartiennent à la famille des Astéracées.
On les classe dans le groupe des légumes feuilles. Pour se développer, il leur faut une terre fertile, riche en humus. Elles ont essentiellement besoin d’azote (N) (sans excès) mais aussi de potasse et de phosphore.
Comme c’est un légume peu gourmand, une fertilisation de fond apportée à l’automne ou au moment de la plantation suffit.
On apportera donc du compost décomposé et/ou du fumier bien mûr.
A noter qu’un manque de calcium (fréquent dans notre région) peut entraîner un brunissement au bord des jeunes feuilles.
Après une culture de laitues, on peut encore cultiver d’autres laitues car elles épuisent peu la terre.

Semis et transplantation
Pour avoir des laitues toute l’année, il ne faut pas hésiter à échelonner les semis. Mieux vaut semer en toute petite quantité toutes les 2 ou 3 semaines, la récolte survenant 7 à 8 semaines plus tard.
Le semis peut se faire en serre (surtout pour les cultures précoces), sous châssis, en pépinière ou directement en pleine terre.
A savoir que pour germer, les graines ont besoin d’une température de la terre de 12 à 15° mais jamais plus de 22° (blocage de la germination).
Le semis peut se faire en godet (ce qui permet une reprise plus rapide après la transplantation) en caissette, en terrine ou en ligne dans une terre ou un terreau léger. On enfonce les graines à moins d’un centimètre en ne les serrant pas trop. De toutes façons, il faudra éclaircir en ne gardant qu’un plant dans un godet ou un plant tous les 5 cm en pleine terre. Ensuite, il faudra maintenir le semis humide.Au bout d’un mois environ, il faut mettre les plants en place à 30 cm d’écart en tous sens minimum.
Si vous avez opté pour les godets, vous devez émietter la terre sur laquelle vous placez votre motte en appuyant dessus pour l’enterrer de moitié. Lorsque le plant se développera, le collet restera hors de terre et cela limitera la pourriture des feuilles de base.
Si vous avez opté pour des plants à racines nues, vous faites un trou avec le plantoir, vous placez le plant sans retrousser les racines (que vous avez éventuellement raccourcies) et en laissant le collet libre. Ensuite vous tassez la terre en plantant votre plantoir à côté du plant (ce qui fait un trou pour l’arrosage).
Si vous avez effectué un semis direct, il n’y a qu’à éclaircir.

Ensuite, il faudra :
* veiller à un arrosage régulier mais modéré (plutôt au pied), pour éviter une montée à graines trop rapide qui se produit lorsque l’arrosage est irrégulier.
* pailler entre les rangs pour maintenir l’humidité et protéger la terre.
Au moment de la récolte, arrosez la pomme pour qu’elle garde sa fraîcheur, coupez le collet et retirez les feuilles extérieures abîmées en laissant le tout en place.

Problèmes rencontrés

1 La fonte des semis.
2 Les limaces ! surtout lors des semis et de la transplantation.
3 Les larves de taupins appelés vers fil de fer, les vers gris qui sont les chenilles de la noctuelle et les louvettes qui sont les chenilles du petit hépiale.
Ces indésirables creusent des galeries dans le collet et font mourir les plants. La lutte est difficile puisque ces prédateurs sont sous terre :
* un travail du sol régulier pour détruire les œufs et les larves,
* un nettoyage autour des collets des salades pour trouver les intrus lorsqu’un plant flétrit,
* aux pieds des plants, un arrosage de purin de fougères (très efficace sur les taupins), d’infusion d’absinthe ou d’extraits d’ail comme répulsif

4 Les virus qui affectent certaines variétés anciennes.

Date : 5 avril 2014
Photos / texte : Thérèse

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01Mar

La fonte des semis par Thérèse

1 mars 2014 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Cette maladie se produit soudainement aussi bien en serre qu’en pleine terre. Elle concerne les semis mais aussi les boutures et les jeunes plants repiqués à 2 ou 3 feuilles

Identification du phénomène : Plusieurs cas :

  • La base des plantules se teinte de brun rougeâtre puis noircit.
  • Le semis présente des manques importants. Les plantules n’ont pas eu le temps de se développer.
  • Des taches rouges apparaissent sur la tige.
  • Les extrémités des racines se nécrosent.

Quel que soit le cas, la tige devient filiforme puis se dessèche. La plantule s’affaisse. D’où le terme fonte des semis. 

La cause : Il s’agit d’une maladie cryptogamique due à plusieurs sortes de champignons :

  • les Pythium qui sont très présents dans le sol. Ils s’attaquent aux racines de nombreux semis d’où le manque à la levée ou un effondrement de la plantule qui semble saine.
  • les Rhizoctonia qui sont responsables des taches rougeâtres sur les tiges et les cotylédons. Ils atteignent surtout les choux et les tomates.
  • les Fusarium qui nécrosent les racines et produisent des stries sur le collet des plantules principalement sur les pois, haricots et courges.

Le développement de ces champignons est favorisé par le froid et l’humidité, la production de glucides apportée par les graines en germination stimulant leur croissance.

La prévention : Comme il n’y a pas de traitement, une prévention efficace est nécessaire :
Surveiller régulièrement les semis pour pouvoir intervenir rapidement
Contrôler l’humidité : choisir un terreau et des contenants qui favorisent le drainage. Arroser légèrement, plutôt avec un pulvérisateur ou bien par en dessous en plaçant les contenants dans un bac. Ne pas laisser les pots barboter dans l’eau ! Secouer les plastiques de couverture pour lutter contre l’excès de condensation.
Contrôler l’aération : Ne semer pas trop dense et laisser de la place entre les rangs. Eclaircir rapidement les semis trop denses. Aérer régulièrement surtout dans les serres et châssis.
Eviter les périodes trop froides. Dans les serres, l’utilisation de câbles chauffants permet des semis hâtifs.
Désinfecter les outils et contenants à l’eau de javel à 10% si l’on a eu des attaques l’année précédente.
Eviter les apports de matières organiques peu décomposées et les engrais riches en azote, de même que les terreaux de sacs ouverts depuis longtemps.
Préférer un compost bien mûr et tamisé qui contient des micro-organismes concurrents.
Utiliser à titre préventif une décoction de prêle ou une infusion d’ail ou de raifort.
Mettre du charbon de bois entre les rangs de semis pour assainir le substrat.
En pleine terre, aérer la terre en la travaillant et si besoin en apportant du sable ou du paillis haché afin d’améliorer le drainage.
Ne pas oublier la rotation des légumes surtout pour les haricots.
Mais ne désespérez pas, passé le stade de 3 ou 4 feuilles, vos semis seront hors d’atteinte de la maladie !

Date : 1er mars 2014
Photos / texte : Thérèse P

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21Fév

Les Jardins d’Ewen à Remungol-Guénin (56)

21 février 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 12

Un dimanche après-midi ensoleillé, c’est si rare ces temps-ci ! Nous avions lu dans www.baladesetjardins.fr : Les Jardins d’Ewen, Journées des Hellébores et autres floraisons hivernales, Visites guidées, etc. Nous y allons !

Facile à partir de la RN24 Lorient-Rennes en sortant à Remungol-Guénin, c’est bien fléché ! On emprunte certes des routes étroites dont les traces moussues font craindre de finir dans un chemin creux… Mais non ! Au bout de la plaine, des maisons, une pancarte, des voitures… C’est là !

Sandrine accourt et nous accueille. Sympathie immédiate. Une visite est en cours mais nous pourrons profiter de la suivante. En attendant nous découvrons la partie haute du jardin.

La maison de pierres, en schiste local, bénéficie de travaux de restauration. Quelques respectables arbres centenaires sont conservés par respect du naturel, maître-mot, ici. Les massifs sont essentiellement habillés d’arbustes caducs ou persistants… Le décor est planté. Ce fut une ferme. Le hangar demeure. Il abrite aujourd’hui l’exposition de magnifiques hellébores, autre occasion de patienter en beauté.

Romain, tout à la fois paysagiste, jardinier, pépiniériste, nous rejoint. La visite commentée, c’est maintenant… Le jardin né en 1997 « de la rencontre d’un homme et d’un lieu » est apparu peu à peu sous sa forme actuelle. Il s’est évidemment ouvert à la visite plus récemment. Une association s’est créée pour en assurer la gestion. Petite confidence : Sa dénomination « Jardins d’Ewen » vient en référence au prénom du 1er enfant du couple.

La priorité a été donnée à la plantation d’arbustes. Il y a assez peu de vivaces pour le moment. Et en cette saison, ce ne serait pas le plus significatif de toutes façons. Notre guide nous conduit tout le long d’un cheminement permettant de découvrir le jardin organisé sur 1,8 ha en deux parties que sépare un vallon. Un cours d’eau le parcourt, qui s’est mué il y a peu en torrent, épargnant néanmoins et fort heureusement les plantations, les plus basses.

L’intérêt du moment, outre les hellébores assez peu nombreuses en pleine terre, réside évidemment dans les floraisons hivernales des arbustes : camellias avec des raretés, edgeworthias aux fleurs tubulaires jaune orangé, pieris originaux, hammameli  à la floraison finissante, corylopsis en boutons prometteurs d’inflorescences abondantes et légères sarcococcas au parfum entêtant… Rhododendrons et hydrangeas apporteront leur touche spécifique plus tard dans la saison. L’accent est mis aussi sur des jeux de couleurs entre persistants, sur quelques écorces remarquables et sur la structuration des ramures. Sans omettre quelques fructifications qui perdurent et font les délices des oiseaux. L’attention portée à la faune par les choix de plantation est parfois explicite : de petits massifs en jachères, taches jaunissantes en cette saison hivernale, attireront papillons et insectes butineurs à la belle saison.

La dimension artistique n’est pas absente, avec une touche d’humour malicieux : le vieux pommier couché, déraciné fortuitement par les vents de cet hiver restera quelque temps en place, devenant symbole improvisé d’un « Land Art » que d’autres, ailleurs, intellectualiseraient à plaisir… Le parcours de découverte s’achève avec les lumières atténuées de la journée finissante. La fraîcheur gagne le petit groupe de visiteurs. Il est temps de conclure par quelques achats de superbes et craquantes hellébores… De nouvelles journées à thèmes sont prévues en lien avec le calendrier des floraisons : camellias, rhododendrons et hydrangeas, par exemple, sont au programme. A suivre donc !

Date : 16 février 2014
Photos / texte : Daniel et Thérèse P – Photos prises en 2014 et en 2016

Jardins d’Ewen
Kermerian – 56500 REMUNGOL
Tél : 02 97 60 99 28 / 06 62 71 99 28
Mail : lesjardinsdewen@orange.fr
Site : http://www.lesjardinsdewen.com

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04Juin

Le Jardin de Marigny à Moulins sur Orne (61)

4 juin 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Orne 10

Vu et entendu au jardin de Marigny

Tout au bout d’une longue rue bordée d’anciennes fermes restaurées aux pierres blanches éclatantes au soleil, une petite place…C’est là.

Une table avec un joli bouquet de Viburnum Opulus marque l’entrée du jardin de Marigny.

« L’accueil est soigné » dit une visiteuse, attendant que le groupe soit au complet, ce qui ne tarde pas.

Nous empruntons une allée, située au nord d’un grand bâtiment qui fut sûrement une grange. D’un côté une haie taillée, de l’autre deux imposants rosiers habillant le mur et une bordure de vivaces d’ombre.

On ne devine rien du jardin. On sait seulement qu’il couvre 9.000 m².

Dès que nous tournons le coin du bâtiment, le soleil et le vent nous assaillent.

Nous voici sur une placette gravillonnée.

A gauche, les deux fermes : un gîte et l’habitation des propriétaires séparés par une grande pelouse. En face, une pente légère bordée de grands massifs. On devine en haut la haie d’arbres qui sépare la propriété d’une pâture et qui l’abrite. Indispensable ce jour-là !

A droite, des compositions imposantes d’arbres et de vivaces.

Pascale Alexandre nous accueille.

Ce jour-là, le jardin est ouvert dans le cadre de l’opération ‘Vaincre la Mucoviscidose’. Pascale et Alain ont choisi de soutenir une association d’aide aux malades souffrant de la mucovicidose.

Devant saluer un groupe sur le départ, Pascale nous invite à commencer notre visite selon l’humeur de chacun.

Il y a ceux qui sont avides d’espace et se dispersent, pressés de découvrir la vaste pelouse où sont plantés des arbres isolés remarquables : Liquidambar, Fagus, Ginkgo…

Il y a les autres qui s’attardent sur le premier massif. Les connaisseurs identifient un Betula nigra, un Betula utilis, un Acer Griseum. Normal, Pascale nous apprendra par la suite qu’il s’agit d’un projet où les arbres sont choisis soigneusement pour leur écorce.

 

Puis Pascale nous rejoint et nous présente son jardin commencé il y a une douzaine d’années.

C’était un herbage que les vaches devaient arpenter dans les années antérieures.

Après avoir restauré la maison et transformé la grange en gîte, Pascale a commencé à planter. Sans connaissances particulières en jardinage, elle a donc fait toutes les erreurs que les débutants font (qui oserait lui jeter la pierre,)

Alors, Pascale et Alain sont allés visiter d’autres jardins. Il y a le choix en Normandie !

Ils y ont découvert des multitudes de plantes et surtout le besoin de structurer leur jardin.

Alain a fait des plans pour organiser les massifs, délimiter les pelouses, créer un ruisseau qui serpente entre deux bassins dont l’un est situé près de la maison. Et Pascale a planté, planté, passant tous ses après-midis dans son jardin.

Les massifs sont larges, profonds, pourvus d’une grande variété de plantes en grandes plages qui couvrent tout le sol. Dans chacun, des arbres ou des arbustes habilement choisis pour leur couleur ou pour leur forme. De nombreux rosiers dont nous n’avons pu, hélas admirer la floraison en raison du retard de la végétation cette année.

Des structures diverses ont été installées par Alain qui aime bricoler : pont sur le ruisseau, habillage d’un jardin clos en appui sur une ruine, pergola, arches… Elles habillent ou entourent les massifs, parfois dissimulées par la végétation.

La visite du jardin continue.

Certains sont attirés par l’impression d’espace et préfèrent déambuler au hasard des allées, les empruntant dans un sens, dans l’autre, appréciant la densité des plantations.

C’est un jardin vert que Pascale et Alain ont voulu créer et c’est réussi.

A aucun moment on ne le voit dans son ensemble et l’on s’attarde plutôt à y flâner… Comme ces photographes en quête de l’image originale qui embellira leur album souvenir, ou alimentera le site de Balades et Jardins !

Pour les plus curieux de plantes, Pascale les accompagne, faisant découvrir ici un Nothofagu de belle taille (un coup de cœur de ses débuts), là un Epimedium aux graciles fleurs roses, tel Géranium dont nombreux notent le nom en vue d’un achat futur.

Nous longeons les bassins et traversons le ruisseau, entrons dans le jardin clos adossé à une ancienne maison, passons sous une arche qui sera bientôt fleurie, nous arrêtant sans cesse pour discuter du choix des plantes, des particularités de culture, des échecs et des réussites. Et chacun de s’extasier devant l’énergie dépensée et les résultats obtenus.

Un passage sous le vénérable marronnier couvert de panicules roses nous fait rencontrer le pépiniériste préféré de Pascale (Pépinière du Houlme, Le Mesnil de Briouze) Il a bien fait de venir et nous sommes plusieurs à succomber à ses charmes végétaux.

Le soleil déclinant, nous rejoignons la terrasse au bord du bassin inférieur pour quelques derniers échanges autour d’un pétillant verre de cidre local.

« Accueil soigné » disait l’une à l’entrée

« Merci pour cette visite et cette rencontre chaleureuse » dira le groupe au moment du départ

Date : 1er juin 2013
Photos / texte : Thérèse P

Propriétaires : Pascale et Alain Alexander
61200 Moulin sur Orne
Tel : 02 33 36 11 14 – 06 71 87 35 67
Répondeur : 03 86 68 74 44
Site : www.jardindemarigny.com
Mail : contact@jardindemarigny.com

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