• Balades
    • Découvrez
      les ballades

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      4 saisons

      Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus

      Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Découvrez
      nos conseils

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      4 saisons

      Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

      Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conseils jardin d'ornement
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
      4 saisons
  • Association
    • Qui
      sommes-
      nous ?

      Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse

      Rejoignez-
      nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
  • Contact
Espace Adhérent
Balades & jardins Balades & jardins
  • Balades
    • Balades

      Découvrir les balades
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus
    • Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Jardin

      Nos conseils
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

    • Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conférences jardin d'agrément
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
  • Association
    • L’association

      Qui
      sommes
      nous ?

      En savoir plus
    • Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse
    • Rejoignez-nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
Espace adhérents
  • Contact
Balades & jardins

Jardinage

Home / Jardinage
19Nov

Hydrangea et autres hydrangéacées des sous-bois asiatiques par Fabrice Gautier

19 novembre 2017 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 11

Conférence qui n’a pas donné lieu à un compte-rendu, seulement une présentation générale

Fabrice Gautier est jardinier pépiniériste, passionné d’hydrangea pour lesquels sa pépinière « Sous un arbre perché » sise à Guerlesquin (Finistère) a été labellisée deux fois Collection Nationale par le CCVS (Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées) : « Hydrangea serrata » et « Hydrangéacées asiatiques ».

Il a rédigé un article en 2016 sur les H. serrata dans « Hommes et Plantes » (revue du CCVS).

Cette conférence n’a abordé que le côté Hydrangea des forêts d’Asie (donc ni macrophylla, ni paniculata, ni quercifolia, ni arborescens).

Elle a porté sur la présentation et la répartition géographique des différentes familles d’Hydrangea que l’on peut trouver dans les milieux ombragés d’Asie, à savoir :

  • les H. aspera,
  • les H. serrata,
  • les H. involucrata,
  • les H. petalanthes,
  • les hydrangéacées herbacées…

Ainsi nous avons découvert la richesse insoupçonnée de ce que nous nommons parfois de façon simplifiée les hortensias.
Voici un petit rappel en photos de cette belle conférence.
Merci Fabrice !
Date : 18 novembre 2017
Photos / texte : Fabrice Gautier, pépiniériste ‘Sous un arbre perché’, Kervocu, 29650 Guerlesquin

Read more
15Nov

Travaux au jardin d’agrément en novembre et décembre

15 novembre 2017 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois 9

Mi-novembre mi-décembre : période idéale pour planter déplacer à votre guise…

Pelouse et bordures

Aérer les pelouses anciennes principalement aux endroits de passage. Taille des bordures.

Tondre et mulcher avec les feuilles, laisser sur place sinon mettre au compost.

Arbres, arbustes et conifères

Récupérer les drageons de lilas, spirée, corète, symphorine…

Bouturer groseilliers à fleurs paulownia, …

Planter les sujets à racines nues à partir de mi-novembre.

Planter les conifères et les arbustes à feuillage persistant, fusain, camélia, rhododendron, azalée, bruyère.

Taille des haies

Plantes vivaces

Nettoyer les massifs, rabattre les asters

Continuer à diviser les touffes d’épimédium, phlox, ophiopogon, pivoine herbacée, bergénia, hosta, véronique

Planter les pivoines, pivoines herbacées, pervenches, épimédium, sedum, graminées, hélianthèmes…

Repiquer les semis, fenouil, alchémille, ancolie, campanule, euphorbe, hellébore…

Pailler les plus sensibles au froid, certaines hellébores, fuchsias, cistes sauges,…

Fleurs saisonnières

Semer pois de senteur, coquelicot, bleuet, muflier, pied d’alouette, nigelle, pavot.

Planter les semis naturels, pensée, myosotis, nigelle, giroflée, digitale, primevère…

Plantes grimpantes

Taille de propreté,

Bouturer ou marcotter actinidia, glycine, vigne-vierge.

Planter jasmin, lierre, chèvrefeuille, vigne-vierge…

Rosiers

Rabattre de moitié les rosiers buissons, desépaissir les grimpants.

Ajout d’engrais organique, de compost, sang séché, corne torréfiée.

Plantations des rosiers à racines nues.

Plantes bulbeuses

Planter les bulbes de printemps, tulipe, narcisse, crocus, jacinthe, scille, ail, muscari, lis, iris…

Déterrer les bulbes d’été, dahlia, glaïeul, canna, bégonia.

 

Conseils : pailler les massifs, le pieds des arbres et arbustes ; vous pouvez utiliser, fougère sèche, feuille morte, résidu de nettoyage des touffes de vivaces, de tailles de haies. Attention n’utiliser que des résidus sains.

Penser à marquer les emplacements des vivaces qui perdent leurs feuillages, pivoines, anémones du Japon…

Epandre les cendres de bois autour des plantes exceptés les plantes de terre de bruyère. La cendre augmente le pH du sol.

Préparer les protections des plantes sensibles au froid.

Plantation des arbres à racines nues, suivre les conseils de Claude Cadio : « La plantation des arbres en racines nues ».

 

PHOTO d’un Myosotis provenant d’un semis naturel

 

Date 18 novembre 2017

Photos et texte François L

 

Read more
18Oct

Travaux au jardin d’agrément en octobre et novembre

18 octobre 2017 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois 8

L’automne est bien installé, vous pouvez planter déplacer à votre guise …..

mi-novembre mi-décembre est une période idéale.

 

Pelouse et bordures

Semer les nouvelles pelouses,

Aérer les pelouses anciennes principalement aux endroits de passage. Taille des bordures.

Tondre en mulchant, arroser rouler.

Arbres, arbustes et conifères

Récupérer les drageons de lilas, spirée, corète, symphorine…

Préparer les trous de plantations (mélange compost/terreau/bonne terre), laisser la vie biologique s’installer.

Planter les sujets à racines nues à partir de mi-novembre.

Planter les conifères et les arbustes à feuillage persistant, fusain, camélia, rhododendron.

Plantes vivaces

Récolter les graines des plantes défleuries. Bouturer le seringat sur bois sec.

Nettoyer les massifs, rabattre les touffes, conserver les plus élégantes pour le jardin d’hiver.

Continuer à diviser les touffes d’épimédium, phlox, ophiopogon, pivoine herbacée, bergénia.

Planter les pivoines, pivoines herbacées, pervenches, épimédium, sedum, graminées, hélianthèmes…

Repiquer les semis, fenouil, alchémille, ancolie, campanule, euphorbe, hellébore…

Fleurs saisonnières

Semer pois de senteur, coquelicot, bleuet, muflier, pied d’alouette, nigelle, pavot.

Planter les semis naturels, pensée, myosotis, nigelle, giroflée, digitale, primevère…

Plantes grimpantes

Taille de propreté,

Marcotter les clématites.

Bouturer actinidia, glycine, vigne-vierge.

Planter jasmin, lierre, chèvrefeuille…

Rosiers

Rouille: supprimer les feuilles en fin de saison.

Ajout d’engrais organique, de compost.

Premières plantations de rosiers à racines nues.

Plantes bulbeuses

Planter les bulbes de printemps, tulipe, narcisse, crocus, jacinthe, scille, ail, muscari, lis, iris…

Déterrer les bulbes d’été, dahlia, glaïeul, canna, bégonia.

Conseils :

Pailler les massifs, le pieds des arbres et arbustes ; vous pouvez utiliser, fougère sèche, feuille morte, résidu de nettoyage des touffes de vivaces, de tailles de haies. Attention n’utiliser que des résidus sains.

Pensez à aérer le compost au moins une fois par mois.

Étaler la tonte de pelouse aux pieds des arbustes à fleurs, dans les massifs floraux.

Épandre du compost dans les massifs.

Laisser les feuilles mortes saines recouvrir les massifs, sinon les mettre au compost.

 

Date 21 octobre 2017

Texte François L

 

Read more
29Sep

Les ombellifères ou apiacées (nouvelle nomenclature) par Evelyne

29 septembre 2017 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 12

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

GENERALITES
Les APIACEES (nouvelle nomenclature) ou OMBELLIFERES forment une très grande famille de plantes herbacées annuelles, bisannuelles ou vivaces.
Dans le monde cette famille comprend 446 genres et 3540 espèces, en particulier dans les régions tempérées de l’hémisphère Nord et dans les montagnes tropicales.
En France, nous avons 90 genres et 180 espèces.
Pas de doute, les ombellifères appartiennent à nos paysages. Elles nous sont familières car elles occupent aussi bien les bords des routes, les potagers, elles viennent agrémenter nos plantations décoratives d’inspiration naturaliste.
Nous avons dans cette famille beaucoup d’espèces comestibles mais également certaines contiennent des substances toxiques (cigüe)

FICHE D’IDENTITE
Cette famille est relativement homogène, caractérisée pour la plupart des sujets par son inflorescence caractéristique : L’OMBELLE.
Les têtes florales plates ou en dôme sont composées de minuscules fleurons, d’où cet effet étoilé. Chaque ombelle est composée de milliers de fleurs minuscules architecturées en « parapluie » ou en dôme. Les pédoncules ombellés se subdivisent en petites ombelles ou ombellules qui portent chacune une fleur. A la base des ombellules, on voit des petites bractées formant une collerette analogue à l’involucre et que l’on nomme involucelle.
Cette « présentation » en plateaux permet de séduire les insectes pollinisateurs principalement les mouches, les moustiques les papillons. L’autofécondation est très courante. Certains botanistes parlent de « plateformes d’atterrissage » pour les insectes ! Les fleurs sont de type 5, sont généralement petites souvent blanches, hermaphrodites ou parfois unisexuées. Elles sont régulières bien que celles du pourtour de l’ombelle soient parfois irrégulières et dans certains cas stériles. Les pétales sont au nombre de 5, les 5 étamines alternent avec les 5 pétales. Les feuilles sont alternes généralement très découpées et à pétiole engainant à la base. Le fruit mûr est composé de 2 akènes soudés qui se séparent à maturité. Du fait du grand nombre d’espèces et de l’homogénéité de la structure florale, les genres et espèces de la famille des Apiacées sont parmi les plus difficiles à caractériser aussi dans un premier temps nous allons parler des Ombellifères à feuilles composées et laisser de côté les Apiacées à feuilles épineuses (Eryngium), les Astrances, et les Apiacées à feuilles simples (Bupleurum) qui feront l’objet d’un autre exposé.
Dans le jardin, ces herbacées sont entrées par l’enclos des plantes médicinales et condimentaires.

AU JARDIN AROMATIQUE :
1. L’Aneth odorant, Anethum Graveolens.
Plante annuelle spontanée dans les champs de moissons surtout dans le Midi.
Fleurs jaunes, feuilles à gaine courte. Ressemble au Fenouil officinal en plus petit. Hauteur 60 cm sur 30. Connue depuis les temps les plus reculés, les Romains l’utilisaient dans leur festin. Très aromatique. Mêmes emplois que le Fenouil, feuilles et graines parfument poissons, pommes de terre, salades.
En thérapeutique : stimulante, stomachique, carminative, emménagogue, contre les choliques (chez les jeunes enfants), galactogène.
2. L’Anis Vert, Pimpinella Anisum
Plante annuelle, hauteur 60 cm, étalement 20 cm. Fleurs petites, blanches, Feuilles peu nombreuses. Culture facile.
Utilisation des graines très parfumées dans la composition des liqueurs de ménage, pains d’épice, gâteaux de Noël.
En thérapeutique : stimulant de l’appareil digestif.
3. L’Angélique, Angelica Archangelica
Grande plante vivace spectaculaire, bisannuelle, hauteur 1 à 2 mètres, étalement 80 cm. Tiges glabres, vert glauque ou violacées, grosses, épaisses, cylindriques. Feuilles grandes, alternes, engainantes, d’un beau vert.
Sa réputation remonte au Moyen Age. Les différentes parties de la plante sont distillées pour en tirer une essence qui entre dans la préparation de liqueurs diverses (Bénédictine). La tige est récoltée avant la floraison et est utilisée en confiserie. (Niort).
4. Le Carvi, Carum Carvi
Plante annuelle souvent employée comme succédanée du cumin. Hauteur 50cm, étalement 20 cm. Fleurs petites en ombelles. Tiges fines vertes, cylindriques, feuilles alternes finement découpées. Fruits ovoïdes formés de 2 graines accolées brun clair, convexes et striées sur la face externe.
Les graines sont utilisées comme condiment dans les soupes, les ragouts, la choucroute. Le carvi est plus spécifique des pays du Nord (pour accompagner le fromage). Autrefois sa racine était consommée comme celle de la carotte
En thérapeutique, ses graines font partie des « 4 semences chaudes » (Anis, Carvi, Cumin, Fenouil) : propriétés carminatives, stimulantes, digestives, diurétiques, emménagogues, galactogènes.
5. Le Cerfeuil Musqué, Myrrhis Odorata
Plante vivace, hauteur 50-60 cm, étalement 50 cm. Tiges, pétioles, jeunes feuilles aromatisent salades et soupes. Les graines jeunes et tendres sont bonnes à croquer.
6. La Coriandre, Coriandrum Sativum
Plante annuelle, hauteur 40 à 50 cm, étalement 15 cm, tige droite, glabre. Feuilles inférieures à folioles arrondies, feuilles supérieures très divisées (odeur particulière) Fleurs blanches, légèrement rosées en ombelles terminales. Fruits globuleux au parfum suave, saveur aromatique, chaude, piquante, agréable.
Les graines rentrent dans la préparation des liqueurs spéciales (Eau des Carmes, Eau de Mélisse). En Angleterre et en Allemagne, la graine rentre dans la préparation de certaines bières. En cuisine les graines et le feuillage frais sont utilisées dans les soupes Nord Africaines, le couscous, les plats de mouton, les courts bouillons…
7. Le Cumin, Cuminum Cyminum
Plante annuelle, originaire d’Egypte, hauteur 30-40cm, étalement 20 cm. Feuilles ayant beaucoup d’analogie avec celles du Fenouil. Fleurs petites, blanches. Graines oblongues, striées sur la face externe.
Le cumin est une épice forte, piquante au goût très dominant. Ses graines « chaudes » sont inséparables de la cuisine d’Orient (tagines, couscous).
Les graines ont les mêmes propriétés que celles de l’Anis : carminatives, stimulantes, efficaces dans les troubles digestifs et intestinaux. Elles sont également galactogènes.
Dans l’esprit des anciens, le cumin avait le pouvoir de chasser les mauvais sorts : les graines veillaient les tombes des pharaons d’Egypte et les Romains les faisaient garder par leurs esclaves.
8. Le Fenouil, Foeniculum Vulgare
Encore appelé, Aneth doux, plante vivace, tiges de 1mètre à 1 mètre 50, robustes.
Feuilles glabres, filiformes. Fleurs petites jaune en ombelles.
Les tiges et feuilles sont utilisées aussi bien fraiches que sèches en cuisine (courts bouillons, poissons) ainsi que les graines.
Les semences sont considérées comme apéritives, stomachiques, carminatives, diurétiques, pectorales. Elles font parties des « 4 semences chaudes » déjà citées.
Petite anecdote : c’est une des plantes préférées de la jolie chenille d’un de nos plus beaux papillons, le machaon grand porte queue.
9. La Livèche ou Ache des Montagnes, Levisticum Officinale
Encore appelée Céleri Perpétuel, cette plante rustique d’une hauteur de 60-90 cm, étalement 50 cm est une grande plante vivace avec un arôme balsamique encore surnommée Herbe à Maggi. Feuilles découpées ressemblant beaucoup à celles du Céleri.
Parfum subtil idéal pour parfumer une soupe, une salade.
En thérapeutique : propriétés expectorantes, aide à lutter contre la rétention d’eau, efficace contre les rhumatismes, les affections de la vessie et des reins.
10. Le Persil,Petroselinum Sativum
Plante aromatique la plus cultivée au monde, rustique, vivace dans son berceau d’origine (Sardaigne), bisannuelle chez nous. Tiges striées, feuilles luisantes d’un beau vert. Fleurs petites, verdâtres. Il existe trois sortes de persil, le persil plat et le persil frisé utilisés dans les bouquets garnis, les marinades, les courts bouillons et un persil à grosse racine, utilisé pour sa racine dans les pays de l’Est.

AU JARDIN POTAGER :
Cette famille comprend un certain nombre de légumes « racines »
1. La Carotte, Daucus Carotta
Plante alimentaire des plus répandues.
2. Le Panais, Pastinaca Sativa
Plante appréciée pour sa grosse racine blanche, fait partie de ces légumes oubliés redevenus à la mode.
3. Le Céleri, Apium Graveolens
Plante dérivée de l’Ache des Marais, elle tient autant du condiment que du légume. Elle sert à aromatiser les bouillons. Une variété cultivée, le Céleri Rave (Apium Graveolens var Rapaceum) possède une racine charnue consommée cru ou cuite.
4. Le Fenouil, Foeniculum Vulgare
Plante potagère au bulbe charnu, se consomme cru ou cuit. Ses fruits aromatiques et sucrés servent à parfumer les liqueurs, pastis….
5. Le Cerfeuil Tubéreux, Chaerophyllum Bulbosum
Plante dont on consomme la racine mais attention car la tige est toxique.
La racine rappelle à la fois le goût de la pomme de terre et la châtaigne (elle doit être entreposée au froid deux mois avant d’être consommée.
6. Le Persil Tubéreux, Petroselinum Tubérosum
Persil à grosse racine de la taille de la carotte ou du panais (environ 15 cm).
Se consomme comme le salsifis.

AU JARDIN D’ORNEMENT :
Cette vaste famille offre au jardin décontraction et simplicité, et trouve place dans les plantations décoratives d’inspiration naturaliste. Elle est appréciée des plus grands jardiniers tel que Christopher LLoyd, jardin de Great Dixter.
1. L’Aegopodium, Podagraria Variegatum
Encore appelé l’herbe aux goutteux. Plante vivace caduc, hauteur 30 cm est un couvre sol panaché précieux pour l’ombre et la mi ombre. S’il peut s’avérer envahissant en terrain frais, un simple coup de bêche suffit à limiter son développement. Grande rusticité.
2. L’Ammi
Plante annuelle, bisannuelle champêtre très peu connue, née mauvaise herbe et grâce à sa beauté, sa longue floraison et sa bonne tenue en vase, elle est entrée au jardin. Elle est plus souvent présente dans les parterres de ville que dans les jardins privés. Il existe deux variétés : l’A visnaga Casablanca et l’A majus Graceland. Les fleurs de l’A visnaga sont plus bombées et la plante a une hauteur de 100 cm alors que l’A Graceland ne fait que 80 cm.
Très élégante, son feuillage est fin, léger. Elle produit d’abondantes et délicates ombelles tabulaires. Elle est considérée par les jardiniers anglais comme la meilleure des fleurs blanches. Elle peut atteindre 80 cm à 1 m.
A semer au printemps mais l’idéal est le semis en place à l’automne.
Sa floraison est longue de Juillet à Septembre.
En association avec d’autres fleurs blanches (Hydrangea Annabelle) et des feuillages panachés tel que la graminée, Phalaris Arundinacea.
3. L’Angélique, Angelica Archangelica
Plante vivace architecturale, spectaculaire pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres. Tiges épaisses peu ramifiées, creuses.
Grandes feuilles composées très engainantes vert tendre, très aromatiques. Ombelles caractéristiques sphériques de couleur verte en Mai, Juin.
Culture en terre ordinaire, fraiche au soleil ou à mi ombre.
La variété la plus connue est l’officinale. Il existe d’autres variétés :
L’A. Atropurpurea, grandes feuilles composées vert plus ou moins pourpré, dômes de fleurs pourpres.
L’A. Gigas de couleur pourpre, impressionnante, très prisée des collectionneurs.
L’A. Vicar’s Mead pourpre foncé, ombelles vieux rose en Juillet et Aout. Meurt après avoir produit des graines mais se ressème facilement.
4. Le Cerfeuil Sauvage, Anthriscus Sylvestris.
Il se naturalise au jardin où il est utile pour sa verdure précoce. Jusqu’à 1 mètre de hauteur. Ses ombelles blanches, délicates » vaporisent » les parties ombragées du jardin durant plusieurs semaines. Se ressème facilement.
L’A. Sylvestris ‘Ravenswing’, feuilles très découpées chocolat foncé dès Février et jusqu’en Juillet. Fleurs blanches en ombelles légères au sommet de tiges fines. Soleil ou mi-ombre.
5. Le Cenolophium Denudatum
Vivace caduc rarement proposée, provient de Russie. Hauteur 70 cm
Elégante avec son feuillage ciselé bronze et ses grandes ombelles blanches très graphiques portées par des tiges noires. Culture en sol drainé, frais un peu sec.
Floraison longue de Juillet à Octobre, très présente au jardin de Christopher Lloyd, Great Dixter.
6. La Carotte, Daucus Carota Dara
Grande plante annuelle offrant une floraison en ombelles nuageuses, faites de toutes petites fleurs s’ouvrant vieux rose, virant au rose pâle puis au blanc.
Particularité de l’ombelle : la fleur centrale est stérile en anglais porte le nom de : Queen Anne’s Lace !
Fabuleuse pour la fleur à couper ou dans un massif de vivaces.
A maturité l’ombelle se contracte en « nid d’oiseau »
7. La Férule, Ferula Communis Glauca
Plante méditerranéenne, fleurit tôt dans les garrigues. Géante, peut atteindre 3 à 6 mètres sur 1 mètre carré d’envergure.  Tiges solides. Attire les insectes.
Anecdote : les maîtres antiques frappaient leurs élèves avec la tige séchée d’où l’expression : être sous la férule.
8. Le Fenouil, Foeniculum Vulgare
Plante très décorative par son feuillage vaporeux et ses ombelles jaunes, hauteur 1 mètre à 1 mètre 50. Prend place dans les plates-bandes ensoleillées, l’effet nébuleux de son feuillage constitue un atout irremplaçable. Attention toutefois à ne pas laisser « grainer » car cette vivace à la vie brève se ressème plus que généreusement.
F Vulgare Purpureum, feuilles pourpre bronze magnifique, s’harmonise avec beaucoup d’autres vivaces.
9. La Grande Berce du Caucase, Heracleum Mantegazzianum.
Plante robuste velue, tige creuse. Très spectaculaire, les ombelles sont de vraies soucoupes où les insectes pollinisateurs viennent se poser.
Mais attention cette plante est toxique : la projection de sève sur la peau est responsable de photosensibilisation et brulûres au premier et second degré. (cf article Ouest France Juin 2016).
10. Orlaya à Grandes Fleurs, Orlaya Grandiflora
Belle annuelle.Hauteur 45-60cm.floraison de Mai à Juillet. L’une des plus belles ombellifères de notre flore.
Ombelle particulière : fleurs de l’extérieur de l’ombelle asymétriques. Floraison
Plante poussant à l’état sauvage dans certaines régions de France (Ardèche)
A semer à l’automne directement en place.
11. Selinum Wallichianum syn. Tenuifolium
Plante provenant de la flore himalayenne.
Grande vivace caduque, elle s’intègre bien aux compositions estivales avec de fines ombelles au-dessus d’un feuillage vaporeux. A son attrait tout l’été.
Très recherchée par les amateurs de plantes d’exception.

INTERÊT MELLIFERE DES APIACEES

Les Apiacées ont un grand intérêt apicole. L’ombelle est un plateau de milliers de fleurs minuscules réunies en petits bouquets qui attirent les insectes pollinisateurs et leur permettent de se poser.
Certains parlent de « bars à pollen », « d’aimants » pour les abeilles et autres insectes utiles. Grace à leurs inflorescences disposées en « baleine de parapluie « la famille des Apiacées est appréciée des abeilles car très facilement accessibles à tous les insectes butineurs.

UTILISATION AU JARDIN

Les ombellifères offrent au jardin décontraction et simplicité.
Elles ajoutent pour la plupart de la légèreté à tout programme de plantation. Leur silhouette élégante, aérienne, plastique apporte beaucoup de personnalité à un massif. La forme des inflorescences adaptée pour attirer les insectes pollinisateurs s’oppose à celle des épis (Veroniques, Lysimaches clethroides, Lobelias). Leur silhouette un peu arrondie contrebalance l’énergie des épis dressés vers le ciel.
Le feuillage élégant, bien disposé constitue un véritable atout pour la mise en valeur d’un parterre.
Les jardiniers anglais (jardin de Great Dixter, Sisinghurst) et Piet Oudolf (paysagiste le plus innovant de ce début de XXIe siècle) utilisent largement les Apiacées dans leurs différentes compositions.

QUELQUES SELECTIONS

Ombellifères à feuillage remarquable :
* Anthriscus Sylvestris Ravenswing
* Pimpinella
* Selinum Wallichianum

Ombellifères hautes et spectaculaires :
* Angelica Gigas
* Angelica Archangelica
* Angelica Atropurpurea
* Ferula Communis
* Heracleum Mantegazzianum.

Ombellifères pour compositions florales :
* Ammi visnaga
* Anethum Graveolens…….

QUELQUES ADRESSES :
* Le Jardin du Pic Vert : jardinerie en ligne
*Le jardin de Bellenau, Bastien Lestrande, 50500 St Côme du Mont (jardindubellenau.com)
* Les Pépinières Caillarec, 29270 Motreff
* Les graines Baumaux pour les annuelles 

GLOSSAIRE DES TERMES MEDICINAUX :
* Carminatif : qui facilite l’expulsion des gaz de l’intestin.
* Emmenagogue : qui régule les règles.
* Galactogène : qui stimule la sécrétion lactée
* Stimulant : qui active provisoirement la circulation sanguine et accroît momentanément l’énergie des fonctions organiques
* Stomachique : qui favorise le bon fonctionnement de l’estomac.

CONCLUSION
Avec leur allure de « filles de la campagne » les Apiacées apportent spontanéité et légèreté.
Très architecturées, elles évoquent une dentelle d’une finesse incroyable, les ombellifères concourent à l’équilibre des jardins écologiques et favorisent la biodiversité.

Date : septembre 2017
Photos / texte : Evelyne

Read more
05Mai

Le désherbage par Thérèse

5 mai 2017 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le désherbage, que ce soit au potager, dans les allées ou au jardin d’ornement, est souvent synonyme de corvée. Pour la réduire, plutôt que de parler de désherbage, parlons de maîtrise des herbes indésirables ou adventices.
Cette maîtrise se fera en 2 temps : prévention et attention permanente.

Pourquoi maîtriser les indésirables ?
Pour se développer, les plantes ont besoin de lumière, d’espace, d’eau et d’éléments minéraux.
Or, les adventices germent et poussent souvent plus vite que les légumes ou les plantes cultivées. Elles ont en effet développé une capacité d’adaptation pour survivre aux désherbages successifs.
Leur développement se fera donc au détriment des légumes ou autres plantes que l’on désire cultiver.

Comment réduire le temps de désherbage ?
Pour ne pas avoir à désherber, le mieux, c’est d’éviter de laisser pousser les indésirables !

Au potager, plusieurs solutions :

1 Les engrais verts
Sur les parcelles inoccupées, avant ou après une culture, on peut semer des engrais verts qui, par leur système racinaire dense et leur feuillage, vont limiter la germination des indésirables.
Au début du printemps, on couvrira ainsi les parcelles devant accueillir les tomates, les haricots, les cucurbitacées, les poireaux si ces parcelles sont vides. On coupera l’engrais juste au moment des plantations en laissant le feuillage sur place et en le couvrant de paillis. La surface restera propre toute la saison.
En automne, on sèmera sur les parcelles après récoltes, ce qui évitera de laisser la terre nue tout l’hiver

2 Le faux semis
Cette technique est très ancienne.
3 à 4 semaine avant un semis, on prépare la terre en passant la grelinette, le croc et le râteau et on arrose comme si on avait semé. Les indésirables vont lever. Au bout d’une semaine, on sarcle en coupant les plantules au ras du sol. Il est important de ne pas couper sous la terre car les racines reliées à la plantule peuvent s’enraciner à nouveau, ni de couper trop haut car certaines herbes peuvent repartir. Le sarclage s’effectue le mieux par temps sec ensoleillé afin que les plantules que l’on laisse sur place, puissent sécher.
Ensuite, avant de semer on repasse le croc superficiellement pour niveler la terre et l’émietter si c’est nécessaire.
Quand un sol est envahi de chiendent ou de liseron, on peut repasser la grelinette et ensuite le croc plusieurs fois pour enlever le maximum de racines, ce qui va contribuer à fatiguer l’indésirable.

3 Le semis en ligne
Pour faciliter le désherbage, il vaut mieux semer en ligne en mettant des repères aux 2 bouts des lignes. On pourra biner entre les rangs en attendant la germination des graines semées et ensuite on sarclera au plus près des rangs.

4 Le paillage
Il est indispensable de ne pas laisser la terre nue. Il faut pailler avec tout ce qui est à votre disposition : tontes, broyat de paille ou de graminées, mulch de feuilles mortes ; (cf le paillage sur le site)

5 L’utilisation de bioplastiques
Il s’agit d’utiliser des plastiques fabriqués à partir d’amidon de céréales, donc dégradables en 3 à 6 mois et non toxiques. On les utilise pour des plantations d’oignons, échalotes, salades, cucurbitacées…Avant de planter, on étale le bioplastique sur un terrain nivelé mais légèrement bombé pour éviter des poches d’eau et on le fixe sur les bords. Puis, on incise pour planter.

6 Un entretien très régulier
Le binage ou le sarclage sur des plantules ne prend que quelques minutes. En le faisant très régulièrement, on gagne du temps et on évite de la fatigue par rapport à un désherbage de plantes développées. Veiller à bien affûter la binette ou le sarcloir pour un travail plus efficace.
La binette convient aux plantes à racines superficielles. Il faut prendre son temps pour déraciner plutôt que de couper au collet.
Le sarcloir coupe les herbes, les racines restant dans le sol.
Si c’est efficace sur de jeunes plantules au système racinaire peu développé, cela l’est beaucoup moins sur certaines plantes qui repartiront de plus belle comme le liseron.
Si le terrain est infesté de liseron, chiendent ou autres vivaces résistantes, il faut les retirer avec un couteau désherbeur ou gouge avant de biner ou de sarcler. On ira ainsi chercher la racine plus en profondeur, ce qui fatigue la plante.
Binage ou sarclage se font par temps sec ensoleillé.
Il vaut mieux intervenir souvent quand il s’agit de jeunes plantules qu’on laisse sécher sur place sauf pour le mouron et les laiterons.
En cassant la croûte, le binage et le sarclage favorisent l’aération et l’ameublissement du sol.

Au jardin d’ornement

1 Le désherbage à la main
Avant toute prévention, il faut que les massifs ou plates-bandes soient désherber.
Selon la surface et les herbes en présence, on utilisera les techniques vues pour le potager : couteau à désherber, binette, sarcloir. Il faut être vigilant sur les bordures, portes d’entrée des indésirables comme le chiendent. En passant le rotofil, on crée une surface tampon qui au fil du temps et des passages restera nue.

2 Le paillage
Si la première mise en place d’un paillage prend du temps, le travail de désherbage ira en diminuant de même que l’arrosage, l’apport d’engrais, le bêchage ou la protection contre le froid.
Sur une surface nettoyée et décompactée, on commence par apporter une couche de compost On peut ensuite mettre des cartons et on termine par une épaisse couche de paillis, au moins 5cm.
Selon les plantations, on choisira le paillage le mieux adapté : feuilles mortes broyées sous les arbustes, des herbes sèches broyées ou de la paille broyée ou des tontes entre les vivaces, des cailloux dans les rocailles. Il faut veiller à ne pas enterrer les tiges des fleurs ou les troncs des arbres et arbustes sous le paillis, ce qui leur serait néfaste.
La mise en place du paillage doit se faire tout de suite après le nettoyage et sur une terre humide.

3 L’utilisation de couvre-sol
On peut planter des vivaces à fort pouvoir couvrant qui empêchent le développement d’indésirables quand elles sont installées : Epimedium, certains Geranium, les Symphitum, l’Origanum..

4 Un plan de plantation dense
Il faut éviter les espaces dégagés entre les plantes. Les adventices ne trouveront pas assez de place et de lumière pour pouvoir proliférer.

Le désherbage des allées et terrasses.

1 Choisir de laisser les allées et les terrasses engazonnées ou enherbées.
Le passage de la tondeuse limitera le développement des adventices. Si on choisit le gazon, il faut prendre un gazon résistant au piétinement et ne contenant pas de vivaces rampantes telles que le trèfle. Les vivaces rampantes auraient tôt fait d’envahir les parcelles cultivées voisines, (potager ou plates-bandes).

2 Utiliser un feutre en géotextile.
On le place sous le sable ou les gravillons ou une épaisse couche de paillis. Il est efficace à condition que la couche de sable ou de gravillons soit épaisse. Il ne permet ni aux vers de remonter vers la surface et d’apporter de la terre, ni aux herbes ayant germer de s’installer. Un ratissage ou un sarclage de temps en temps doit suffire à maintenir la surface propre.

3 Le désherbage à l’eau bouillante.
Cette technique est ancienne. On utilise l’eau de cuisson de la cuisine. Cela détruit les herbes mais pas les racines profondes comme celles des pissenlits.

4 Le désherbage thermique.
C’est le même principe plus onéreux mais pas plus efficace. En réchauffant la terre, on favorise même la germination des graines présentes.

5 Le désherbage avec des produits naturels

– sel et vinaigre
Très tendance, naturel, peu onéreux mais pas bio. Vous mélangez 5l d’eau, 1kg de gros sel iodé et 200ml de vinaigre blanc et vous arrosez les herbes indésirables. Mieux vaut utiliser un pulvérisateur qui permet de cibler les feuillages. Lorsque les feuilles jaunissent, vous arrachez. Ce mélange n’est pas sans inconvénients : Le sel est toxique donc pollue la terre et le vinaigre acidifie le sol. Il faut donc utiliser ce moyen avec parcimonie et sur des surfaces de passage : aire de stationnement, cour gravillonnée…Cette méthode n’est pas plus efficace que l’eau bouillante.

– purin d’ortie
Utilisé pur, donc très riche en azote, il agit en gorgeant le sol de nitrates et en intoxiquant les plantes.
C’est donc un moyen très polluant à éviter absolument !

Le désherbage d’un terrain vierge.
il s’agit de désherber des surfaces destinées au potager, au jardin d’ornement ou pourquoi pas un carré de pelouse. Le but est de débarrasser la terre de l’herbe en se fatiguant le moins possible tout en l’enrichissant.
Comment procéder ?
Six mois avant, il faut couper l’herbe le plus ras possible avec une tondeuse, une débroussailleuse, un rotofil. Les plantes à graines tel que les chardons seront coupées avant et jetées.
Ensuite, on étale une couche de compost sur l’herbe coupée, une couche de déchets verts du jardin (feuilles mortes, tontes, BRF.) Cette épaisseur végétale va nourrir toute la faune du sol, favorisant la remontée des lombrics qui transforment la terre compacte en terre grumeleuse plus riche en humus.
Puis, pour éviter les repousses, on recouvre la surface de cartons sur plusieurs épaisseurs en les croisant. A la rigueur, on peut mettre une bâche noire perméable. On termine par un paillis pour cacher le carton et éviter qu’il ne s’envole.
Au bout de 4 à 6 mois, on retire tout ce qui ne s’est pas décomposé et on travaille la terre à la grelinette ou une fourche à bêcher sans la retourner pour finir de la décompacter et retirer les racines qui subsisteraient.
On peut poser le carton directement sur l’herbe mais l’oxygénation du sol va être insuffisante pour tous les micro-organismes. En effet, les herbes coupées, en se décomposant, vont absorber l’oxygène présent au détriment des êtres vivants qui ne pourront assurer leur rôle d’amélioration du sol.

Le désherbage chimique
Dans le cadre d’une culture respectueuse de l’environnement, il est à bannir :
– pour éviter de nuire à la santé du jardinier qui se trouve au contact de produits nocifs,
– pour ne pas participer à la destruction des plantes voisines et du sol,
– parce que les substances actives utilisées se dégradent lentement et restent longtemps dans le sol,
– parce ces substances actives vont se retrouver dans les plantes semées, dans les nappes phréatiques.

Date : 3 mai 2017
Photos / texte : Thérèse

Read more
09Mar

Liste de fleurs, annuelles, vivaces, sauvages pour le potager, par Thérèse, à compléter…

9 mars 2017 Annaïg Le Meliner Potager 12

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Fleurs pour la cuisine :
* Amarante : feuilles
* Bleuet : fleurs et feuilles
* Bourrache : fleurs et feuilles
* Camomille : fleurs
* Capucine : fleurs
* Primevères : feuilles et fleurs au goût de miel, racines au parfum d’anis et de girofle.

Floraison en fin d’hiver et début de printemps :
Arabis alpina (corbeille d’argent) (Brassicacées) : février à mai, 20cm, à fleurs simples pour les pollinisateurs
Aubrieta deltoidea (Brassicacées) : avril à mai, 15cm, pour les pollinisateurs
Erica carnea (la bruyère d’hiver) (Ericacées) : de décembre à avril, 10-20cm, attire les premiers butineurs
Giroflée ravenelle : (Erysimum cherii) (Brassicacées) : 20-60cm, mars à juin, pour les pollinisateurs, très utile au pommier
Helleborus (Renonculacées) : dès fin janvier jusqu’en avril, attire les butineurs ; indispensable
Lonicera fragans (Caprifoliacées), un chèvrefeuille à floraison très précoce pour nourrir les abeilles et les bourdons dès leur sortie
Myosotis (Boraginacées) : mars à mai, lutte contre le ver des framboisiers
Primevères (Primula acaulis et Primula veris) (Primulacées) : 15-30cm, février à avril, attire bourdons et syrphes ; le feuillage sert de nourriture aux chenilles des papillons
Souci (Calendula officinalis) (Astéracées) :50-70cm, fleurit presque toute l’année mellifère attirant pollinisateurs et auxiliaires dont les syrphes ; contrôle des nématodes ; répulsif de certains ravageurs : aleurodes, altises, chenilles, doryphores. Excellent compagnon du fraisier et de la tomate (alternariose), de la carotte (aleurodes et nématodes), de la PDT, du haricot, du chou (piérides), de la laitue (pucerons), des framboisiers et des rosiers. Action racinaire améliorant et assainissant la terre ; indispensable au potager.

Floraison de printemps et d’été
Achillea millefolium (Astéracées) : 50cm, juin-août, l’une des meilleures pour attirer butineurs et auxiliaires (chrysopes, coccinelles, syrphes, guêpes, parasites du puceron, de la cochenille, de la mouche blanche) ; protège les pommiers de nombreux ravageurs ; réservoir de graines pour les oiseaux en hiver
Agastache (Lamiacées) : 60cm à 1m, juillet-septembre, attire les pollinisateurs
Alyssum maritimum (Brassicacées) : 20-30cm, avril-mai, hôte de nombreux auxiliaires. Ses effets se font sentir très largement autour (15m)
Amarante (Chenopodiacées) : 1-2m, juin à octobre, attire les carabes
Aneth (Apiacées) : 30-50cm, juillet à août, attire des auxiliaires par son nectar ; répulsif de ravageurs, très utile au verger. Protège la carotte de la mouche mais n’est pas favorable à sa croissance.
Angelica (Apiacées) : 2m, mai à août, attire les insectes pollinisateurs et des auxiliaires tels que coccinelles et chrysopes, mais fort pouvoir allélopathique. La tenir éloignée des cultures (2- 3m)
Aquilegia (Ancolie) (Renonculacées) : avril à mai, 25 à 60cm, mellifère
Artemisia alba (Armoise) (Astéracées) : 1m, juin à août, pour brouiller les repères d’indésirables par    l’odeur du feuillage. Fort pouvoir allélopathique ; la tenir éloignée car elle inhibe la croissance de nombreuses plantes.
Bleuet (Centaurea cyanus) (Astéracées) annuelle ou bisannuelle : 60cm, été, mellifère pour les abeilles ; attire des auxiliaires pour la protection des choux et des pommiers
Bourrache (Boraginacées) : 30-40cm, mai à septembre, mellifère ; attire les auxiliaires prédateurs de pucerons, de chenilles et autres insectes ; éloigne escargots et limaces ; répulsif de la piéride du chou, du sphinx et des vers de la tomate, des noctuelles, des doryphores ; c’est un antifongique du fraisier et un excellent engrais vert.
Camomille allemande (Matricaria recutita) (Astéracées) : 60-80cm, juin à août, attire chrysopes et syrphes et des butineurs ; répulsif de parasites ; agit sur les nématodes de la tomate ; favorise la croissance des légumes proches à petite dose ; protège les pommiers contre leurs ravageurs.
Capucine (Tropaéloacées) : juin à octobre, contre les pucerons qui sont détournés des autres plantes ; limitation des carpocapses et des pucerons lanigères par une plantation sous les pommiers ; contre les mouches blanches ; excellente compagne de nombreux légumes
Centaurea (Astéracées) : de 20 à 80cm, de mai à août selon les espèces, attire les auxiliaires : papillons, coccinelles et chrysopes ; indispensable dans le verger.
Chicorée en fleurs :  répulsif des altises ; il est facile de laisser monter quelques salades
Coreopsis (Astéracées) : 40-80cm, juin à octobre, attire les butineurs ; plante hôte d’auxiliaires
Cosmos (Astéracées) : de 20cm à 1,5m selon les espèces, juin à septembre, attire abeilles et papillons ; répulsif des altises et de la piéride du chou ; propriétés nématicides et à ce titre les cultiver l’année précédant la culture de tomates ; hôte d’auxiliaires
Eschscholtzia (pavot de Californie) (Papavéracées) : 15-40cm, mai à août, mellifère
Gaillarde (Astéracées) : 20-70cm, juin à septembre, pour les butineurs ; détruit les nématodes nuisibles par ses sécrétions racinaires
Géranium (Géraniacées) : attire des butineurs et des auxiliaires prédateurs de la mouche blanche et d’acariens
Géranium Herbe à Robert (Géraniacées) : plante sauvage pas envahissante à très longue floraison. Les fleurs sont riches en pollen facilement accessible
Helenium (Astéracées) : 60cm-1m, juin à septembre, propriétés nématicides
Héliotrope (Boraginacées) : 30cm-1m, juin à octobre, mellifère
Hysope (Lamiacées) : 30-60cm, juillet à septembre, mellifère ; attire papillons et pollinisateurs ; répulsive contre fourmis, limaces et escargots
Laiteron (Astéracées) : 30cm-1,50m, juillet à septembre, dite mauvaise herbe, répulsif d’insectes et nématicide après sa décomposition
Lamium album (Lamier blanc ou ortie blanche) (Lamiacées) : 60cm, été, attire les pollinisateurs, surtout les bourdons, et possède des effets répulsifs contre les nuisibles des fruitiers et les doryphores
Lavande (Lamiacées) : 50cm, juin à août, riche en nectar pour les pollinisateurs et les auxiliaires ; répulsif contre les fourmis et certains indésirables
Liatris (Astéracées) : 50cm-1m, juin à septembre, attire les papillons
Linum (lin)(Linacées) :20-50cm, mai à juillet, répulsif des doryphores ; décompacte le sol par ses racines ; favorable à la laitue et à la carotte
Lupin (Fabacées) : 60cm-1,50m, mai à septembre, attire les auxiliaires ; excellent engrais vert
Mélisse citronnelle (Melissa officinalis) (Lamiacées) : 80-100cm, juillet à août, très riche en nectar pour tous les butineurs ; attention à la propagation
Menthe (Lamiacées) : 60cm, juillet-août, attire de nombreux insectes : abeilles, bourdons, papillons, auxiliaires prédateurs ; répulsif des fourmis, des pucerons noirs, de la piéride du chou ; à installer au verger ; attention à son développement
Moutarde (Brassicacées) : attire les pollinisateurs et les auxiliaires dont les syrphes ; protection contre les altises et les chenilles quand elle est en fleur car plante-piège ; engrais vert
Nepeta (Lamiacées) : 30-80cm, juin à septembre, mellifère
Œillet et rose d’inde (Tagètes patula et erecta) (Asteracées) : les plus indispensables ; très florifères ; hôtes d’auxiliaires ; puissants répulsifs olfactifs pour beaucoup d’insectes : aleurodes, altises, mouches blanches, pucerons, certains nématodes, anguillules ; favorisent les légumes proches par leur action racinaire ; aident à lutter contre le chiendent
Papaver orientalis (Pavot d’orient) (Papavéracées) : riche en nectar, pour les pollinisateurs
Pétunia (Solanacées) : 35cm, été, mellifère
Phacélie (Hydrophillacées) : attire les pollinisateurs en masse ; hôte d’auxiliaires prédateurs d’insectes nuisibles ; engrais vert ; les racines ameublissent la terre
Pissenlit (Asteracées) : dès mars, riche en nectar ; attire des auxiliaires dont certains acariens prédateurs
Potentille (Rosacées) : 15-50cm, avril à août, hôte de l’acarien auxiliaire prédateur de l’araignée rouge
Silene latifolia (compagnon blanc) (Caryophyllacées) : attire les insectes plutôt le soir et la nuit
Tabac d’ornement (Nicotiana) (Solanacée) : 60cm-1,50m, été, répulsif des aleurodes et des thrips des PDT
Tanacetum parthenium (grande camomille) (Astéracées) :30 cm, juillet à août, répulsive pour des nuisibles ; attire coccinelles et papillons
Tanacetum vulgare (tanaisie) (Astéracées) : répulsif des fourmis, pucerons, doryphores, vers gris ; aide à la lutte contre la mouche de la carotte et la piéride du chou ; attire les auxiliaires surtout les coccinelles
Trèfle blanc (Trifolium) (Fabacées) :30cm, juin à août, mellifère ; hôte d’auxiliaires : carabes, prédateurs de pucerons, de mouches ; répulsif de ravageurs ; bon compagnon des choux, des pommiers, oignons, fraisier ; engrais vert
Vipérine annuelle (Echium plantagineum) (Boraginacées) : 30-40cm, mai à juillet, très mellifère ; attire toutes sortes d’insectes

Floraison de fin d’été et d’automne
Aster cordifolius ‘Little Carlow’ ou novii-belgii, petits asters, (Astéracées) : 20cm à-1,50m, septembre à octobre, floraison mellifère ; attire les syrphes dévoreurs de pucerons ; graines pour les oiseaux
Bourrache
Colchicum autumnale (Liliacées) : 10cm, septembre à octobre, pour les pollinisateurs
Dahlia (Astéracées) à fleurs simples : été jusqu’aux gelées, mellifère ; hôte de papillons
Erica herbacea (bruyère) (Ericacées) : 50cm, de novembre à avril, très utile pour les derniers et les premiers insectes à sortir
Fenouil (Apiacées) : 1m-1,50m, août à septembre, attire les auxiliaires mais répulsif des papillons
Gaura (Oragranacées) 60cm-1m, de juin aux gelées, mellifère
Tournesol (Helianthus annus) (Astéracées) :2-4m, juillet à octobre, mellifère ; favorise le concombre
Moutarde
Sauge (Salvia) (Lamiacées) : 60cm à 1m, juin à décembre selon les variétés, mellifère
Scabieuse (Dipsacacées) : 20 à 80cm, avril à octobre, très mellifère, attire les papillons
Sedum (Crassulacées) : 10-20cm, de mai à septembre selon les espèces, très mellifère
Solidago (Astéracées) : 40cm à 1m, juillet à octobre, mellifère, très utile en fin de saison
Souci
Thym (commun, citron, serpolet) (Lamiacées) : 10-30cm, juin à octobre, très mellifère ; hôte de certaines chenilles
Verbascum thapsus (bouillon blanc) (Scrophulariacées) : 2m, de juillet jusqu’aux gelées, attire les butineurs, de minuscules guêpes qui parasitent les chenilles, une punaise prédatrice de pucerons du pommier et toutes sortes d’insectes
Verveine de Buenos-Aires (Verbénacées) : 1,50m de juin aux gelées, mellifère
Zinnia (Astéracées) :30-70cm, juin-octobre, mellifère, hôte d’auxiliaires, propriétés nématicides

Quelques arbustes à installer autour du potager
Cotonéaster,
Bulddleia,
Camelia,
Cognassier du Japon,
Symphorine,
Lierre,
Romarin,
Laurier-tin,
Mimosa,
Cornouiller…

Date : 4 mars 2017
Photos / texte : Thérèse

Read more
06Mar

Fleurir le potager par Thérèse

6 mars 2017 Annaïg Le Meliner Potager 7

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

L’an dernier, nous avons vu l’association entre plantes compagnes, surtout en ce qui concerne les légumes.
L’utilisation des fleurs au potager, outre le rôle de plantes-compagnes, comporte d’autres atouts plus importants.

Les raisons de fleurir son potager et son verger

1. Pour l’esthétique, pour le plaisir des yeux
La plupart des légumes sont verts ou vert-bleuté. En introduisant des fleurs, on crée des contrastes et on ajoute de la gaieté au potager.
On choisira de préférence des fleurs aux couleurs vives plutôt que des couleurs pastel.
Il ne s’agit pas de créer un jardin de fleurs : 20% de la surface maximum seront dédiés aux fleurs.

2. Pour disposer de fleurs à couper
Si les floraisons sont abondantes, on peut toujours faire des bouquets.

3. Pour introduire des fleurs dans la cuisine
A ce propos, une conférence est programmée l’an prochain !

4. Pour faire de l’ombre
Certaines fleurs, par leur hauteur apportent une ombre légère à certains légumes : cosmos, lavatères, amarantes protègent melons, tomates, concombres, bettes aux heures chaudes. Les courgettes apprécient l’ombre des dahlias.

5. Pour pratiquer une agriculture biologique
* En attirant les butineurs par la plantation de fleurs mellifères (nectarifères) Les insectes butineurs, tels que abeilles domestiques (responsables de 80% de la pollinisation), abeilles sauvages, bourdons, papillons seront plus nombreux s’ils trouvent des fleurs riches en nectar pour se nourrir. La pollinisation des fleurs des légumes-fruits en sera renforcée.
* En attirant les insectes auxiliaires. La présence d’auxiliaires nombreux et variés permet de lutter contre de nombreux prédateurs et indirectement contre certaines maladies. Ainsi les larves de syrphes et de chrysopes dévorent les pucerons. S’ils sont attirés seulement par un légume hôte pour y pondre, les insectes auxiliaires adultes puis les jeunes issus de cette ponte ne resteront pas sur la parcelle, n’ayant pas de quoi se nourrir. Si la parcelle est riche en fleurs nectarifères, source de nourriture, les auxiliaires s’y installeront et produiront d’autres générations. De même, les insectes ont besoin d’accumuler des réserves nutritives pour passer l’hiver. La présence de fleurs à floraison tardive couplée à la conservation d’espaces naturels va les y aider.
* En utilisant l’interaction entre plantes compagnes. On a vu les associations entre légumes. Mais il en existe aussi entre légumes et fleurs. Elles permettent de protéger certains légumes de certains ravageurs et même de renforcer leur système immunitaire.
* En utilisant les compétences de certaines fleurs. Par l’odeur qu’elles dégagent, certaines fleurs ont un pouvoir répulsif contre certains insectes et certains parasites. Le brouillage des odeurs les empêche de trouver leurs légumes favoris.
* En attirant des parasites. Certaines fleurs sont le refuge favori de certains parasites, ce qui a pour effet de les éloigner des légumes qui seraient envahis en leur absence.
* En gardant des plantes dites plantes-relais. Elles abritent des pucerons non-ravageurs. Elles serviront d’abri et de nourriture aux auxiliaires quand les autres ravageurs dont ils se nourrissent habituellement, sont absents. A noter qu’il est important de laisser des ravageurs là où ils ne posent pas de problème afin de ne pas détruire tous les auxiliaires.
* En limitant le désherbage grâce aux substances secrétées par les racines, surtout celles des plantes aromatiques. 

Quelques règles à respecter

Où installer des fleurs ?
Il ne faut pas le nier : mettre des fleurs dans son potager va donner un surcroît de travail. Il est important pour le limiter de réfléchir aux emplacements des fleurs lors du dessin du plan de jardin.
Il faut garder un aspect pratique pour la culture des légumes : les fleurs ne doivent gêner ni pour l’entretien ni pour les récoltes. Cependant, il faut qu’elles se trouvent au plus près des cultures, soit qu’elles agissent par brouillage olfactif, soit par interaction racinaire, soit qu’elles servent d’abri ou de réserve de nourriture.
On sèmera des annuelles ou bisannuelles, plantera des vivaces ou laissera des fleurs sauvages
* en bordure des rangs ou entre les rangs en longues bandes
* entre les plantes par pieds isolés ou touffes
* dans les rangs en quinconce
* au bout des rangs
* près des légumes-fruits qui ont besoin des pollinisateurs pour mieux fructifier
* tout autour du potager pour former des haies plus ou moins larges, hautes et denses selon l’espace disponible.
Au verger, on pourra installer des bandes fleuries autour des arbres ou entre les arbres. Une haie servant d’abri et de réserve de nourriture sera la bienvenue.
En dehors du potager et du verger, l’installation de fleurs abritant des auxiliaires est aussi utile près des rosiers et des arbustes sujets à maladies ou attaques de prédateurs.

Quels types de fleurs choisir ?
Il faut que les floraisons soient échelonnées sur presque toute l’année.
* En fin d’hiver et début du printemps pour servir de nourriture aux premiers insectes qui sortent et pour aider à la pollinisation des arbres fruitiers précoces.
* Au printemps et en été pour attirer et fixer les pollinisateurs et les auxiliaires en leur offrant du nectar.
* En automne pour aider les insectes à accumuler leurs réserves nutritives et pour leur servir d’abri, surtout dans la partie haie.

Il faut adapter la hauteur des fleurs aux légumes.
* Les fleurs ne doivent pas priver les légumes de soleil : une hauteur égale en général.
* Les fleurs les plus hautes auront leur place autour du potager, sauf si on les utilise pour ombrer certaines cultures.
* Celles qui servent de barrières olfactives devront être légèrement plus hautes que les légumes à protéger.

Dans le choix des fleurs, il faut privilégier les fleurs simples : les insectes s’y posent plus facilement et tous les insectes, y compris les plus petits, les butinent plus facilement car elles sont plus faciles d’accès.
Il faut éviter d’installer des plantes qui drageonnent telles que certains asters, la consoude, l’oenothera speciosa, la saponaire officinale, la menthe…On les plantera plutôt en périphérie.

Des conseils de culture
Pour les annuelles, on peut, soit semer sous châssis ou en godets puis transplanter quand les plants sont suffisamment développés, soit semer en place en ligne, en poquets ou à la volée. A ce moment-là, il faut être vigilant sur les attaques de limaces.
Les vivaces seront plutôt installées en bordure ou autour du potager pour des raisons pratiques. En général, elles se développent et prennent plus de place risquant de gêner pour les cultures suivantes.
Il faut aussi respecter la rotation des cultures et le bon compagnonnage, ce qui devient compliqué si les vivaces sont installées au milieu des carrés ou des planches.
En revanche, si leur durée de floraison est plus courte, les vivaces demandent moins de temps pour leur culture.
Pour obtenir une floraison plus rapide et plus fournie, il ne faut pas mettre de fumier ou d’engrais riche en azote à l’emplacement choisi pour installer les fleurs. Fumier et engrais favorisent le feuillage au détriment des fleurs. Privilégier les engrais plus fournis en phosphore et potassium.

Petit rappel

Le phosphore (P) a une action importante sur la croissance du végétal, le développement racinaire, et la précocité de la floraison. Son excès bloque l’action d’oligo-éléments et ralentit le métabolisme.

Le potassium (K) favorise la coloration des fleurs, la rigidité des tiges, la résistance aux maladies, la formation de réserves. Son excès a peu de conséquences.

Date : 4 mars 2017
Photos / Texte : Thérèse

Read more
18Jan

Travaux au jardin d’agrément en janvier et février

18 janvier 2017 Annaïg Le Meliner Travaux mois par mois 9

Janvier exceptionnellement doux en Bretagne !

En février la nature s’éveille…

Pelouses et bordures

Laisser la pelouse au repos, les vers de terre travaillent !

Arbres, arbustes et conifères

Continuer les travaux de janvier.

Plantation, déplacement des arbres et arbustes caducs.

Élagage des arbres si nécessaire. Taille des arbustes à floraison d’été.

Protections contre le gel : pour les plantes fragiles.

Plantes vivaces

Soigner les hellébores, supprimer les vieilles feuilles, épandre de la cendre de bois.

Graminées : Attention certaines bien exposées démarrent. Couper les chaumes lorqu’ils se brisent.

Plantes grimpantes

Fin février, il est possible de tailler les clématites à floraison estivale et automnale et celles à grandes fleurs. Cette taille favorise la floraison. Marcottage possible des clématites.

Rosiers

Plantations des rosiers à racines nues. Rosiers remontants, les bourgeons gonflent, commencer la taille.

 

Date 20 janvier 2018

Texte François L

 

Read more
10Jan

La rotation des cultures au potager par Thérèse

10 janvier 2017 Annaïg Le Meliner Potager 11

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Chacun, en cultivant son potager recherche des plantes saines et un bon rendement sans oublier de respecter la terre. La rotation des légumes va nous y aider.
La succession des légumes a pour objectifs :
* de respecter l’équilibre du sol,
* d’apporter à chaque légume ce dont il a besoin,
* de limiter l’apparition et la propagation de maladies et de ravageurs,
* d’éliminer les toxines racinaires propres à chaque espèce,
* de valoriser ou d’éviter les influences que les plantes exercent entre elles.
Cela aide aussi à garder un sol souple et propre en limitant le bêchage.

Pour organiser la rotation des cultures au potager, nous retiendrons 2 types de classement des légumes, chaque classement permettant de poursuivre certains des objectifs définis : Voir tableau 1

  1. Classement par familles botaniques : Ce classement permet de limiter la propagation des parasites et des maladies, d’éliminer les toxines racinaires propres à chaque espèce.
  2. Classement par type de légumes : feuilles, fruits, racines et tubercules, bulbeux, grains : Ce classement permet d’éviter un prélèvement trop important des mêmes éléments nutritifs au même niveau du sol et il facilite les apports d’amendements.

Organisation de la rotation
Pour organiser la rotation, on se base sur le classement par type de légumes et on ne cultive pas à la suite ou dans les 2 ou 3 cultures suivantes un légume de la même famille.
Cette succession peut se faire soit d’une année à l’autre mais aussi dans la même saison.
Selon la place dont on dispose et la quantité de variétés de légumes que l’on veut cultiver, on peut organiser la rotation sur 3, 4 ou 5 ans, soit sur l’ensemble soit sur des parties du potager : Voir tableau 2
1 : Rotation sur 3 ans
On divise le potager, le carré ou le rang en 3 parcelles ou en multiples de 3.
2 : Rotation sur 4 ans
On divise le potager, le carré ou le rang en 4 parcelles ou multiples de 4.
3 : Rotation sur 5 ans
On divise le potager, le carré ou le rang en 5 parcelles ou multiples de 5.

Le plan de culture
Concrètement, il est indispensable de noter sur un carnet, l’organisation et les cultures que vous mettez en place.
En premier lieu, faites le relevé des légumes que vous voulez cultiver et classez-les selon le type de légume : feuille, fruit, racine, bulbe, grain. Voir tableau 3
Ensuite, réservez une page pour chaque parcelle. Y noter les cultures installées et la place qu’elles occupent. Cela permettra d’éviter de cultiver 2 plantes de la même famille côte à côte ou à la suite.
Tracez un plan de votre potager en numérotant les parcelles.
Consultez aussi les tableaux des plantes compagnes
On notera aussi pour chaque parcelle les apports en fumure effectués.

Les apports en fumure
Sur 3 parcelles :
Apport de fumure riche en automne : hiver (compost, fumier), sur la parcelle 1.
Rien pour les 2 autres parcelles.
Sur 4 parcelles :
Apport de fumure riche (compost frais et fumier) sur la parcelle 1.
Apport de compost bien mûr sur la parcelle 2.
Rien sur les 2 autres.
Sur 5 parcelles :
Apport de fumure riche (compost frais, fumier) sur les parcelles 1 et 2
Apport de compost bien mûr sur la parcelle 3.
Rien sur les parcelles 4 et 5.
Ensuite, selon le légume cultivé, il faudra apporter un complément si nécessaire surtout sur les légumes racines (exemple les carottes)

Petit rappel : La culture des engrais verts en fin de rotation est un apport d’azote à la terre. Elle peut se faire après la récolte sauf sur les parcelles qui accueilleront les légumes bulbeux et les légumineuses

Des plantes à ne pas cultiver avant et après la culture :
* des Cucurbitacées : les Solanacées,
* de l’aubergine : les Fabacées,
* des Liliacées : les Fabacées,
* de la betterave : la carotte, l’oignon, l’endive,
* de la carotte : la PDT, le maïs, la betterave, l’endive,
* du céleri : la betterave, la carotte, l’endive, le haricot,
* de l’endive : la carotte, le maïs,
* de l’épinard : la carotte, l’endive,
* du haricot : la carotte,
* de la laitue : le haricot,
* de l’oignon : le maïs, la carotte,
* de la PDT : la carotte, l’endive, le poireau,
* de la tomate : la betterave.

TABLEAU 1

LES FAMILLES BOTANIQUES
FAMILLES LEGUMES AROMATIQUES
Apiacées (ombellifères) carotte, céleri, céleri-rave, fenouil, panais angélique, cerfeuil, coriandre, persil
Astéracées (composées) artichaut, cardon, chicorée, endive, laitue, salsifis, topinambour estragon
Brassicacées (crucifères) choux, navet, radis, roquette, rutabaga, moutarde raifort
Chénopodiacées betterave, épinard, poirée
Cucurbitacées citrouille, concombre, courge, courgette, cornichon, pâtisson, potimarron, potiron
Fabacées fève, haricot, lentille, petit pois, pois chiche, trèfle lupin
Lamiacées crosne basilic, marjolaine, mélisse, menthe, origan, sariette, sauge, thym
Liliacées ail, asperge, échalote, oignon, poireau
Solanacées aubergine, piment, poivron, pomme de terre, tomate, physalis
Valérianacées mâche
LES TYPES DE LEGUMES
Légumes feuilles (ceux dont on consomme la tige ou la feuille) salades, choux, épinard, poirée, céleri, endive, fenouil, poireau, mâche, oseille
Légumes racines et tubercules carotte, navet, radis, céleri-rave, betterave, pomme de terre, topinambour, panais, salsifis
Légumes bulbeux ail, oignon, échalote
Légumes fruits aubergine, citrouille, courgette, concombre, cornichon, melon, poivron, tomate
Légumes grains ou légumineuses haricots, fèves, pois, lentilles
Légumes vivaces artichauts, rhubarbe, asperges, fraisiers

TABLEAU 2

ROTATION DES CULTURES
ROTATION SUR 3 ANS
PARCELLE 1 PARCELLE 2 PARCELLE 3
ANNEE 1 légume feuilles et fruits légumes racines et bulbeux légumes grains
ANNEE 2 légumes racines et bulbeux légumes grains légumes feuilles et fruits
ANNEE 3 légume grains légumes feuilles et fruits légumes racines et bulbeux
ROTATION SUR 4 ANS
PARCELLE 1 PARCELLE 2 PARCELLE 3 PARCELLE 4
ANNEE 1 légumes feuilles légumes fruits légumes racines et bulbeux légumes grains
ANNEE 2 légumes fruits légumes racines et bulbeux légumes grains légumes feuilles
ANNEE 3 légumes racines et bulbeux légumes grains légumes feuilles légumes fuits
ANNEE 4 légumes grains légumes feuilles légumes fruits légumes racines et bulbeux
ROTATION SUR 5 ANS
PARCELLE 1 PARCELLE 2 PARCELLE 3 PARCELLE 4 PARCELLE 5
ANNEE 1 pommes de terre légumes feuilles légumes fruits légumes racines et bulbeux légumes grains
ANNEE 2 légumes feuilles légumes fruits légumes racines et bulbeux légumes grains pommes de terre
ANNEE 3 légumes fruits légumes racines et bulbeux légumes grains pommes de terre légumes feuilles
ANNEE 4 légumes racines et bulbeux légumes grains pommes de terre légumes feuilles légumes fruits
ANNEE 5 légumes grains pommes de terre légumes feuilles légumes fruits légumes racines et bulbeux

TABLEAU 3

ROTATION DES CULTURES
FEUILLES ET TIGES
Apiacées (ombellifères) céleri à côtes, fenouil
Astéracées (composées) cardon, chicorée, endives, laitues
Brassicacées (crucifères) choux, roquette
Chénopodiacées épinard, poirée
Liliacées poireau
Valérianacées mâche
FRUITS
Cucurbitacées citrouille, concombre, cornichon, courgettes, courges, melon, pâtisson, potimarron
Solanacées aubergine, physallis, piment, poivron, tomate
RACINES ET TUBERCULES
Apiacées (ombellifères) carotte, céleri-rave, panais
Astéracées (composées) salsifis, topinambour
Brassicacées (crucifères) navet, radis, rutabaga
Chénopodiacées betterave
Lamiacées crosne
Solanacées pomme de terre
BULBES
Liliacées ail, échalote, oignon
GRAINS
Fabacées fève, haricot, lentille, petit pois, pois chiche

Date : 7 janvier 2017
Photos et texte : Thérèse

Read more
05Déc

La culture des poireaux par Thérèse

5 décembre 2016 Annaïg Le Meliner Potager 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Nom scientifique : Allium porrum de la famille des Alliacées
C’est un légume d’origine méditerranéenne qui est maintenant cultivé dans le monde entier.
Il a de nombreuses qualités :
* il est riche en vitamines B9, C et E, en pro-vitamines A
i* l contient du fer et du potassium
* riche en fibres (3,2g pour 100g), il favorise le transit intestinal
* peu calorique, il convient bien aux régimes
* il est diurétique
* en sirop, il a une action sur les voies respiratoires
* en lotion, il embellit la peau et aide à lutter contre boutons et rougeurs ainsi que contre les piqûres d’insectes.
* il se cuisine facilement et entre dans beaucoup de recettes.

Culture
Le semis : Les graines germent à une température comprise entre 10 et 15°C. On sèmera sur couche chaude en février, sous châssis, tunnel ou serre froide dès début mars pour les poireaux d’été, en pleine terre vers fin mars début avril pour les poireaux d’hiver et fin août pour les poireaux de printemps.  On sème dans un sillon de 5mm de profondeur et on plombe le sol. Il faut semer clair pour avoir des plants plus gros et espacer les rangs pour pouvoir désherber. En couvrant avec un voile de forçage, on évite les attaques de mouche et on favorise la pousse.
Le sol : A exposition ensoleillée, la culture se fait dans un sol bien travaillé et enrichi en compost. Le mieux est d’avoir étalé le compost à l’automne. Pour les poireaux, il faut compter 2 à 4kg au m² car c’est un légume gourmand.
Le repiquage : dès que les plants ont le diamètre d’un crayon, soit environ 3 mois après le semis. Il faut habiller les plants : on recoupe les racines à 4 5cm et le haut du feuillage. Dans un sillon profond de 5cm qui aura été inondé avant si la terre est sèche, avec un plantoir, on forme le trou, on enfonce le plant sans retourner les racines, on rebouche en enfonçant le plantoir sur le côté ce qui tasse la terre en même temps. Il faut un espacement de 10 à 15cm entre les plants et 30cm entre les rangs. Il ne reste plus qu’à arroser abondamment en inondant le sillon plusieurs jours de suite pour une bonne reprise.
Le buttage : Pour obtenir des fûts blancs et longs, il est indispensable de les butter. Quand ils sont déjà bien développés, avec une houe, ramenez la terre de chaque côté des poireaux en creusant un sillon entre les rangs. On peut procéder en 2 fois, au fur et à mesure de la croissance du fût. Veillez à ne pas mettre de la terre entre les feuilles. Ensuite, il faut pailler.
Le paillage : Choisissez un paillage de feuilles mortes qui gardera le sol souple, à l’abri du gel, permettant un arrachage au fur et à mesure des besoins. En se décomposant, elles nourriront le sol et les êtres vivants qui s’y trouvent. Un paillage épais permet en plus de blanchir les fûts. N’hésitez pas à couper les feuilles retombantes des poireaux pour faciliter l’installation de ce paillis.
L’arrosage : Il faut arroser seulement en cas de sécheresse ou de fortes chaleurs.
La rotation : Le poireau étant autocompatible, on pourrait le laisser à la même place sauf s’il y a eu des attaques de ravageurs l’année précédente. Mais comme il est gourmand, le sol risque de s’épuiser. Mieux vaut le planter après des pommes de terre, après des légumineuses ou après des légumes feuilles ou fleurs peu gourmands.
Après des poireaux, on cultivera des légumes racines.

Les plantes compagnes du poireau :
* le céleri-rave : moins de mauvaises herbes, moins d’insectes et meilleure récolte
* la carotte : bénéfique pour les 2, chacun repoussant les ravageurs de l’autre
* le fraisier : le poireau bénéficie au fraisier par son action fongicide et acaricide
* l’asperge : il prévient le rhizoctone de l’asperge( pourriture des racines)
* la laitue, la mâche, la tomate, le fenouil, l’artichaut

Les plantes mauvaises compagnes :
La bette, la betterave, le concombre qui contrarie la germination et le développement, le chou, le haricot, le persil, le pois et la pomme de terre.

Les ravageurs

 

La teigne du poireau
Ce ravageur s’attaque aussi aux Alliacées.
On l’appelle aussi le ver du poireau.
Les symptômes : croissance ralentie, feuilles lacérées, galeries dans le fût. Cela peut aboutir au pourrissement complet.
Le responsable est un petit papillon nocturne (Acrolepiopsis assectella) qui est attiré par le composé soufré très volatile dégagé par les Alliacées. La femelle pond sur les feuilles ou au pied du poireau jusqu’à une centaine d’œufs en 20 jours. Après 4 à 6 jours d’incubation, les larves naissent et se déplacent le long de la plante, puis creusent des galeries et s’enfoncent à l’intérieur du fût où elles poursuivent leur développement. Ensuite, la chenille sortira du poireau pour tisser son cocon pour se nymphoser afin que le cycle recommence.
Les vols de ces papillons se produisent de mars à mai et surtout de juin à octobre lorsque la température dépasse 10-12°C la nuit.
La prévention :
* favoriser la présence d’oiseaux et de coléoptères qui mangent les chenilles ou de certains insectes qui les parasitent.
* ne pas laisser sur le sol les déchets de poireaux qui ont été attaqués
* ne pas replanter au même endroit ni à proximité
* associer aux poireaux des carottes et des céleris dont les composés dégagés brouilleraient les repères des papillons
* laisser sécher 2 à 4 jours au soleil les plants préparés avant de les repiquer. Cela a pour but de permettre aux composés aromatiques que dégagent les poireaux lorsqu’on raccourcit feuilles et racines de s’évaporer et ainsi de moins attirer les papillons.
Les moyens de lutte :
On ne peut intervenir qu’au stade du papillon ou de la jeune larve se déplaçant sur les feuilles.
Un piège à phéromones placé au-dessus des poireaux permet de repérer les vols et peut suffire si la parcelle est petite. On peut aussi alors traiter avec le bacillus thuringiensis, traitement à effectuer le soir car les UV détruisent les bacilles et avec une température comprise entre 15 et 22°C
Le meilleur moyen de lutte reste la pose d’un voile anti-insectes. On le posera entre mars et mai, puis de juin à octobre, voire novembre si le temps reste doux.
Si vos poireaux ont été attaqués, vous pouvez les couper même près de la base, ils repousseront.
Le traitement à l’eau de javel est à bannir. L’eau de javel détruit les microorganismes du sol car elle produit des substances toxiques pour la faune souterraine et elle oxyde l’humus par le sodium qu’elle contient.
Le traitement à la nicotine était utilisé par nos anciens depuis le XVIème siècle : 50g de tabac/l d’eau que l’on fait bouillir 1/2h, dilué ensuite avec 4 fois son volume. Attention, cette décoction est toxique : bien se protéger pour la pulvérisation et attendre 10 jours avant de consommer les poireaux. Elle est aussi toxique pour tous les autres insectes.

La mouche mineuse
Arrivé en France en 2003 voire 2001, ce ravageur s’est répandu et cause d’importants dégâts sur les poireaux et autre Alliacées.
Il s’agit d’une petite mouche grise (Phytmomyza gymnostoma) de 3mm de long. On observe 2 périodes de ponte : avril-juin et août-novembre. Les mouches se posent sur les feuilles pour se nourrir et pour pondre. On peut repérer les piqûres alignées régulièrement sur les bords des feuilles produisant une décoloration du tissu. Les larves sont des petits asticots jaunes qui creusent des galeries verticales qui ne pourrissent pas mais font éclater les feuilles. Ensuite la nymphe se trouve à l’intérieur d’un pupe brun-rougeâtre de 3,5mm (sorte de capsule). Les pupes résistent à l’hiver et sont capables de se déplacer. Elles ne sont pas éliminées dans le compost.
Il n’y a aucun traitement contre ce ravageur. Tout passe par la prévention.
* éliminer toutes les pupes des déchets de culture. C’est un travail long mais indispensable
* faire une rotation d’un an sans Alliacées à la place infestée
* poser des pièges jaunes croisés au-dessus des cultures ; c’est surtout efficace au printemps
* poser un voile anti-insectes ; il est indispensable qu’il soit bien hermétique et qu’il ne touche pas les feuilles car les mouches sont capables de pondre à travers. (voile de maille inférieure ou égale à 0,8mm)
* essayer l’aneth qui repousserait la mouche mineuse semer des fleurs simples près des poireaux pour attirer les auxiliaires.
Il semble en effet qu’au bout de 3 ans, les attaques soient moins virulentes, peut-être par la présence de prédateurs qui parasitent les mouches et régulent leur population. Il est donc judicieux de favoriser la biodiversité.
Enfin, si vos poireaux sont attaqués, ne les arrachez pas car ils se redresseront au cours de l’hiver par la pousse de nouvelles feuilles au centre du fût.

La rouille
Elle survient lors d’automne pluvieux. Un excès d’engrais azotés la favorise ainsi qu’un repiquage trop serré empêchant une bonne ventilation.
Lutte contre la rouille : infusion de tanaisie (100g/l diluée à 20%)

Le mildiou
Il survient lors d’hiver doux et entraîne le dessèchement du plant. Utiliser une décoction de prêle (50g/l diluée à 1/5).

Des variétés :
Poireaux d’été et d’automne
* Blaugrüner Herbst : bleu-vert, long fût, bon rendement
* Electra: fût court, rustique
* Géant Précoce : très précoce, gros fût court
* Gros long 2 : vert clair, fût 1/2 long et volumineux, pour fin août
* Haldor: vert foncé, long fût, pour un semis dès février
* Hilari : fût très long, récolte d’automne
* Jaune Gros du Poitou : précoce et productif, croissance rapide
* Maxim : précoce, fût très long

Poireaux d’hiver :
* Blaugrüner Winter : résistant au froid et au ver du poireau, supérieur à bleu de Solaise
* Bleu d’hiver : fût large et épais, croissance rapide
* Bleu de Solaize : résistant au froid
* Géant d’hiver ou géant 2 bio : vert, 1/2 long, tiges épaisses et lourdes, pour janvier
* Long de Mézières : long fût blanc
* Malabar : gros fût court, rustique
* Monstrueux d’Elbeuf : précoce, fût gros et court
* Monstrueux de Carentan : vert, fût court, très rustique et productif
* Musselburgh : fût long et épais, pour toutes saisons, semis dès mars
* Northern Lights : bleu-vert à violet en hiver, robuste
* Saint-Victor : gros fût court
* Sultan F1 : vert foncé, excellente saveur, résistant à la rouille, récolte de fin d’hiver

4 variétés à végétation rapide sans repiquage, aux fûts longs :
* F1 Faraday : semis de septembre à mars
* F1 Easton : type géant d’été
* F1 Longton : gros fût, résistant au ver du poireau
* F1 Vitation : récolte en fin d’hiver

Date : 3 décembre 2016
Photos / Texte : Thérèse

Read more
  • 1…56789…12
Plan du site
Mentions légales

© 2024 Balades & jardins. Tous droits réservés.

Connectez-vous pour accéder à l’espace adhérent.


Lost your password?