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Balades & jardins

Marguerite R

Home / Marguerite R
21Sep

Le Jardin des Lumières à Sarzeau (56)

21 septembre 2021 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 8

Jardin bien nommé s’il en est, car ce jardin, créé à partir de 2001 sur un terrain d’environ 3.500 m², bien que très dense, est un véritable « attrape-lumière ». Elle s’insinue partout grâce aux différents niveaux du terrain savamment structuré, aux espaces vides des terrasses et surtout à la taille des végétaux en transparence.

Dès l’entrée un peu théâtrale, encadrée de rideaux de grands bambous aux feuilles bruissantes, nous pénétrons dans un petit monde japonisant. Quelques acacias ombrent la terrasse herbue près de la maison mais le plus remarquable sont ces nombreux loniceras et bambous taillés en boules qui la ceinturent et la débordant, semblent rouler jusqu’au bas de la pente qui descend vers le jardin et s’échouent çà et là au détour d’une allée.

Ces allées herbues ou empierrées de pas japonais, de lames de schiste, les chemins de bois, courent entre les pins parasols, les cornouillers, les chênes liège, les aulnes de Corse, les acers, franchissent les barrières de bambou clôturant les différentes « chambres », se posent devant le minuscule lac et sa minuscule plage de pierres sauvages, si tranquille dans sa verdure de fougères, de camellias, d’azalées et de bruyères, qu’une femme de granit s’apprête à s’y baigner.

Mais bientôt ce chemin remonte vers la grande terrasse ombragée, où il doit faire bon goûter un thé Sencha en communion avec ce moutonnement vert où éclate soudain l’or d’un acacia, les grands troncs blancs des bouleaux, les cannes jaunes des bambous. Ҫà et là, le rouge de la voile d’ombrage, des poteaux des terrasses, de fleurs de céramique, du grand « soleil isolé », du bananier pourpre, ponctue en échos le paysage.

Voilà un jardin protecteur mais respirant. On s’y sent à l’abri, relié à la nature mais sans aucune sensation d’oppression.

Pour clore la visite, notre charmante hôtesse montre comment débuter une taille en nuage et éclaircir un arbuste pour le former et l’alléger. D’un mouvement preste elle arrache les feuilles et branchettes surnuméraires sous nos discrets cris effarouchés de tant d’audace et surtout d’habileté.

A nos sécateurs !!!

Date : 18 septembre 2021

Photos / texte : Marguerite R + Joelle B + Bidou

Propriétaires : Evelyne et Gérard Le Loch

Mail : leloch.paysages@gmail.com

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12Juin

Le Jardin Arc en Ciel à Ploubezre (22)

12 juin 2021 Annaïg Le Meliner Jardins visités Côtes d'Armor 8

A quelques kilomètres à peine du premier jardin, voici le second, sis près d’une charmante chapelle du XVème siècle. Mme Thomas nous accueille dans un grand terrain d’un hectare, partagé en un verger, un espace réservé à ses deux lamas noirs et un jardin planté sur un sol de sable et de roches retenant difficilement l’eau.
Ce jardin a été commencé il y a 27 ans et désormais Mme Thomas l’exploite toute seule.
Le regard est tout d’abord saisi par un tulipier et surtout par un magnifique hêtre pourpre qui dresse son imposante silhouette très sombre dès l’entrée de la propriété. Autre curiosité : un puissant chêne poussé dans un rocher qui semble lui avoir donné toute sa vigueur.
Des massifs constitués d’arbres, d’arbustes et de plantes fleuries, choisis de façon à présenter un intérêt toute l’année, sont disséminés sur un espace herbu. On y trouve notamment des cotinus, un aulne à feuilles de fougères, un viburnum bodenenteris, « l’increvable » aux feuilles à odeur de poivron, un grand malus malheureusement défleuri à cette époque et tout un parterre d’iris mêlés aux hémérocalles. Plus loin un rosier liane aux petites fleurs délicates, décore un tronc. Ici aussi les couvre-sol sont abondants ainsi que des espèces sauvages
Le dernier espace créé il y a 15 ans, alimenté par une source qui a permis la création de 2 petits bassins, est plus touffu ; y poussent des gourmandes en eau telles les primulas qui brodent leurs petits motifs rouges près du petit bassin.
Ces jardins, entretenus avec amour et patience par leurs propriétaires pour notre plaisir à tous, vont peut-être nous inspirer pour nos propres plates-bandes. 

Date : 12 juin 2021
Photos / texte : Marguerite R

Le Jardin Arc en Ciel
Nelly Thomas
Kerfons – 22300 Ploubezre
06 32 02 78 70
nelly.thomas91@orange.fr

Ce jardin n’est pas ouvert au public. Mais il participe à des ouvertures ponctuelles (week-end, évènements) organisées par l’Association des Parcs et Jardins de Bretagne APJB, comme Rendez-vous au jardin.

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12Juin

Le Jardin de Pascale à Ploubezré (22)

12 juin 2021 Annaïg Le Meliner Jardins visités Côtes d'Armor 9

Nous sommes incontestablement en Bretagne Nord : 3 degrés de moins que dans notre Sud et un petit crachin mouillant. Quelques inconscients dont je fais partie sont en tenue d’été. Mais l’accueil chaleureux de Pascale et de son mari, fait vite oublier les pieds trempés dans l’herbe rase des pelouses.
D’emblée, Pascale nous dit ne pas être collectionneuse et privilégier l’esthétique du jardin. Pari gagné ; mais elle est bien modeste, car nous pouvons admirer plusieurs espèces peu communes. Elle se soucie d’avoir un jardin beau toute l’année si bien que les couleurs de feuillage, de troncs, de fleurs sont pensées en fonction des saisons.
Le couple travaille donc patiemment, depuis 34 ans, ce morceau de campagne d’1 ha entouré de talus planté de chênes, de frênes, qu’ils vont conserver pour enclore le jardin
L’ensemble se divise en cinq parties autour d’une maison ancienne à la façade ornée d’un beau rosier grimpant. Et bien que ces espaces aient été aménagés petit à petit, il s’en dégage une impression d’unité liée sans doute à une structure commune : plages gravillonnées, pelouses rases aux bordures très nettes, plantées d’arbres, arbustes et plantes fleuries choisis pour leur port et le contraste des couleurs (doré, vert, pourpre ; le rose faisant souvent le lien entre le jaune et le vert), l’emploi généreux de couvre-sol (nombreuses variétés de géraniums, lysimaque dorée réveillant l’ombre…), les « brocantes » éparpillées dans les massifs, les nombreuses potées et tout cela réuni par de petits sentiers courant sous les frondaisons ; un escalier de pierre grimpe vers un orme, un buis, un poirier sauvage et plusieurs érables.
Pas de beaux jardins sans pièce d’eau ! Cette propriété en compte deux, le second servant de déversoir au premier car les nombreuses sources et le sol argileux provoquent des inondations. Les premières fleurs de nénuphars sont tout juste écloses et se mêlent aux iris d’eau, aux pontédérias cordata et aux légers plumets des prêles sauvages.
Voilà un jardin structuré avec naturel, où cohabitent des espèces soigneusement choisies et plantes sauvages donnant à l’ensemble élégance et simplicité.

Date : 12 juin 2021
Photos / texte : Marguerite R

Le Jardin de Pascale
Pascale et Benoît Landais
Kergoz – 22300 Ploubezre
02 96 38 84 57
landais.benoit@wanadoo.fr

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13Mar

Le Jardin du Grand Launay à Lanrivain (22)

13 mars 2019 Annaïg Le Meliner Jardins visités Côtes d'Armor 5

Autour d’un manoir paysan des XVII et XVIII siècles, le jardin s’est peu à peu constitué sur un terrain mouvementé, au milieu de sources et de bois, en une série de pièces formant un ensemble exceptionnel.
De solides structures (grilles, arcs, murets…) mettent parfaitement en valeur les végétaux méticuleusement taillés et entretenus. Une remarquable mise en scène pour l’un des plus beaux jardins de Bretagne !

Date : 30 mars 2019
Photos / texte : Marguerite R, Yannick LP, Brighid GD

Le grand Launay
Jacqueline et Jean Schalit
22480 Lanrivain
Tel 06 80 20 65 24
jean@schalit.com
http://www.lieux-mouvants.com/

Ce jardin n’est pas ouvert au public. Mais il participe à des ouvertures ponctuelles comme le Neurodon et Rendez-vous au jardin organisées par l’Association des Parcs et Jardins de Bretagne APJB.

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25Mar

Le Domaine de Trévarez à Saint Goazec (29)

25 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 9

Premier point de vue à partir de Châteauneuf du Faou d’où l’on devine dans le bleu de la brume, dominant la vallée de l’Aulne et planté dans le site superbement désolé des Montagnes Noires, le château de Trévarez. Ce château, bâti par le richissime James de Kerlégu à la fin du 19ème siècle, tient à la fois de la Tour Eiffel par sa structure métallique et de Walt Disney par son kitsch gothico-rococo. On y verrait bien quelque fée Carabosse aimant le confort début 20ème ou un des personnages fantastiques de Tim Burton : Edward aux Mains d’Argent par exemple, qui aurait rendu de grands services aux jardiniers chargés de l’entretien du parc.
Occupé par l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale, détruit par un bombardement allié, le domaine fut racheté en 1968 par le département du Finistère qui restaura et recomposa le parc laissé à l’abandon pendant une cinquantaine d’années.
Ce site est désormais classé « Jardin Remarquable »et comporte 750 variétés de camellias.
Dès sa création en 1893, le parc moderne et composite a servi d’écrin au château : devant le bâtiment, les jardins ; au-delà de ces derniers, le parc à l’anglaise et en troisième ceinture, l’utilisation de la hêtraie préexistante. Pour masquer les trous dans le paysage et cacher les allées de service, on a utilisé les rhododendrons pontiques qui ont envahi le sous-bois pendant la période de délaissement du domaine si bien qu’aujourd’hui, dans certaines parties du parc, de véritables fouilles archéologiques botaniques sont entreprises pour retrouver les allées d’origine.
Lors de l’achat par Le Conseil Général du Finistère, le parc foral qui comporte 160 camellias centenaires et 100 rhododendrons est restauré et de nouvelles plantes sont introduites.
L’ouragan de 1987 détruit les 2/3 du parc ; il est décidé de dispatcher la collection en jardins « quatre saisons » (une collection majeure par saison).
En mars, la majorité des camellias est en fleurs.
Notre charmant guide, ingénieur agronome chargé, entre autres, de la reconnaissance des espèces de camellias nous conduit d’abord dans « La Clairière Aux Camellias » où ont été implantées après 1987 des camellias de toutes les espèces et de toutes les couleurs.
Le camellia japonica a donné 25.000 cultivars et 10.000 hybridations à partir de 1944. La plus commercialisée est le camellia sinensis ou théier.
Les camellias peuvent être classés en :

  • Groupes culturels liés à la cérémonie du thé (ex ; Higo, fleur simple à gros cœur d’étamines)
  • Groupes botaniques (ex : camellia japonica rusticans, très ramifié et très trapu pour supporter le poids de la neige.)
  • Familles d’hybrides (japonica densetii, le réticulata) est l’hybridation la plus connue
  • Groupes ayant subi une mutation d’un ou plusieurs gènes qui affectent soit le port de l’arbuste, soit la fleur (couleur, forme, pétale fimbrillé), soit la feuille. Parfois les trois à la fois. On peut trouver des parties mutantes sur un même arbre. Un exemple est donné à partir de l’ancêtre « elegans » qui a pu donner, entre autres, le « cm wilson hawaï. »
  • Les camellias bicolores sont striés génétiquement ou par contamination par un virus.

La visite se poursuit par « Le Sous-bois Aux Camellias » qui présente plusieurs variétés de grands sujets. C’est une plante très ancienne qui vient du Japon ou de Chine.

  • Au début du 19ème siècle, elle est introduite en Europe, en Angleterre et en Hollande. Elle est cultivée sous serres pour la production de fleurs coupées. On recherche la fleur en forme de pompon pour la mettre à la boutonnière. Les Italiens préfèrent la fleur imbriquée.
  • 1900 : c’est l’apogée du monde colonial. La préférence des collectionneurs allant aux orchidées que l’on place dans les serres, les camellias sont plantés en pleine terre. On l’utilise alors comme plante ornementale de parc.
  • A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Américains et les Australiens se prennent de passion pour les camellias et organisent des concours. On cherche à obtenir de grosses fleurs, des couleurs et des ports particuliers. Au début la sélection est faite par des pépiniéristes mais à partir du 20ème siècle ce n’est plus le cas car peu productif (1 graine sur 1.000 pour 1 sélection).

Nous terminons la visite commentée par « Les Alentours du Château »
Devant la bâtisse, s’étendant en demi-cercle, le jardin limité par un alignement de 25 camellias centenaires de la même espèce : Kerjégu n’était pas un spécialiste et y voyait surtout un ancrage symbolique dans l’aristocratie. Au-delà des camellias, la prairie ; en arrière-plan la forêt d’arbres exotiques
Nous empruntons les allées à la manière des invités de la grande époque du château. Leur organisation ménage un jeu de cache-cache : le bâtiment est d’abord dissimulé aux yeux des visiteurs par des rangées de rhododendrons, d’azalées, de pieris en bordure de l’allée d’honneur et de conifères exotiques en lisière. Puis, au milieu de l’arc de cercle dessiné par l’allée, s’ouvre un large espace découvrant la perspective du château, dressé, brique et noir, sur fond de montagnes bleutées de brume. La promenade repart sous le couvert d’autres rangées d’arbres jusqu’à la cour d’honneur.
La visite commentée s’achève. Perplexe quant à la suite des opérations (rédaction du compte-rendu de la visite) et transpercée par une bise qui refroidirait l’Ankou soi-même, je laisse plus courageux que moi visiter la rocaille. Je quitte donc Trévarez et ses cerfs, soi-disant morbihannais qui viennent manger les camellias des Finistériens.
Que notre guide et nos camarades éminents spécialistes me pardonnent si j’ai estropié le nom des espèces, commis des erreurs ou omis des pans entiers de la visite. Bien que n’ayant pas une goutte de sang bleu, je suis comme James de Kerlégu : j’aime les camellias sans rien y connaître.

Photos / texte : Marguerite R
Date : 25 mars 2017Le Domaine de TrévarezRoute de Laz – 29520 Saint-Goazec

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18Oct

Le Jardin de Joëlle à Guérande (44)

18 octobre 2015 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loire Atlantique 7

Campagne de Guérande ; les deux groupes de « Balades et jardins », encore un peu transis par les premières fraîcheurs d’automne, se retrouvent pour un pique-nique dans la grande cour gravillonnée du jardin de Joëlle et Jean-Philippe. Le soleil, la chaleur des hôtes et la liqueur de réglisse ont tôt fait de réchauffer les frileux. (A 10 heures en arrivant, les frileux ont été accueillis au coin d’un feu avec café et thé…). Je profite de l’instant pour me faire une première idée du jardin : vaste, vert, aéré.

Ce jardin n’était, en 1980 qu’un terrain plat, planté petit à petit sans plan défini. Cependant le souci de Joëlle était de créer des perspectives pour accrocher l’œil et ce, à partir des fenêtres de la maison contemporaine construite au centre du terrain. Pour ce faire, elle a planté des haies taillées à l’horizontale pour respecter les lignes dominantes de la maison ce qui en fait en définitive, un jardin très structuré, impression renforcée par les nombreux arceaux où s’entremêlent les rosiers lianes et les clématites et les troncs d’arbres étêtés où grimpent lierres et fusains persistants, les boules de buis et de troènes sur tige, les arbustes taillés en parasol pour reposer l’œil.

Autre façon de capter le regard : les couleurs ; couleurs des fleurs aux abords de la maison pour pouvoir en profiter pleinement et celles des feuillages : vert clair d’un petit skimmia au milieu de rhododendrons et de camellias vert foncé vernissé ; spirées flamboyantes d’automne ; acers se déclinant du jaune tendre au pourpre, glycine sur pied devant un cerisier du japon rouge (taïhaku). Quelques fruits secs de monnaie du pape et de graminées éclairent des endroits sombres tout comme les crocus sativus, les sternbergia, les asters rampants.

Les nombreux arbustes à fleurs (rosiers, cornus, camellias japonica ou sasanqua, rhododendrons, hydrangeas, viburnums, pivoines arbustives) sont soigneusement placés pour créer une harmonie de couleurs et offrir des fleurs en toutes saisons. Au besoin, Joëlle n’hésite pas à déplacer les sujets, même grands, qui ne conviennent pas.

Les troncs aussi participent à la diversité de la palette ; l’acer griseum et le petit arbousier à écorce orange, les tiges rouges du cornouiller (bâton rouge), la desquame du kolkwitzia amabilis, le blanc pur de l’eucalyptus, le gris clair très graphique du laurier sauce ébranché. Les tailles sont faites en transparence de façon à laisser passer la lumière.

Autre intérêt du jardin : le potager au doux fouillis de légumes colorés (tomates, poivrons, cardes à tige rouge, potirons) et de fleurs comestibles (capucines, bourrache, amarantes). Les lignes verticales des arbustes en colonnes très présentes aux alentours du potager sont reprises en écho par les fers à béton coiffés de petits pots de terre servant de tuteurs aux grimpantes.

Contrairement à ce qu’on pourrait supposer devant une telle profusion de plantes, le jardin de Joëlle n’a rien d’étouffant car outre les cheminements à l’intérieur des massifs situés en pourtour, de grandes plages de pelouse dédiées au farniente et aux enfants, l’aèrent. Car ce jardin n’est pas un musée des plantes : on y vit, on y joue, il sent l’enfance. En témoignent les chaines où se suspend le hamac, la tyrolienne qui court au-dessus de la pelouse, le mur aux jeux de balles près des pommiers rescapés. Et surtout, l’allée magique menant au potager qui prend une allure de féérie blanche au moment de Noël.

Ce jardin est à l’image des propriétaires : élégant, chaleureux, généreux.

 

Date : 14 octobre 2015

Photos / texte : Marguerite R

 

Le Jardin de Joëlle

Propriétaires : Joëlle et Jean Philippe Brun

44350 Guérande

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