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2013

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14Déc

La culture des camellias par René Mahuas

14 décembre 2013 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 7

Texte issus des propos du conférencier 

Il ne sera pas question ici de bouturage ou de greffage, ou des différentes espèces ou variétés de camellias, mais de leur culture par les amateurs : achat, exposition, sol, implantation, plantation ou transplantation, protections, arrosage, alimentation, accidents de parcours.

ACHAT D’UN PLANT
Attention aux plants trop jeunes : les plants trop jeunes (petits conteneurs) sont délicats à conserver et à faire pousser. Les plants en conteneurs sont plus sensibles au gel et à la sécheresse. Ne pas attendre pour les planter.
Quel camellia ? Pour planter où ? Avec quelles autres plantes ? Pour quel effet décoratif ou floral ? Quelle couleur de fleurs ? Quelle forme de plant ? Quelle période de floraison ? etc.
Bien formé, ni chétif ni malade : Attention ! La forme et l’aspect des jeunes plants peuvent être très divers suivant les variétés, et différer de l’aspect adulte.
Bien boutonné : mais en sachant bien que les professionnels savent forcer la floraison !
Bien raciné, et dans un bon substrat : les racines doivent être bien visibles et saines et se répartir sur toute la surface de la motte, sans trop s’enchevêtrer, mais on ne peut pas toujours sortir la motte du conteneur pour vérifier ! Le conteneur ne doit pas être trop léger, il soit y avoir autre chose que de la tourbe légère et des écorces de pin !

Jardinerie, grande surface, ou professionnel ?
En jardinerie et en grande surface, on trouve généralement des arrivages saisonniers, quelquefois mal étiquetés, ou sans indication de producteur, et on trouve rarement des camellias bien soignés en dehors des périodes de “promotion”, on passe donc à côté des floraisons tardives (hors gelées), et on ne trouve que ce qui se vend bien, c’est-à-dire peu de variétés, et pratiquement toujours les mêmes. Chez un pépiniériste producteur et vendeur, on a plus de choix, mais il y a de moins en moins de professionnels vendant aux particuliers !

EXPOSITION
Du soleil pour les sasanquas ! Exposition au soleil (sud ou sud-ouest de préférence) pour les sasanquas, sinon la floraison risque d’être décevante. Mais il faut éviter la réverbération trop forte d’un mur trop proche qui peut griller les jeunes pousses, les bourgeons et les boutons.
Ombre, mi-ombre, ou soleil ? Peu de camellias en Bretagne demandent la mi-ombre. Attention ! La mi-ombre n’est pas l’ombre, et l’exposition peut être très différente en été et en hiver. Il faut quand même un minimum de lumière pour obtenir une floraison intéressante.
Un minimum d’abri aussi ! Abriter autant que possible contre le vent, éviter en particulier les couloirs de vents froids qui peuvent griller le feuillage et les boutons. En bord de mer, prendre encore plus de précaution.

SOL
Sol acide, évidemment ! Les camellias sont des plantes de terre de bruyère, qui demandent un pH entre 4 et 6. Les sasanquas, en général, peuvent s’accommoder d’un pH plus neutre (pH 6 à 7).
On est gâté en Bretagne, pas de problème de pH en général ! Mais on peut avoir de mauvaises surprises : les entours de bâtiments ou bas de murs ou de murets peuvent être malsains par contamination avec des déchets calcaires de construction (ciment, plâtre, etc.). Et même dans un sol apparemment sans problème, on peut tomber sur un piège caché en profondeur (plâtre enfoui, fosse d’inhumation d’un animal avec de la chaux, etc.). Et on peut avoir dans son jardin une ou plusieurs zones ponctuelles maudites où tout végète ou crève, quoi qu’on fasse !
Et si le pH est trop haut ? On peut améliorer le pH en l’abaissant par un apport de terre de bruyère, ou de tourbe, mais les “terres dites de bruyère” vendues dans le commerce ne sont souvent que de la tourbe stérile. A ne pas utiliser seule. Il faut compléter par de la nourriture pour vos camellias.
Sol pas trop lourd, et riche en humus. On peut améliorer année après année par des apports d’humus renouvelés (matelas permanent de feuilles par exemple). Du sable ? Avec précaution, et pas de sable inconnu ! Les sables vendus dans les magasins de bricolage sont prévus pour faire du béton et sont généralement calcaires !
Sol bien drainant. Les camellias ne sont pas des plantes de marécages ! Leurs racines ne supportent pas de baigner dans l’eau. Elles s’asphyxient et meurent si elles sont noyées On peut pallier au problème soit par une tranchée drainante, soit par des billons (petits talus de plantation) qui rehaussent les racines et les mettent à l’abri de la noyade.
Et si on a de gros problèmes ? On peut toujours cultiver en grands bacs, ou dans un trou bâché rempli de terre convenable.

IMPLANTATION
Les camellias sont divers ! Les camellias ont des ports très variés. Leurs fleurs ont aussi des formes et des couleurs très variées. Leurs floraisons, suivant les espèces et les variétés, peuvent s’échelonner sur au moins 8 mois.
Divers par leurs couleurs de fleurs : du blanc au rouge très foncé en passant par tous les roses et tous les rouges, plus les panachés par taches, bandes ou stries, ou bordures.
Divers par leurs formes et tailles de fleurs : simples, semi-doubles, en anémone, en pivoine, imbriquées. Miniatures, petites, moyennes, grandes, très grandes, de 2 à plus de 15 cm de largeur !
Divers par leurs périodes de floraison : en général, les sasanquas et leurs hybrides ou les hybrides d’oleifera fleurissent de septembre à janvier selon les variétés, les japonicas fleurissent en général de janvier à avril, les hybrides de japonica fleurissent en général de mars à mai, et les reticulatas et leurs hybrides sont plutôt tardifs de mars à mai également en général.
Divers par leurs ports naturels ou dirigés : fastigié, dressé, retombant, pleureur, buissonnant, étalé, couvre-sol, élevé en tige, etc.
Ils se prêtent à de nombreuses utilisations : isolés, en ensembles ou massifs, bordures de jardins, entours de maison, rocailles, haies moyennes ou hautes, alignements, etc.
Ils ont tous un feuillage persistant ! Il faut toujours avoir à l’esprit que les camellias sont des plantes à feuillage persistant particulièrement résistant, pouvant servir autant de brise-vent que de brise-vue en toutes saisons.
On a toujours tendance à planter les jeunes plants trop serrés. Certains camellias poussent en hauteur et ne prennent pas beaucoup de place au sol en grandissant, mais la plupart s’étalent plus ou moins. Une bonne moyenne pour prévenir l’encombrement des plants âgés est 1,20 m entre chaque plant, au moins.

PLANTATION
Les camellias en conteneur peuvent être plantés toute l’année, mais, évidemment, les périodes de gel ou de forte chaleur ou de sécheresse sont à éviter.
Attention au substrat du conteneur ! Quelquefois, ce n’est que de la tourbe et des écorces de pin avec des engrais professionnels. Substrat qui a souvent du mal à s’accorder avec la terre du jardin, et qu’il faut quelquefois enlever au moins en partie.
Trou de plantation : faire un trou de plantation en fonction du volume de la motte en conteneur : 3 fois plus large et 2 fois plus profond pour bien ameublir la terre. On peut garnir le fond du trou d’éléments nutritifs (compost bien décomposé par exemple), on peut aussi enrichir la terre de comblement (on en reparlera plus loin).
Préparation de la motte : on peut trancher ou “écorcher” légèrement la surface de la motte pour limiter le “tournis” des racines et forcer leur extension radiale. C’est parfois même indispensable.
Mise en place : positionner le plant en hauteur (remettre de la terre au fond du trou si nécessaire) de façon que le collet soit au niveau du sol environnant, et l’orienter pour lui donner la meilleure présentation. Lui ajouter un tuteur si nécessaire (ça peut servir à le maintenir en cas de vent mais aussi à le redresser ou à le resserrer plus tard).
Arrosage et comblement : arroser copieusement avant de combler le trou avec le reste de terre, et tasser légèrement, en ménageant si possible une rigole circulaire pour faciliter l’arrosage. Arroser encore copieusement.
Et ensuite ? Ne pas oublier de protéger toute la surface de la motte par du paillage ou un équivalent, et d’arroser régulièrement au moins pendant 6 mois, sinon 1 an, même en période de pluie !

TRANSPLANTATION
On peut transplanter même des gros sujets. Il ne faut surtout pas hésiter si c’est nécessaire. Mais il ne faut pas avoir peur de mouiller sa chemise !

Déplantation :
Cernage préalable, et préparation si possible : si la transplantation est prévue, il est bon de “cerner” la motte assez longtemps à l’avance (plusieurs mois si possible) pour permettre aux racines tranchées de se régénérer avant la transplantation, la reprise sera meilleure. On peut aussi préparer à l’avance le trou de transplantation pour ameublir la terre et faciliter l’adaptation du plant transplanté.

Quand transplanter ? Transplanter de préférence en automne, après une bonne période de pluie ayant profondément trempé la terre, sinon préparer le terrain autour du camellia à déplanter et à l’endroit de la transplantation par des arrosages réguliers et copieux. Evidemment, ne pas transplanter en période de gel ou de grosse chaleur.

Rabattre et ceinturer : commencer par rabattre la plante d’un tiers pour adapter le volume de feuilles aux racines transplantées. Ceinturer la plante pour faciliter le reste du travail.

Dégager la surface de la motte racinaire : enlever la terre à la base tout autour en creusant progressivement pour dégager la surface de la motte et trouver son contour en profondeur. Utiliser une bonne bêche ou un louchet (bêche spéciale renforcée pour déplanter).

Cernage vertical : trancher verticalement tout autour de la motte à profondeur de bêche ou de louchet. Ne jamais remuer l’outil d’avant en arrière (ou l’inverse !), mais toujours de droite à gauche pour ne pas désagréger la motte.

Dégagement latéral : dégager la terre tout autour de la motte pour permettre la suite du travail. Si nécessaire, approfondir le cernage vertical pour pouvoir trancher le dessous de la motte sans la briser.

Libération de la motte : à partir du dégagement latéral, trancher en biais la base de la motte tout autour, en manœuvrant toujours l’outil latéralement, sans forcer pour soulever, pour ne pas désagréger la motte. Continuer tant que la motte ne se libère pas toute seule.

Extraction, soins : soulever délicatement la plante, la poser délicatement sur le côté et la tourner pour retailler proprement les racines au sécateur, pour éviter les infections et enlever les moignons de racines tordus ou divergents. Si possible envelopper la motte dans une tontine ou un équivalent pour faciliter son transport.

Replantation
Creusement : creuser un trou nettement plus large et plus profond que la motte à replanter, et ameublir la terre. Si nécessaire, humidifier fortement. Garnir si possible le fond du trou avec des éléments nutritifs. Arroser copieusement.
Mise en place : positionner la motte en remettant de la terre en-dessous de façon que le collet soit au niveau du sol environnant, et présenter le plant le mieux possible. Ajouter un tuteur si nécessaire.
Comblement : combler le trou avec la terre restante, et tasser légèrement, en ménageant autant que possible une rigole pour l’arrosage. Arroser encore copieusement.

Et ensuite ? Protéger tout autour du pied par du paillage ou un équivalent, et arroser régulièrement au moins pendant 6 mois, sinon 1 an, même en période de pluie !

PROTECTIONS HIVERNALES ET ESTIVALES
Pourquoi ? Il est indispensable de protéger contre le dessèchement et le gel les jeunes plants et les plants transplantés récemment.
Comment ? Avec quoi ? On peut utiliser toutes sortes de paillages, d’épaisseur suffisante et sur une surface assez large pour être efficaces (10 cm d’épaisseur au moins, la largeur dépendant de l’ampleur de la motte) : paille hachée, feuilles hachées, fougères hachées, aiguilles de pin hachées, etc. L’important est d’employer des matériaux qui gardent assez longtemps une structure un peu aérée, qui ne “feutrent” pas et se décomposent assez lentement pour garder un rôle protecteur. Les camellias aiment une terre aérée. Il faut que la terre continue à respirer et ne soit pas étouffée. Les galettes compactes d’herbes humides ne conviennent pas ! Il y a quelque temps, la mode était aux écorces de pin. Mais elles posent des problèmes de décomposition.

ARROSAGES
Quand ? Les jeunes plants ou les plants récemment transplantés doivent être arrosés régulièrement, même en période de pluie. Mais, en période de sécheresse estivale, il peut être intéressant, ou même nécessaire si la sécheresse est forte et prolongée, d’arroser même les camellias bien développés, pour empêcher trop de dégâts dans le feuillage et dans la formation des boutons à fleurs.
Et en cas de gel ? Le gel, surtout pour les camellias en conteneurs ou en bacs, prive les racines d’eau liquide assimilable. En cas de gel prolongé, il est conseillé d’arroser pour éviter la déshydratation des racines, mais modérément pour ne pas les asphyxier dans une carapace de glace. Lors du dégel, il est conseillé également d’arroser progressivement pour réhydrater la plante sans la noyer.
Comment ? Suivant l’importance des plantations et leur disposition, on peut privilégier tel ou tel mode d’arrosage (goutte à goutte, arrosoir, aspersion, bruine, etc.). L’important, c’est que la motte reste suffisamment humide. Pour une collection assez dense, par forte chaleur, une aspersion fine prolongée, en créant une couche d’air humide rafraichissante au-dessus du sol, donne de bons résultats.
Quelle eau ? En Bretagne, l’eau n’est pas naturellement calcaire, et l’eau du robinet, sauf exceptions locales, peut convenir à l’arrosage des camellias. Si on peut disposer de réserves d’eau de pluie, c’est la meilleure solution.

ALIMENTATION
Les jeunes camellias ont besoin d’être nourris, et les professionnels ne s’en privent pas pour leur donner une bonne mine ! Mais les jeunes camellias ne trouvent pas forcément dans leur terre de plantation tout ce qui est nécessaire à leur croissance et à leur floraison. Et les vieux camellias ont aussi des besoins.
Quoi ? Comment ? Un bon moyen de leur assurer un complément naturel est de renouveler régulièrement à leur pied un bon tapis de feuilles mortes qui se transforme peu à peu en terreau aéré et fertilisant. Pour donner quelque chose de plus substantiel, le meilleur engrais est le crottin de cheval bien décomposé.  D’autres compléments organiques sont possibles, comme le brf, le compost, ou la corne broyée, ou le sang séché.
Quand ? Précautions ! La meilleure période pour les compléments organiques est au début de l’hiver. La libération dans le sol pendant les mois de décembre, janvier et février est lente et progressive et ne risque pas de brûler les racines. Mais attention au brf et au compost dont le pH peut être trop élevé (idem pour or brun, fumier de volaille, cendres, etc.). Et il ne faut pas oublier que tous les compléments organiques, surtout les matières dures (bois, écorces, etc.), ont besoin d’azote pour se décomposer, et s’ils ne sont pas suffisamment décomposés, ils pompent cet azote dans le sol au détriment de la plante. Les compléments organiques doivent donc être complètement décomposés avant d’être incorporés.
Et les engrais minéraux ? On peut utiliser des engrais minéraux pour pallier aux manques du sol. Mais les engrais minéraux ont souvent besoin de chaleur pour agir (billes d’osmocot par exemple). Et la chaleur et l’humidité peuvent provoquer des libérations brutales incontrôlables qui peuvent brûler les racines et fusiller la plante. Le dosage des engrais minéraux et le contrôle de leur libération sont très délicats et l’excès peut être plus dangereux que le manque.
Et les vieux camellias qui jaunissent et dépérissent ? Les camellias en général vieillissent bien, beaucoup de camellias centenaires sont en excellente santé sans soins particuliers. Mais si le terrain d’origine est plutôt pauvre, ou si le sol est peu profond, l’épuisement des ressources est plus rapide que leur renouvellement, et les camellias en vieillissant jaunissent et dépérissent. En ce cas, il est indispensable de renouveler la terre en surface au-dessus de la masse racinaire et de faire des apports renouvelés d’éléments nutritifs. Il ne faut pas hésiter dans certains cas à recéper pour donner au camellia une nouvelle jeunesse.

ACCIDENTS DE PARCOURS
Les camellias en général sont peu sujets aux maladies ou aux attaques de parasites. Les problèmes ont le plus souvent d’autres causes.

La météo d’abord !

  • gelures sur les fleurs qui prennent des taches de rouille, plus visibles, évidemment, sur les fleurs blanches ou roses que sur les rouges.
  • chute des boutons floraux à cause du gel
  • dessèchement des boutons floraux à cause de la chaleur ou de la sécheresse
  • flétrissement ou jaunissement des feuilles à cause des excès de chaleur ou d’humidité dans le sol (attention! Il est normal que les vieilles feuilles jaunissent et tombent!)
  • brûlure des feuilles par le gel ou la neige
  • déformation des jeunes feuilles par des gelées tardives
  • boursouflures ou cicatrisations de l’écorce ou des nervures suite à l’éclatement des vaisseaux par le gel ou la chaleur, ou par excès d’eau (œdèmes)
  • apparition de lichens sur les rameaux suite à des décollements ou à des fissures d’écorce causés par le gel.

Des petites bêtes quelquefois !

  • découpes ou entailles des feuilles par les limaces ou les escargots,
  • limbe grignoté superficiellement par les limaces et nécrosé ensuite
  • vrillage ou déformation des feuilles par des chenilles ou des pucerons. (Mais certains camellias ont naturellement des feuilles vrillées ou d’aspect maladif : ‘Lady Vansittart’ et ses mutations, ‘Helen Bower’, par exemple.)

Champignons et virus :

  • fleurs qui flétrissent et pourrissent suite à des “explosions” de “petal blight” par temps chaud et humide, surtout en mi-saison, les floraisons précoces et tardives y échappent généralement.
  • fumagine qui recouvre le dessus des feuilles d’un enduit noir produit par un champignon qui se développe  sur le miellat des pucerons ou cochenilles qui infestent la plante souvent trop touffue (traitement avec du savon noir ou une émulsion huileuse). Les vieux camellias ont souvent besoin d’une taille d’aération.
  • décolorations par taches ou points jaunes ou blancs, produites par un virus qui détruit la chlorophylle, virus qui peut déjà être présent lors de l’achat ou avoir été transmis par les insectes ou les outils de coupe. A ne pas confondre avec les décolorations dues au soleil. Les camellias virosés sont plus sensibles au gel et à la chaleur, et on ne doit pas en prélever de boutures ou de greffons qui propageraient l’infection.

Sans oublier les erreurs ou les négligences humaines ! :

  • attention aux bordureuses ou débroussailleuses/tondeuses à fil ! Rien de tel pour trancher l’écorce tout autour du pied, et voir le plant se dessécher complètement et brutalement « sans raison apparente » !
  • attention aussi aux capots de tondeuse dont l’avant est souvent blessant. Un coup dans l’écorce peut causer de gros dommages à un jeune plant !
  • une chlorose (décoloration générale des feuilles) peut survenir sur un plant récemment transplanté qui n’a pas été rabattu et qui n’a peut-être pas été assez arrosé ou protégé ou nourri. Cela peut atteindre aussi des camellias âgés, mais trop proches de grands arbres qui pompent l’eau et la nourriture, forcément. Les camellias ont soif, et souffrent.

Finalement, et malgré tout, les camellias sont des plantes très agréables à vivre et à cultiver !

PAS DE JARDIN SANS CAMELLIA !
(Titre du livre écrit par Jean Le Bihan, de Poullaouen, en 1972)

Date : 14 décembre 2013
Photos / Texte : Brighid GD / René Mahuas
René Mahuas a participé avec Jacques Soignon à la rédaction du livre « 1001 camellias à Nantes et dans toute la Bretagne », éditions d’Orbestier

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10Nov

Les belles pestes du jardin par Alain D

10 novembre 2013 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 7

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Qui sont ces belles pestes ?
Ce sont ces plantes qui colonisent tout l’espace environnant disponible et qui parfois étouffent les plantes voisines.
Je me limiterai aux plantes vivaces (et éventuellement quelques annuelles). Il ne s’agit nullement d’évoquer des mauvaises herbes mais au contraire des plantes achetées en pépinières ou jardineries et qui ont un intérêt décoratif certain par leur floraison ou leur feuillage.

Qui est une peste et qui ne l’est pas ?
Le problème n’est pas simple car

  • une plante envahissante peut réjouir un jardinier qui cherche un couvre-sol pour recouvrir un grand espace et s’avérer être un véritable fléau dans un jardin soigné où l’espace est limité. A l’ombre de grands arbres, pour recouvrir une grande surface, le géranium phaeum ou le lamium sont des plantes idéales. Dans un jardin « mouchoir de poche », ce sont des plantes à proscrire.
  • tout dépend également de l’état d’esprit du jardinier qui accepte ou non qu’une plante puisse s’échapper de l’espace qui lui a été attribué.
  • une plante n’est cavaleuse que si elle se plaît bien c’est à dire que les conditions de culture sont très favorables (exposition, nature du sol). Un lamium en plein soleil et terrain sec n’appréciera pas du tout et risque de mourir alors qu’en terrain frais à mi-ombre il va coloniser tout l’espace.
  • Les plantes couvre-sol dont il est facile de limiter l’extension car elles s’arrachent facilement n’ont pas été mentionnées comme pestes (Geranium macrorrhizum…).

Comment se propagent-elles ?

  • par semis (ancolie, fenouil…): après la floraison, les graines se forment et tombent sur le sol. Ces semis spontanés ne lèvent parfois que l’année suivante. C’est le cas de l’ancolie ou du fenouil
  • par racines traçantes (anémone du Japon, menthe…) : ce sont des racines qui courent sous la surface de la terre
  • par stolons aériens (pervenche, Lithospermum purpurocaeruleum…) : la plante émet des tiges aériennes qui s’enracinent.

Faut-il les acheter ?
Oui si vous cherchez à remplir rapidement de grands espaces.
Non, si votre espace est restreint, ou si vous voulez uniquement des plantes faciles à contrôler.
Il est donc difficile de répondre après ce qui vient d’être dit. A chacun de faire son choix. L’important est de savoir à quoi s’en tenir. Il est difficile de rester insensible au charme des ancolies mais attention aux semis spontanés : le jardin peut très vite être colonisé !
De plus, il faut aussi savoir qu’il y a des moyens d’éviter l’invasion.

Comment lutter contre l’invasion ?

  • semis spontanés : Il suffit d’empêcher les graines de se former, c’est-à-dire couper les fleurs fanées. Attention il faut sacrifier les dernières fleurs car les premières fleurs fanées sont déjà montées à graines. C’est le cas des ancolies. On peut bien sûr laisser quelques graines se former ou bien les récolter pour les distribuer aux ami(e)s jardinier(e)s. Au printemps (en général), dès que les levées de semis apparaissent, il ne faut pas tarder à supprimer les petits plants en trop. Encore faut-il savoir reconnaître les feuilles !
  • racines traçantes : Planterdans un contenant sans fond de 30 cm de profondeur minimum (pot de terre, conteneur plastique pour plantes, bassine etc.). Le plus simple est de prendre un pot en plastique (noir pour la discrétion) et découper le fond. Pour certaines plantes il peut être conseillé de laisser dépasser le rebord du contenant d’environ 2 cm. Lorsque la plante occupe tout l’espace du pot, on la divise et on replante une partie de la touffe.

Pour des plantes telles que l’Anémone du Japon, l’espace devant être plus grand, on pourra tapisser les bords d’une fosse par un film plastique. C’est ce que j’ai fait pour un petit bambou trop cavaleur, le Pleioblastus auricoma. Il n’a pas encore trouvé la porte de sortie !
Mais une plante cavaleuse peut être limitée tout simplement par une terrasse, une allée ou même une pelouse. Attention toutefois à ce que la plante ne colonise pas la pelouse, ce qui m’est arrivé avec l’Achillée crismifolia.

La culture en pot est souvent recommandée voire indispensable (Leymus arenarius, menthe…).

  • stolons aériens : Il faut systématiquement couper les stolonset arracher si besoin les tiges enracinées.

 

MES pestes dans mon jardin /
Ce sont celles que je connais bien pour les avoir affrontées. Certaines ont été éliminées définitivement du jardin. D’autres existent encore mais je dois sans relâche limiter leur prolifération… tant bien que mal !

Elles se ressèment partout…

  • Aquilegia vulgare (Ancolie) : Une superbe vivace de 80 cm à 1 m. Floraison mai. Les fleurs sont très différentes les unes des autres (forme, coloris). Les semis spontanés ne sont pas toujours identiques à la plante-mère (hybridation). Pousse à peu près n’importe où. Très sensible à l’oïdium après la floraison (raser 1 voire 2 fois le feuillage atteint). Note personnelle : Une de mes vivaces préférées. Dès que les premières fleurs fanent, il faut les couper. C’est fastidieux si on a beaucoup de plants comme c’est mon cas. Ne pas attendre la fin de la floraison pour couper toutes les tiges. On peut laisser quelques fleurs monter à graines et les récolter avant qu’elles ne tombent sur la terre.
  • Foeniculum vulgare (fenouil) : Vivace au feuillage aromatique (anisé), léger et très décoratif (surtout ‘Purpureum’ pourpre). Floraison jaune en juillet-août. 1,50 m à 2 m. Note personnelle : Il faut absolument empêcher les graines de se former. Les racines sont pivotantes et les petits plants sont difficiles à arracher. J’ai passé plusieurs heures à supprimer quelques m² de petits plants !!! J’ai complètement supprimé cette vivace du jardin, même si je la trouve très belle.
  • Geranium phaeum : Géranium vivace pour la mi-ombre et l’ombre. Belles touffes de 80 cm. Nombreuses variétés. Tout sol. Note personnelle : Géranium intéressant pour un sous-bois. Il faut le surveiller car les petits  plants peuvent vite former de grosses touffes. Intéressant parfois mais ces touffes peuvent étouffer les plantes voisines. Je le contrôlais très bien depuis des années mais en 2012 les touffes se sont multipliées et ont pris une envergure qui a posé de vrais problèmes.
  • Impatiens balfourii : Annuelle de plus de 1 m. Floraison tout l’été. Les gousses de graines éclatent au moindre toucher. I. glandulifera est tout aussi invasive. Note personnelle : Une calamité, surtout quand on a de jeunes enfants qui trouvent très drôle de faire éclater les gousses. Plusieurs années pour m’en débarrasser !
  • Montia sibirica : Jolies feuilles charnues, brillantes, vert foncé. 20 cm. Longue floraison rose en mai-juin. Toute exposition. Sol frais. Note personnelle : Des milliers de petits plants lèvent en fin d’hiver. Il ne faut surtout pas attendre pour en enlever une centaine pour en garder un par ci par là. En 2012, j’ai été complètement débordé : il y en avait partout, même sous les arbustes. Heureusement l’enracinement est superficiel et les plants s’arrachent facilement.
  • Myosotis alpestris : Bisannuelle de 30 cm. Floraison bleue vers avril-mai. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire. Arracher les plants avant la fin de la floraison (en fin de floraison les plants montent et sont moins beaux). Les petits plants apparaissent dans le courant de l’été : faire du nettoyage avant l’hiver pour limiter leur nombre. Note personnelle : Une plante à redécouvrir mais attention aux milliers de petits plants.

Elles drageonnent (er proposent un réseau souterrain de racines)

  •  Achillea crithmifolia : Feuillage persistant gris-vert, finement découpé et doux au toucher. Floraison en ombelles blanc-crème. 20 cm. Plein soleil, sol ordinaire. Note personnelle: C’est surtout le feuillage que j’aime beaucoup. Cette plante m’a été donnée mais on a oublié de me dire qu’elle cavale ! Au retour des vacances, elle commençait à coloniser la pelouse ! Il vaut mieux la contenir par une « barrière » quelconque.
  • Anemone hupehensis var. japonica (Anémone du Japon) : 1,20 à 1,50 m. Soleil mais plutôt mi-ombre. Tout sol riche et frais. Floraison rose en fin d’été. Note personnelle: Je désespérais de ne pas l’avoir et maintenant je désespère de l’avoir ! Je supprime tous les ans une centaine de petits plants dans une plate-bande. Ils apparaissent un peu partout à plusieurs mètres du pied-mère. Il faut lui préférer la variété blanche ‘Honorine Jobert’ plus sage.
  • Artemisia ludoviciana ‘Valerie Finnis’: 50 cm. Vivace rampante à feuillage gris. Plein soleil. Supporte la sécheresse. Raser le feuillage quand il s’abîme, un nouveau réapparaît. Note personnelle : Peut être belle ou vraiment laide si on ne rase pas son feuillage.
  • Ceratostigma plumbaginoides : 25 cm. Feuillage rouge-bronze à l’automne. Superbe floraison bleu nuit en fin d’été. Soleil, mi-ombre. Sol frais. Accepte l’ombre sèche. Note personnelle: Elle est difficile à arracher : j’ai renoncé à la supprimer complètement car sa floraison est superbe et son feuillage d’automne intéressant.
  • Euphorbe cyparissias : Euphorbe petit-cyprès. Feuillage caduc très fin. Floraison jaune-vert en avril. Soleil, sol même pauvre et sec. La variété ‘Clarice Howard’ a un feuillage pourpre. Note personnelle: Elle est si mignonne en fleurs que l’on oublie que c’est une vraie peste qui s’insinue partout. Je pensais l’avoir supprimée, mais elle est toujours là… et je la surveille ! Difficile à arracher car elle s’accroche à la vie !
  • Galium odoratum (Aspérule odorante) : couvre-sol caduc de terrain frais. Mi-ombre, ombre. Floraison blanche en mai-juin. Plante aromatique et médicinale. Note personnelle: très jolie mais trop envahissante. 2 ans pour la supprimer
  • Helianthus ( ?) : 1,50 à 2 m. Grandes feuilles rugueuses. Soleil. Tout sol même sec et pauvre. Note personnelle: C’est une plante que l’on voit partout mais je n’ai jamais trouvé son véritable nom botanique. A mon avis c’est un Helianthus, mais lequel ? C’est une vraie calamité et en plus elle est très sensible à l’oïdium. Il m’a fallu plusieurs années pour la supprimer. L’Helianthus decapetalus la remplace avantageusement (même fleur) mais elle ne drageonne pas. Dans le même genre il y a le Silphium perfolatium.
  • Lamium : L. galeobdolon (floraison jaune)et certains L. maculatum (floraison rose ou blanche). Couvre-sol de sous-bois (émet également des stolons). Terre ordinaire mais restant fraîche. Note personnelle : J’ai complètement supprimé L. galeobdolon que je n’aime pas. Choisir des variétés de L. maculatum au développement contrôlable ‘Silver Beacon’, ‘White Nancy’… plutôt que ‘Chequers’ ou ‘Shell Pink’.
  • Leymus arenaria: Graminée bleue pour terrain sablonneux (stabilise les dunes) et plein soleil. 90 cm. Le feuillage jaunit en hiver. A utiliser en pot car c’est une peste redoutable. Note personnelle : très belle mais incontrôlable. Plantée près d’un rosier, j’ai dû la supprimer avant qu’il ne soit trop tard pour le rosier… et pour moi ! Bien réfléchir avant de la planter.
  • Menthe : Nombreuses espèces et variétés toutes aussi envahissantes les unes que les autres. Mi-ombre et terrain frais. Note personnelle: Une astuce : les faire pousser dans de grands bacs (lessiveuses…)
  • Solidago canadensis(Verge d’or) : 1,50 m. Plumets de fleurs jaunes en été. Soleil, sol ordinaire. Note personnelle : J’apprécie moyennement cette plante. Depuis sa plantation il y a quelques années, j’enlève régulièrement certains plants pour la limiter (facile car son enracinement est superficiel mais en 2013, pour une raison que j’ignore, la plante occupait plus d’un mètre-carré au risque d’étouffer toutes les plantes voisines. J’ai tout supprimé !
  • Violette sauvage: Probablement Viola sylvestris que l’on trouve à l’état naturel dans les sous-bois. Floraison violet pâle au printemps. Non odorante. 20 cm. Soleil, mi-ombre. Note personnelle : Il y a une trentaine d’années j’ai eu l’idée stupide de prélever dans la nature ces violettes. 30 ans plus tard, je n’ai toujours pas réussi à m’en débarrasser ! Si seulement elles fleurissaient abondamment ! Elles se contentent d’étouffer les plantes voisines…

Elles se marcottent (elles émettent des stolons aériens)

  • Lithospermum purpurocaeruleum (Buglossoides purpurocaerulea) : 20 cm. Tout sol. Mi-ombre, ombre. Emet de longs stolons à la manière des fraisiers. En avril : fleurs bleu gentiane très belles mais peu nombreuses. Note personnelle: Forme un tapis très dense qui peut tout étouffer (du muguet par exemple !). Pas facile à arracher. Plante que j’essaie de supprimer… pas évident !
  • Vinca (pervenche) : major (40 cm) ou minor (20 cm), elles colonisent les endroits ombragés. Floraison bleue ou blanche. Note personnelle: Intéressante pour couvrir de grands tapis en sous-bois. Mais beaucoup de feuillage pour peu de fleurs. Peut-être une peste dans un petit jardin. Limiter son extension.

Les bulbeuses

  • Allium triquetrum : Ail à tiges triangulaires. 30 cm. Longue floraison en avril-mai : clochettes pendantes blanches. Plante invasive en Bretagne (fait disparaître la flore locale). Note personnelle: La floraison est belle et spectaculaire mais s’il se plaît, cet ail est un fléau. J’ai fait la bêtise de jeter les bulbes au compost : le meilleur moyen de le propager dans tout le jardin. J’essaie de le supprimer totalement. Pas évident !
  • Alstroemeria aurea: 1 m, soleil. Sol riche et sec. Floraison orange en début d’été. Se couchent car les tiges sont trop souples. Note personnelle : Planté plein Sud au pied de la maison, elle a colonisé toute une platebande. J’ai dû la supprimer, non sans quelques regrets. Impossible à déplacer car les racines cassent comme du verre.

Et les autres.

Celles que j’ai eu la bonne idée de ne pas planter ! Il est impossible de citer toutes les pestes du jardin. Je me suis contenté de ne citer que celles qui peuvent s’avérer être des calamités !

Rhizomes traçants.

  • Aegopodium podagraria ‘Variegatum’(Herbe aux goutteux) : Couvre-sol d’ombre et mi-ombre. Beau feuillage panaché. Floraison blanche en ombelle. 30 à 50 cm. En pot ou entre les arbustes. Attention : difficile de s’en débarrasser !
  • Houttuynia cordata ‘Chameleon’: 20 cm. Feuillage panaché de vert, jaune et rouge. Mi-ombre. Sol frais à humide.
  • Physalis alkekengi (Lanterne chinoise ou Amour en cage ou Coqueret) : 50 cm. Baies  rouges dans un calice orange. Soleil, mi-ombre.
  • Persicaria elata: 60 cm, Floraison blanc rosé en été. Feuillage vert marginé de pourpre. Mi-ombre. Sol frais
  • Persicaria runcinata ‘Yunnan Giant’ : 30 cm, superbe feuillage triangulaire vert et pourpre. Mi-ombre. Floraison crème en été. Sol frais.

Se marcottent

Ajuga reptans : 15 cm. Couvre-sol d’ombre. Floraison en épis bleus au printemps. Nombreux cultivars dont ‘Black Scallop’ au feuillage noir .
Il est impossible de citer toutes les pestes que l’on peut cultiver dans un jardin. Toutefois, je terminerai en disant que certains jardinier(e)s se plaignent également de :

Acaena novae-zelandiae (couvre-sol de 15 cm, fruits épineux, se marcottent), Achillea ptarmica ‘The Pearl’ (floraison double blanche en juillet), Bidens aurea ‘Hannay’s Lemon Drop’ (floraison jaune et blanc à l’automne. 1,50 m), Lysimachia ciliata ‘Firecracker’ (Feuillage pourpre, floraison jaune en juillet), Lysimachia clethroides (floraison blanche en bec de canard), Melissa officinalis (plante aromatique à odeur de citron), Phlomis russeliana (Fleurs jaune en été), Veronica filiformis (floraison bleue en mars-avril, 5 cm)…

Et il y a toutes celles qui ont été oubliées !!!

Date : 9 novembre 2013
Photos / Texte : Alain D

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29Oct

Le Jardin de la Deurie à La Mouche (50)

29 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 7

La Deurie : un remarquable jardin d’arbres de collections ou un jardin d’arbres de collection remarquables

Dimanche matin, sous le soleil normand et juste avant la tempête, Marie-Claude et Dominique Corbin nous reçoivent dans leur magnifique parc de 2,5 ha. Ils ont ouvert leur parc pour notre association pour l’unique fois de cette année. Dominique ayant eu un grave accident de la main au printemps, le jardin a été exceptionnellement fermé en 2013 et l’entretien réduit au minimum

Cet accident a eu un effet bénéfique inattendu puisqu’il a permis au jardin de vivre sa vie pendant presque une année et a offert à ses propriétaires de nouvelles découvertes. Cela les a confortés dans leur choix de planter des arbustes pouvant vivre sans la main du jardinier au contraire des vivaces.

C’est une collection unique rassemblée depuis 2005, l’ensemble pourtant jeune revêt déjà un aspect adulte car des arbres et arbustes étoffés ont été déménagés en tracteur de l’ancien jardin assez proche. Cette collection est composée d’essences rares, de 51 magnolias, 50 prunus et 20 acers palmatum.

Le terrain à l’origine était encombré de ronces, seuls sont restés en place les poiriers et les chênes. Nous commençons notre visite par une curiosité montrée par Marie-Claude : une vigne couverte de perles, couleur bleu lagon : Ampelopsis brevipedunculata.

Nous continuons notre promenade, sous le regard vigilant d’un petit chien immobile, avec un Lindera obtusiloba : C’est un petit arbre dont les feuilles, caduques, sont trilobées et prennent une jolie coloration jaune à l’automne. Les fleurs sont jaunes et parfumées.

Nous nous arrêtons devant une superbe association composée d’un fothergilla major, d’un berberis Helmond Pillar et d’une Euphorbia stygiana.

Nous remarquons un arbre rare : un Alangium platanifolium qui fleurit l’été.

Nous nous promenons dans l’arboretum parmi des arbres remarquables, des essences rares, pour n’en citer que quelques-uns :

  • Hemiptelea davidii : petites branches en forme de grosses épines
  • Liriodendron chinensis : feuille caduque caractéristique, à 4 pointes (elle ressemble à une tulipe vue de face !). Elle se distingue de celle du tulipier de Virginie par des pointes arrondies. Elle prend une couleur jaune à l’automne.
  • Decaisnea fargesii ou arbre aux haricots bleus
  • Nyssa leptophylla : Remarquable avec ses couleurs d’automne
  • Aesculus chinensis : arbre magnifique au port étalé, dont les feuilles sont dotées de grandes folioles pointues.

Nous remarquons un arbre surprenant : un cryptomeria japonica rasen suji, conifère élancé à écorce brun rouge et dont les feuilles sont disposées en spirale et enroulées autour des rameaux.

Autour du gîte, nous sommes étonnés par un cornus kousa Nicole couverts de fruits qui ressemblent à des fraises et par un malus claude bellion constellé de pommes rouges.

Loin de s’arrêter là, Marie-Claude et Dominique ont commencé à aménager une autre partie de leur parc afin d’assouvir leur passion des plantes rares et de pouvoir continuer à écumer les pépinières et fêtes des plantes de France et d’Europe à la recherche de nouveaux trésors.

Après une découverte de plus de trois heures pour les plus affamés et de près de quatre heures pour les plus passionnés, nous avons pique-niqué près de la maison de nos hôtes tout en les remerciant de leur gentillesse.

Date : 27 octobre 2013

Photos / texte : Marie P

 

Propriétaires : Marie-Claude et Dominique Corbin

La Deurie – 50320 La Mouche

Tel : 02 33 61 50 75

Mail : corbin.marieclaude@orange.fr

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29Oct

Le Jardin de ma Mère à Bacilly (50)

29 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 7

En 1997, Christine Miel a acheté une maison (bâtiment de ferme joliment restauré) avec un terrain d’une superficie d’1 ha. Cette maison était destinée à sa mère qui avait envie de cultiver un jardin. A 90 ans elle y vit toujours.

Après le nettoyage et défrichage des abords de la maison les plantations ont été commencées par la mère. Ensuite Christine, jeune femme dynamique et sympathique, s’est intéressée et a pris goût au jardinage. Elle s’est beaucoup documentée, elle a même passé un BTS paysagiste pour approfondir ses compétences dans le domaine des plantes et de l’art paysager. Elle dit ne pas être collectionneuse, ses choix se font au coup de cœur. Elle fait ses achats à Courson, en Angleterre, en Belgique et dans les meilleures pépinières.

Le jardin est constitué d’un vallon et d’un champ.

Un grand plan d’eau étanchéifié grâce à la présence de l’argile et alimenté par plusieurs sources a été creusé dans le fond du vallon. Des carpes Amour, qui se nourrissent d’herbe, ont été mises dans le bassin ce qui permet d’éviter la prolifération de la végétation plantée et spontanée.

Sur le versant sud du vallon, les plantations sont regroupées dans des grandes plates-bandes harmonieusement reliées par des allées engazonnées : dans la partie haute quelques massifs sont réservés aux rosiers : roses anciennes parfumées, rosiers rugosas, rosiers paysagers roses et jaunes et dans les autres massifs arbres et arbustes se partagent l’espace en tenant compte des caractéristiques de chacun. (un arbre surprenant : hêtre raz de sol)

Le versant nord, plus humide, est réservé aux plantes de terre de bruyère : azalées, rhododendrons, hydrangeas, quelques bruyères, un massif d’hellébores sous un saule, des cyclamens de Naples…

Le champ du haut n’est pas encore aménagé : une partie est occupée par le potager et le reste est progressivement planté d’essences de collection (liquidambar, chêne Karl Miller, des cornus, des acers …).

Ce jardin est entretenu par la propriétaire qui y consacre un WE tous les 15jours, c’est peu ! Un paillage épais (gazon, feuilles, broyat) facilite le nettoyage des plates-bandes et évite le dessèchement. Blaireaux, lièvres et lapins s’invitent de temps en temps.

C’est un plaisir de visiter ce jardin bien organisé, avec des arbres et arbustes remarquables au feuillage coloré particulièrement mis en valeur par la configuration du terrain en cette période d’automne.

Date : 27 octobre 2013

Photos / texte : Hélène M

 

Le Jardin de ma Mère

Propriétaire : Christine Miel

La Teurterie – 50 Bacilly

Tel : 06 73 47 64 40

Mail : miel-70@yahoo.fr

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28Oct

Le Jardin de Flore et Sens à Coutances (50)

28 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 6

L’aventure commence en 1990, Monsieur et Madame Zynfogel acquièrent ce terrain d’1,5 ha, un havre de paix à deux pas du centre-ville de Coutances.

Au début de la création du jardin Monsieur et Madame Zynfogel ont privilégié les plantes de terre de bruyère puis ont diversifié leur collection au fil du temps.

Tout d’abord on accède par une grande allée bordée d’arbustes caduques et persistants avec au pied des vivaces. Par un petit sentier qui invite à la découverte le regard est attiré par l’étonnant feuillage du laurier prunus marbré et le magnifique trompe l’œil représentant une cabane de jardin et ses outils, cet ensemble adoucit l’espace.

A quelques pas l’eucalyptus tombé tout naturellement sur l’allée, lors d’une tempête, va servir de support à un rosier grimpant. Un escalier construit dans la pente mènera prochainement à la future roseraie.

Puis on découvre un vaste panorama sur l’étang et le terrain tout en longueur planté d’essences variées où se fond en douceur un havre de couleurs dans un cadre champêtre. Cette vallée est plantée de massifs d’arbres et d’arbustes qui cumulent fleurs, fruits, feuillage d’automne et même écorce (séquoia au tronc mou, acers à peau de serpent).

Ici et là une variété de plantes remarquables tels les érables et les cornus aux tons éclatants forment un patchwork de couleurs en automne, mais on peut imaginer également la beauté de cet espace au printemps où prospèrent une collection de camélias et magnolias.

Autour de l’étang divers plants de berge assurent la liaison en douceur entre la terre et l’eau. A l’extrémité de la parcelle, au milieu d’acers flamboyants, un chêne plus que centenaire aux branches marquées par le passé impose sa silhouette.

En se dirigeant vers la maison notre regard est attiré par un lama intrigué par notre présence. Dans la serre, des plantes précieuses, tel un mimosa pleureur blanc, ont été mis à l’abri afin de les protéger des gelées. Ce jardin d’une grande diversité, à proximité de la ville et à l’abri des regards, inspire la sérénité tout comme les propriétaires qui nous ont fait partager leur passion pour les jardins.

Date : 26 octobre 2013

Photos / texte : Elizabeth M

 

Le Jardin « Flore et sens »

Florence et Didier Zynfogel

22Rue de l’Ecluse Chette – 50200 Coutances

Tel : 02 33 07 44 01

Site : www.jardinfloreetsens.fr

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26Oct

Le Jardin Le Clos Millet à Saint Pierre Langers (50)

26 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 9

Par un après-midi pluvieux d’octobre notre groupe se déplace dans le Cotentin, pour admirer les belles couleurs que revêt la nature à l’automne.

Mais dès l’entrée du Clos Millet nous tombons sous le charme de ce petit cottage qui ceint la demeure en pierres ; Que voyons-nous ? des hortensias encore en fleurs, une collection d’heuchères et euphorbes characias prospère, plus loin le bleu des aconits… L’été se serait-il attardé dans le jardin de Mireille et de Jean Pierre Thébault ?

La jardinière avec humilité nous livre les « secrets » de son jardin orienté plein sud, qui court sur 5.000 m² et qui comprend :

Une partie haute occupée par un gazon délimité par des parterres de végétaux organisés à l’anglaise et qui offrent, par transparence parfois, une vue imprenable sur le bocage normand.

Un dénivelé, l’à pic d’une ancienne carrière de granite aménagé en terrasses planté essentiellement de vivaces. Le visiteur y accède par un escalier en pierres trouvées sur place, « rangées au fil du temps » où des érigerons karvinskianus et des thyms semblent donner vie au granite.

Une rareté qui produit son effet le raisin d’Amérique ou phytolacca americana….

Là-bas c’est le vert tendre des fruits sur un pommier en espalier qui fait le décor d’une allée.

Dans la partie basse, une végétation foisonnante au feuillage du plus doré au plus foncé (saule, noisetier, cornus controversa variegata, lespédeza…. De nombreux hostas) borde un étang, refuge d’une famille de colverts mais aussi d’une « peste aquatique l’aponogeton », fameuse fleur bleue au parfum vanille qui prend ses aises en envahissant les nénuphars.

Mais Mireille ne s’est pas contentée de planter…. Grâce à ses talents, l’artiste a composé des « tableaux » dans des parterres très fouillés mais toujours organisés.

Dans un foisonnement de verts, ici quelques dahlias blancs et mauves, là un assemblage d’érigerons et de bruyères, plus loin des hibiscus des marais qui prospèrent malgré la présence toute proche d’un gunnera géant, « son grand fou ».

Dans tous les arbres, des rosiers lianes en fleurs.

Plus étonnant encore, cette haie de thuyas percée de fenêtres ouvrant sur la campagne environnante dans le soleil couchant… Ou encore ce petit espace où la nature semble s’être organisée elle-même : juste quelques graminées qui permettent, mieux qu’ailleurs, « d’entendre le hérisson ou les criquets répondre aux grenouilles » une fois que le cabanon a livré ses dernières notes de musique… Nous visitons le jardin d’une artiste qui s’appuie sur la nature pour créer, sculpter. Ici, au milieu d’un rosier aux formes inhabituelles des chaises sculptées dans le lierre et la table couverte de mousses des bois sur laquelle des sédums simulent la nappe. Là le chat du Clos Millet immortalisé sur un socle en pierre.

Plus loin encore, un plantureux mouton, une herbe à la bouche, bien planté au milieu d’un jeu de boules qui résistent à la pente mais qui disparaissent l’été sous une pluie de pâquerettes.

Les installations composées parfois de simples matériaux (bois sculptés, pierres taillées et métal) ou d’objets éclectiques (casier de pêcheurs, lit de la belle au bois dormant) dénichés chez le brocanteur s’intègrent à l’espace.

Le visiteur ne se lasse pas d’admirer la décoration bien pensée, bien dosée, cette recherche constante de l’esthétique qui n’entrave jamais, comme dit Mireille, « l’œuvre de la nature ».

Malgré l’âpreté du relief, et grâce, à une terre généreuse « où tout pousse sans engrais ni traitement », à ses efforts, à ses talents Mireille a réussi à métamorphoser cet espace ingrat en un océan de verdure qui, le temps de la visite, nous a fait oublier l’automne. Mireille nous ouvrira son jardin quand il aura pris de nouvelles formes et ceci pour notre plus grand bonheur !

Date : 26 octobre 2013

Photos / texte : Jeanine A

 

Le Clos Millet

Propriétaires : Mireille et Jean-Pierre Thébault

120 route de la Haye – 50530 Saint-Pierre-Langers

Tel : 02 33 60 42 18

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26Oct

Le Jardin Le Toucan fleuri à Monchaton (50)

26 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 8

Une belle visite chez Michèle Volpoët.

Juin 2012… Nous visitions ce joli jardin, dans toute la splendeur d’une fin de printemps, arpentant la douce pente depuis le jardin haut, au-dessus de la maison, découvrant l’esquisse d’un jardin d’ombre aux contours encore incertains ; puis, longeant le potager, nous traversions les massifs foisonnants avant de contourner la serre et de découvrir un enchaînement de petits bassins joliment décorés. Et sur la terrasse de la maison, surplombant cette partie du jardin, Michèle nous régalait d’un sympathique moment convivial tandis qu’allaient bon train questions et commentaires…

 

Octobre 2013… Nous voici à nouveau à Montchaton, mais en une saison où les couleurs non dénuées de toute flamboyance ont cependant plutôt cette douceur un peu fanée et mélancolique qui précède le sommeil hivernal des jardins. Et pourtant le ravissement demeure.

Ce qui aurait pu faire de cette visite un moment un peu terne, comme le morne ciel gris de cette fin d’après-midi, est vite balayé par l’enthousiasme souriant de Michèle guidant le groupe avec cette disponibilité et cette franche gentillesse qui la caractérisent. Nous commençons, il est vrai à nous connaître un peu… Et ceux d’entre nous qui venaient ici pour la première fois sont vite conquis par la bonne humeur qui préside à toute la balade. Tel trouve là le conseil espéré, tel autre s’amuse d’appellations latines hypothétiques, tandis que tel autre encore se rassure sur ses propres échecs… Ainsi naissent les connivences horticoles !

Le sous-bois commencé l’an dernier s’installe, s’étoffe et, au prix d’innombrables brouettées de terre pour en améliorer le substrat, est en voie d’extension. Plus loin un Cornus (Eddie’s White Wonder’) tout en beauté provoque une admiration unanime. Il eut pourtant une enfance chaotique : venu de Belgique et ébranché sur tout un côté, il fut ensuite étêté par le vent… Belle renaissance !

Le photinia davidiana dans sa forme arbustive ou prostrée et le cotoneaster simonsii, deux petits arbustes qui mériteraient bien leur place dans tous les jardins, ils gardent leurs baies plusieurs mois, une jolie floraison blanche au printemps et un beau feuillage naissant pour le photinia.

Près de la maison, l’heptacodium, avec ses fleurs d’un vieux rose de saison, provoque à son tour des commentaires élogieux. Et le platane mûrier offrant sur une même branche des feuilles de formes différentes suscite quelques étonnements !

Le jardin en pente douce est ensuite une cascade de plantes ! Une multitude d’arbustes et de vivaces envahissent l’espace structuré par des allées gazonnées autour de la serre et des fontaines.

Michèle l’avoue : « Quand je viens avec mes godets, il faut que je les plante ! Alors il y en a un peu partout… Après, je les déplace ! ». Impossible, donc, de tout décrire !

Petite sélection toute personnelle : Le Tricyrtis hirta (le lys des crapauds, avec sa fleur si proche de celle de l’orchidée) prolifère ; il se plaît dans la terre argileuse. Le Geum marmelade (la benoîte) propose de délicates fleurs, jaune d’or. Les liriopes muscaris s’étoilent en feux d’artifice d’où émergent les tiges fleuries de mauve… Et Michèle adore le géranium ‘Dilys’ qui fleurit durant cinq mois ! Tout ce petit monde est évidemment tributaire des aléas du sous-sol : telle strobilanthe, par exemple, s’accommode d’une poche calcaire qui fait blanchir son feuillage.

De ces 1.600 m² de terre ingrate à l’origine (argileuse et calcaire), nés d’une ancienne carrière, attaqués par la partie basse en l’an 2000 puis remontés massif par massif, Michèle a fait un lieu aujourd’hui débordant de plantes qui prospèrent feuilles contre feuilles dans une abondance qui capte le regard et force l’admiration. Le tout ponctué d’éléments de décor qui déclinent le thème du Toucan et de la Fleur, enrichi de sculptures conçues à partir d’outils métalliques du plus bel effet… Un jardin généreux ! Qui pourrait inspirer un slogan : « Quand tout fleurit c’est au Toucan fleuri ! »

Une jeune et sympathique pépiniériste, Stéphanie Bouvier, a suivi la visite avec nous. En fin de parcours, sous la véranda, elle proposait quelques vivaces à la vente. L’intérêt que les membres de « Balades et Jardins » ont porté à son initiative l’aura, nous l’espérons, encouragée. Nous lui souhaitons « Bon vent ! »

Date : 25 octobre 2013

Photos / texte : Daniel P

 

Jardin Le Toucan Fleuri

Michèle Volpoet

19 rue des Vallées – 50660 Monchaton

Tel : 02 33 47 00 26

Mail : toucanfleuri@orange.fr

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23Oct

Le Jardin de la Guesnonière à Montcuit (50)

23 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 6

Une scène riche en couleurs se découvre à travers la jolie grille qui ferme la propriété du 18°. Dans la cour, le maître des lieux, Michel Leforestier, nous accueille chaleureusement et nous détaille l’histoire de cette propriété familiale et de son – ou plutôt de ses – jardins.

Le premier jardin date de 1996. Il fut à l’époque créé par un paysagiste, il s’agit d’un étang bordé de plates-bandes avec en son milieu une île. Mais nous ne y attarderons pas, Michel Leforestier, qui s’est depuis totalement investi dans son jardin repense entièrement cette partie, les premiers travaux sont en cours… mais nous n’en saurons pas davantage.

C’est avec gourmandise que M Leforestier nous présente ses dernières trouvailles qui attendent d’être plantées : beaucoup d’acers, d’hosta… tous plus beaux les uns que les autres. N’est-il pas merveilleux cet acer palmatum atrolineare et cet helwingia japonica aux surprenantes fleurs blanches délicatement posées sur les feuilles ?

Après cette … mise en appétit, nous passons dans le 2nd jardin. Un jardin d’inspiration japonaise entièrement imaginé et créé par Michel Leforestier qui l’a souhaité comme un lieu mystérieux. C’est un jardin densément planté de végétaux de terre de bruyère. La collection d’érables japonais est époustouflante, chaque arbre nous est commenté.

La pente naturelle du jardin a permis la réalisation d’un cours d’eau impétueux d’un fort débit enjambé par un pont rouge. L’eau cascade de rocher en rocher avant d’alimenter un bassin, le coin de méditation parfait dans un jardin japonais.

Certes tous les arbres n’avaient pas revêtu leur somptueuse parure automnale, mais la magie était là et la visite passionnante.

Merci M Leforestier pour votre si sympathique accueil. Alors si vous le permettez sans doute reviendrons-nous. Peut-être au printemps pour découvrir cette scène printanière : un acer qui débourre orangé, à côté d’un autre rosé sur un tapis de primevères japonaises pourpres ou bien pour découvrir le nouveau jardin, mais certainement pour une nouvelle rencontre avec un passionné.

Date : 26 octobre 2013

Photos / texte : Françoise M

 

Propriétaire : Michel Leforestier

La Guesnonnière – 50490 Montcuit

Tel : 02 33 45 62 32 / 06 47 58 02 62.

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21Août

Merriments Gardens : Pépinière en Grande-Bretagne

21 août 2013 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées 7

Situés dans l’Est du Sussex en Angleterre, les jardins de Merriments ont fait l’objet de nombreux articles et émissions relatifs à l’horticulture.

Cette entreprise familiale créée dans les années 90 a su associer pépinières et jardins de démonstration.

Cette propriété, orientée Sud, est d’une superficie de 2 hectares.

Les platebandes sont denses et colorées, les compositions font preuve d’une imagination remarquable qui ne laisse aucun passionné indifférent.

Le but étant d’inspirer le visiteur et ceci quel que soit la saison.

Au printemps, les bulbes et vivaces hâtives éveillent le jardin.

Quand l’été approche, les nombreux mixed-borders déploient des couleurs éclatantes associant vivaces et graminées.

Beaucoup de scènes jaunes dans un cadre lumineux et surprenant.

Un accord de jaune où se dévoilent plusieurs degrés de clarté plus ou moins proches donnant une subtile harmonie.

Dans un autre assemblage, ce même accord est en mesure de se poursuivre jusqu’à l’orange pur.

Les plantes présentes sont avant tout : Gleditsia et Catalpa doré (arbres), Alstromères, Hélianthèmes (vivaces).

Du bleu : Agapanthes, Delphiniums en ton dégradé, Véronicastrum.

L’harmonie de bleu s’exprime avec calme quel que soit son degré de clarté en association avec des jaunes doux : Thalictrums, Hélianthèmes.

Du rose au violet : une évanescence allant du rose magenta au parme le plus clair avec une part de blanc ; harmonie élégante et pleine de raffinement : Penstemons, Sauges Sclarées, Géraniums de Madère, Lychnis, Allium……

Dans cet aménagement original, on peut également noter :

– des scènes d’eau – une grande allée, inspirée du jardin de Monet à Giverny

– un pont qui nous mène au jardin tropical

– un espace sauvage, véritable lieu de prédilection pour les amateurs d’oiseaux, papillons, abeilles et autres insectes.

Visite haute en couleur dans un véritable havre de paix.

Date : juillet 2013

Photos / texte : Evelyne S

Merriments Gardens

Hawkhurst Road

Hurst Green – East Sussex – TN19 7RA

Tel : 00 44 (0)1580 860666

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12Juil

Le Jardin de Jacqueline et Joseph à Saint Jean Brévelay (56) en 2013

12 juillet 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 10

C’est dans la campagne brévelayse que se niche le jardin de Jacqueline et Joseph D. Commencé en 1992, à 4 mains pour créer l’aménagement de ce terrain de 3.000 m², Jacqueline a poursuivi, seule, par la suite.

Le jardin de Jacqueline se découvre par petites touches ; les massifs d’arbustes et de vivaces constituent chacun une atmosphère particulière. Les Camellias, Azalées, Skimmias et Hydrangeas côtoient les vivaces : beaucoup de Géraniums vivaces et d’Heuchères aux feuillages colorés agrémentent l’espace. Les Delphiniums doubles semblent se mesurer à la Pierre dressée, attirant le regard par leur coloris bleu vif- j’adore ! Les Dieramas, eux, se balancent élégamment au gré du vent. Les rosiers -150 variétés en tout- rivalisent de beauté : si « Hot Chocolate » intrigue par son étonnant coloris rouge-cuivré, « Héritage, Marie Curie, Albertine » me séduisent par leur parfum, les autres ne m’en voudront pas, je l’espère, de ne pas les citer. Jacqueline bichonne particulièrement une variété de roses aux coloris ivoire et rose vif dont elle voudrait bien connaître le nom (« Betty Boop « ou « Carmagnole », quelqu’un parviendra-t-il à lui donner sa véritable identité ?

Poursuivant le chemin engazonné, les Hydrangeas « Lime Light », Vanille-Fraise et Ayesha portent fièrement leurs panicules et laisse l’œil se perdre sur la campagne environnante, les hameaux et les bois. En effet, le jardin donne une impression d’ouverture vers l’extérieur, d’évasion… C’est un jardin où l’on se sent bien, réalisé par une véritable passionnée qui visite les foires aux plantes, les expositions ainsi que beaucoup d’autres jardins afin de satisfaire sa soif de connaissances botaniques : Jacqueline ne se lasse pas de parler arbustes, fleurs, plantes et boutures qu’elle rapporte parfois de ses voyages et qui trouveront une place appropriée, choisie avec grand soin car elle allie « rigueur et liberté » et veille particulièrement à l’équilibre des couleurs, des formes ainsi qu’à l’étalement des floraisons tout au long de l’année. Aux fleurs de Camellias, Azalées, Skimmias succèdent celles des rosiers, des vivaces, des Hydrangeas, puis les Hellébores -300 environ- éclaireront le jardin.

Voilà un beau jardin que l’on a envie de découvrir à différentes saisons : le plaisir sera différent à chaque fois. Merci encore à Jacqueline de l’avoir si bien dévoilé.

Date : 1er juillet 2013

Photos / texte : Pierrette G

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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