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Bidou

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11Juil

Le Jardin d’Yvette et Patrick Le Porhiel à Quéven (56)

11 juillet 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 7

Pour cette dernière journée de visites avant la pause de l’été, nous avons été gâtés. Nous avons passé la matinée en très bonne compagnie avec Yvette et Patrick, chacun prenant alternativement la moitié du groupe pour présenter « son jardin ».

Avec Patrick un exceptionnel potager de 200 m² (récompensé par le 2ème prix dans cette catégorie par la Société Nationale d’Horticulture en 2016), nous avons observé dans tous les détails ses planches de cultures, ses légumes en pleine santé, les plantes associées…Son savoir-faire s’est vite révélé bluffant tant il a affiné, au fil des années et de son expérience, de méthodes, de techniques, de recettes et d’astuces inventives…et efficaces. Patrick s’est trouvé rapidement bombardé de questions. Il s’est prêté bien volontiers à ce jeu de questions-réponses en faisant des démonstrations, expliquant ses recettes, montrant l’échantillon de produits qu’il concocte lui-même. Entre autres :

  • contre le mildiou, à titre préventif, sa décoction à base d’ail macérée 5 jours (+ laurier sauce et sauge, 1 journée),
  • son « goutte à goutte » maison : des bouteilles d’eau sans bouchon percées d’une aiguille chauffée (à 1 et 10cm du fond), enfoncées dans le sol entre les plants,
  • la poudre d’ortie qu’il fabrique à partir d’orties séchées 3 jours, puis passées au moulin à café (une cuiller à soupe dans la terre à la plantation par pied de tomate avec de la cendre de bois),
  • l’épais paillis de broyat qu’il répand sur les 200 m² de potager à l’automne.
  • Il secoue les plants de tomates après chaque averse pour enlever les gouttes d’eau, source de maladies.
  • La rue officinale (Ruta graveolens), il la cultive pour attirer les larves du superbe Machaon. Il n’oublie pas les Tagètes, utilise du purin de prêle, pose un voile de mariée en protection des cultures (…plus économique que les voiles d’hivernage).
  • Il inverse artichauts et rhubarbes en rotation de cultures, associe betteraves et carottes car ainsi les carottes sont exemptes de vers, etc.

Patrick nous a vanté les qualités du chou de Lorient, une variété compacte au goût sucré, qui n’est presque plus cultivée aujourd’hui. Car il cultive les légumes qu’il aime consommer, dont la patate douce et le gingembre.

Beaucoup ont pris des notes, fermement décidés à mettre en pratique ses façons de faire dans leur propre potager…

Le temps a paru court, il fallait laisser la place à la deuxième moitié du groupe. Yvette prenait le relais pour nous faire découvrir le pourtour de leur maison qu’elle a agrémenté sur les quatre façades d’arbustes et de vivaces souvent fleuries, les fleurs se succédant toute l’année. Tout le monde a remarqué sa superbe bordure pourpre, originale par sa composition graphique, sur le pignon Est. Plusieurs plantes peu fréquentes ont aussi retenu notre attention dans ses massifs : entre autres une graminée assez rare, moins connue que les miscanthus et autres calamagrostis (Eragrostis trichodes : 50 x 50cm, 1m à 1,20m en fleurs en juillet-août, de légères inflorescences blanches puis roses et rouges, belles longtemps en automne). Ou encore un très joli Dicentra (ou Lamprocapnos) formosa, (peut-être ‘Aurora’ ou ‘Ivory Hearts’ 30cm, en fleurs en mai-juin et août-septembre), une espèce d’ombre à l’aspect fragile et appréciant les terrains frais mais qui se révèle résistante à la sécheresse et fidèle même si elle disparaît en plein été. Au cours de la visite Yvette proposait des boutures de ses plantes à qui en voulait.

Merci à eux deux pour leur accueil et leur disponibilité. Ils n’ouvrent pas souvent leur porte et nous en avons été flattés.

Date : 4 juillet 2023

Photos / texte : Dominique M + Bidou

Propriétaires: Yvette et Patrick Le Porhiel

Jardin à Quéven 56

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10Juil

Le Jardin de M Couëdo à Lanvaudan (56)

10 juillet 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 8

Une météo peu engageante prévue l’après-midi du 4 juillet ne nous aurait fait renoncer pour rien au monde à la découverte du jardin de Monsieur Couëdo. On nous l’avait annoncé : son jardin (qu’il n’ouvre jamais à des visiteurs, Balades et jardins fut une exception) est tout simplement extraordinaire.

Sur un sommet de colline peuplé à l’origine de grands résineux qu’il fallut abattre, Monsieur Couëdo a réalisé au fil des années sur 3 ha de telles plantations et mises en scène, à la fois aménagées et en osmose avec le site naturel, qu’il « s’est construit un monde enchanté ». Le groupe ne s’y est pas trompé : l’enthousiasme a gagné rapidement l’humeur des participants… sans qu’une trombe d’eau soudaine (qui nous contraignit provisoirement à trouver refuge et nous serrer à l’abri dans sa cabane de jardin) vienne l’amoindrir un seul instant. Une interruption de quelques minutes avant de se relancer avec lui à la découverte d’un univers si personnel dans toutes les parties de son jardin. Sa pratique de la taille en nuages, topiaires et autres tailles en transparence d’arbres et arbustes fait preuve d’une véritable maestria. En tant qu’ancien responsable des cultures au service des espaces verts de Lorient, Monsieur Couëdo connait parfaitement les végétaux. Il arbitre judicieusement (outre les plantes introduites qui se ressèment d’elles-mêmes) les semis d’arbustes et d’herbacées indigènes qui s’immiscent dans les espaces libres, ce qui accentue le caractère « naturel » du jardin. Le groupe était de plus en plus admiratif.

Rien n’arrête Monsieur Couëdo. Depuis le haut de son jardin il a littéralement creusé et dégagé un vallon dans le rocher, créant vers l’ouest une ambiance bien différente, à la fois minérale et végétale.

L’ensemble du jardin est impeccablement maintenu par lui et quasi par lui seul jusqu’aux lisières. Les larges allées en gravier soigneusement ratissées, indemnes de tout adventice ont fait l’admiration de ceux qui dans leur propre jardin se désespèrent de pouvoir atteindre un tel résultat…Mais le « monde enchanté » de Monsieur Couëdo l’est aussi par la justesse de ses installations. On est très loin de l’idée d’« objets de déco » . En sous-bois il glisse avec talent çà et là des jeux de boules et autres objets en béton, vite patinés par la mousse, qu’il fabrique lui-même et qu’il dispose entre fougères, graminées, arbustes…. soulignant la silhouette particulière d’un végétal, un dénivelé, une perspective… Sa créativité paraît sans limites. L’intérêt de la visite était sans cesse relancé et le temps a passé sans s’en rendre compte.

Cette visite s’est prolongée tard dans l’après-midi lorsque Monsieur Couëdo, devant notre émerveillement, a proposé de nous emmener dans son deuxième jardin (sic!). Un jardin en cours d’aménagement remarquait-il avec modestie, qui a soulevé le même enthousiasme. Nous essayerons de tirer les leçons…

Date : 4 juillet 2023

Photos / Texte : Dominique M + Bidou

Propriétaire : Monsieur Couëdo

Jardins à Lanvaudan (56)

Ce jardin privé n’est pas ouvert aux visites

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27Mai

Le Jardin d’Eliane à Hanvec (29)

27 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 10

Le Jardin d’Eliane Tromeur a une surface d’un ha, ce jardin a été créé en 2000 sur un terrain pentu où pâturait un troupeau de vaches … Il a été modelé la pelle et à la pioche car trop accidenté pour que des engins puissent y manœuvrer.
Toutes les introductions de plantes se sont faites sans achat, mais par échanges de plants et de graines ; le verger planté à partir de pépins et noyaux de fruits ! Le jardin est adossé à une forêt domaniale.
En mitoyen du jardin pâturent des chevaux et des vaches, un ruisseau (dont je n’ai pas noté le nom) coule dans le fond du vallon créant ainsi un secteur humide où croissent des Prêles du Japon (Equisetum japonicum), de la Gunnera tinctoria quelques petits lotus et iris des marais. Il y avait un bassin avec des carpes koï et des poissons rouges qui ont été mangés par les hérons puis petit à petit les lentilles d’eau ont envahi le bassin et empêché toute possibilité de vie (têtards, petits poissons etc)
Les Rhododendrons et Glycines ont été plantés dans du schiste. La vallée est bordée par la rivière et le sentier de randonnée ; dans le pré des blaireaux font des trous et par endroit c’est un véritable gruyère.
En commençant la visite en montée un magnifique Cornus Alba nous accueille. Dans un coin un jardin sec avec des décors provenant de recycleries comme ces grosses haussières en guise de rampes tordues ou simulant un boa dans un arbre, également des sculptures en bois offertes par de jeunes travailleurs ayant leur atelier dans le hameau.
Nous avons pu admirer 1 superbe Acer, 1 Andromède du Japon (Pieris japonica « Flaming Silver », 1 Osmanthe à feuilles variables, des Ixias aux fleurs délicates, 1 Aubépine à fleurs doubles rose intense, des petits massifs d’Hélianthèmes rouge-orange très fines.
Nous nous sommes arrêtés dans l’Abri des curiosités accueillis par la citation : « C’est en plantant que l’on devient Cultivé », il contient des tas de trésors ; photos de famille, de lieu, des insectes et papillons ainsi qu’une photo du lieu avant de devenir Jardin.
Nous continuons notre sentier pentu pour découvrir des poiriers en espalier, des Orchidées de jardin, des Campanula glomerata ‘Emerald’, des sculptures d’Eliane : du béton coulé dans des ballons ou des marmites puis gravé et dessiné lorsqu’il n’est pas tout à fait sec mais encore malléable.
Et sur la fin du sentier nous découvrons des chênes et houx taillés sur tige.
Eliane nous réunis dans une cuisine d’été immense qu’elle loue à une sté de chasse pendant la saison pour des préparations cuisinées de leur gibier pour nous offrir du cidre et des gâteries.
Eliane nous a avoués avoir été gênée par le fait que Daniel la filme.
Au moment de partir nous avons admiré le très vieux Chêne creux où les enfants du village aiment entrer pour se cacher … il est considéré par tous les villageois et est protégé.
Encore un bel après-midi de partages et de découvertes dans un jardin insolite, nous remercions Eliane et sa voisine et grande amie, Annie, qui accompagnait une partie de notre groupe.

Date : 23 mai 2023
Photos / texte : Chantal T O et Bidou

Propriétaire : Eliane Tromeur
29460 Hanvec

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22Mai

Le Jardin du Cassel à Isigny le Buat (50)

22 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 9

Au 4ème jour de notre voyage en Normandie, lors d’une belle matinée ensoleillée, nous étions attendus par Martine Sauvé à l’entrée de son jardin. Elle nous a d’abord racontés « ses vies d’avant », de professeur de musique à fleuriste et son envie alors de cultiver ses propres fleurs (ce qu’elle continue à faire, on peut la voir en saison sur les marchés de la région). Ainsi naquit pour elle et son mari le désir de s’installer à la campagne. Puis leur coup de cœur pour cette longère ancienne en pierres, abritée au creux d’un paysage doucement vallonné, un terrain planté de quelques pommiers, un site entièrement préservé de toute nuisance.

La tempête de 1999 en provoquant d’importants dégâts a rebattu les cartes. De toute évidence…il fallait autour de la maison créer et aménager un jardin. Martine Sauvé est une femme de réflexion. Avant de se lancer elle a d’abord visité avec un œil aiguisé les jardins renommés en Normandie. Elle a beaucoup lu, beaucoup appris avant de dessiner le jardin. Vingt ans plus tard, la visite du jardin de Cassel est un pur plaisir.

La structure du jardin est claire. Le visiteur découvre successivement plusieurs chambres de verdure qui le conduisent naturellement aux abords de la maison. Les cheminements sont fluides, les passages d’une scène à l’autre marqués. Toutes les charmilles qui encadrent les chambres de verdure sont soigneusement maintenues par des tailles précises, rectilignes, ondulantes (avec l’aide de son mari devenu virtuose dans l’art de la taille).

Chaque espace a une forte personnalité : se succèdent mixed border, gloriette, couloir d’eau ourlé d’une collection d’iris germanica… (La métamorphose d’une libellule a retenu l’attention de nombre d’entre nous pendant de longues minutes !)

Un peu à l’écart, on remarque un joli massif d’arbustes à fleurs printanières mêlant espèces indigènes, asiatiques et variétés horticoles (aubépine, sureau lacinié, viorne sargentii ‘Onondaga’, viorne de Chine…). Ce massif s’adosse à une mare naturelle bordée de plantes de berges (pontederia cordata qui fleurira bleu tout l’été, iris d’eau, alchémille mollis, grandes fougères…).

Une de nos grandes connaisseuses des plantes dans l’association a repéré une vivace rare en France, la silene stellata, cousine de notre compagnon blanc (silene latifolia). La silene stellata, à fleurs blanches elle aussi (des pétales très découpés comme ceux d’un œillet), est originaire des prairies du centre et est des Etats-Unis. Elle apprécie la sécheresse, prospère à mi-ombre et se ressème facilement.

Dans tout le jardin du Cassel le choix méticuleux des végétaux, à la fois simples et raffinés, exalte le caractère d’un joli jardin de campagne. Un jardin de campagne qui s’appuie finement sur le paysage et porte le regard au lointain : une prairie qui remonte en pente douce et un sommet de colline boisé, le fond du décor en quelque sorte.

De place en place le visiteur est invité à se poser, regarder à loisir, profiter de chacune des ambiances : des sièges et bancs judicieusement placés sont à sa disposition. C’est un jardin qui reste en mémoire.

Plus près de la maison, abondent les rosiers grimpants, rosiers arbustes, roses anciennes et fleurs traditionnelles qui font penser au « cottage garden » cher aux anglais. Dont des ancolies très variées qui se ressèment naturellement. Les rosiers grimpants palissés sur de hautes structures métalliques longent aussi l’allée principale du jardin. Ailleurs les rosiers se mêlent à d’autres plantes grimpantes comme le houblon doré.

Martine Sauvé a acquis avec l’expérience, deux décennies après le démarrage de son jardin, une culture jardinière hors pair.

Néanmoins elle remet en question chaque année ses idées et les résultats. Elle observe au détail près selon divers angles de vue les formes et les volumes des végétaux – arbustes, vivaces, annuelles – . Elle expérimente, modifie « ce qui ne marche pas » : une perspective, une association de plantes, un mélange de couleurs… Martine Sauvé fait évoluer son jardin avec des idées nouvelles.

Le charme du jardin de Cassel vient encore des touches apportées par des objets et mobiliers de jardin, chinés pour certains, ou de récupération pour d’autres que son mari transforme et réutilise. On a remarqué entre autres une bordure réalisée en fines lames d’acier corten, tressées entre des piquets de fer à béton… A l’issue de la visite plusieurs d’entre nous se sont évidemment attardés dans la boutique de Martine Sauvé installée dans la grange voisine, en souvenir de cette belle rencontre.

Date : 17 mai 2023

Photos / texte : Bidou

Propriétaire : Martine Sauvé

1 Impasse du Cassel – 50540 Isigny le Buat

Tel : 06 48 46 05 45

Mail : martinesauve50@laposte.net

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21Mai

Le Jardin des Sittelles à Arzano (29)

21 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 9

Gérard et Jacques, créateurs de la pépinière Talascorn, nous feront découvrir le jardin dont ils s’occupent désormais à temps plein depuis leur retraite : 1,5 ha de végétation luxuriante, d’une grande diversité botanique, au sein d’un vieux village avec son four à pain… et quelques visages surprenants….

Date :
Photo / texte : François L et Bidou

Le Jardin des Sittelles
Gérard Le Saux et Jacques Le Cagnec
Talascorn – 29300 Arzano
06 80 88 68 67

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15Mai

Conférence : Le Potager du Roy à Versailles par Bidou

15 mai 2023 Annaïg Le Meliner Conférence 5

Le potager du château de Versailles, réalisé à la demande de Louis XIV, a réuni depuis sa création une triple mission : la production pour la table royale, l’expérimentation de dizaines de variétés fruitières et légumières et la formation de jardiniers spécialisés.

‘Bidou’, notre Présidente, nous parlera aussi de l’évolution de cette institution.

Aujourd’hui, la conversion à l’agroécologie du Potager du Roi est engagée et face au vieillissement du patrimoine arboré, la replantation des arbres est menée avec une évolution des pratiques culturales et l’expérimentation de nouvelles associations végétales. Tout ceci dans un profond respect des structures historiques qui font l’objet, par tranches successives, d’une restauration complète, inédite depuis plus de 100 ans.

Date:  13 mai 2023

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06Mai

Le Jardin de Gaïd et Alain Bléogad à Fouesnant (29)

6 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 9

Camélias et rhodos à gogo !
Tout proche de Fouesnant, le jardin de Gaïd et Alain Bléogad est à parcourir en toutes saisons. Mais c’est surtout au printemps lorsqu’il explose de mille et une couleurs qu’il révèle ses multiples atours. Travaillé, planté et dessiné par ses propriétaires depuis qu’en 1998 ils ont acquis ce qui n’était qu’une friche, leur vaste jardin de 12.000 mètres carrés aujourd’hui n’évoque plus en rien le taillis de ronces qu’il a été.
Au fil des ans et des coups de cœur du couple, il s’est en particulier mué en un domaine où camélias et rhododendrons sont rois. Imaginez 350 variétés différentes de camélias et 200 pour de rhododendrons en pleine floraison…Alain n’imaginait pas en planter autant lorsqu’il a installé ses tout premiers spécimens…Mais la passion a grandi avec la découverte de la diversité des fleurs et des feuillages. Lui qui rêvait d’un jardin privilégiant l’espace, c’est sur le haut du jardin et sur le pourtour d’un vaste tapis vert laissé volontairement dégagé, qu’ont été plantés les arbustes, en quinconce et sur plusieurs mètres d’épaisseur. Grâce à la taille des camélias qu’il assure régulièrement, on peut se faufiler dans ce labyrinthe de feuillages vernissés pour mieux apprécier de près la diversité des formes de fleurs et leurs couleurs. Graines, marcottes et achats d’invendus en pépinière, ont été le point de départ de la collection. Alain l’a depuis étendue aux théiers d’Inde et de Chine, aux houx, aux érables et aux michelias, ces arbres à fleurs de la famille des magnolias.
Sur ce terrain en pente douce, quelle chance, plusieurs sources ruissellent vers un étang de 1.000 mètres carrés aménagé par le couple. L’une des sources descend en chantant et en cascade, quel doux murmure apaisant…
Qui dit étang dit vigilance…Car toute intrusion de ragondins est surveillée par les propriétaires qui ont l’obligation de les détruire ou de les faire détruire, explique Alain. Si ces grands amateurs d’eau et de berges que sont les ragondins ne sont pas les bienvenus, c’est moins pour les galeries qu’ils creusent que parce ce qu’ils sont vecteurs de la leptospirose.
Deci delà, rhodos, azalées, mûriers et rosiers profitent de l’espace et d’avoir les racines au frais pour s’épanouir sans se gêner. Par curiosité et par plaisir, Gaïd et Alain ne se privent jamais de faire le tour des pépinières de la région. Car il reste toujours une place pour accueillir leurs nouveaux coups de cœur ; comme ce houx à feuille de chêne ou ce houx des Canaries ou encore ce michelia qui lui a pris place sur un îlot de repos, aménagé sur le plan d’eau.

Date : 6 mai 2023
Photos / texte : Marie Christine M / Bidou

Propriétaires : Gaïd et Alain Bléogad
Karn Henvez – 29170 Fouesnant
Tél : 02 98 56 18 47 / 06 08 70 00 70
http://gaidetalain.centerblog.net
alain.bleogad@orange.fr

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06Mai

Le Jardin du Gouriou à Bannalec (29)

6 mai 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 9

Un jardin très chouette(s) !
« Le jardin est tout vert » ! Le ton de la visite du jardin de Mireille et Jean-Yves Le Corre est donné avec cette note d’accueil notée sur une ardoise posée sur une pierre fleurie de sédums. Situé sur la commune de Bannalec, le Jardin du Gouriou paraît d’emblée aussi généreux et sympathique que le sourire de ses propriétaires.
Et on a vite fait de succomber au charme de leur jardin de 2.800 m² créé par quatre mains habiles et deux cerveaux imaginatifs depuis l’installation du couple au Gouriou il y a quarante ans. Au fil des ans, ils ont tout d’abord rénové l’ancienne ferme devenue leur maison avant de remuer le sol à coup de tractopelle puis de livraison de bonne terre végétale. « C’est un jardin de vivaces », précise Mireille, ancienne infirmière à domicile. À elle de s’occuper des mauvaises herbes et de soigner à présent massifs de fleurs et le potager, tandis que Jean-Yves se charge de la taille, de l’entretien de la pelouse, des bordures et des murets. Pas de terre nue dans les massifs grâce à du BRF (bois raméal fragmenté) répandu en tapis, qui de plus garde au frais le pied des plantations.
Sur les talus, veillent des chênes centenaires. Voilà huit ans que Mireille et Jean-Yves observent les chouettes effraies et les chouettes hulottes qui reviennent nicher dans leurs arbres. Grâce à une caméra fixée à l’entrée d’un trou haut perché sur un tronc, plus rien ne leur échappe de la vie de leurs protégées et de leurs nichées.
Plus loin, en s’approchant du beau potager cultivé en permaculture, d’autres volatiles donnent de la voix : le coq Brahma perdrix baptisé Macron, gonfle ses plumes parmi sa cour de poules naines toutes baptisées (évidemment) Brigitte ! Déambulant d’allées en sentiers, de massifs aux bordures impeccables en bosquets, ceinturés de prés verdoyants, le visiteur est conquis par ce petit monde foisonnant de fleurs, de couleurs et de parfums. Heuchères, hostas, ligulaires et ancolies, arbre à neige, lilas des Indes, cerisiers du Tibet, glycines, acers et eucalyptus, agaves et oreilles d’éléphants rivalisent en feuillages originaux et attrayants. Un rare polygonum bambou aux tiges teintées de saumon, attise la curiosité lui aussi. « On ne traite rien mais on nourrit. Un arbuste bien nourri n’est pas malade », assure Mireille. L’autre secret de la bonne santé des feuillages c’est la chasse nocturne que pratique assidument le couple ; « tous les soirs, à la nuit tombée et avec nos loupiotes, on fait la chasse aux gastéropodes ! » Avant de les quitter, on s’arrête et on s’affaire autour de la table sur laquelle Mireille a préparé pots de boutures et pots de confiture. Et on repart du Gouriou riche d’images, d’anecdotes et d’emplettes sans oublier la recette maison d’un pounti breton imaginé par Mireille, à base de bettes, de pruneaux et…de pâte à crêpes.

Date : 6 mai 2023
Photos / texte : Marie Christine M et Bidou

Le Jardin du Gouriou
Mireille et Jean-Yves Le Corre
Le Gouriou – 29380 Bannalec
http://jardinbannalec.wordpress.com/

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11Oct

Le Jardin de Marc Le Pajolec à Sarzeau (56)

11 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 12

Les conséquences de la sécheresse caniculaire sur les jardins ont contraint Sophie à annuler le week-end prévu en Cotentin et à réduire le programme de visites cet automne.

C’est peu dire que nous étions reconnaissants envers Marc Le Pajolec d’avoir accepté de nous ouvrir les portes de son jardin situé au centre de la presqu’île de Rhuys à Sarzeau.

« Un jardin d’arbres » ainsi qu’il se plait à le souligner, commencé par Marc en 1985, d’abord sur 1.000 m² puis 3.000 m² supplémentaires, repris en 2004. Pas si facile, le sol variable et ingrat étant pauvre et drainant au sud, argileux plus au nord. Ses arbres qui ont aujourd‘hui entre 20 et 40 ans sont pour beaucoup des feuillus, dont des chênes de plusieurs espèces : un magnifique Quercus phellos, chêne américain à feuilles de saule, de pousse rapide et aux belles couleurs d’automne a retenu notre attention… Pour que la silhouette de tous ses arbres reste élégante, Marc les élague tous les trois ans.

Cette plantation relativement dense réalisée par Marc au fil du temps a été très bénéfique au jardin cet été. En beaucoup d’endroits l’atmosphère de mi-ombre (y compris dans son petit potager) a permis aux plantes situées en-dessous, arbustes, vivaces, légumes, de résister aux rayons brûlants du soleil. Lors de notre visite les grandes feuilles vernissées et persistantes du Fatsia japonica (un arbuste de terrain pourtant très frais, originaire du sud du Japon) avaient gardé fière allure. Tout comme l‘Hydrangea quercifolia W.Bartram, l’espèce botanique d’origine, identifiée dès 1791, indigène dans les états du SE des USA, Floride, Géorgie, Louisiane, Mississippi… Voilà sans doute pourquoi la chaleur ne l’a pas tant gêné. Parmi les vivaces, les nombreuses heuchères ou même l’original Persicaria amplexicaulis ‘Golden Arrow’ au feuillage vert chartreuse (donné pour terrain frais) ont aussi bien résisté.

A l’extrémité nord du jardin, Marc a tiré parti du sol très argileux (qui restait détrempé l’hiver) pour recreuser et damer l’argile sous-jacente, créant ainsi une mare d’habitude pleine de vie. Le niveau d’eau a baissé, les plantes de berges sont à la peine mais rien n’a été perdu… Il a ainsi fallu chercher (et retrouver !) les feuilles du gunnera miniature (Gunnera magellanica), une plante tapissante, couvre-sol en terrain humide, rare cousin du gunnera géant (Gunnera manicata) familier des bords d’étangs et des jardins d’eau.

Certes son jardin en ce début octobre était peu fleuri. C’est d’ailleurs fin mai-début juin que le jardin de Marc connait son apothéose : des rosiers grimpants et rosiers lianes plantés en quantité partent à l’assaut des haies et des arbres les plus hauts, son jardin n’est alors qu’une profusion de roses… Pendant la visite on percevait à peine tous ces rosiers. Nous avons pourtant remarqué au passage ‘Pleine de grâce’ caractérisé par ses longues branches retombantes (un superbe rosier créé par le grand rosiériste belge Lens en 1984 ; des bouquets de fleurs simples, blanches, abondantes et très parfumées au printemps). Début octobre ses grappes de petits fruits orangés ne pouvaient passer inaperçues.

Marc visiblement heureux de partager avec nous ses connaissances et expériences, nous a expliqué entre autres comment multiplier le Dahlia imperialis, un dahlia botanique exceptionnel (il atteint 4 m en une saison, fleurit à l’automne) en prélevant et repiquant des tronçons de ses tiges. Il nous avait auparavant beaucoup amusés en racontant, avec force gestes à l’appui, comment il estourbit les frelons à l’aide d’une raquette ! Sa façon à lui de sauver ses abeilles du frelon asiatique qui les attaque à la sortie de la ruche.

Nous garderons aussi en souvenir la beauté de plusieurs grandes sauges spectaculaires originaires d’Amérique du sud ou Amérique Centrale, (en fleurs de la fin du printemps aux gelées). Marc les a plantées proches de la maison, en terrain filtrant, protégées des basses températures hivernales car elles sont frileuses : Salvia x guaranitica ‘Amistad’, semi-arbustive, violet foncé et noire, plus de 2 m dans la saison ; Salvia involucrata ‘Bethelii’, un cultivar spontané aux grosses fleurs rose fuchsia et au feuillage très parfumé, d’1,25m-1,50m.

Nul doute qu’avec l’élévation des températures estivales, nous soyons tentés de redécouvrir les sauges, arbustives ou herbacées (900 espèces tout de même !) et d’en introduire, si ce n’est déjà fait, dans nos jardins.

Date : 8 octobre 2022

Photos / texte : Bidou

Propriétaire : Marc Le Pajolec

17 Rue du Grabon – Kerblay – 56370 Sarzeau

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29Juin

Le Jardin de Chantal et Bernard Danion à Saint-Nicolas du Tertre (56)

29 juin 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 13

Nous franchissons l’entrée du domicile de Chantal et Bernard Danion, notre regard embrasse la luxuriance végétale qui règne sur ce domaine de 9.000 m², acquis en 1980.

La visite prend un tour pédagogique. Bernard Danion, en tant que membre et actif de l’association Polen : pour un développement écologique, durable, local et solidaire sur le Pays de Ploërmel a une conscience aigüe du respect de la biodiversité. Et dans cette perspective, face à un public pluriel, l’idée de la transmission d’une nécessité écologique devient fondamentale.

En effet, ce qui frappe en ce lieu, c’est le respect et la place accordés au vivant, qui entrent en résonnance avec l’ouvrage philosophique de Jean Philippe Morizot « Manière d’être vivant », dont le constat est sans appel concernant notre société contemporaine. Il énonce : « Nous vivons une crise de sensibilité majeure. Notre relation au vivant est appauvrie et desséchée. »

Les infrastructures mettent en œuvre la récupération des eaux des toits, la phytoépuration et la décantation dans un bassin qui sert à l’arrosage, les serres avec des matériaux de récupération et le compostage, les voiles de protection pour certaines plantes…

Nous commençons la visite par la découverte des mobiles de bois flotté et de coquillages, accrochés devant les fenêtres, dont l’objet est d’avertir les oiseaux, afin qu’ils ne se fracassent pas sur les vitres.

Une spirale aromatique en pierres sèches réalisée par le propriétaire des lieux marque l’entrée du jardin. La terre recouverte d’un paillage de schiste, d’acacias et de châtaignier accueille au sommet les plantes méditerranéennes, demandeuses de soleil et de chaleur, dont la hauteur servira d’ombrage aux plantes plus basses, comme les physalis.

Une tentative de lombricompostage est expérimentée dans un abreuvoir muni d’un robinet pour purger le trop-plein. Un système de lasagne compose les différentes strates : 20cm de cailloux, une couche de coquilles d’huitre, des briques cassées, un voile géotextile, des rondins de bois, du terreau, de l’herbe de pelouse… Un alignement de composteurs de villes et de poubelles noires transformé en lombricomposteur, muni de robinet permet de récupérer le thé de lombric.

Bernard Danion livre quelques conseils :

La recette de l’engrais de lombric consiste à diluer 10 % de thé pour 1 l d’eau.

Les tiges vertes sont coupées à la tondeuse et les tas de compost déposé dans un espace du jardin servent de paillage pour amender et pailler le sol – « Tout ce qui pousse dans le jardin retourne au jardin. »

Dans ce jardin, la relation au vivant est en permanence activée, enrichie et vivifiée. Le respect de la biodiversité s’appuie sur un parfait équilibre et une symbiose entre les besoins humain, animal, végétal et minéral. Bernard Danion affirme : « La biodiversité est une richesse. Ici, il y a en a pour tout le monde. Il y a le gîte et le couvert » Nous saisissons très vite que chaque élément va nourrir ou servir l’autre, et que tout ce petit monde évolue en une interdépendance dans cet espace naturel et néanmoins organisé.

Au-delà de sa fonction nourricière, le jardin garde une dimension esthétique. Il rassemble une variété d’arbres fruitiers, de légumes et de fleurs, mêlée aux infrastructures qui favorisent l’autonomie de ce milieu. M Danion le dit : « zéro intrant ; pas de produits phytosanitaires ni de ressources extérieures. » Les demandes de la nature nécessitent des réponses et des soins élaborés : compostage, paillage, gestion de l’eau, choix des plantes, soins naturels… Aucun outil thermique n’entre dans le jardin : la grelinette ameublit le sol.

La campagnole équipée de roues et de contre-dents casse les mottes de terre.

La visite du jardin confirme la mise en œuvre de tout un écosystème humain/végétal/animal/minéral.

M et Mme Danion cultivent et récoltent les légumes et les fruits pour les besoins familiaux, et au-delà, puisque la notion de partage qui découle de la biodiversité est devenue leur visée. Afin de clore cette visite riche d’enseignements, Mme Danion parle de son expérience avec l’association du comité de jumelage Ploërmel-Kolbuszowa (Pologne) qui œuvre en faveur des réfugiés ukrainiens, où le jardin et sa biodiversité trouvent leur place.

Date : 27 juin 2022

Photos / texte : Yannick LP, Jacqueline F, Bidou et Josée T

Propriétaires : Bernard et Chantal Danion

6, rue La Porte – 56910 Saint-Nicolas-du-Tertre

Tél : 06 38 41 90 73

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