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Martine A

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23Sep

Les Jardins et le Potager du Château de Montriou à Feneu (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire 11

Après un copieux petit déjeuner, nous quittons notre lieu de résidence temporaire, le château de Briançon à Baune et nous dirigeons vers Feneu dans la vallée de la Loire pour visiter le parc, les jardins et le potager du Château de Montriou.

Un véritable château dans la famille de Régis et Nicole de Loture depuis plus de 318 ans

Nous arrivons sur le domaine par une magnifique allée bordée de Platanes et soudain nous entendons des Oh ! des Ah ! des Oh là là ! provenant de l’arrière de la voiture. Je me retourne pour vérifier que Meg Ryan (actrice à vocalises dans Quand Harry rencontre Sally) ne se trouve pas entre France et Annaïg, mais non c’est juste France qui s’extasie devant les tapis de cyclamens blancs. C’est incroyable l’effet produit par ce petit bulbe.

Il faut bien reconnaître que ce spectacle est un enchantement et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car au cours de notre visite nous pourrons admirer dans ce parc à l’anglaise d’autres tapis de cyclamens allant du blanc au rose pâle en passant par des tonalités de parme.

Nous sommes chaleureusement accueillis par Nicole et Régis de Loture. Le propriétaire évoque l’histoire de ce domaine et nous propose de commencer la visite par la chapelle du XVème siècle dite des Trois Maries. Classée monument historique, construite par Charles de Beauvau en 1404 et terminée par sa fille Charlotte, en l’honneur du roi René d’Anjou. Ce dernier, décédé en 1480, n’a pas eu le loisir de connaître cet édifice qui fût achevé en 1484.

Cette chapelle abrite un ensemble magnifique de quatre statues de l’époque en pierre polychrome véritable trésor de l’Anjou, représentant les Saintes Marie de la Mer, thème cher au Roi René, qui entre autres titres était comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480). Régis de Loture nous conte que ces statues avaient été recouvertes de plâtre sans doute pour éviter la spoliation en 1939-1945. Au XIXème siècle, les vitraux initiaux de la chapelle ont été déposés et installés sur les fenêtres de l’escalier du château.

Non sans humour, il désigne les différentes pierres tombales où reposent ses ancêtres et nous montre les deux derniers emplacements vierges de toute inscription précisant malicieusement que ce sera sa dernière demeure et celle de son épouse. Au sortir de la chapelle, certains d’entre nous se sont interrogés sur cette pratique qu’ils pensaient récemment interdite. Après renseignements pris auprès du service dédié à la commune où je sévis, il s’avère qu’il est toujours possible d’être inhumé sur sa propriété, après avoir satisfait à trois conditions cumulatives obligatoires : l’accès à la sépulture doit être public (droit au recueillement), une étude hydrogéologique et enfin recueillir un avis favorable du Préfet.

Le château originel date d’avant le XVème siècle. En 1860, Ferdinand Cassin de La loge, l’arrière-grand-père des propriétaires actuels, agrandit le logis sans dénaturer la construction existante, la surface est pratiquement doublée. Il agrandit le parc par une futaie et des pièces d’eau qui lui donnèrent un caractère accueillant. Il crée des jardins, le jardin italien agrémenté depuis de son originale volière dite volière de Monseigneur réalisée sur le même plan que la basilique Saint Pierre de Rome (cf. explication ci-dessous) et reboise (hêtres pourpres, séquoias et platanes, parterres de buis et topiaires). Il fit également construire la ferme, les communs et la basse-cour. Il créa enfin le jardin potager clos de murs, riche de fleurs et de légumes qui s’est vu enrichir depuis de cucurbitacées avec le jardin dit « de la Princesse », réalisant ainsi avec un goût parfait un élégant ensemble XIXème au creux d’un vallonnement harmonieux et verdoyant.

Le domaine était en désuétude depuis 1968. Nicole et Régis de Loture de retour d’Afrique où ils vivaient, commencent en 1992 à restaurer cet ensemble et à créer de nouveaux jardins.

En entrant dans le potager, si vous tournez à gauche à hauteur du bassin central, vous découvrez d’autres ambiances. Il y a le jardin de la Princesse, dessiné en 1997 par Régis de Loture lui-même. Le nom de cet espace végétal rend hommage à la princesse d’Arenberg qui fit grimper des courges sur un tunnel dans sa propriété de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). En apprenant cette anecdote, les Loture décidèrent de reprendre cette astuce à Montriou et ainsi dresser leurs coloquintes sur des tonnelles. Depuis, la princesse d’Arenberg est devenue la marraine du jardin.

Nicole de Loture va s’attacher à semer des graines de cucurbitacées et organise chaque année la fêtes des courges, une exposition d’excentriques cucurbitacées a lieu devant le château ; elle attire de nombreux visiteurs.

En revenant le long du potager et derrière un sequoia gigantea haut de 39 mètres (son écorce est souple comme une éponge), vous arrivez dans le jardin à l’italienne, intime et reposant. Au centre de cette verdure de buis et de thuyas taillés, trône une volière majestueuse offerte au couple par l’évêque d’Angers en 1998. La châtelaine en raconte la belle histoire. « Un jour, Monseigneur est venu déjeuner avec le curé. Il nous a alors montré les dessins d’un projet de volière pour son parc. Mon mari a glissé qu’il rêverait de la voir. Monseigneur, jouant sur les mots, lui a répondu, vous allez “l’avoir” parce que vous avez beaucoup de chance ».

Le potager de Montriou fait désormais partie du réseau des potagers de France. Il a gagné le deuxième prix national organisé par la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) des plus beaux potagers de France en 2005 et c’est amplement mérité, il est superbe et néanmoins original. Ses allées sont bordées de buis, à l’instar du potager de Villandry qui mélangent légumes et fleurs, des dahlias et cosmos parsèment les parterres de choux, certains arbres fruitiers avoisinent les 140 ans. Dans la gestion du potager, Nicole et Régis de Loture sont aidés d’un jardinier.

Alentour le parc, chaque année se dessine à une échelle plus grande et de nouvelles promenades sont créés telle celle de « La Forêt enchantée ». Actuellement, sur le dernier jardin, 100 m² de serres sont en projet.

Nous quittons nos hôtes en les remerciant vivement de leur sympathique accueil.

Date : 17 septembre 2016

Photos / texte : Martine A

Parc et Jardins du Château de Montriou

Montriou, 49460 FENEU

Propriétaires : Nicole et Régis de Loture

Tél : 02 41 93 30 11 / 02 41 93 15 63

Email : chateau-de-montriou@wanadoo.fr

Site : www.chateau-de-montriou.com/

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21Juin

Musée et Jardin de Barbara Hepworth à St-Ives en Cornouailles (GB)

21 juin 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Cornouailles 7

Nous commençons notre journée par la visite du musée de Barbara Hepworth à St Ives. Il a été ouvert en 1976 par la famille de la sculptrice, conformément aux souhaits testamentaires de Barbara Hepworth. Il est la propriété et est géré par la Tate depuis 1980

Barbara Hepworth est une sculptrice britannique, née le 10 janvier 1903 à Wakefield dans le Yorkshire de l’Ouest, et décédée le 20 mai 1975 à St Ives, en Cornouailles.

A seize ans, elle obtint une bourse pour étudier au Leeds College of Art and Design.

Au lieu de faire les 2 années obligatoires, elle est autorisée à faire seulement une année de cours, l’année gagnée elle la passa au Royal College of Arts de Londres en 1921, obtenant une bourse accordée seulement aux adultes. En 1924, elle fut finaliste du Prix de Rome. Elle obtint une subvention qui lui permit de voyager en Italie pendant une année avec le sculpteur John Skeaping. A Florence, ils se marièrent dans le Palazzo Vecchio et se rendirent à Sienne et à Rome où elle reçut une formation approfondie dans la taille de pierre, formation qui n’était pas dispensée à l’école royale des arts de Londres, seul le modelage était enseigné.

Ce séjour en Italie lui permit de dégager deux idées maîtresses : la lumière et le changement de couleur du marbre travaillé par les mains.

Barbara Hepworth tente de se dégager dès 1923 de l’enseignement académique de la sculpture tel qu’il était alors pratiqué en Angleterre. Et c’est dans ce dessein que, comme nombre d’artistes de sa génération, elle procède à des essais de taille directe sur bois et sur pierre, ses matériaux de prédilection, cherchant à retrouver l’unité fondamentale qui avait présidé à l’élaboration des œuvres des primitifs. Ses 1ères œuvres (des têtes, des masques et des figures) sont réduites à des formes élémentaires, simplifiées à l’extrême et frôlant parfois l’abstraction.

Elle épousa en 1931, en secondes noces, le peintre Ben Nicholson.

Pendant les années 1930, Hepworth et Nicholson vécurent à Hampstead et devinrent le centre d’un petit groupe d’avant-garde d’artistes vivant à Londres.

En 1931, elle adhère au groupe Seven and Five, se rend à Paris, où elle rencontre Picasso, Brancusi, Jean Arp, Braque et Mondrian. L’artiste assimile les leçons des grands artistes qu’elle côtoie, et dont l’influence se fait parfois sentir, pour élaborer une œuvre personnelle que domine entièrement l’abstraction, mais l’abstraction, « non pas utilisée en tant que fin en soi, mais en tant que manière de créer une image caractéristique de notre temps ». Qu’elle s’inscrive dans des tendances géométriques ou organiques, suivant les périodes, ou qu’elle concilie les deux, l’œuvre de Barbara Hepworth est dominée par la forme libre, à laquelle l’artiste confère au fil des années de nouvelles caractéristiques (La Mère et l’Enfant, 1934 ; Helikon, 1948). Quelques années plus tard, elle fera partie du mouvement Abstraction-Création et participera à Londres à la publication de la revue Circle en compagnie de Naum Gabo, architecte et peintre russe.

Cinq jours avant la déclaration de guerre en 1939, ils décident de quitter Londres et vont s’installer dans le village de pêcheurs de Saint Ives en Cornouailles. Barbara Hepworth a fait l’acquisition de Trewyn studio dans le centre du village de pêcheurs Saint-Ives en septembre 1949.

Lors de l’acquisition de cet endroit, celui-ci était constitué d’un hangar et d’une serre. Des aménagements ont été faits en 1957 pour lui donner son aspect actuel.

Elle a acquis des parcelles supplémentaires : une serre de son voisin sculpteur John Milne en 1965 et une bande de terre au sommet du jardin en 1973 où elle placé son dernier bronze monumental « conversation avec Magie Stones ».

Elle a initialement utilisé la grande salle supérieure de la maison pour réaliser ses sculptures sur bois et ses peintures. Peu à peu, cette pièce est devenue son espace principal de vie, ainsi que sa chambre à coucher.

Les studios d’artiste semblent restés figés dans leur jus, les outils et blocs de pierre d’origine sont posés comme s’ils venaient d’être utilisés et allaient l’être de nouveau.

La partie supérieure des deux studios en plein air a commencé à être utilisée pour la fabrication des prototypes en plâtre et les enduits. Mais, dès lors que la météo était clémente, elle investissait la cour ; Barbara Hepworth privilégiant toujours le travail en extérieur pour la lumière. Le studio inférieur étant réservé au travail de la pierre et du marbre.

Les studios étant de petits espaces, ses prototypes ont toujours été faits à la même échelle.

Ainsi, selon les commandes qui lui étaient faites par la commission de Meridian pour State House, High Holborn de Londres…, elle louait un studio plus grand à proximité.

En 1961, elle eut l’opportunité d’acquérir en face de Trewyn studio le Palais de la Danse, un ancien cinéma et salle de danse. C’est là qu’elle réalisa Winged Figure pour John Lewis et un exemplaire unique pour le siège des Nations Unies à New-York.

Image Fallen (1974) a été la dernière sculpture majeure de Barbara Hepworth achevée avant son décès.

Elle devint célèbre au cours de la décennie qui suivit la seconde guerre mondiale. En 1958, elle reçoit la distinction de Commander of the British Empire et devient administrateur de la Tate Gallery ; le titre de Dame Commander of the British Empire est créé.

Elle est une représentante majeure de la sculpture abstraite de la première partie du XXème siècle. Son art hérite de l’influence de Piet Mondrian et réside tout entier dans le jeu entre formes convexes et concaves, dans une constante opposition entre vide et plein.

C’est une novatrice du modernisme, dont les sculptures sont disséminées dans le monde entier. De ses ateliers de St. Ives, elle a produit plus de 600 œuvres de 1925 jusqu’à sa mort. En 1975 malade, se déplaçant dans un fauteuil roulant, elle mourut au cours d’un incendie provoqué par une cigarette qui mit le feu à ses vêtements.

Marcher dans le jardin de Hepworth à Saint Ives nous remplit de plénitude, la paix de l’espace est inexplicable mais intensément puissante. Les contours de chaque pièce sont soigneusement conçus et parfaitement alignés avec ceux du monde naturel. Tout est laissé subtilement discret, avec fluidité, une ambiguïté dans laquelle le spectateur peut s’approprier l’œuvre.

Les arbres, les arbustes, les plantes, les fleurs sont des écrins pour ces œuvres. Spontanément, nous sommes inconsciemment appelés à faire le tour de chaque sculpture et des paysages différents apparaissent, c’est magique et magnifique. La végétation est laissée savamment folle, elle magnifie les œuvres.

Date :28 mai 2016

Photos / texte : Martine A

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04Juin

Le Jardin du Ridrel à La Ferté Macé (61)

4 juin 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Orne 10

Lorsque nous avons arpenté la rue de Ridrel, rien ne laissait deviner que la si discrète clôture abritait un petit joyau, qu’après notre visite nous pouvons qualifier de jardin d’ambiance et de sérénité, où l’on passe de l’ombre à la lumière.

Le jardin d’environ 1.200 m² fut acquit en 1975 et l’inspiration de Maryvonne initiée lors de la visite de jardins tels ceux d’Hélène d’Andlau « la petite rochelle » à Rémalard (Orne) et d’André Eve à Pithiviers (Loiret).

Dès le portail, l’allée donne le ton, elle est confectionnée en différents matériaux (bois, briques, graviers) organisés tels des parquets de bois. Serge nous confie s’être inspiré de la revue « mon jardin et ma maison » qui en détaillait la construction.

L’ombrage des arbres de collection (styrax, cornus controversa vageriata, magnolia, parrotia, stewartia) sied aux érables du Japon, les rosiers anciens abondent mais sont malheureusement en retard dans leur floraison (il faudra que l’on revienne !) et les écorces des arbres sont remarquables (betula utilitis, acer griseum…). L’implantation de ces différentes essences a été pensée pour que le jardin reste attractif l’automne (l’ambiance colorée des érables est à son apogée début novembre) et l’hiver.

Cheminements et structures conduisent vers des espaces aux ambiances différentes.

La végétation est composée de plus de 1.000 espèces réparties harmonieusement et constituées de bulbes, arbustes (fusains panachés, azalées…) et plantes vivaces (géranium expresso, primevères candélabres, hellébores, thalictrums, fougères, ornithogales, brunneras…), Les arbres et arbustes (noisetiers pourpres…) sont adaptés à la taille du jardin, ainsi la rocaille est taillée en transparence ; nous avons pu admirer une trentaine variétés d’érables du Japon (acers dissectum, palmatum dont le magnifique « koto no ito »).

Deux points de fraîcheur nous accueillent : un bassin fait d’une vieille meule d’un diamètre de 5 m est entouré de tuiles disposées sur champ et agrémentée de primevères, heuchères, graminées, origans, géraniums, corydalis bleu porcelaine, fougères, hostas, ancolies…

Jouxtant la maison un bassin en cascade est prolongé en arrière-plan d’une magnifique pivoine arbustive, il est décoré d’une sculpture d’héron en ferronnerie et surplombé d’un pin. Son pourtour est égayé de petites vasques de style ancien composées entre autres d’heuchères « caramel » et de rhodohypoxis rouge.

Nous prenons congé de nos hôtes après avoir été gentiment conviés à nous désaltérer.

Nous les remercions de leur chaleureux accueil et des conseils prodigués.

Date : 1er juin 2013

Photos / texte : Martine A

 

Jardin du Ridrel

Propriétaires : Maryvonne et Serge Fleury

26 rue des Ridrel – 61600 LA FERTE-MACE

Tél : 02 33 37 15 73 – 06 79 47 88 64

Mail : fleuralpes@yahoo.fr

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