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2016

Home / 2016
27Avr

Les Arbres du Monde au Huelgoat (29) en 2016 et 2017

27 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 10

Anciennement Arboretum du Poërop
Arrivée le matin au Huelgoat avec un peu de brume avec des couleurs d’automne.
Malo Dormont, le jeune jardinier nous a accompagné pour cette visite.
Il n’y a pas que le feuillage qui soit intéressant dans ce parc, il y a aussi les troncs.
L’arboretum des Arbres du Monde au Huelgoat est un espace dédié à la biodiversité végétale mondiale. Il présente à tous les publics sur 22 hectares, 3.600 espèces d’arbres et arbustes originaires de 4 continents. Une Collection Extraordinaire, une invitation au voyage : à travers la vallée himalayenne, la flore chilienne, les eucalyptus et arbustes du bush australien, les magnolias, les rhododendrons, les chênes, les érables, ainsi que les pins, les rosiers, et la bambouseraie.
Un des plus beaux arboretums de France.

Photos / texte : Florence A
Date : 15 Octobre 2016

Nouvelle visite de l’arborétum de Huelgoat le 22 avril 2017
Dans les Monts d’Arrée 10.000 arbres dont 300 espèces se répartissent en cinq continents dans cet espace dédié à la biodiversité sur une superficie de 22 ha à 220 m d’altitude.
Le jardin créé en 1993 par M Merret est resté à l’abandon durant quelques années. L’association « Les Amis Des Arbres Du Monde » épaule ensuite Malo DORMONT (botaniste) qui veille au maintien et à la réhabilitation de ce site avec le soutien de bénévoles qui interviennent très régulièrement.
Les plantations profitent d’une bonne hygrométrie et de peu de variations de température.
Tout d’abord les arbustes et arbres d’Europe :

  • rhododendrons et camélias en fleurs
  • viornes dont le splendide viburnum opulus au port étalé
  • satiphiléa (mellifère) dont les graines étaient utilisées pour la réalisation de chapelets dans les monastères
  • véronique hébé salicifolia bleue
  • fothergilla (fleur blanche en forme de rince bouteille)
  • indigo colutéa
  • pivoine arbustive.

Puis nous arrivons dans un verger de fruits secs : chataigniers, noisetiers, noyers bordés de poiriers et un verger de pommiers à cidre.
Une trouée dans la végétation nous permet d’admirer une vue exceptionnelle de la campagne environnante.
Le Chili et sa flore diversifiée :

  • araucarias
  • aralias
  • nothofagus au superbe port
  • bambous d’Amérique du Sud : Chili , Argentine
  • crinodendrons
  • embrothrium
  • coccynéum ou arbre de feu (floraison orangée, une merveille)
  • azara microphylla ( très parfumé)
  • pittosporum dallii

Et puis le Népal

  • sorbus aria magnifica au feuillage gris et port très étalé
  • chênes (40 espèces)
  • indigoféra doshuo
  • bambou grimpant
  • luna apiculata (écorce de couleur cannelle)
  • cornus en fleur : kousa et cherokee chief nous déployant une floraison somptueuse
  • azalées
  • magnolia macrophylla Dr Johson majestueux !
  • arbre à mouchoirs en pleine floraison
    Les arbres du bush australien : magnolias, rhododendrons, chênes et pins, rosiers, eucalyptus et la bambousaie.
    Le jardin de thé : nombreux camélias dont le camélia sinensis.
    Nous sinuons vers le jardin humide : grand plan d’eau entouré et planté de gunnéras, lis des marais, carex, iris confusea et nombreuses fougères.
    Nous achevons notre visite par le parcours en vallée himalayenne : sarcococca, budléia, pivoines arbustives, bouleaux, bambous reproduits par semis spontané, nombreux conifères.
    Et au détour, un superbe bouddha qui nous invite à la méditation et au respect d’un site aussi majestueux.
    Un grand merci à Malo DORMONT pour sa visite guidée et sa gentillesse.

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Anne Marie P

LES ARBRES DU MONDE AU HUELGOAT
Le Poerop – 29690 HUELGOAT
Tel : 06.79.69.20.98

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05Déc

La culture des poireaux par Thérèse

5 décembre 2016 Annaïg Le Meliner Potager 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Nom scientifique : Allium porrum de la famille des Alliacées
C’est un légume d’origine méditerranéenne qui est maintenant cultivé dans le monde entier.
Il a de nombreuses qualités :
* il est riche en vitamines B9, C et E, en pro-vitamines A
i* l contient du fer et du potassium
* riche en fibres (3,2g pour 100g), il favorise le transit intestinal
* peu calorique, il convient bien aux régimes
* il est diurétique
* en sirop, il a une action sur les voies respiratoires
* en lotion, il embellit la peau et aide à lutter contre boutons et rougeurs ainsi que contre les piqûres d’insectes.
* il se cuisine facilement et entre dans beaucoup de recettes.

Culture
Le semis : Les graines germent à une température comprise entre 10 et 15°C. On sèmera sur couche chaude en février, sous châssis, tunnel ou serre froide dès début mars pour les poireaux d’été, en pleine terre vers fin mars début avril pour les poireaux d’hiver et fin août pour les poireaux de printemps.  On sème dans un sillon de 5mm de profondeur et on plombe le sol. Il faut semer clair pour avoir des plants plus gros et espacer les rangs pour pouvoir désherber. En couvrant avec un voile de forçage, on évite les attaques de mouche et on favorise la pousse.
Le sol : A exposition ensoleillée, la culture se fait dans un sol bien travaillé et enrichi en compost. Le mieux est d’avoir étalé le compost à l’automne. Pour les poireaux, il faut compter 2 à 4kg au m² car c’est un légume gourmand.
Le repiquage : dès que les plants ont le diamètre d’un crayon, soit environ 3 mois après le semis. Il faut habiller les plants : on recoupe les racines à 4 5cm et le haut du feuillage. Dans un sillon profond de 5cm qui aura été inondé avant si la terre est sèche, avec un plantoir, on forme le trou, on enfonce le plant sans retourner les racines, on rebouche en enfonçant le plantoir sur le côté ce qui tasse la terre en même temps. Il faut un espacement de 10 à 15cm entre les plants et 30cm entre les rangs. Il ne reste plus qu’à arroser abondamment en inondant le sillon plusieurs jours de suite pour une bonne reprise.
Le buttage : Pour obtenir des fûts blancs et longs, il est indispensable de les butter. Quand ils sont déjà bien développés, avec une houe, ramenez la terre de chaque côté des poireaux en creusant un sillon entre les rangs. On peut procéder en 2 fois, au fur et à mesure de la croissance du fût. Veillez à ne pas mettre de la terre entre les feuilles. Ensuite, il faut pailler.
Le paillage : Choisissez un paillage de feuilles mortes qui gardera le sol souple, à l’abri du gel, permettant un arrachage au fur et à mesure des besoins. En se décomposant, elles nourriront le sol et les êtres vivants qui s’y trouvent. Un paillage épais permet en plus de blanchir les fûts. N’hésitez pas à couper les feuilles retombantes des poireaux pour faciliter l’installation de ce paillis.
L’arrosage : Il faut arroser seulement en cas de sécheresse ou de fortes chaleurs.
La rotation : Le poireau étant autocompatible, on pourrait le laisser à la même place sauf s’il y a eu des attaques de ravageurs l’année précédente. Mais comme il est gourmand, le sol risque de s’épuiser. Mieux vaut le planter après des pommes de terre, après des légumineuses ou après des légumes feuilles ou fleurs peu gourmands.
Après des poireaux, on cultivera des légumes racines.

Les plantes compagnes du poireau :
* le céleri-rave : moins de mauvaises herbes, moins d’insectes et meilleure récolte
* la carotte : bénéfique pour les 2, chacun repoussant les ravageurs de l’autre
* le fraisier : le poireau bénéficie au fraisier par son action fongicide et acaricide
* l’asperge : il prévient le rhizoctone de l’asperge( pourriture des racines)
* la laitue, la mâche, la tomate, le fenouil, l’artichaut

Les plantes mauvaises compagnes :
La bette, la betterave, le concombre qui contrarie la germination et le développement, le chou, le haricot, le persil, le pois et la pomme de terre.

Les ravageurs

 

La teigne du poireau
Ce ravageur s’attaque aussi aux Alliacées.
On l’appelle aussi le ver du poireau.
Les symptômes : croissance ralentie, feuilles lacérées, galeries dans le fût. Cela peut aboutir au pourrissement complet.
Le responsable est un petit papillon nocturne (Acrolepiopsis assectella) qui est attiré par le composé soufré très volatile dégagé par les Alliacées. La femelle pond sur les feuilles ou au pied du poireau jusqu’à une centaine d’œufs en 20 jours. Après 4 à 6 jours d’incubation, les larves naissent et se déplacent le long de la plante, puis creusent des galeries et s’enfoncent à l’intérieur du fût où elles poursuivent leur développement. Ensuite, la chenille sortira du poireau pour tisser son cocon pour se nymphoser afin que le cycle recommence.
Les vols de ces papillons se produisent de mars à mai et surtout de juin à octobre lorsque la température dépasse 10-12°C la nuit.
La prévention :
* favoriser la présence d’oiseaux et de coléoptères qui mangent les chenilles ou de certains insectes qui les parasitent.
* ne pas laisser sur le sol les déchets de poireaux qui ont été attaqués
* ne pas replanter au même endroit ni à proximité
* associer aux poireaux des carottes et des céleris dont les composés dégagés brouilleraient les repères des papillons
* laisser sécher 2 à 4 jours au soleil les plants préparés avant de les repiquer. Cela a pour but de permettre aux composés aromatiques que dégagent les poireaux lorsqu’on raccourcit feuilles et racines de s’évaporer et ainsi de moins attirer les papillons.
Les moyens de lutte :
On ne peut intervenir qu’au stade du papillon ou de la jeune larve se déplaçant sur les feuilles.
Un piège à phéromones placé au-dessus des poireaux permet de repérer les vols et peut suffire si la parcelle est petite. On peut aussi alors traiter avec le bacillus thuringiensis, traitement à effectuer le soir car les UV détruisent les bacilles et avec une température comprise entre 15 et 22°C
Le meilleur moyen de lutte reste la pose d’un voile anti-insectes. On le posera entre mars et mai, puis de juin à octobre, voire novembre si le temps reste doux.
Si vos poireaux ont été attaqués, vous pouvez les couper même près de la base, ils repousseront.
Le traitement à l’eau de javel est à bannir. L’eau de javel détruit les microorganismes du sol car elle produit des substances toxiques pour la faune souterraine et elle oxyde l’humus par le sodium qu’elle contient.
Le traitement à la nicotine était utilisé par nos anciens depuis le XVIème siècle : 50g de tabac/l d’eau que l’on fait bouillir 1/2h, dilué ensuite avec 4 fois son volume. Attention, cette décoction est toxique : bien se protéger pour la pulvérisation et attendre 10 jours avant de consommer les poireaux. Elle est aussi toxique pour tous les autres insectes.

La mouche mineuse
Arrivé en France en 2003 voire 2001, ce ravageur s’est répandu et cause d’importants dégâts sur les poireaux et autre Alliacées.
Il s’agit d’une petite mouche grise (Phytmomyza gymnostoma) de 3mm de long. On observe 2 périodes de ponte : avril-juin et août-novembre. Les mouches se posent sur les feuilles pour se nourrir et pour pondre. On peut repérer les piqûres alignées régulièrement sur les bords des feuilles produisant une décoloration du tissu. Les larves sont des petits asticots jaunes qui creusent des galeries verticales qui ne pourrissent pas mais font éclater les feuilles. Ensuite la nymphe se trouve à l’intérieur d’un pupe brun-rougeâtre de 3,5mm (sorte de capsule). Les pupes résistent à l’hiver et sont capables de se déplacer. Elles ne sont pas éliminées dans le compost.
Il n’y a aucun traitement contre ce ravageur. Tout passe par la prévention.
* éliminer toutes les pupes des déchets de culture. C’est un travail long mais indispensable
* faire une rotation d’un an sans Alliacées à la place infestée
* poser des pièges jaunes croisés au-dessus des cultures ; c’est surtout efficace au printemps
* poser un voile anti-insectes ; il est indispensable qu’il soit bien hermétique et qu’il ne touche pas les feuilles car les mouches sont capables de pondre à travers. (voile de maille inférieure ou égale à 0,8mm)
* essayer l’aneth qui repousserait la mouche mineuse semer des fleurs simples près des poireaux pour attirer les auxiliaires.
Il semble en effet qu’au bout de 3 ans, les attaques soient moins virulentes, peut-être par la présence de prédateurs qui parasitent les mouches et régulent leur population. Il est donc judicieux de favoriser la biodiversité.
Enfin, si vos poireaux sont attaqués, ne les arrachez pas car ils se redresseront au cours de l’hiver par la pousse de nouvelles feuilles au centre du fût.

La rouille
Elle survient lors d’automne pluvieux. Un excès d’engrais azotés la favorise ainsi qu’un repiquage trop serré empêchant une bonne ventilation.
Lutte contre la rouille : infusion de tanaisie (100g/l diluée à 20%)

Le mildiou
Il survient lors d’hiver doux et entraîne le dessèchement du plant. Utiliser une décoction de prêle (50g/l diluée à 1/5).

Des variétés :
Poireaux d’été et d’automne
* Blaugrüner Herbst : bleu-vert, long fût, bon rendement
* Electra: fût court, rustique
* Géant Précoce : très précoce, gros fût court
* Gros long 2 : vert clair, fût 1/2 long et volumineux, pour fin août
* Haldor: vert foncé, long fût, pour un semis dès février
* Hilari : fût très long, récolte d’automne
* Jaune Gros du Poitou : précoce et productif, croissance rapide
* Maxim : précoce, fût très long

Poireaux d’hiver :
* Blaugrüner Winter : résistant au froid et au ver du poireau, supérieur à bleu de Solaise
* Bleu d’hiver : fût large et épais, croissance rapide
* Bleu de Solaize : résistant au froid
* Géant d’hiver ou géant 2 bio : vert, 1/2 long, tiges épaisses et lourdes, pour janvier
* Long de Mézières : long fût blanc
* Malabar : gros fût court, rustique
* Monstrueux d’Elbeuf : précoce, fût gros et court
* Monstrueux de Carentan : vert, fût court, très rustique et productif
* Musselburgh : fût long et épais, pour toutes saisons, semis dès mars
* Northern Lights : bleu-vert à violet en hiver, robuste
* Saint-Victor : gros fût court
* Sultan F1 : vert foncé, excellente saveur, résistant à la rouille, récolte de fin d’hiver

4 variétés à végétation rapide sans repiquage, aux fûts longs :
* F1 Faraday : semis de septembre à mars
* F1 Easton : type géant d’été
* F1 Longton : gros fût, résistant au ver du poireau
* F1 Vitation : récolte en fin d’hiver

Date : 3 décembre 2016
Photos / Texte : Thérèse

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28Nov

Atelier Cadre végétal

28 novembre 2016 Annaïg Le Meliner Atelier, Cadre végétal 10

Archive

Le 27 novembre, plusieurs adhérentes se sont réunies à Grand-Champ, pour réaliser un cadre végétal sous la houlette de Christine L et Evelyne D.

Même si le travail est minutieux, les consignes et les conseils prodigués par les animatrices sont précis, efficaces et l’ambiance est à la bonne humeur !

Une petite pose- avec café, thé, gâteau au citron – nous permet de stimuler les énergies s’il en est besoin…

A la fin de l’après-midi, chacune de nous repart, avec sa création, satisfaite d’avoir acquis de nouvelles compétences !

Nous remercions chaleureusement Evelyne et Christine pour cet agréable moment.

Date : 27 novembre

Photos et texte : Pierrette G

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08Nov

La permaculture, pour aller plus loin, par Thérèse

8 novembre 2016 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles 11

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Après la conférence de samedi 5 novembre, si vous voulez développer le sujet, vous pouvez aller sur les sites suivants :

https://permacultureprinciples.com/fr

Les principes de la permaculture en français
Sur ce site vous pouvez télécharger le livre de David Holmgren

www.fermedubec.com/permaculture.aspx 

C’est la ferme du Bec Hellouin

www.permaculture-sans-frontieres.org/fr/synthese-definition–permaculture

http://heol2.org/

Un exemple de permaculture

www.aupetitcolibri.free.fr/Permaculture/def_perma.html

C’est le site de la ferme du Petit Colibri.

Des livres :

  • Permaculture par Perrine et Charles HERVE-GRUYER chez ACTES SUD
  • Le guide de la permaculture au jardin par Carine MAYO chez TERRE VIVANTE

Et un site vous donnant un large choix de livres qui développe une démarche permaculturelle :

www.sosculture.net

LIVRES › Livres Jardinage Agriculture

Date : 8 novembre 2016
Photos / texte : Thérèse

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03Nov

Le Parc du Grand Courtil à Saint Nolff (56)

3 novembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 11

Pour cette avant dernière sortie de l’année 2016, Dominique et Benoît Fournier, deux passionnés d’arbres, nous accueillent dans leur parc du Grand Courtil à Saint-Nolff.

En cet après-midi du 3 novembre, si le fond de l’air est frais par rapport aux jours précédents, le soleil est au rendez-vous et la luminosité parfaite pour apprécier les magnifiques couleurs automnales.

Ce parc forestier et botanique d’une superficie de 10 hectares est récent : les premières plantations ont commencé en février 2000 à l’emplacement de pâtures à vaches.

Sur une pelouse en pente douce, à proximité de la longère, nous nous arrêtons devant une petite collection d’érables en provenance de l’Arboretum des Barres :

Acer palmatum ‘shaïna’

Acer rufinerve (à l’écorce en peau de serpent)

Acer davidii

Acer sieboldianum

Acer griseum

Notre regard est aussi attiré par les couleurs splendides en cette saison de l’arbre de fer (Parrotia persica), du tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera), du ginkgo (Ginkgo biloba), d’un bouleau (Betula maximowicziana), du Tupelo (Nyssa sylvatica), du Sassafras …. etc.

Nous empruntons ensuite l’allée des chênes écarlates (Quercus coccinea), au feuillage rouge vif, couleur plus soutenue que celle des chênes d’Amérique Quercus rubra, Chêne d’Amérique, Chêne écarlate, Tulipier de Virginie.

Au bout de cette allée, un petit ruisseau, toujours en eau malgré l’été très sec, dont les abords sont plantés de diverses espèces d’arbres et surtout d’arbustes : rhododendrons, aulnes (Alnus glutinosa, alnus cordata), Viorne (Viburnum mariesii), Hamamelis (Hamamelis mollis), Cotoneaster baccilaris, cyprès-chauve (résineux de bordure d’eau qui perd ses aiguilles en hiver, Metasequoia glyptostroboides, également au feuillage caduque…

Après avoir longé la peupleraie (plantée dans une prairie très humide), nous atteignons l’arboretum des chênes ou Quercusetum (Quercus nom scientifique du chêne).

Sur les 450 espèces de chênes existant dans le monde, dont seulement une 20aine d’espèces en Europe, ici poussent une 60aine d’espèces différentes, chaque espèce représentée par 5 exemplaires :

Quercus suber, le chêne liège

  1. acutissima (Asie)
  2. myrsinifolia (Asie)
  3. texana (USA)
  4. bicolor (Amérique du Nord)
  5. imbricaria, chêne à feuilles de Laurier (USA)
  6. macrocarpa, chêne à gros gland
  7. agrifolia (Californie)
  8. serrata (Asie), chêne dont on se sert des feuilles comme engrais vert pour les rizières
  9. phellos, chêne à feuilles de saule
  10. rysophylla (Mexique)
  11. pyrenaica (chêne tauzin, Europe)
  12. gravesii (USA, Mexique)
  13. dentata (Corée, Chine,Japon), les plants cultivés ici sont issus de glands ramenés de Pékin par les propriétaires, ce chêne impressionne par ses grandes feuilles pouvant atteindre 40 cm
  14. emoryi, aux glands comestibles (USA, Mexique)
  15. virginiana (USA)
  16. fabrei (Corée, Chine) … etc

Toute cette collection a été rassemblée dans ce parc avec l’aide de M Hervé Le Bouler, ancien directeur de la pépinière forestière de l’Etat à Guéméné-Penfao.

Le retour vers la longère se fera par l’allée des chênes des marais (Quercus palustris), parés aussi de leur habit d’automne. Nous croiserons sur le retour d’autres espèces intéressantes, un tilleul (Tilia tomentosa), Sequoiadendron giganteum, Sequoia sempervirens et devant la longère un magnifique pin de Monterey (Pinus radiata).

Avant de quitter cette belle ambiance automnale, Mr et Mme Fournier nous invitent à une dernière petite promenade à la découverte d’un magnifique calvaire classé situé dans leur propriété en bordure de la voie romaine.

Un grand merci à M et Mme Fournier de nous avoir chaleureusement guidé tout un après-midi dans ce lieu reposant, si proche de Vannes, qu’ils ont eux-mêmes créé avec beaucoup de passion.

Texte / Photos : Nicole. A

Date : 3 novembre 2016

Le Parc du Grand Courtil à Saint-NolffM et Mme Benoît Fournier

Rannuec par Dilliec – 56250 Saint Nolff

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15Oct

Le Jardin Au Bout de la Lande à Plévin (22)

15 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Côtes d'Armor 9

Au cœur des montagnes noires, à 300 mètres d’altitude, Dominique et Jean-Luc RIOU nous accueillent à l’entrée de leur jardin « Au bout de la Lande ».
C’est un homme passionné et sensible qui nous livre son émotion en nous évoquant un jardin, un homme féru d’hybridation qu’il pratique avec les hydrangeas, rhododendrons, azalées…, un jardinier amoureux de sa terre noire qu’il laisse glisser entre ses doigts en énumérant ses qualités de souplesse, légèreté et facilité à travailler toute l’année.
Le jardin, commencé en 1990 sur une superficie à présent de 2 ha, va surprendre le groupe de Balades et Jardins, venu braver les intempéries de ce mois d’octobre, pour admirer le travail de ce couple qui n’a cessé au fil des ans de créer une succession d’espaces dédiés à leur collection de Camellias, Magnolias, Rhododendrons, Azalées, Hydrangeas ainsi qu’à leurs propres obtentions.
La partie la plus ancienne du jardin s’étend au pied de la maison dans un écrin de verdure : chênes, liquidambars, cercidiphyllum, charmes, érables commencent à revêtir leurs couleurs automnales. Un ‘acer davidii’ se dresse au pied d’une butte sur le bord d’une pièce d’eau. De grands massifs aux formes arrondies, cernent un tapis de pelouse et accueillent fuchsias, magnolias, azalées, rhododendrons…

Un petit sentier à travers le rideau d’arbres nous amène vers une succession de chambres où l’on ne peut qu’admirer la beauté et la diversité des espèces choisies
L’allée empruntée se rétrécit et nous voici dans une véritable « jungle » d’hydrangeas, de camélias et rhododendrons. A cette époque, prédominent les hydrangeas dont la taille, les volumes mais surtout les couleurs incroyables, nous surprennent : une haie d’hydrangea phantom de plus de 2 mètres de haut, des inflorescences bleues, blanches, mauves, roses, pourpres…Ça et là de hauts pieds de pivoines arbustives se dressent au détour du chemin.
Puis l’exubérance fait place à un espace dégagé, sorte de grand belvédère d’où le regard peut s’échapper pour admirer le panorama. Ici une grande spirale forme le motif d’un jeune massif planté de rosiers. Des bancs invitent à la contemplation.
Notre guide, intarissable, n’a pas manqué, tout au long de notre visite, de nous prodiguer moult conseils de culture et de patience car « tout plant aura, un jour ou l’autre son heure de gloire ! » nous dit-il !
Merci à vous, Dominique et Jean-Luc pour votre enthousiasme.
Le jardin est à revoir tant au moment de la floraison des azalées et rhododendrons qu’à celle des hydrangeas…

Date : 15 octobre 2016
Photos / texte : Patricia P

 

Nous étions venus en octobre au cœur de ces montagnes noires rencontrer Dominique et Jean-Luc RIOU et étions repartis en rêvant d’y revenir au moment de la floraison des azalées et rhododendrons.
L’hiver est passé, le printemps plein de promesses s’est installé et nous voici à nouveau aux côtés de Dominique et Jean-Luc.
Souvenez-vous, Jean-Luc, ce jardinier, passionné d’hybridation qui n’hésite pas à se lever la nuit, muni d’une lampe de poche pour découvrir au plus vite la couleur de ses obtentions !
Dès notre arrivée, nous sommes saisis par la richesse des couleurs de ce jardin, le rose délicat du rhododendron helena, le blanc pur de lindleyi au subtil parfum ou le jaune du luteum en passant par le bleu scintillant d’un autre.
Chaque espèce végétale est mise en valeur comme l’euphorbe polychroma formant un coussin jaune d’or ou l’euphorbe ‘griffithii’ à la superbe floraison orangée, l’hydrangea petiolaris parti à l’assaut de son tuteur, l’arche spectaculaire d’une clématite montana …
Les arbres sont aussi à l’honneur, près de la pièce d’eau se dressent un chêne coccinea et un chêne palustris aux pieds desquels des ligulaires, aux revers de feuilles écarlates, s’étalent. En face un magnolia ‘star wars’ a la particularité d’être remontant.
Non loin, ont pris place un rhododendron ‘Georges delight’cotoie un Lomatia ferruginea de couleur rouille et un rhododendron ‘Alison Johnstone’, rose pêche.
Une petite « chambre » dissimule des trésors, toujours et encore des rhododendrons issus des hybridations de Jean-Luc, magnolias, fougères dont une ‘osmonda royalis’, des érables, un acer griseum. Un rhododendron arboreum cinnamomeum dévoile ses dessous chics selon les dires de Jean-Luc !
En remontant nous admirons les pivoines arbustives jaunes, exubérantes, les tiarelles plus discrètes et quelques touffes de « désespoir du peintre » empreintes de la nostalgie de nos jardins d’enfance.
Au passage Jean-Luc nous désigne quelques hydrangea remplis de promesses … mais ce sera pour une autre fois !
Et nous voici arrivés sur le belvédère d’où semble être tiré un feu d’artifice ! Ici peu d’arbres mais une vaste étendue exposée aux rayons du soleil permet à chaque plant de libérer ses couleurs les plus chaudes.
Ce jardin n’est pas un aboutissement, Jean-Luc n’est pas rassasié ! En témoigne le denier temps de notre visite, sa pouponnière où sont nés « ses derniers bébés » !
Que de travail déployé au service d’une passion !
Ce jardin « Au bout de la Lande » pourrait aussi se dénommer « Au bout de ses rêves » !

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Patricia P

Le Jardin au Bout de la Lande
Dominique et Jean-Luc Riou
21 Touldous – 22340 Plévin
Tél. : 02 96 29 63 66
Mail : dominiqueriou@hotmail.fr

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12Oct

Atelier Fer à béton

12 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Atelier, Fer à Béton 9

Archive

Gérard nous apprend à faire un petit tuteur où accrocher une étiquette en ardoise

Puis nous suivons ses conseils pour fabriquer un ensemble pour soutenir les fleurs qui ont tendance à tomber comme les pivoines ainsi qu’un tipi pour les grimpantes, comme les « Suzanne aux yeux noirs »

Merci Gérard pour ces précieux conseils !

Date : 23 septembre et 6 octobre 2016

Pierrette G

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02Oct

La culture des légumineuses : fèves et pois par Thérèse

2 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Potager 9

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Les fèves
Originaire des régions de la mer Caspienne, la culture des fèves remonte à l’antiquité.
La fève ou Vicia faba fait partie de la famille des Fabaceae appelées couramment légumineuses.
Les fèves représentent un excellent atout dans une alimentation diversifiée.
Elles peuvent se consommer crues ou cuites, fraîches ou sèches.
Elles sont riches en protéines, en glucides, en minéraux (magnésium, calcium, potassium) mais pauvres en calories. Leur richesse en fibres facilite la digestion. Elles peuvent même entrer dans le régime des diabétiques car elles n’influent pas sur la glycémie.

La culture des fèves est facile
Elles se sèment en sillons dans un sol propre ameubli sur 30cm à la grelinette.
En général, la terre de culture ne nécessite pas d’apport. Si on veut enrichir le sol, il faudra utiliser un compost complètement mûr ou apporter de la potasse une semaine avant le semis. On n’apporte pas d’azote car la fève en se développant absorbe et fixe l’azote de l’air au niveau de ses racines.
Pour le semis, deux possibilités : en poquets de 2 graines tous les 25 cm ou en lignes un grain tous les 10cm. Selon la période de semis, on enfonce les grains plus ou moins profond : à 4cm au printemps, à 7/8cm en automne. On écartera les rangs de 40cm, sachant qu’il est souvent nécessaire de les tuteurer avec quelques branchages.
Par expérience, je préfère les cultiver en rangs isolés, ce qui facilite le tuteurage et la cueillette, et permet de mélanger les cultures afin de contrer les attaques de pucerons.
La levée dépendra de la chaleur du sol : en général une dizaine de jours. Ensuite, il faut maintenir le sol propre jusqu’au buttage quand les plants atteignent 15-20cm. A ce moment-là, on paillera entre les rangs pour conserver l’humidité ou la chaleur du sol et pour limiter les adventices.
Quand les tiges portent plusieurs rangs de fleurs, on peut pincer au-dessus du 6ème rang : Cela permet d’éviter que les tiges ne se couchent sous le poids des gousses et de lutter préventivement contre les pucerons noirs qui s’installent souvent sur le haut des tiges.
Pendant la durée de la culture, on veillera à maintenir le sol humide, la fève n’aimant pas la sécheresse.

Le choix de la date de semis
Selon le climat, il y a deux possibilités : en automne, d’octobre à début décembre, ou au printemps de mi-février à avril. Les fèves peuvent résister aux petites gelées non continues jusqu’à moins 5°C mais elles n’aiment pas les grandes chaleurs et la sécheresse. Une culture tardive est donc à exclure.
Un semis en automne quand la terre est encore chaude peut être envisagé dans notre région, éventuellement en plaçant un tunnel en janvier si la température descend.
Sur les cultures d’automne, l’attaque de pucerons, qui se fait sur le haut des tiges, sera moins gênante dans la mesure où les gousses seront déjà formées et pleines.
La récolte intervient dans les 3 mois après le semis pour les fèves semées au printemps, à partir d’avril pour celles semées en automne.

Parasites et maladies possibles
* Les pucerons noirs : Comme ils se multiplient rapidement, ils peuvent compromettre la formation et le développement des gousses si l’invasion est trop forte. En prévention, on diversifiera les cultures voisines pour permettre la présence de coccinelles et autres insectes auxiliaires. La plantation de capucines à côté des fèves offrira aux pucerons un autre terrain de développement et limitera l’invasion sur les fèves. On utilisera aussi des pulvérisations de plantes répulsives : ail, menthe poivrée, rhubarbe, tanaisie, tomate. ( cf les infusions, décoctions et purins). On peut aussi retirer à la main les premiers pucerons.
* Le mildiou et l’oïdium : en action préventive, on utilise du purin d’ortie ou de tanaisie. Sinon on traitera le mildiou avec de la bouillie bordelaise.

Les plantes compagnes :
L’artichaut, l’aneth, la laitue sont de bonnes compagnes de la fève.
Par contre, la fève ne supporte pas le voisinage des Alliacées (ail, échalote, oignon) ainsi que celui de la betterave.

Une idée d’associations :
On sème les fèves en sillons espacés d’un mètre. D’un côté, on repique des choux à 25cm des fèves. Entre les choux, on repique des laitues qui ont une durée de culture courte et des fleurs. De l’autre côté, on sème des haricots (selon la date du semis) et des légumes racines. Les fèves feront office de brise-vent et apporteront de l’azote pour les légumes gourmands.

La rotation des cultures :
Il faut attendre 4 ans avant de cultiver des fèves sur le même sillon.

L’apport au sol :
Les fèves fixent l’azote de l’air. Elles enrichissent le sol en libérant cet azote par les nodosités se trouvant sur les racines où il s’est fixé. Plutôt que d’arracher les tiges, il vaut mieux les couper et les laisser se décomposer dans le sol. Le feuillage restant peut être broyé à la tondeuse et déposé comme paillage sur le sol en vue de sa décomposition. On installera ensuite des cultures gourmandes comme les laitues, les poireaux ou les choux après avoir passé la grelinette pour décompacter le sol.

Les variétés de fèves :
* ‘Aguadulce’: la plus connue, longues cosses, très hâtive, pour une consommation des graines jeunes;
* ‘3 fois blanche’: rustique;
* ‘Red Epicure’: résistante au froid et d’une jolie couleur;
* ‘Primabel’: un très bon rendement;
* ‘De Séville’: précoce, longues cosses;
* ‘Hystal’: très précoce;
* ‘Aquitaine’: la plus précoce;
* ‘The Sutton: précoce, forme naine;
* ‘Express Eleonora’: croissance forte et rapide, longues cosses de fèves blanches;
* ‘Hangdown Grünkerning’: précoce, longues cosses de fèves vertes;
* ‘Ratio’:haut rendement, plusieurs tiges bien rigides;
* ‘Grenn Windsor’: ancienne variété, cosses courtes, adaptée à la congélation;
* ‘Karmazyn’: grains roses très gustatifs;
* ‘Masterpiece Green Longpod’: grains verts de qualité supérieure, récolte remarquable;
* ‘Longue de Belgique’: précoce résistante au froid, grains verts.

Les pois
Le pois, Pisum sativum, fait également partie de la famille des Fabaceae.
C’est un légume riche en protéines, en fibres, en potassium et en vitamines qui apporte 81 calories pour 100g.

Les variétés de pois :
On peut regrouper les pois en 2 grands groupes :
* Les pois à écosser.
* Les pois gourmands ou mangetout ou beurre.
Dans chaque groupe, on trouvera des pois à grains ronds ou lisses et des pois à grains ridés et dans chacun de ces sous-groupes, des pois nains et des pois à rames.

Les pois à écosser.
* Les pois à gains lisses sont les plus rustiques et les plus précoces. Ils peuvent être semés en automne, d’octobre à début décembre quand la terre est encore chaude, ou au début du printemps, à partir de mi-février jusque fin avril, selon les régions. Dans des gousses jeunes, ces pois sont fins et tendres. Ces pois résistent à des gelées non continues de moins 5 à moins 10°C.
* Les pois à grains ridés se sèment au printemps à partir de mi-mars jusqu’à fin mai. Les grains récoltés sont plus gros, plus sucrés et tendres plus longtemps. Les plants résistent mieux à la chaleur. Ils aiment l’humidité. Ils sont plus productifs.

Les pois mangetout
A grains lisses ou à grains ridés, le semis est plus tardif, en mars, avril, mai, juin selon les variétés.
On consomme les jeunes cosses. La récolte doit être régulière tous les 2 à 3 jours.

Les conditions de culture.
Les pois se cultivent au soleil non brûlant ou à mi-ombre. Ils n’aiment pas le calcaire, les sols lourds et la chaleur. La température idéale se situe entre 18 et 23°C le jour et 7 à 10°C la nuit. L’arrosage sera limité en début de culture pour favoriser la production de fleurs (sans sécheresse cependant) et régulier sans excès par la suite.
Si le sol est trop lourd, on sèmera dans des sillons remplis de compost bien mûr.
On sème les pois en lignes tous les 2 à 3cm ou en poquets de 5 à 6 graines tous les 50cm.
En automne, le sillon fera 6/8 cm de profondeur et au printemps 3/4cm. Après avoir recouvert les graines, il vaut mieux poser un filet pour protéger le semis des oiseaux. Une lutte préventive contre les mulots est souvent nécessaire : soit planter quelques ardoises en travers des sillons, soit planter des tiges de laurier sauce le long des sillons pour un effet répulsif.
Les pois seront buttés une première fois 15 jours après la levée et une deuxième fois 15 jours plus tard. Ensuite, on paillera entre les rangs.
Si l’on sème des pois à rames, on installera des filets avant le semis et les rangs seront espacés de 1m.
Si l’on sème des pois nains, les rangs seront espacés de 50cm et on installera des tuteurs avec des branchages (taille d’arbustes) quand les pois auront été buttés. Les pois nains se couchent souvent quand ils sont couverts de gousses.
Pour hâter le semis de février, on peut installer un tunnel plastique quelques semaines auparavant. Cela permet d’assécher le sol, de le réchauffer et de protéger ensuite le semis des écarts de température et des oiseaux.
La récolte, pour les semis de printemps, a lieu 3/4 mois après le semis, et, pour les semis d’automne, au printemps.

Les plantes compagnes
Les pois aiment le voisinage des carottes, du céleri, des choux, de la laitue, des navets, des pommes de terre, des radis. Cela permet d’envisager des associations diverses au printemps avec des semis ou des plantations au même moment.

Les apports au sol
Ils sont les mêmes que pour les fèves. On gèrera les tiges de la même façon et on profitera de l’apport d’azote pour les cultures suivantes.

Les maladies et parasites possibles
* Le mildiou et l’oïdium : à prévenir ou traiter comme pour les fèves.
* Les sitones : Ce sont des charançons qui causent des dégâts sur les feuilles en début de culture. On les détruit en poudrant le feuillage avec de la cendre de bois.
* Les thrips : Ce sont des insectes de 1 à 2mm, difficiles à repérer. Ils occasionnent des taches ou des marbrures sur le feuillage. On évite la prolifération en arrosant les feuillages. On peut traiter avec une décoction d’ail additionnée de savon noir.
* Les tordeuses de pois : Ce sont des petites chenilles qui attaquent le feuillage. Le mieux est de couper les feuilles atteintes dès qu’on les repère et d’attirer les auxiliaires.

La rotation des cultures
Il faut respecter une rotation de 3/4 ans.

Les variétés
1 Les pois à écosser
-nains à grains lisses ou ronds :
* ‘Caractacus’ : le plus hâtif, à semer en novembre, très productif
* ‘Charmette’ : 40 à 50cm, très hâtifs, très fins
* ‘Feltham First’ : 45cm, idéal pour les semis d’automne, haut rendement
* ‘Petit provençal : rustique et hâtif, gousses de7 à 9 grains
* ‘Douce Provence’ : très précoce
* ‘Proval’ : 40cm, précoce, amélioration de ‘Douce Provence’ et de ‘Petit Provençal’

-à rames à grains lisses ou ronds :
* ‘Meiköningin’ :1,40 à 1,50m
* ‘Roi des conserves’ : tout est dit !

-nains à grains ridés :
* ‘Karina’ : très productif, précoce
* ‘Merveille de Kellvédon’ : excellent, très précoce, récolte abondante
* ‘Progres 9’ : précoce et productif

–à rames à grains ridés :
* ‘Ambassador’ : 75cm, très productif
* ‘Hurst green Shaft’ : très sucré, très productif, haut rendement
* ‘Onward’ : 60cm, semi-tardif
* ‘Rondo’ 90cm, vigoureux
* ‘Téléphone’ : hâtif, 2m, très productif
* ‘Senator’ :90cm à 1,10m, semi-tardif, sucré et fondant
* ‘Télévision’ : 1,50m, moins productif que Téléphone

2 les pois gourmands ou mangetout
-nains
* ‘Ambrosia’ : 70cm, rustique et productif
* ‘De Grace’ : 70 à 80cm, hâtif et productif, grains ronds
* ‘Heraut’ : 70 à 80cm, hâtif et très productif
* ‘Norli’ : 50cm, très productif, très bonne tenue
* ‘Oregon Sugar Pod’ : 60cm, excellent, congélation

– à rames
* ‘Weggiser’ : 1,50m, croissance rapide
* ‘Sugar Snap Delikett’ : 90cm, peut se semer dès janvier
* Vroege Hendriks : 1,20m, variété ancienne, pois tendre, supporte les gelées légères.

Date : 1er octobre 2016
Photos / texte : Thérèse

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23Sep

Les Jardins et le Potager du Château de Montriou à Feneu (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire 11

Après un copieux petit déjeuner, nous quittons notre lieu de résidence temporaire, le château de Briançon à Baune et nous dirigeons vers Feneu dans la vallée de la Loire pour visiter le parc, les jardins et le potager du Château de Montriou.

Un véritable château dans la famille de Régis et Nicole de Loture depuis plus de 318 ans

Nous arrivons sur le domaine par une magnifique allée bordée de Platanes et soudain nous entendons des Oh ! des Ah ! des Oh là là ! provenant de l’arrière de la voiture. Je me retourne pour vérifier que Meg Ryan (actrice à vocalises dans Quand Harry rencontre Sally) ne se trouve pas entre France et Annaïg, mais non c’est juste France qui s’extasie devant les tapis de cyclamens blancs. C’est incroyable l’effet produit par ce petit bulbe.

Il faut bien reconnaître que ce spectacle est un enchantement et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car au cours de notre visite nous pourrons admirer dans ce parc à l’anglaise d’autres tapis de cyclamens allant du blanc au rose pâle en passant par des tonalités de parme.

Nous sommes chaleureusement accueillis par Nicole et Régis de Loture. Le propriétaire évoque l’histoire de ce domaine et nous propose de commencer la visite par la chapelle du XVème siècle dite des Trois Maries. Classée monument historique, construite par Charles de Beauvau en 1404 et terminée par sa fille Charlotte, en l’honneur du roi René d’Anjou. Ce dernier, décédé en 1480, n’a pas eu le loisir de connaître cet édifice qui fût achevé en 1484.

Cette chapelle abrite un ensemble magnifique de quatre statues de l’époque en pierre polychrome véritable trésor de l’Anjou, représentant les Saintes Marie de la Mer, thème cher au Roi René, qui entre autres titres était comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480). Régis de Loture nous conte que ces statues avaient été recouvertes de plâtre sans doute pour éviter la spoliation en 1939-1945. Au XIXème siècle, les vitraux initiaux de la chapelle ont été déposés et installés sur les fenêtres de l’escalier du château.

Non sans humour, il désigne les différentes pierres tombales où reposent ses ancêtres et nous montre les deux derniers emplacements vierges de toute inscription précisant malicieusement que ce sera sa dernière demeure et celle de son épouse. Au sortir de la chapelle, certains d’entre nous se sont interrogés sur cette pratique qu’ils pensaient récemment interdite. Après renseignements pris auprès du service dédié à la commune où je sévis, il s’avère qu’il est toujours possible d’être inhumé sur sa propriété, après avoir satisfait à trois conditions cumulatives obligatoires : l’accès à la sépulture doit être public (droit au recueillement), une étude hydrogéologique et enfin recueillir un avis favorable du Préfet.

Le château originel date d’avant le XVème siècle. En 1860, Ferdinand Cassin de La loge, l’arrière-grand-père des propriétaires actuels, agrandit le logis sans dénaturer la construction existante, la surface est pratiquement doublée. Il agrandit le parc par une futaie et des pièces d’eau qui lui donnèrent un caractère accueillant. Il crée des jardins, le jardin italien agrémenté depuis de son originale volière dite volière de Monseigneur réalisée sur le même plan que la basilique Saint Pierre de Rome (cf. explication ci-dessous) et reboise (hêtres pourpres, séquoias et platanes, parterres de buis et topiaires). Il fit également construire la ferme, les communs et la basse-cour. Il créa enfin le jardin potager clos de murs, riche de fleurs et de légumes qui s’est vu enrichir depuis de cucurbitacées avec le jardin dit « de la Princesse », réalisant ainsi avec un goût parfait un élégant ensemble XIXème au creux d’un vallonnement harmonieux et verdoyant.

Le domaine était en désuétude depuis 1968. Nicole et Régis de Loture de retour d’Afrique où ils vivaient, commencent en 1992 à restaurer cet ensemble et à créer de nouveaux jardins.

En entrant dans le potager, si vous tournez à gauche à hauteur du bassin central, vous découvrez d’autres ambiances. Il y a le jardin de la Princesse, dessiné en 1997 par Régis de Loture lui-même. Le nom de cet espace végétal rend hommage à la princesse d’Arenberg qui fit grimper des courges sur un tunnel dans sa propriété de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). En apprenant cette anecdote, les Loture décidèrent de reprendre cette astuce à Montriou et ainsi dresser leurs coloquintes sur des tonnelles. Depuis, la princesse d’Arenberg est devenue la marraine du jardin.

Nicole de Loture va s’attacher à semer des graines de cucurbitacées et organise chaque année la fêtes des courges, une exposition d’excentriques cucurbitacées a lieu devant le château ; elle attire de nombreux visiteurs.

En revenant le long du potager et derrière un sequoia gigantea haut de 39 mètres (son écorce est souple comme une éponge), vous arrivez dans le jardin à l’italienne, intime et reposant. Au centre de cette verdure de buis et de thuyas taillés, trône une volière majestueuse offerte au couple par l’évêque d’Angers en 1998. La châtelaine en raconte la belle histoire. « Un jour, Monseigneur est venu déjeuner avec le curé. Il nous a alors montré les dessins d’un projet de volière pour son parc. Mon mari a glissé qu’il rêverait de la voir. Monseigneur, jouant sur les mots, lui a répondu, vous allez “l’avoir” parce que vous avez beaucoup de chance ».

Le potager de Montriou fait désormais partie du réseau des potagers de France. Il a gagné le deuxième prix national organisé par la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) des plus beaux potagers de France en 2005 et c’est amplement mérité, il est superbe et néanmoins original. Ses allées sont bordées de buis, à l’instar du potager de Villandry qui mélangent légumes et fleurs, des dahlias et cosmos parsèment les parterres de choux, certains arbres fruitiers avoisinent les 140 ans. Dans la gestion du potager, Nicole et Régis de Loture sont aidés d’un jardinier.

Alentour le parc, chaque année se dessine à une échelle plus grande et de nouvelles promenades sont créés telle celle de « La Forêt enchantée ». Actuellement, sur le dernier jardin, 100 m² de serres sont en projet.

Nous quittons nos hôtes en les remerciant vivement de leur sympathique accueil.

Date : 17 septembre 2016

Photos / texte : Martine A

Parc et Jardins du Château de Montriou

Montriou, 49460 FENEU

Propriétaires : Nicole et Régis de Loture

Tél : 02 41 93 30 11 / 02 41 93 15 63

Email : chateau-de-montriou@wanadoo.fr

Site : www.chateau-de-montriou.com/

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23Sep

Le Jardin de la Grille à Durtal (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire 9

Julien Marlin, très tôt, a eu la passion du jardinage. A 12 ans, il semait ses premières graines dans un champ que son père lui avait laissé (la propriété est située dans l’ancien parc du château de Durtal).

Dans ce jardin argilo-calcaire, l’hiver la température peut descendre jusqu’à -12°C mais au printemps, à l’abri du mur d’enceinte, le microclimat est favorable aux cultures.

Dans un « fouillis » de plantes vivaces (environ 500) – beaucoup de plantes à feuillage gris – arbres et arbustes (une centaine) la biodiversité règne.

Tout le monde a le droit de cité, les arbres poussant spontanément, sont taillés en bonzaï.

Au jardin d’ornement Julien paille deux fois par an, à l’automne avec les feuilles, au printemps avec les tontes de gazon ou de la paille. Au potager, Julien créé des lasagnes (matières organiques empilées) pour enrichir le sol et retenir l’eau.

Près du jardin sec, sur gravier, (vitrine pour les clients car Julien est aussi paysagiste), une serre renferme une superbe colonie de petites boutures de coloris et de formes variées provenant de son jardin. Dans ce jardin écologique étonnant deux heures de travail par semaine suffisent car beaucoup de plantes tapissantes minimisent le travail.

Date : 18 septembre 2016

Photos / texte : France M

Jardin de la Grille

Propriétaire : Julien Marlin

Rue Saint Pierre – 49430 Durtal

Tel : 06 15 23 84 72

Site : www.jardindelagrille.com

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