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Jean-Yves O

Home / Jean-Yves O
24Nov

Les limaces par Jean Yves

24 novembre 2015 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs 4

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Classification : Gastéropodes
Utilité : Minéralise les matières organiques et contribue à la formation de l’humus
Nuisibilité : Attaque les végétaux pour se nourrir, l’activité est très liée aux conditions atmosphériques (humidité, chaleur, froid)
Reproduction : Les limaces sont hermaphrodites
Espèces :

  • la grosse limace (Arion rufus)
  • la limace horticole (Arion hortensis)
  • la petite limace grise (Deroceras reticulatum)

Méthodes de lutte :

  • piégeage: mettre des abris artificiels (tuiles, pots, cartons) avec des appâts (feuille de consoude, son, bière)
  • ramassage: manuel
  • barrières physiques: cendre de bois, sciure, fougère sèche, cloche de forçage, coquille d’œuf broyée
  • répulsifs: thym, ail, menthe, oignon, capucine
  • prédateurs: escargots, crapauds, hérissons, carabe, oiseaux, taupes, volailles principalement le canard)
  • phosphate de fer (féramol)

Date : 2015
Photos/ texte : Jean-Yves

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08Juil

Les plantes sauvages comestibles ou le régal végétal par Jean Yves

8 juillet 2015 Annaïg Le Meliner Potager 7

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Conopodium (C4) Conopode – (grec kônos, cône ; podio, pied)
La racine sphérique du C. majus (= denudatum) (génottes) est à consommer crue ou cuite. Son goût de noisette est très agréable. Les plantes poussent généralement en colonies et il est donc possible d’en récolter d’importantes quantités. Les racines, généralement grosses comme une noisette, atteignent parfois la taille d’une noix.

Salicornia (B2) Salicorne
(Nom italien de la plante, de sal, sel ; cornu, corne : les tiges de la plante ont un goût salé)
Les tiges charnues et remplies d’un jus salé sont excellentes crues lorsqu’elles sont jeunes et tendres. Plus tard, elles deviennent ligneuses, en commençant par l’intérieur. Elles ont fréquemment été conservées au vinaigre.
Les jeunes tiges de la Salicornia europaea (= herbacea) ont un goût très délicat. On nomme souvent la plante « passepierre » ou « cornichon de mer ».
Les salicornes contiennent de la vitamine C et de nombreux sels minéraux.
Les minuscules graines seraient comestibles.

Beta (A4) Betterave – (Nom latin de la plante)
La forme originale de la betterave cultivée est la Beta vulgaris subsp. maritima (betterave maritime).
Ses feuilles, très tendres, sont comestibles crues ou cuites. Elle était déjà consommée dans l’Antiquité et c’est toujours l’une des plantes sauvages les plus récoltées en Europe.
La culture a produit de nombreuses variétés de betterave (Beta vulgaris subsp. vulgaris) dont on utilise différentes parties : poirée ou bette, (var. Cicla), les feuilles ; carde (var. Flavescens), les pétioles blancs, jaunes ou rouges et les nervures principales des feuilles ; betterave rouge (parfois jaune) (var. Rapa), fourragère (var. Alba), à sucre (var. Altissima), la racine.
Ces deux dernières variétés n’ont été développées que récemment ; le sucre blanc en particulier, n’est extrait de la betterave que depuis la fin du XVIII ème siècle.
D’autres variétés sont ornementales. Diverses formes de betterave cultivée sont spontanées en Europe. Elles sont fréquemment récoltées. Les feuilles peuvent être mangées crues ou cuites.
Elles contiennent les vitamines A, B1, B2, PP et C, des sels minéraux et beaucoup de fer, des saponines, de l’asparagine et d’autres substances (bétaïne…).
Les racines des betteraves sauvages sont en général minces et ligneuses, mais la partie extérieure est parfois assez tendre pour pouvoir être utilisée : on peut la détacher et la râper, ou bien la cuire à l’eau.
Les racines de la betterave rouge contiennent beaucoup de sucre et de vitamine A. Celles de la betterave à sucre contiennent de la vanilline et beaucoup de saccharose : c’est ce dernier qui chimiquement pur, forme le sucre blanc.

Stellaria (A1) Stellaire – (du Latin stella, étoile : de la forme de la fleur)
La Stellaria media (mouron des oiseaux, mouron blanc, morgeline) est extrêmement commune et c’est l’une des meilleures plantes de base pour les salades. On récolte habituellement la plante entière et il est facile d’en ramasser de grandes quantités toute l’année. Mais il vaut mieux ne cueillir que les jeunes pousses. Feuilles et tiges nouvelles sont tendres, juteuses, et ont un léger goût de noisette très agréable. Elles peuvent aussi se faire cuire.
La plante contient entres autres de la vitamine C, des sels minéraux et de l’huile grasse et de la saponine.
Elle est tonique, diurétique, expectorante et légèrement laxative.
On peut également consommer les minuscules graines, si on a la patience de les ramasser.
Les autres espèces de stellaire sont généralement trop coriaces pour être comestibles. On a néanmoins consommé comme légume de disette en Asie les jeunes feuilles de la Stellaria neglecta.

Umbilicus (B2-3) Umbilic – (Nom latin de la plante, d’umbilicus, nombril, petit cercle)
Les feuilles charnues, très tendres et au goût agréablement acidulé de l’Umbilicus rupestris (= pendulinus) sont comestibles crues. On en prépare de délicieuses salades. Les inflorescences sont par contre amères et peu plaisantes à manger.
Après en avoir retiré l’épiderme, on place les feuilles sur les plaies pour les aider à cicatriser ou sur les brûlures pour en calmer la douleur.
En Bretagne les feuilles servent à graisser les poêles, en particulier pour les « culotter » lorsqu’elles sont neuves : on les écrase et on frotte avec un chiffon.

Cardamine (B2-3) Cardamime
Les feuilles de plusieurs espèces peuvent être consommées crues, en salade
Cardamine amara (cardamine amère).
Les feuilles sont amères et piquantes, mais agréables dans des salades composées. Elles formaient jadis en Savoie un légume.

Cardamine subsp. alpina (= C. alpina).
Les feuilles relèvent agréablement le pique-nique des randonneurs en montagne.

Cardamine hirsuta (cardamime hérissée).
Feuilles et fleurs fournissent de bonnes salades, de goût légèrement piquant. Elle est parfois nommée « cresson des vignes ».

Cardamine pratensis (cardamine des prés, cresson des prés).
Les feuilles ont la même saveur piquante que le cresson (Nasturtium officinale) auquel elles ressemblent également par la forme. Elles ont parfois un goût d’éther et une amertume plus ou moins prononcée. On peut les employer crues dans des salades composées (seules elles sont trop fortes), mais on peut aussi les cuire comme le cresson.
La plante a été cultivée dans les potagers.
En Bosnie, on mange comme légume cuit les jeunes feuilles avec la racine.
Elles contiennent beaucoup de vitamine C et un glucoside.
La cardamine des prés est tonique, stomachique, expectorante et antiscorbutique.

Cardamine resedifolia
Les feuilles relèvent agréablement le pique-nique des randonneurs en montagne.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites.

Plantago (A1) Plantain – (Nom latin de la plante – de planta, plante des pieds : de la forme des feuilles de certaines espèces)
Une dizaine d’espèces ont des feuilles d’assez grande taille et relativement tendres pour être consommées (chez les autres elles sont linéaires et coriaces),
Jeunes, elles peuvent se manger crues en salade.
Plus tard, il est préférable de les faire cuire, en particulier dans les soupes.
Leur goût est agréable. Cru, il rappelle le champignon.

Solanum( B-F1) Morelle – (Nom latin de la plante- de sol, soleil)
Six espèces, originaires d’Amérique, se rencontrent à l’état subspontané sur notre continent.
L’aubergine et la pomme de terre sont cultivées comme légumes.
Parmi nos morelles indigènes, la Snigrum (morelle noire), adventice fréquente des cultures et cosmopolite, est la seule à avoir été consommée.
Les feuilles, tiges et fruits verts contiennent le gluco-alcaloïde solanine, surtout lorsqu’elles deviennent âgées.
Elles sont de ce fait, considérées comme toxiques.
A maturité, les baies noires ne contiennent pratiquement plus de solanine.
On les consomme, crues ou cuites dans le sud de notre continent ainsi qu’en Amérique du Nord. On a d’ailleurs dérivé de la morelle noire une forme horticole que l’on cultive pour ses fruits. Il est possible d’en faire des desserts ou des sirops.
Les baies crues sont sucrées, d’une saveur agréable bien qu’un peu fade.
On a utilisé la plante comme antispasmodique, analgésique et sédatif, du fait de sa teneur en solanine.
Toutes les morelles possèdent une certaine toxicité. Parmi nos espèces indigènes figurent en particulier les S, dulcamara (douce-amère) et sodomeum (pomme de Sodome). Il en est de même du S. pseudo-capsicum (pommier d’amour), espèce sud-américaine cultivée comme ornementale et parfois subspontanée dans le sud-ouest de l’Europe.

Bellis (D1) Pâquerette
Les feuilles de la bellis perennis, l’espèce la plus répandue, sont comestibles crues, mais elles ont un arrière goût un peu âcre et il vaut mieux les mélanger à d’autres plantes dans les salades composées.
On consomme les jeunes rosettes crues, en Sardaigne et dans certaines régions d’Italie.
Les boutons floraux sont parfois conservés au vinaigre et utilisés comme des câpres.
On fait avec les fleurs (capitules) un vin, Elles servent aussi à décorer les salades.

Arctium (C1) Bardane
(Nom grec de la plante – arktion – de arktos, ours)
On utilise principalement les Arctium. Lappa (= majus) (grande bardane) et minus (petite bardane).
A la fin de la première année de la croissance de cette plante bisannuelle, les racines sont charnues et tendres. Il faut les ramasser entre l’automne et le début du printemps, avant la reprise de la végétation qui va épuiser leurs réserves. Elles sont alors comestibles crues ou cuites. Elles ont un goût d’artichaut, très agréable, et une saveur sucrée due à l’inuline, un sucre très facilement assimilable – même par les diabétiques, souvent rencontré chez les Composées. On les consomme assez fréquemment en Bosnie.
Au Japon, on cultive la bardane pour ses racines que l’on fait cuire à l’eau ou dans de la sauce de soja, après les avoir brossées ou pelées.
Elles sont aussi consommées crues. On les connaît sous le nom de « gobo » – il s’en vend en Europe, fort cher, dans les magasins de nourriture macrobiotique, alors qu’il serait facile d’aller chercher son propre « gobo » dans le terrain vague avoisinant.
La racine de bardane est également un légume courant en Corée et en Chine.
Sous l’influence de la communauté asiatique, il s’en vend fréquemment sur les marchés de New York ou du Brésil. On en même vendu, sur le marché de Lorient.
Pour conserver la couleur blanche des racines, une fois pelées, on les met à tremper dans de l’eau vinaigrée.

Taraxacum Pissenlit – Le Taraxacum officinale n’est cultivé comme salade que depuis le siècle dernier, mais la plante sauvage est consommée et utilisée en médecine depuis l’antiquité.
Le pissenlit est l’une des plantes sauvages les plus abondantes et les plus couramment récoltées en Europe.
Aux États-Unis, un festival du pissenlit est organisé chaque année, avec concours de cuisine à l’appui.
La racine est comestible crue malgré son amertume. Il est possible de la manger comme des salsifis ou bouillie, puis servie avec de l’huile d’olive.
Torréfiée, comme la chicorée, elle fournit un bon succédané du café. On la récolte pendant la période de repos de la végétation.
Les jeunes feuilles forment une excellente salade de printemps ; il suffit de cueillir les tendres feuilles du centre de la rosette.
Les fleurs, décorent joliment les salades. Elles ont un goût agréable.
On peut également les faire cuire avec du sucre, pour avoir un sirop très épais nommé « miel de pissenlit »

Daucus Carotte – La D.carota(carotte sauvage), est l’ancêtre de la carotte potagère que nous cultivons depuis l’antiquité.
La racine de la carotte sauvage, plante bisannuelle, doit être récoltée au cours de la première année de la vie de la plante. Elle est alors tendre, sucrée, et délicieuse. L’année suivante, elle devient ligneuse à l’intérieur.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites. On les déguste lorsqu’elles sont encore en rosette, avant que n’apparaisse la tige.
Les ombrelles des fleurs blanches, présentant souvent une fleur centrale rouge foncé, peuvent être consommées. On les consomme frits.
Les fruits, récoltés avant maturité, sont très aromatiques et forment un bon condiment. Ils ont une odeur marquée de poire et parfument délicieusement desserts et boissons.

Heracleum Berce – Deux espèces, l’une indigène, l’autre asiatique, sont parfois cultivées comme plantes ornementales et se rencontrent à l’état subspontané sur notre continent.
On peut consommer les racines, mais sa saveur est extrêmement aromatique et piquante ; on ne peut les employer qu’en petite quantité, comme condiment dans les soupes par exemple.
Les jeunes tiges des berces sont comestibles crues après avoir été pelées.
Elles sont aromatiques tendres et juteuses. Elles sont excellentes mangées telles quelles, ou bien en salades. Il serait dommage de les faire cuire car elles perdraient leur arôme délicat et leur texture croquante, semblable, en plus tendre, à celle du concombre.
Les pétioles peuvent être confits au sucre, à la façon de la tige d’angélique.
Les jeunes feuilles sont très bonnes à manger crues, dans les salades, et les feuilles développées forment l’un des meilleurs légumes sauvages. On en fait d’excellents gratins.

Rumex Rumex, patience – Quelques espèces sont cultivés comme légumes, telle la patience – épinard et quelques espèces d’oseille.
Les feuilles de toutes les espèces de rumex sont comestibles. Si elles sont trop amères, on peut les cuire à deux eaux pour en éliminer les tanins.
Les pétioles du rumex alpin sont légèrement acides et totalement exempts d’astringence et d’amertume ; ils sont très agréables à manger crus après avoir été pelés. Ils sont rafraîchissants. On peut aussi en faire de délicieuses compotes et salées ou sucrées.
Les graines de Rumex sont consommables ; il est préférable, mais difficile, de les débarrasser de leur enveloppe qui est très astringente, après quoi on peut les moudre et les mélanger en petites quantités à la farine pour faire des bouillies, des galettes, voire du pain. Leur apport alimentaire est faible.

Urtica (A1) Ortie – (Nom latin de la plante – de uro, brûler)
Les jeunes pousses et feuilles des diverses orties forment un des meilleurs légumes sauvages. On peut les ramasser en abondance… et la plante est facile à reconnaître. Le goût des jeunes pousses est très délicat. En Revanche, celui des feuilles un peu âgées est plus fort et rappelle assez nettement le poisson. On en prépare ainsi d’étonnantes « brandades d’ortie ».
On ne cueille habituellement que les quatre feuilles du sommet de la plante. Il est possible de les ajouter crues aux salades composées, à condition de les hacher finement. On en prépare aussi de savoureux canapés. Les orties crues ont une agréable saveur de haricots verts.
C’est cependant cuit qu’on les consomme le plus en Europe, en Asie et en Amérique : on en fait d’excellentes soupes ou on les utilise dans d’innombrables autres préparations, à la façon des épinards. Elles peuvent être mangées telles quelles, en légume, ou en quiche, en gratin, en soufflé, etc. On peut même en préparer des desserts, telles des tartes ou des sorbets. Il est possible de les faire sécher pour profiter de leurs vertus pendant l’hiver.
Les espèces les plus utilisées sur notre continent sont les Urtica dioica (dont urtica gracilis) (ortie dioïque, grande ortie) et urens (ortie brûlante, petite ortie).
L’ortie dioïque est la plus répandue. C’est sans doute la plante la plus largement consommée sur l’ensemble de notre continent (son usage alimentaire est noté dans chacun des pays d’Europe) et même au-delà, seule ou en mélange avec d’autres plantes en Suède et en Turquie. En Provence, on préparait des pâtes vertes, les « boursouses », avec les pousses d’ortie. En Catalogne, en Italie et en Turquie on en fait des omelettes. En Pologne, on en farcissait les écrevisses jusque dans les années 1950. On a utilisé une décoction concentrée des feuilles, salée, comme présure pour cailler le lait. Cet usage se pratique encore au Liban, où l’on fait également une sorte de bière.

L’Urtica dubia (=membranacea) (ortie à membrane) – région méditerranéenne – est couramment consommée en Espagne et en Italie. On les consomme bouillies avec de l’huile d’olive et du citron et on en prépare du risotto et des pâtes vertes.

L’Urtica pilulifera (ortie à pilules, ortie romaine) a été consommée en Crète pendant la dernière guerre. On la mangeait cuite à l’eau, mélangée à d’autres légumes sauvages.
Il a été recommandé de ne pas manger crues les feuilles âgées en été ou en automne car elles pourraient provoquer des lésions rénales du fait de leur teneur excessive en minéraux. Leur texture est d’ailleurs peu agréable. D’autre part, les substances urticantes de l’ortie ont engendré par absorption de la plante des éruptions cutanées et de la rétention d’urine chez certains sujets très sensibles.
Le pouvoir urticant de l’ortie est dû à de l’histamine et à de l’acétylcholine, substances allergisantes contenues dans des poils creux et cassants, qui provoquent les éruptions cutanées et les démangeaisons bien connues ?
Les feuilles renferment des protéines, des lipides, des vitamines A et C, des sels minéraux ; beaucoup de chlorophylle, du tanin, du mucilage et des acides organiques (gallique, formique). Elles se montrent sept fois plus riches en vitamine C que les oranges et trois fois mieux pourvues en fer que les épinards.
Elles sont dépuratives, toniques, astringentes, diurétiques, galactagogues, antianémiques…
En lotions, elles tonifient le cuir chevelu.
Les piqûres d’ortie soulagent l’arthrite et les rhumatismes. Les feuilles de plantain ou de rumex, écrasées et frottées sur la peau, suppriment d’ailleurs rapidement la sensation douloureuse due à l’ortie.
Les orties étaient jadis fréquemment données aux animaux qui les appréciaient beaucoup. En été ou en automne, on peut faucher la plante montée pour récolter les pousses qui ne tarderont pas à se développer.
Les graines d’ortie peuvent se consommer grillées à la poêle.
Les fibres de la tige ont été employées depuis des temps reculés pour fabriquer cordes, filets de pêcheurs et tissus, principalement dans le nord de l’Europe.

Chenopodium (A1) Chénopode, ansérine – (du grec chên, oie ; podion, petit pied, patte : de la forme des feuilles de certaines espèces)
Le Chenopodium album (chénopode blanc), plante rudérale très commune, a été consommé par l’homme depuis le Néolithique. Les Romains le cultivaient.
Les feuilles sont comestibles crues ou cuites et leur goût est agréable. Le chénopode blanc, « mauvaise herbe » extrêmement répandue ;
Les feuilles du chénopode blanc contiennent beaucoup de protéines et de provitamine A, ainsi que les vitamines et d’importantes quantités des sels minéraux. Arthritiques, rhumatisants… devront donc y veiller, ainsi qu’en cas d’inflammation gastrique et intestinale. Les feuilles renferment aussi des saponines.
Le chénopode blanc est sédatif et rafraîchissant.

Le Chenopodium bonus-henricus (Bon-Henri) a des feuilles de grandes dimensions qui sont excellentes crues ou cuites. Le Bon-Henri était fréquemment cultivé comme légume en Angleterre et parfois ailleurs en Europe jusqu’au début de ce siècle. On le consomme encore, sous divers noms et de manières variées dans la plupart de nos montagnes européennes.
On l’appelle souvent « épinard sauvage ».
On mange les jeunes inflorescences à la façon des asperges.
La composition des feuilles du Bon-Henri est similaire à celle de l’espèce précédente.
La plante est émolliente, rafraîchissante et légèrement laxative.
Les graines des chénopodes sont comestibles. Elles sont très petites, mais il est généralement facile de les ramasser en quantité.
Les graines du chénopode blanc et du Bon-Henri (et probablement de plusieurs autres espèces) faisaient partie de l’alimentation de nos ancêtres préhistoriques. Celles de plusieurs espèces locales, et aussi du chénopode blanc (d.c.) étaient consommées par certains Indiens des deux Amériques, bouillies ou moulues en une farine de couleur sombre. On faisait parfois griller les graines du Chenopodium ficifolium (d.c.) pour les utiliser comme condiment à la façon des graines de sésame (Sessamum indicum – Pedaliaceae).

Le C. quinoa (quinoa), originaire d’Amérique du Sud, est abondamment cultivé pour ses graines dans les Andes. Elles forment la nourriture de base de certaines populations indiennes, et on en fait aussi une boisson fermentée. Le quinoa est devenue une céréale courante en Europe et en Amérique du Nord. Sur son continent d’origine, on cultive principalement des variétés riches en saponine, qu’il faut cuire à deux eaux. En Occident, on préfère celles qui n’en contiennent pas et que l’on peu simplement faire bouillir sans devoir changer d’eau.
Ses feuilles sont également comestibles.
Cette espèce est parfois cultivée en Europe et se rencontre à l’état subspontané.

RECONNAÎTRE ET CUISINER LES PLANTES COMESTIBLES

Sources :
* Le régal végétal (Nouvelle Edition) de François Couplan aux Editions Sand de la Terre.
* L’encyclopédie des plantes sauvages.

FRANCOIS COUPLAN est botaniste et docteur ès-sciences. Il est l’auteur de plus de soixante ouvrages sur les plantes et la nature. Il a entrepris le recensement exhaustif des plantes comestibles voici plus de quarante ans.

Date : 6 juin 2015
Photos / texte : Jean Yves

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02Mai

La culture des céleris par Jean Yves

2 mai 2015 Annaïg Le Meliner Potager 7

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Descendant d’une plante appelée « ache des marais » le céleri est originaire du bassin méditerranéen.
Le céleri n’était pas considéré comme un légume mais comme une plante médicinale jusqu’à la Renaissance.
Apium graveolens : famille des apiacées (ombellifère- plante bisannuelle).
Aujourd’hui, on mange ses feuilles, ses racines, ses graines.

Il existe 3 espèces de céleris :

Le céleri à couper : variété afina
Cette plante est considérée comme une aromatique
utilisation : ciseler sur une salade d’été, dans les bouillons.
Il se cultive pour son feuillage que l’on utilise en potage ou en assaisonnement ou pour aromatiser un fumet de poisson.
Il garde également son arôme au séchage.

Le céleri branche : variété vert d’Elne, géant doré amélioré.
utilisation : consommer ses feuilles et ses côtes
cuisiné : comme légumes pour accompagner une viande ou en gratin

Le céleri rave : variété Monarch, Niva
utilisation : consommer sa racine râpée, en purée, en lamelles.
en cuisine : rémoulade, en purée, en galettes

Le céleri est une plante exigeante, il lui faut une terre fertile avec un PH avoisinant le 7, une exposition ensoleillée, il lui faut aussi une quantité importante d’eau, environ 300 mm pour avoir un rendement intéressant.
Prévoir une fumure de 300 unités de N, 200 de P et 300 de K ou alors un compost très riche en ortie et consoude.

Temps de germination : 15 à 30 jours
Les graines sont très petites, 2000 à 3000 graines au gramme.
Il est indispensable de faire germer les céleris rave dans une serre chaude à partir du 15 février pour pouvoir les planter début mai.
Le céleri branche se sème généralement vers le 20 avril en pleine terre pour une plantation début juillet.
Il est possible de les acheter en mini -motte à partir du mois d’avril.
Attention !… Le céleri se plante le collet au ras du sol

Distance de plantation
* le céleri rave – 35cm entre chaque plant et 70 cm entre chaque rang
* le céleri branche – 30 cm entre chaque plant et 50 cm entre chaque rang.

Rotation des cultures
5 ans entre 2 cultures de céleris ou de carottes

Plantes associées
Le céleri apprécie le chou, la tomate, le haricot et la laitue comme voisins.

Maladie : septoriose (taches marrons sur les feuilles)
Pour éviter de déclencher la septoriose, arroser au pied et éviter de mouiller le feuillage. Sinon, arroser, tôt le matin pour que le feuillage sèche rapidement.
Solution : traiter la terre avec une infusion de pissenlits (feuilles) ou avec une décoction de prêle.
Traiter à la bouillie bordelaise après une forte pluie.

Parasites :
Les pucerons
Solution : Pulvériser avec un purin d’ortie
Les mouches mineuses pondent dans les feuilles et les larves consomment celles-ci.
Les mouches de la carotte pondent au pied du plant et la larve fait des galeries dans la racine.
Solution : couvrir d’un voile de protection et pulvériser du purin de tanaisie.
Les limaces et les escargots
Solution : piégeage à la bière, cendre.
Les lapins
Solution : grillage ou arroser de lait dilué 1 L pour 10 L.
La plante est sensible à la carence en bore, elle provoque le cœur noir pour le céleri rave et des griffures (tel des griffures de chat) pour le céleri branche.
Apporter un engrais enrichi en bore.
Un compost à base de consoude peut prévenir cette carence.

Récolte et conservation
Vous pourrez apprécier vos céleris branche à partir du mois d’août jusqu’aux gelées, et vos céleris rave seront à maturité à partir d’octobre et se conservent en pleine terre au jardin tout l’hiver si les températures ne descendent pas sous -5°.
Il est possible de les stocker dans un endroit frais et humide après avoir ôter les feuilles et les radicelles.

Date : 2 mai 2015
Photos / texte : Jean Yves

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01Mai

Le mildiou par Jean Yves

1 mai 2015 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Il existe différents champignons qui font apparaître le mildiou.
Voici les plus connus :

  • peronospora destructor : oignons
  • peronospora parasitica : crucifères
  • pseudoperonospora cubensis : cucurbitacées
  • plasmopana viticole : vignes
  • bremia : laitues
  • phytophtora infestans : pommes de terre

Symptômes
Taches brunâtres sur et sous les feuilles, puis dessèchement et chute des feuilles
La tige peut aussi être attaquée.

Cultures sensibles
Pommes de terre, tomates, pois, salades, épinards, vignes, cucurbitacées

Conditions favorisantes

  • Climat chaud et humide
  • Feuillage épais mal aéré
  • température de jour entre 18 et 25
  • température de nuit entre 13 et 18   rosée importante   longue période pluvieuse
  • Les spores peuvent voyager par les airs sur plus de 15 km.

Traitement : Agir en préventif : (au choix)

  • bouillie bordelaise tous les 15 jours si forte pression de maladie ; après 10 mm de pluie le produit est lessivé
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude pour 1 litre d’eau plus 1 cuillère à café de savon de Marseille liquide
  • 1 litre de lait écrémé dans 10 litres d’eau
  • purin de prêle, voir la conférence sur les purins
  • huiles essentielles de tanaisie
  • décoction d’ail
  • purin de sureau
  • supprimer les feuilles abîmées.

En fin de végétation de la pomme de terre, arracher les tiges et de ce fait le mildiou n’atteindra pas les tubercules.
Faire de même en enlevant les tiges et feuilles des tomates.
Photos / texte : Jean Yves

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24Fév

L’altise par Jean Yves

24 février 2015 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs 5

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Altise à table
L’altise est un petit insecte qui parasite de nombreuses plantes potagères à la fin du printemps. La lutte contre ce petit coléoptère passe par la prévention, et, en cas d’attaque avérée, des traitements biologiques existent.

Un petit coléoptère sauteur

L’altise est un petit insecte appartenant à l’ordre des coléoptères et à la même famille que les chrysomèles. Long de seulement quelques millimètres, il possède une paire de pattes postérieures très développées qui lui permettent de sauter lorsqu’il est dérangé (on l’appelle également « puce de jardin » ou « puce de terre »).
Il en existe de nombreuses espèces dont la carapace peut être uniformément noire ou présenter des reflets bleutés ou dorés, ou encore des bandes.

Symptômes et dégâts

    Dégâts d’altise 

Au potager, l’altise s’attaque volontiers aux crucifères comme les choux, les radis, le navet ou encore à la roquette. Certaines espèces d’altises affectionnent d’autres plantes comme l’artichaut, la pomme de terre, l’aubergine, la tomate, la betterave, la blette, la vigne…
Les symptômes sont assez caractéristiques : le feuillage (notamment les jeunes pousses) est criblé de petits trous plus ou moins circulaires. Les tiges peuvent parfois, selon l’espèce d’altise incriminée, présenter des lésions.
En cas de forte infestation, les dégâts peuvent être conséquents : les semis et les jeunes plants sont particulièrement menacés, quant aux plantes plus âgées, elles peuvent voir leur croissance considérablement ralentie, et la récolte peut être compromise.

Conditions de développement
Les attaques d’altise sont observées à la fin du printemps (mai-juin) par temps chaud et sec, car ce petit coléoptère a horreur de l’humidité.
Le cycle de vie de l’altise peut différer légèrement selon les espèces, mais le plus souvent, les adultes hibernent sous les feuilles ou dans le sol. A la fin du printemps, ils sortent de leur hibernation et se nourrissent des feuilles des végétaux. Ils déposent leurs œufs au pied des jeunes plants. Ceux-ci éclosent au bout de une ou deux semaines, puis les larves se nourrissent des racines de la plante, parfois des tiges et des feuilles. Les larves deviennent adultes puis gagnent le feuillage.

Prévention : Plusieurs mesures préventives sont envisageables :

  • paillez le pied des plantes afin de maintenir un degré d’humidité suffisant pour décourager les altises.
  • Répandez de la cendre de bois autour des plantes, celle-ci a un effet répulsif sur les parasites.
  • Plantez à proximité des végétaux à protéger de la tanaisie ou du trèfle blanc (qui repoussent les altises) ou de la moutarde (qui attirent ces insectes, mais vos cultures seront ainsi délaissées par les altises qui préféreront grignoter les feuilles de moutarde).
  • Installez un voile anti-insectes au-dessus des cultures potagères sensibles.

Lutte et traitements biologiques

– Le plus simple est l’arrosage puisque l’altise déteste l’humidité. Un arrosage quotidien (voir biquotidien idéalement tôt le matin puis en début d’après-midi) peut suffire à enrayer une attaque, en maintenant la terre et le feuillage humides (attention toutefois à certains végétaux, comme la tomate, dont le feuillage ne doit pas être mouillé).

– En matière de traitement biologique, une pulvérisation d’infusion de tanaisie ou d’absinthe, ou encore du purin d’ortie (2 applications à quelques jours d’intervalle) a souvent raison du parasite.

  • En cas d’infestation importante, vous pouvez essayer un insecticide naturel à base de pyrèthre ou d’huile de neem.
  • La pose de pièges (plaques ou bandes collantes, blanches ou jaunes) permet dans une certaine mesure de limiter les populations d’individus adultes.
  • Sous serre, utilisez une méthode biologique intégrée à base d’encarsia formosa: une petite guêpe redoutable contre les larves d’altises.
  • Ne négligez pas le rôle des crapauds et des oiseaux qui sont des prédateurs naturels de ce coléoptère
  • Installez un bassin ou une mare.

Date : février 2015
Photos / texte : Jean Yves

 

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07Sep

La culture des choux par Jean Yves

7 septembre 2014 Annaïg Le Meliner Potager 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Famille des crucifères Brassica oleracea
Une grande variété de choux s’offre à nous, soit nous pouvons les cultiver dans notre jardin ou les acheter sur les étals.
Des formes, des couleurs et évidemment un goût différent ; toute une gamme qui donne envie de les cuisiner tout au long de l’année. Le chou est tout de même considéré comme un légume d’hiver.

Espèces
* Choux à inflorescences : choux fleurs -choux brocolis -choux romanesco
* Choux à feuilles :  de Bruxelles- choux pommé- cabus- pointu rouge ou vert- choux fourrager- choux de Milan- choux de Lorient- choux frisé non pommé -choux de Chine pak choi pe tsai –
* Choux perpétuels
* Choux à rave : choux navet – rutabaga- choux rave

Culture
Besoin en eau de150 à 250mm selon l ‘espèce
Besoin en fumure 200n 100p 250k
Exigence au niveau ph 6,5 à 7
Nous ne mettrons pas de fumure organique fraîche car elle accroît l’attractivité pour la mouche du chou

Maladie / Pour remédier à ces problèmes,
* alternaria – mycophosphorella – mildiou – bactérioses : il faut appliquer de la bouillie bordelaise ou du cuivre
* hernie du chou : il convient d’améliorer le ph et tenir compte de la rotation des cultures c’est à dire : 5 ans entre 2 crucifères
il faut exclure les engrais verts à base de moutarde

Parasites
altises – piéride – mouche – cécidomie – pucerons verts – pucerons cendrés – noctuelles – tenthrèdes – limaces :
* appliquer de la tanaisie ou de l’absinthe
* pulvériser du succes à base de spinosad contre les mouches
* poser des collerettes en carton ou en plastique de 12 cm autour du collet contre les pontes des mouches
* pulvériser de la bactospéine à base de bacillus thurengiensis contre les chenilles 

Ravageurs
Les pigeons, lapins, chevreuils, lièvres sont également redoutables pour nos choux :
* vaporiser un répulsif à base de lait caillé
* poser du grillage ou des fils électriques ou des fils tendus ou un filet

Semis
Le nombre de graines au gramme varie selon les variétés, c’est à dire de 200 à 400 unités,
La mise en place peut se faire en pépinière, en pleine terre ou en mini mottes sous serre pour les semis précoces.

Plantation
La densité de plantation au m² dépend des espèces :
1 à 2 plants pour les choux fleurs
2 plants pour les brocolis, les choux cabus, les choux de Milan ou les choux frisé
3 plants pour les choux rave : les choux chinois pet choi pe tsai
Repiquer les plants à 5 ou 6 feuilles. Pour assurer une meilleure reprise, planter dans une terre bien ressuyée

Calendrier de production
Vous récolterez vos choux fleurs au printemps, à l’automne ou en hiver.
Vos brocolis seront productifs au printemps ou à l’automne
La tolérance au froid est plus ou moins grande selon les espèces.

Date : 6 septembre 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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29Mai

La culture des carottes par Jean Yves

29 mai 2014 Annaïg Le Meliner Potager 9

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Historique :
DAUCUS CAROTA en latin plante bisannuelle de la famille des apiacées anciennement ombellifères. La carotte est un tubercule d’hypocotyle.
L’ancêtre sauvage de la carotte provient d’Iran. La carotte a été domestiquée au Xème siècle.

Type de carotte :
* Amsterdam petite carotte
* Parisienne ou grelot
* Nantaise ou rondelle
* Flakkee ou grosse carotte longue cylindrique
* Chantenay ou grosse carotte courte conique
* Fourragères, blanche à collet vert, jaune du Doubs

Variétés : 500 au catalogue européen
Couleur blanche, jaune, orange, violette, rouge, striée

Rotation : 5 ou 6 ans entre 2 apiacées

Précédent : favorable pomme de terre, poireaux, engrais vert, type phacélie. Eviter crucifères, apiacées, engrais vert, type moutarde. Pas de fumier frais l’année de la culture

Besoins : fumure, 100 n 100p 200k potasse sous forme sulfate de préférence, eau, 250mm, garder frais pour la germination et ensuite arroser à raison de 25mm par passage

Préparation du sol : labour profond au moins 25cm ou faire des buttes

Semis : nombre de graines au gramme 500 à 1700. 40cm entre lignes en éclaté sur 7 à 8 cm et fond plat pour avoir une levée régulière bien imprimer les graines dans le sol frais à 1cm maximum. Densité 400graines par ml pour Amsterdam, 60graines par ml pour Nantaise, 30graines par ml pour Flakkee et Chantenay. Astuces : mélanger des radis pour repérer le rang, du sable pour mieux disperser, existe en bande pré semée, vitesse de germination 7 à 30 jours selon la température du sol et la vigueur des semences

Lutte contre les parasites :
* mouche de la carotte Psila rosae : coriandre, rang alterné avec des poireaux, filet anti insectes, voile P17, plaques jaune engluées, éloigner du carré de persil ou de céleris
* pucerons verts : surveiller au stade dycotylédonaire et au départ des feuilles persillées, appliquer du purin d’ortie
* limaces : cendres de bois, poivre, piège à bière, fougères sèches brisées. Ce parasite fera partie d’un prochain exposé.

Références :
Wikipédia
ITAB Légumes plein champ BIO CULTURE DE CAROTTE
Clos d’armoise culture carotte
Plantes et jardin,com
Gamm Vert

Date : 2014
Photos / texte : Jean Yves

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04Mai

La culture des haricots par Jean Yves

4 mai 2014 Annaïg Le Meliner Potager 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le haricot : phaseolus vulgaris
Famille : fabaceae papillionacées
Originaire d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud

Type de haricots à rames ou nains
* filet vert / variétés : gusty-  coktel – delinel
* filet beurre / variétés : safran
* filet pourpre / variétés : velour – améthyst
* filet marbré / variétés : triomphe de Farcy
* mangetout rond vert / variétés : proscessor
* mangetout rond beurre / variétés : maxid’or – rocquencourt
* mangetout plat vert / variétés : nassau – artémis
* mangetout plat beurre / variétés : romano wax
* haricot grains / variétés : Paimpol – Cocagne – Soissons – mogette – lingot – michelet
* flageolet / variétés : flageoly – chevrier vert
* haricot germes / variétés : mungo ou pousses de soja

Rotation : 5 ans

Fumure :
100N 100P 100K pas de fumure organique fraîche
La croissance végétative est conditionnée par les conditions climatiques, chaleur et humidité font généralement un grand développement.

Eau : 150mm

Semis :
La température idéale du sol doit être à plus de 12°, je sème en ligne en distançant chaque rang de 50 à 60 cm et 15 à 20 graines au m linéaire ou en poquet en mettant 3 à 4 graines tous les 15 cm.
Je prévois des tuteurs pour les haricots à rames genre tipi ; le nombre de graines au ml est à moduler selon le type de haricot. Je sème à 1 cm de profondeur en enfonçant bien la graine dans la terre fraîche. La levée se fera au bout de 5 à 15 jours selon la météo.
Je programme des semis tous les 15 à 20 jours pour avoir une récolte échelonnée et toujours tendre.
Il est possible de semer à partir du 10 mai en pleine terre et ceci jusqu’au 1 août ou un peu plus précocement avec voile de forçage.
Le haricot est bien adapté en culture hâtive sous serre.

Lutte contre les ravageurs
* La mouche du haricot : pas de fumure organique fraîche
* Les pucerons noirs de la fève : purins d’orties
* Les sitones : pyrèthre
* Les limaces : cendres – feramol
* Les noctuelles terricoles ou défoliatrices : bacillus thuriengensis (bactospeine)
* Les araignées : arrosage urgent
* Les bruches dans les haricots secs :  je ramasse avant complète maturité et je stocke hermétiquement à température en dessous de 13 degrés

Lutte contre les maladies
* Fusariose : plus longue rotation des cultures
* botryris et sclérotinia : éviter l’excès de végétation par une fumure adaptée, un arrosage  contrôlé et une densité correcte. Arroser au pied du haricot le matin de bonne heure. Il existe une méthode biologique (Contans) pour réguler cette maladie.
* anthracnose et graisse : choisir des variétés résistantes ou faire des applications de bouillie bordelaise

Lutte contre les oiseaux :
Filet – épouvantail- fils entrecroisés

Lutte contre les lapins :
* Grillage – fils de clôture électrifiés 1er rang à 5 cm et le second à 10 cm du sol
* Pulvérisation de lait dilué à 10%, c’est à dire 1L de lait pour 10 L d’eau

Références:
Wikipédia
Nature jardins le haricot
Plantes et jardins
Gamm vert

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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29Jan

Aménagement d’un potager par Jean Yves

29 janvier 2014 Annaïg Le Meliner Potager 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Exposition :
Orientation Nord-Sud.
Eviter les grands arbres, au moins 10 mètres de distance
Eviter les courants d’air sinon prévoir une palissade, ou un filet brise-vent.

Sol :
Prévoir une profondeur de terre de 20cm sans pierre sinon apporter de la terre arable.
Si la terre est hydromorphe : prévoir un drainage.

Astuces :
Pour améliorer la profondeur de terre, faire des buttes.
Couverture du sol par un paillage ou un cartonnage pour désagréger une pelouse ou un gazon.

Eau :
Construction d’un puits ou d’une mare, sinon récupération d’eau de pluie.

Compost :
Composteur acheté dans le commerce ou fait-maison.

Organisation :
Plate-bande à plat ou en hauteur de 1,20m de largeur,
En bac,
En barrique,
Prévoir une allée de 30cm minimum pour la culture à plat et de 50 cm en permaculture.
Aménager la surface en fonction du temps consacré à son potager.

Amendement :
Réaliser un test pH (si possible)
Apport de chaux, carbonate (si besoin)
Fumiers
Algues
BRF

Fumure :
Cendres, consoude, compost, engrais.

Structures :
Châssis, serre, bâche noire ou blanche, tunnel nantais, voile de forçage (P17)

Astuces contre les prédateurs :
Taupins : pomme de terre coupée en 2
Limaces : poivre moulu, cendre sèche
Lapins : enclos grillagé, clôture électrique
Mouches : voile de forçage, plaque jaune engluée
Pigeons : fils tendus, effaroucheur, épouvantail

Outillage :
Acheter de préférence du matériel de qualité : grelinette, bêche, râteau, semoir, binette …

Références : www.monpotager.net, potager au carré, jardin carambole

Date : 25 janvier 2014
Photos / texte : Jean Yves

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