• Balades
    • Découvrez
      les ballades

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      4 saisons

      Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus

      Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Découvrez
      nos conseils

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      4 saisons

      Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

      Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conseils jardin d'ornement
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
      4 saisons
  • Association
    • Qui
      sommes-
      nous ?

      Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse

      Rejoignez-
      nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
  • Contact
Espace Adhérent
Balades & jardins Balades & jardins
  • Balades
    • Balades

      Découvrir les balades
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus
    • Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Jardin

      Nos conseils
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

    • Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conférences jardin d'agrément
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
  • Association
    • L’association

      Qui
      sommes
      nous ?

      En savoir plus
    • Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse
    • Rejoignez-nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
Espace adhérents
  • Contact
Balades & jardins

Conseils Jardin d’ornement

Home / Jardinage / Conseils Jardin d'ornement
10Avr

Arbres et Arbustes par Bidou

10 avril 2019 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 7

Interventions faites par nos adhérents bénévoles

Où acheter ? Pépinière Lew Gardens NL
Comment planter ?
Griffer la motte
Mouiller la plante jusqu’à ce qu’elle soit pleine d’eau
Faire un GRAND trou
Ne pas mettre de fumier ou autre au fond du trou
Planter si possible par 3 sujets pour un effet de groupe.
Pour changer de place à un arbre : cercler tout autour à 50 cm pour couper les racines, tailler le sujet en hauteur, attendre 1 an puis transplanter.

ARBRES

Cercidiphyllum Japonicum ou arbre au caramel ou Katsura – Ex red fox colonnaire
Grand arbre (20 m haut) mais bonsaïfiable – croissance rapide si planté en sol acide frais et drainant. Port étalé, feuillage caduc avec de jolies teintes en automne. Taille en février mars. Développe souvent plusieurs troncs mais peut être mené avec un seul tronc. Avant la reprise en végétation, tailler le bois malade et les branches se croisant pour ne garder que les branches vigoureuses et maintenir un beau port.

Heptacodium Miconoïdes
Arbuste décoratif et mellifère, au port buissonnant, 4m de haut env. Peut très bien se tailler. Intéressant pour ses nombreuses fleurs étoilées blanches en août devenant roses, puis rouges en automne, jusqu’aux gelées. Intéressant aussi en hiver pour son écorce lisse brun orangé, s’exfoliant.

Clerodendron Trichotonum ou arbre du clergé
Arbuste vigoureux (3 m haut) et très décoratif, à port dressé, touffu au sommet. Feuillage caduc d’un vert moyen. Fleurs blanches parfumées s’épanouissent en août septembre en grappes à partir de boutons rose foncé suivies de baies décoratives bleues en novembre ou décembre.

Betula Pendula Youngii ou bouleau pleureur
Petit arbuste à écorce blanc argenté. Minces rameaux souples retombants. Caduc. Feuilles vert brillant devenant jaunes en automne. Chatons jaune brun au printemps. Installer en terrain frais même trempé car il Pompe l’eau dans le sol. Attention aux vivaces alentour.
Autre variété GB : Betula utilis jacquemontii Trinity College – hauteur env 3 m.

Catalpa Bignonioides Aurea
Arbre jusqu’à 10 m de hauteur
Mais variété « Nana » hauteur maxi 3 m
De croissance assez rapide, ce catalpa fleurit rarement, Il est intéressant pour son port compact, en boule quand il est greffé en haute tige.

Robinia Pseudoacacia Twisty Baby ou faux acacia tortueux nain
Branches tortueuses mais port plutôt érigé. 2 m de haut environ à planter au soleil dans un sol drainé. Il peut être taillé en véritable « sculpture »

Cornus Controversa Variegata TRES TRES BEAU
Superbe arbre à rameaux étagés horizontalement. Donne en été des cymes aplaties de petites fleurs étoilées blanches. Feuilles vertes marginées de blanc. Fruits bleu-noir. Arbre à croissance lente, il convient bien aux petits jardins en raison de sa taille modeste. + ou – 6 ou 8m ! Il faut l’installer dans une terre fraîche.

Cornus Alternifolia Argentea
Arbuste à branches étalées et étagées horizontalement. Petites feuilles vertes panachées de blanc. Superbe. 2 à 3 m de haut

Cornus Kousa Milky Way
Arbuste d’allure élégante. Feuilles légèrement ondulées, ovales, luisantes, vert foncé, pourpre rouge vif en automne. Donne des glomérules de fleurs entourées de grandes bractées blanches, suivies après un été très chaud, de fruits qui ressemblent à des fraises. Très florifère (juillet aout) et fructifère (sept oct) pour les oiseaux en hiver

Cornus Kousa Satomi
Arbuste d’allure élégante. Feuilles ovales, luisantes, vert foncé, rouge pourpré foncé en automne. Donne en fin de printemps début d’été des glomérules de fleurs entourées de grandes bractées rose foncé, suivies après un été très chaud, de fruits qui ressemblent à des fraises.

Cornus Kousa Eddy’s White Wilder
Arbuste à port étalé. Fin printemps, grandes bractées blanches entourant des fleurs insignifiantes. Feuilles caduques vert moyen, rouge et pourpre en automne. Très florifère.

Cotoneaster Pendula mini
Petit arbuste étalé très graphique. Ces rameaux rigides sont arqués en tous sens avec une grande régularité, ramifiés comme des arêtes de poisson. Son beau feuillage luisant vert foncé reste sur la plante jusqu’en décembre. Elles prennent des mi-octobre de belle couleur rouge à orangé issu de boutons rouges, ces petites fleurs blanc rosé sont suivies de très nombreux fruits rouge vif. Facile à cultiver, peu exigeant et rustique, il peut pousser partout en France. C’est un arbuste presque incontournable. Il préfère les expositions ensoleillées, mais accepte la vie ombre. Il supporte le froid, la pollution et le vent. Il offre gîte et couvert aux oiseaux et aux insectes butineurs. Il n’exige que peu de soins si ce n’est un peu de tailles en fin d’hiver pour leur conserver un port harmonieux ou limiter leur expansion. La taille sévère est supportée si nécessaire, mais supprime les fruits de l’année.

Liquidambar Styracifolia Slender Silhouette
Une nouveauté au port colonnaire, aux superbes colorations automnales du feuillage. On dit que les liquidambars font les plus belles couleurs d’automne. C’est vrai s‘ils sont plantés en terre légère et acide (non calcaire) et toujours un peu humide.

Liquidambar Gumball – petit en boule TTB
Ce Liquidambar, à croissance relativement lente, se distingue des autres copalmes par un port compact et arrondi. Adulte, il ne dépasse pas les 3 m de hauteur, sans compter la tige. A conseiller à tous ceux qui aiment cet arbre mais n’ont qu’un petit jardin. Comme pour tous les copalmes, ses couleurs automnales sont plus vives s’il est planté en plein soleil.

Euonymus Alatus ou Fusain ailé
Cet arbuste compact et buissonnant prend tout son éclat en automne lorsque ses feuilles deviennent rouge foncé brillant. Les fruits très décoratifs, pourpre rougeâtre, renferment une graine orange, mais toxique. Taille + ou – 1.50 m – petit très joli

Malus Evereste Perpetu
L’un des plus intéressants pommiers d’ornement : sa floraison est abondante et il produit beaucoup de petites pommes rouge orangé qui reste sur l’arbre pendant une longue période après la chute des feuilles. C’est un excellent pollinisateur pour les pommiers à fruits et il résiste bien aux maladies. Floraison avril mai – Fruits oct nov dec janvier. Hauteur + ou – 4 m mais bonsaïfiable.

Malus Sun Rival pleureur fleurs rose blanc

Parrotia Persica Vanessa
Ce Parrotia a un port plus étroit que le type. Ses jeunes feuilles sont teintées de rouge et toujours les splendides couleurs d’automne. Ses petites fleurs en bouquets ressemblent à des araignées et apparaissent avant les feuilles. Arbres de taille moyenne (+ ou – 6 m) et à croissance relativement lente, les Parrotia ont une belle écorce grise, s’exfoliant, et au port étalé.

Acer Pseudoplatanus Brillantissimum ou érable sycomore
L’érable sycomore ‘Brilliantissimum’ est un petit arbre à croissance assez lente se caractérise par ses jeunes feuilles roses ressemblant à des crevettes, couleur corail au printemps. Les feuilles deviennent vert jaune à revers bronze en été. Plante mellifère.

Gingko Biloba Mariken
Arbre de très grande longévité, nain et compact (+ ou – 2 m). Feuilles caduques en éventail, à long pétiole, vert vif ; magnifique couleur jaune d’or en automne. Forme mâle qui ne produit donc pas de fruits. Ce Ginkgo étant greffé, la hauteur de l’arbre à l’âge adulte dépend de la taille de la plante à l’achat, et de la hauteur du point de greffe, soit la hauteur de la tige plus celle de la couronne. Quand il est jeune, il est conseillé de le tuteurer parce qu’il a tendance à ne pas pousser droit. Il faut aussi veiller à ce qu’il ne souffre pas d’un manque d’eau pendant les périodes plus sèches

Gleditsia Triacanthos Inermis Sunburst ou Févier d’Amérique
Arbre (10/12 m de haut) à feuillage fin, luisant, d’abord jaune doré, vert pâle à maturité, enfin jaune en automne. Il n’a pas d’épines.

Prunus Accolade – Cerisier du Japon
En fin d’hiver – début de printemps, cet arbre de taille moyenne, à port étalé, se couvre de bouquets de fleurs semi-doubles, rose pâle, issues de boutons rose foncé. Les feuilles apparaissent ensuite. D’abord vert moyen, elles prennent de belles couleurs automnales, orangé à rouge. A planter en isolé ou en avant d’un bosquet ou d’un mur foncé afin que la floraison n’en soit que mieux mise en valeur. Arbres à feuillage caduc le plus souvent, parfois persistant. Les fleurs, blanches ou roses, généralement à 5 pétales, sont parfois doubles ou semi-doubles, solitaires ou réunies en grappe ou en ombelle. Indéniablement décoratives, elles sont le plus souvent suivies de fruits comestibles et délicieux (prunes, cerises, pêches, abricots…), parfois comestibles mais amers ou âpres (merises, prunelles), plus rarement toxiques (fruits du laurier cerise).

Salix Integra Hakuro Nishiki ou Saule crevette
Petit arbre (1.50 à 2m de haut) à petites feuilles vertes et roses, surtout au printemps. Les saules préfèrent les sols légers, frais à humides, légèrement acides à neutres. Il leur faut aussi beaucoup de lumière. Son écorce rouge, TTB à l’automne. Si nécessaire, couper ras au tout début de la pousse.

Stewartsia pseudocamellia
Un arbre attrayant pour de multiples raisons : ses fleurs faisant penser à celles de l’églantier, la coloration de ses feuilles en automne, orange et rouge flamboyant et son écorce rose, rouge-brun et grise se desquamant. Proche des camélias, le Stewartia préférera un sol bien drainé, frais, neutre à acide (pas ou peu de calcaire).

Magnolia Black Tulip
Ce magnolia, proche de ‘Genie’, reste petit (3 m de haut environ) offre de superbes fleurs en tulipe globuleuse, pourpre soyeux, légèrement parfumées. Sa floraison s’étale du début du printemps au début de l’été. Il peut refleurir en fin d’été. Une splendeur.

Magnolia Stellata
Ce bel arbuste touffu, à pousse lente, a un port d’abord arrondi avant de s’étaler. Les fleurs blanches en étoile, délicatement parfumées, aux nombreux pétales étroits, s’ouvrent au début du printemps. Elles apparaissent avant les feuilles caduques, étroites et vert moyen.
Très élégant et florifère, Magnolia stellata surprend par une floraison différente de celles des autres magnolias. Ses fleurs en étoiles, très blanches, s’épanouissent en profusion et offrent un véritable spectacle immaculé. Il est le premier magnolia à fleurir et à annoncer l’arrivée des beaux jours. Il offre aussi l’avantage de fleurir rapidement. Bien qu’il soit très rustique et que les fleurs tiennent bien si la météo est favorable, il est conseillé de l’installer en situation abritée, les gels tardifs peuvent endommager les boutons floraux. Ce magnolia se plante aussi bien en bac qu’en pleine terre. Il convient bien aux petits espaces où son élégance fait merveille. Il prend de belles teintes dorées en automne qui s’accorderont bien avec celles des érables japonais. Il préfère les sols drainants mais frais et n’apprécie guère les expositions brûlantes ni les situations trop sèches l’été. Il redoute le manque d’eau l’été. Il préfère les sols neutres à légèrement acides, profonds et humifères.

Magnolia Fairy Cream ou Michelia TTB
Cet arbuste vigoureux et rustique, au feuillage persistant, produit au printemps de nombreuses fleurs blanc crème, parfumées, ressemblant à celles du magnolia. Une nouveauté encore rare en France. Hauteur 2 à 3 m. Comme les racines d’un magnolia sont charnues, il est possible d’en planter un très près d’une maison ou d’un mur, elles ne nuiront pas à la construction. Cette variété est très florifère et ceci dès son plus jeune âge.
En terre acide ouvrir un trou d’un volume triple de celui de la motte et bien tremper celle-ci. Préparer un mélange de 2/3 de terre de bruyère et de 1/3 de terre de jardin additionnée de fumure organique et en remplir le fond du trou. Ne pas trop enterrer la motte : le dessus doit se trouver au niveau du sol. Ensuite apporter un engrais organique au printemps si nécessaire. Retailler en fin de printemps pour maintenir compact. Arroser fréquemment la première année.

Eucryphia Intermedia Rostrevor
Cette plante dense et érigée au feuillage persistant lustré se couvre de fleurs blanches parfumées en août et septembre. Hybride originaire d’Irlande. Reste petit (moins de 2m)

ARBUSTES

Exochorda
Mahonia
Pittosporum
Hebe
Nandina domestica fire…
Nandina kvangtungensis
Calllicarpa
Fuchsia magellanica
Cotinus grace couper à ras tous les ans TTB
Cotinus ovobatus purple palace
Viburnum newport
Deutzia gracilis nikko plus ou moins 50 cm TTB
Kolwitzia amabilis pink cloud floraison rose
Choisya
Hydrangea involucrata TB
Hydr lime light
Hydr quercifolia
Hydr vanille fraise tailler beaucoup !
Hydr sérue « you and me for ever »
Hydr aspera ombre
Hydr rotschwanz
Hydr incredible ressemble à Annabelle mais ne retombe pas.
Hydr phantom sur tige
Clématite vivace
Hypericum tailler en mars
Viburnum shotomi petit
Vib plicatum en plateau 2m
Camellia Springfestival
Camellia Cinnamon cindy
Clématites dans les arbres ou arbustes (Ex Princess Diana ou Cirrhoza Freeckles)

Date : 3 avril 2019
Photos / texte : Bidou

Read more
22Avr

Les cyclamens rustiques de jardins par Alain Levasseur

22 avril 2018 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 5

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Pourquoi planter des cyclamens ? 10 bonnes raisons
Mes premiers cyclamens datent de plus de 20 ans ils se développaient doucement juste sous la fenêtre de cuisine sous des bouleaux… où rien ne poussait.  J’ai trouvé cela très bien surtout que je ne m’en occupais pas et que les plantes qui poussent bien ici sont peu fréquentes, le terrain est très ingrat.
Et puis grâce à Jardin Passion de Lannion, époque où les réunions se tenaient encore dans le centre Jean Savidan, j’ai découvert les coums… Connaitre les coums était, dans l’association, la preuve de faire partie des initiés ! Et lors d’une réunion j’ai eu l’opportunité d’obtenir une caissette de coums… j’avais mis le doigt dans l’engrenage.
Et puis comme l’écrit Christopher Grey Wilson dans son livre on devient vite addict !
1. Ils poussent là où très peu de plantes peuvent pousser, sous les arbres feuillus et résineux, endroits sombres, très secs en été. Les cyclamens sont pour la plupart des plantes des sous-bois donc d’ombre ou demi-ombre. Ils font leur végétation en hiver période où il n’y a pas de feuilles dans les arbres et entrent en repos pendant l’été. Ce cycle de végétation permet l’entretien aisé, passage de la tondeuse à gazon en fin de printemps.
2. Si la situation leur plaît, ils peuvent coloniser ‘’rapidement’’…. Tout un espace. La multiplication se fait naturellement par graines qui peuvent être disséminées par les fourmis qui sont friandes du mucilage sucré qui entoure les graines.
3. Les cyclamens défendent bien leur place une fois installés ils laissent peu de place aux adventices concurrentes ! Pas besoin de les désherber.
4. Les plus communs fleurissent en automne, hiver, période où il y a peu de fleurs dans le jardin et ils peuvent faire des tapis impressionnants. Et en multipliant les variétés il est possible d’avoir des fleurs vraiment toute l’année, excepté pendant les périodes de fortes gelées.
5. Ils font de ravissants petits bouquets et ils tiennent très bien en fleurs coupées
6. Certains sont odorants, même très odorants, et sont utilisés en parfumerie pour leur odeur florale. Eau de Givenchy. Ils répandent une agréable odeur, qui rappelle celle du muguet. Je l’ai trouvé référencé dans une liste de 14 senteurs florales. Acacia, cyclamen, jacinthe, jasmin, lilas rose, lilas blanc, muguet, magnolia, mimosa, narcisse, fleur d’oranger, orchidée, rose, pois de senteur.
7. Ils présentent des feuilles avec un graphisme et des couleurs remarquables
8. Ce sont des plantes résistantes aux maladies, je n’ai jamais eu de maladie donc pas de traitements. Ils résistent aux limaces et escargots excepté les semis au moment de la levée.
9. Ils vivent très bien en pot et font de magnifiques potées au moment de leur floraison. A placer sur une terrasse. Attention cela reste une plante d’extérieur, J’ai des plants mères depuis plus de 10 ans en pot.
10. Le semis en terrine est très facile et sans travail il permet la multiplication rapide du nombre de pieds

Les sources d’informations :
Le net à prendre avec beaucoup d’esprit critique ;
Articles intéressant en Anglais
« Morel » extra mais uniquement pour les pro et sur le persicum
Forums en français aucun intérêt.
Jan Bravenboer un cultivateur hollandais chez qui j’ai acheté beaucoup de graines et toujours de bon conseil.
Deux ouvrages en Anglais rien en Français
Mon expérience, beaucoup de notes, d’expériences…
Toutes les photos viennent du jardin excepté la carte de vœux.
Cyclamens coum de l’ile de Cos erroné en fait sur les bords de la mer noire…
Bulbes ou tubercules….
Des gousses au lieu des capsules
Les graines qui éclatent pour disperser les graines.
Le semis dans le noir absolu la moindre clarté bloquerait la germination (étude américaine Reading)
Le cyclamen son nom proviendrait du Grec, cercle ou couronne, tubercule fleur ?
Pendant l’antiquité, le cyclamen était surtout connu pour ses vertus thérapeutiques : il contient un puissant toxique purgatif pour l’homme. Dans certaines régions, la croyance populaire veut que les cochons en raffoleraient : d’où leur nom vernaculaire « pain de pourceau »
Plusieurs fois les sangliers sont venus ils ont fait pas mal de dégâts mais n’ont pas touché aux cyclamens.
C’est une plante que tout le monde connait mais qui reste bien inconnue, il est très difficile d‘obtenir des informations pas de livres en français pas de docs, et sur les forums les discussions restent sommaires et truffées d’erreurs elles se limitent souvent à ; il suffit de planter quelques ‘’bulbes’’ et avec un peu de temps et de chances ils se ressèment tout seul et l’on obtient les fameux tapis qui font rêver ! 

Précisions botaniques.
Bulbe ou oignon : organe souterrain composé
* d’un plateau charnu (tige souterraine tassée)
* d’écailles ou de tuniques (feuilles modifiées chargées de réserves)
* d’un bourgeon terminal, narcisse, jacinthe

Tubercule partie renflée de certains organes,
Tige souterraine ou rhizomes : ex pomme de terre, topinambours
Racines : carotte, panais….
Mixtes : tige en haut, racine en bas chou rave céleri rave…
Il y a d’autres formes de réserves. Caïeux, Rhizomes, Cormes

Caïeu : petit bourgeon qui se forme à l’intérieur d’un bulbe, et qui entraine la fragmentation du bulbe en grossissant, échalote

Rhizome ; tige souterraine ou à ras de terre, ressemblant à une racine : iris, liseron, chiendent, fraisier…

Cormes, organe complexe ressemblant à un bulbe

C’est une forme particulière de rhizome glaïeul, safran
Cyclamen plante tubéreuse et non bulbeuse.
Dans le commerce on parle toujours de bulbes !
Morel, ‘’le spécialiste’’, dans ses articles grand public parle de bulbes !
Les cyclamens font partie des primulacées (primevère) et ont des fleurs hermaphrodites
Ils sont entomogame la fécondation est assurée par les insectes
Principalement allogame (pollinisation croisée) certains seraient autogame.
Ils sont barochore les graines chutes naturellement sur le sol
Connerie internet les graines explosent ! Les graines sont dans des gousses ! (Capsule. Fruit sec déhiscent formé à partir de plusieurs carpelles soudés et renfermant les graines.)
Les cyclamens sont d’origine géographique générale sur le pourtour du bassin méditerranéen. Les noms sont significatifs, (de Naples, de Rhodes, des Baléares, de Perse, de Crète, de Chypre, du Liban, de Colchide etc.)
Il y aurait 22 espèces botaniques de cyclamens, et selon leurs origines leur résistance au froid, la nature du sol, les conditions de cultures peuvent être très variables bien qu’étant d’une manière générale issues du pourtour du bassin certaines résistent très bien au gel et supportent -28°.
Mais attention les espèces alpines généralement ne supportent pas bien les froids humides.

L’espèce animale ou végétale
La définition la plus communément admise est celle du concept biologique de l’espèce énoncé par Ernst Mayr en 1942 : une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. Ainsi, l’espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible et les individus d’une même espèce sont donc génétiquement isolés d’autres ensembles équivalents du point de vue reproductif.

En d’autres termes une espèce botanique est une plante qui pousse spontanément dans la nature sans intervention humaine.
Il y a beaucoup de cyclamens vendus dans le commerce qui proviennent d’un arrachage sauvage dans la nature. Ce sont de réels cyclamens ‘’botaniques’’. Si l’on se contente de multiplier des espèces botaniques sans sélections ce seront encore des espèces botaniques, mais un travail de sélection les transforme en ‘’variété’’ Les plantes possèdent alors des caractéristiques propres à la variété et reproductibles.

Une variété ou cultivar : 2 notions très différentes
Une variété ou cultivar qui est issue d’un plant unique obtenu d’une graine d’une mutation et qui est multiplié par voie végétative naturelle ou humaine, stolons, oignons, tubercules, division de touffe greffe, marcotte bouture
Fraisiers, tulipes, pomme de terre, pommier, cerisier, camélia, etc. Toutes les obtentions portent un nom de variété ou cultivar.

Le terme cultivar est synonyme de « variété cultivée » ou « variété horticole »,
Dans ce cas la variété n’a pas un patrimoine génétique ‘’pur’’ ou ‘’homozygote’’ elle est souvent le résultat de 2 parents très différents parfois issue de 2 espèces différentes cas des hybrides. Les graines obtenues de ces cultivars donnent des résultats très variables.
Une variété ou cultivar reproduite par graines, ce qui est le cas de toutes les graines potagères doit être issue de parents ayant les mêmes caractéristiques et cela depuis des générations. Dans ce cas toutes les graines sont génétiquement identiques et homozygotes pour tous leurs caractères en raison d’une consanguinité prolongée. Tous les individus d’une lignée pure ont un génotype quasi-identique.
Il en résulte qu’une telle lignée peut être définie morphologiquement et physiologiquement de façon très précise, tous ses individus, étant identiques (proche du clone), ne diffèrent les uns des autres que par des fluctuations négligeables. La lignée demeure stable au cours des générations successives, en l’absence de croisement naturel ou désiré avec une autre variété. La variation peut provenir d’une mutation, La lignée étant pure l’acclimatement n’est pas possible.

En botanique et en agriculture, les lignées pures sont obtenues par autofécondation forcée pendant 6 à 8 générations, par culture sélective des plantes, avec les individus correspondants aux critères choisis, les déviances sont supprimées. Ces lignées pures mises en culture sont les cultivars, et portent un nom, le croisement de 2 lignées pures donne des Hybrides F1.

Homozygote se dit d’un gène qui, chez un individu (animal ou végétal), sera représenté par deux allèles (des variantes de ce gène) identiques, sur un même locus.
Par extension, on parlera d’individu homozygote pour ce gène. Utilisé pour des jumeaux dits homozygotes
Beaucoup de cyclamens en particulier les persicum, mais aussi les hédérifolium, coum….ont fait l’objet de sélections et présentent des coloris des fleurs de taille de feuilles ….et donnent des semis identiques aux parents ce sont donc non plus des cyclamens botaniques mais des variétés ! et portent un nom de cultivar. Par ex C. hédérifolium ‘Bowles Apollo’, ‘Ruby’.
De plus les persicums les cyclamens dits des fleuristes sont maintenant des cultivars tri- et tétraploïdes.

Multiplication des cyclamens :
Les tubercules peuvent être divisés comme les pommes de terre sous réserve de laisser dans chaque morceau un œil viable et une région portant des racines.
Ces deux conditions sont réalisables sur des variétés qui ont plusieurs points de croissance tels que les graecums, cependant il reste des problèmes de cicatrisation et de dessèchement, ce qui fait que la méthode n’est pas utilisée. Le semis reste le seul moyen de propagation semis naturel ou en pépinière

En conclusion : Vous possédez une variété magnifique issue d’une sélection rigoureuse le seul moyen de le multiplier est de faire une pollinisation protégée suivi d’un semis. Saul que le cyclamen étant principalement allogame il n’est pas certain que la pollinisation soit effective ! Moralité il est préférable d’avoir au moins 2 plants !
Vous possédez un Plant magnifique apparu par hasard …aucune chance ou peu de le multiplier à l’identique le cyclamen est entomogame et même une pollinisation protégée ne sera que le début du long chemin vers le cultivar.
Ceci explique qu’il n’y ait pas de cyclamens anciens comme pour les tulipes, jacinthes galantus et qu’il n’y a pas de bourse et que les prix ne s’envolent pas comme pour les plantes de collections où les prix peuvent atteindre des montants astronomiques !
En Angleterre sévit la snow drop mania les prix montent jusqu’à 725 £
Vu sur le net américain 2.500 $ un bulbe de galantus nivalis

Le jardinier amateur trouvera dans les jardineries, fête des plantes, i commerce, des tubercules, certains peuvent être très gros (20 cm de diamètre) mais il faut faire attention les cyclamens supportent mal de rester hors de terre longtemps, il faut veiller lors de l’achat à ce que les tubercules ne soient pas tout ratatinés ! Les tubercules restent relativement chers il faut compter entre 3 et 10 € le tubercule suivant les variétés et espèces. Beaucoup des gros tubercules ne sont pas issus de la culture mais proviennent d’un arrachage sauvage dans leur milieu naturel !
Le cycle végétatif pour les cyclamens (excepté le pupurascens qui reste pratiquement en végétation toute l’année)
Repos estival il est sous les arbres en condition très sèche.
Aux pluies de fin d’été et d’automne reprise des activités
Floraison et feuilles en automne, hiver et printemps.
Entrée en repos estival avec perte des feuilles
Maturation des graines et récolte à la mi-juillet des capsules.
Semis en fin d’été et levée des graines en 1 à 2 mois ou 1 an plus tard

Semis naturel
En semis naturel d’automne on retrouve au printemps au pied des adultes des quantités de bébés avec leur petite bille encore claire et leur feuille unique, ces bébés peuvent être récupérés j’ai utilisé un tournevis pour les replanter ailleurs, c’est une méthode que j’ai utilisée longtemps mais que je ne pratique plus, longue et pour récupérer peu de plants Maintenant je préfère le semis en pot, c’est plus efficace pour finalement moins de travail.

Semis en pépinière
Une règle en or les graines fraiches sont de loin préférables.
Les graines se récoltent en début d’été et faut les semer aussitôt.
Elles auraient un pouvoir germinatif de 5 à 10 ans ……
Il faut 2 à 3 ans de culture avant de voir les fleurs, exceptionnellement 1 an (Marité), la levée est lente et parfois capricieuse ! 1 mois minimum et parfois, 1 à 2 ans exceptionnellement 3 ! Dans des terres de récupération de semis j’ai encore des levées après 2 ans !
En particulier le purpurascens réputé de germination très lente et capricieuse surtout pour les graines achetées les miennes ne semblent pas avoir cette mauvaise réputation.
Des tests comparatifs ne m’ont pas convaincu de l’intérêt de faire tremper les graines contrairement aux recommandations usuelles !
Après 1 an de culture en pot mes plus gros tubercules ont un diamètre de 17 mm et ceux de 2 ans ont 40 mm soit la taille des tubercules achetés dans le commerce et qui sont vendu de 3 à 4 € pièce.
Les années passées j’ai semé dans les grandes caisses à poisson en polystyrène mais les grandes caisses une fois pleines sont très lourdes, (plus de 40 litres) pas assez hautes ni faites pour assurer un drainage efficace, la hauteur limitée de substrat séchait vite, et donc en caisse les cyclamens risquaient la noyade et la sécheresse !!! Il ne faut pas oublier que les cyclamens vont vivre dans leur caisse un minimum d’un an et parfois 2 ou plus ! et qu’en hiver les pluies peuvent être abondantes et que pour les cyclamens l’eau stagnante est le pire ennemi. Les caisses sont certainement parfaites pour ceux qui sont vigilants.
Le support de culture, est pour moi un mélange de compost végétal de la ville, de sable et de terre de jardin, il reste lourd comparé à celui vu en pépinière, et le compost de semis de pépinière vendu dans le commerce est très cher plus d’1 € le litre celui de la ville 1,5 € le m3.    Il me faut 2 m3
Le récipient qui actuellement me donne toute satisfaction est le pot classique de pépinière en plastique noir de 15 ou 25 litres, il est rigide se manipule bien raisonnablement lourd et permet une hauteur de drainage efficace et une bonne hauteur de substrat, et en moyenne je récupère de 80 à 150 tubercules par pot de 25 l après 1 an de culture ce nombre diminuant avec le temps. Au-delà de 4 à 5 ans les tubercules peuvent devenir énormes (20 cm). Juste après le semis les pots sont couverts d’un film noir. Dès le début de la levée (mini un mois) la bâche noire est retirée et les pots sont couverts de grillage à poule, protection contre les oiseaux, chats, chiens…. Et régulièrement protégés contre les limaces, surtout au début.
Attention le paillis mis en fond de pot favorise la prolifération des limaces qui y trouve un refuge confortable.
Les densités de semis dépendent du prix des graines, et des origines, celles provenant de la maison sont semées serrées peut être 200 ? par pot, un bon semis serait certainement tous les 2 cm environ et pour les graines achetées je sème un paquet (une variété) par pot soit10 à 25 graines. Je cultive les cyclamens achetés en pot au moins 2 ans les graines mettent parfois plus d’un an à germer en particulier les purpuracens.
J’utilise actuellement pour le drainage du bois broyé, et comme je récupère le substrat d’une année sur l’autre le broyat ne pose pas de problème de tri. Le bois broyé offre l’avantage d’être gratis, et léger et se recycle bien dans la terre.

La graine en germant va faire une courte tige suivie d’une petite boule rosée (souvent à fleur de terre) d’où repartira une tige avec un petite feuille en parasol cette petite boule rosée est le futur tubercule.
Au moment de la levée les limaces en sont friandes et font d’énormes dégâts.
Je laisse maintenant mes semis à l’extérieur plutôt sous des arbres, Je ne fais plus rien juste du désherbage, et parfois un peu d’arrosage ! et un peu d’engrais, du 10 20 20 !
Avant je les rentrais sous serre c’était un gros travail de manutention pour un bénéfice incertain et plus de soins d’arrosage, en hiver le cyclamen a besoin d’eau.

Au printemps 2 solutions :
1)  fin d’arrosage on laisse le cycle naturel s’accomplir, chute des feuilles et en juillet août on récupère les petits tubercules d’un an ont la taille d’un ongle de pouce) et l’on peut replanter aussitôt. Des essais comparés montrent que les cyclamens réagissent bien à la fertilisation.
Ou garder en pot une année de plus ou plus mes pieds mères ont pour certains 10 ans
2)  les plants sont continuellement arrosés, ils ne se mettent pas au repos et ils grossissent plus vite, c’est habituellement ce que l’on trouve dans la littérature, mais l’expérience faite en 2010/2011 ou j’ai continué à arroser les cyclamens, ils ont perdu leurs feuilles et sont entré en repos végétatif d’été !

Un test comparatif démarré en juillet 2011 – 2 pots : un au noir et l’autre sous vitre.
Il y a eu des levées dans le pot mis dans le noir plus rapidement, mais sitôt les premières levées (2 mois) j’ai découvert le pot, à la fin novembre les 2 pots ont des levées équivalentes sachant que les pots ont été placés sous serre fin octobre et que beaucoup de levées se sont faites mi-octobre et par la suite sous serre, mi-novembre la levée se poursuit. Les jours de soleil sous serre la température monte à près de 25 ° et la nuit elle descend à 9°.
Conclusion : Le noir absolu comme il est préconisé par les études américaine ne me semble pas une évidence, de plus cela oblige une surveillance accrue !
Expérience confirmée à la lecture du livre Christopher Grey-Wilson.

Conclusions : Des graines fraîches, une température voisine de 15°, le noir, et l’humidité sont les conditions optimales de réussite et probablement un substrat de culture comme celui que l’on peut trouver en pépinière… léger pas besoin de drainage.

Plantation des tubercules
N’ayant trouvé aucune information pendant longtemps concernant la période de plantation des tubercules, l’idée basique a été de le faire pendant le repos végétatif, et donc en été quand les feuilles sont fanées.
J’ai pratiqué ainsi pendant des années jusqu’à la lecture du livre de Christopher Grey-Wilson qui confirme cette pratique et précise le moment optimum – juste avant la reprise de la végétation-
D’une façon générale les cyclamens se plantent peu profondément 2 à 3 cm excepté le répandum qui doit être mis plus profond, mais tous les cyclamens supportent d’être mis en terre plus profond en zone ou le gel peut être plus fort mais sous réserve d’être dans un sol très bien drainé.
Des oublis de tubercules de cyclamens lors du recyclage de la terre prouvent qu’ils peuvent vivre et bien prospérer à des profondeurs de plus de 20 cm.

Maladies
Pour moi les seuls problèmes rencontrés sont les limaces et escargots et rarement la pourriture des tubercules probablement causée par un excès d’eau dans les pots, mauvais drainage.
Les pucerons, les araignées rouges, nématodes, mouches sciarides, thrips, othiorhynques, souris et campagnol…
Les oiseaux en particulier les merles qui grattent les plates-bandes
Pourriture bactérienne erwinia cartovarum, botrytis, fusarium, oïdium
Virus en particulier la mosaïque

1 tableau des espèces

5 Fleurs et espèces

Quelles espèces planter
Distinction entre tous les cyclamens : A mon niveau je suis incapable de reconnaitre les différentes espèces, mais elles se distinguent par
Des époques de floraisons et de feuillaison différentes : Tableau de floraisons
Des tailles et formes de fleurs et feuilles différentes : 3 feuilles, Diamètre de l’ouverture de la corolle, Présence d’auricules, Taches de couleurs veinage…etc
Des pédoncules de fruits en queue de cochon ou pas
Des feuilles qui pointent en l’air directement de la souche, alors que pour d’autres les pétioles des feuilles rampent dans le sol avant de s’élever
Les tubercules et les systèmes racinaires peuvent très différents.
Les parfums

Dans le livre Christopher Grey Wilson, il y a un plan de cheminement avec des questions qui permettent la détermination de l’espèce… et cela semble marcher !

Le cyclamen de perse : Attention, il ne faut pas rêver !
Le cyclamen vendu en potée pour la maison est issu du cyclamen de Perse, qui est gélif, il ne résiste pas ou mal à l’extérieur craint le froid humide.
Pour l’instant l’espèce type et aucune variété n’ont été capables de survivre dans mon jardin….
Mais de longues sélections ont permis d’obtenir des variétés plus résistantes et des hybrides.

A noter la Société Morel du côté de Fréjus 1er producteur mondial de cyclamens où la base est toujours le cyclamen de Perse mais garanti une tenue de certaines variétés à – 7° mais d’autres craignent le gel répétitif, ou encore ils supportent des températures approchant le gel !!! Metis®, Tianis®, Premium et Latinia® sont spécialement testés chaque année pour leur bonne tenue en massif d’octobre à mars. Les conditions climatiques peuvent être très difficiles, jusqu’ à -7°C la nuit, du vent violent, des pluies diluviennes, et même quelquefois la neige ! Portes ouvertes professionnelles en novembre. Nos variétés craignent le gel sévère et répétitif, mais elles sont sélectionnées pour supporter passagèrement des températures jusqu’à -5°C. Ils supportent alors des températures approchant le gel et résistent même à de légères chutes de neige.

2 espèces sont particulièrement à recommander
Le cyclamen hédérifolium (à feuille de lierre) ou de Naples à floraison automnale, il est de loin le plus commun, du blanc au rose foncé, et même rouge, les feuilles présentent souvent un graphisme vert foncé et blanc argenté comme la plupart des cyclamens. (Il est en fleur à la maison régulièrement à la mi-juillet et parfois début juin), certains cultivars sons odorants. L’hédérifolium (Naples) présent un peu partout autour des maisons…la Roche Jagu. Ils se sont si bien adaptés et depuis si longtemps que l’on pourrait croire qu’ils sont endémiques
Le cyclamen coum à floraison hivernale et début de printemps, avec des feuilles plus rondes. Avec son cousin très proche l’élégans qui fleurit un peu plus tôt. Il faut noter que depuis que ces cyclamens sont cultivés les sélections ont permis de dégager de nombreuses variétés ; les sélections ont porté sur les fleurs taille, couleur, période de floraison, et aussi sur les feuilles (couleur, graphisme).

Il est conseillé de ne pas mélanger les 2 espèces : l’hédérifolium est beaucoup plus vigoureux et prendra le dessus.
J’ajouterai le cilicium que l’on commence à trouver dans le commerce et qui pousse et fleuri très bien en automne.
Le répandum sur la côte méditerranéenne réputé coloniser Bretagne et Normandie il semble bien s’implanter dans le jardin mais colonise moins vite.
Dans le jardin le pseudibéricum semble prospérer gentiment ce sont des cyclamens de printemps.
Reste le pupurascens cyclamen extraordinaire fleuri tout l’été avec des couleurs magnifiques et extrêmement odorant. Il est réputé difficile ! Le purpurascens pousse naturellement dans les Alpes le seul calcicole et pratiquement en végétation toute l’année.

Les hybrides
Il n’existe aucun hybride naturel reconnu, d’une part le cyclamen s’hybride difficilement à cause de barrières d’incompatibilités entre espèces, et d’autre part les zones où il pousse sont souvent très éloignées et les époques de floraisons différentes.
Cependant il existe des hybrides créés par l’homme dans des séries de cyclamens possédant le même nombre de chromosomes ce nombre variant de 20, 30, 48.
Ces hybrides généralement ressemblent aux parents qui sont généralement assez proches. Ces hybrides sont féconds et en première génération (F1) le semis est homogène mais par la suite la progéniture est très variable sachant qu’ils sont capables de rétro-croisements.

Repandum et balearicum ou cretinum s’hybrident très facilement au point de devoir conserver les espèces pures.
De même Hederifolium et Africanum qui se ressemblent mais qui se différencient par leur résistance au froid.
Géranium de madère et des canaries qui s’hybrident au point qu’il devient très difficile de conserver l’espèce pure, de plus ils s’hybrident avec le géranium de robert ou herbe à robert….

Conclusion
Une chose est sûre, les marchands de cyclamens forains, boutique ou net ne sont pas producteurs ni connaisseurs, ils vendent ce qu’ils peuvent trouver. Même des pros comme les bulbes d’Argens ne sont que des revendeurs, et le marché de l’importation semble vraiment soumis aux règles de profit maximum peu importe la variété protégée ou pas !

Il faut vendre ! au besoin en changeant les noms !
Si l’on veut avoir un minimum de certitude il faut s’adresser à un cultivateur producteur sérieux.
Les cyclamens d’une manière générale supportent mal le dessèchement je rappelle que c’est en été qu’il faut les transplanter et donc attention aux tubercules vendus sous blister en hiver période où ils sont en pleine croissance.
Pour moi à la seule voie est celle du semis, de graines obtenues chez un producteur ou de ses propres plants mères !

Date : 21 avril 2018
Photos / texte : Alain Levasseur, membre de l’Association « Jardin Passion » de Lannion

Read more
19Nov

Hydrangea et autres hydrangéacées des sous-bois asiatiques par Fabrice Gautier

19 novembre 2017 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 11

Conférence qui n’a pas donné lieu à un compte-rendu, seulement une présentation générale

Fabrice Gautier est jardinier pépiniériste, passionné d’hydrangea pour lesquels sa pépinière « Sous un arbre perché » sise à Guerlesquin (Finistère) a été labellisée deux fois Collection Nationale par le CCVS (Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées) : « Hydrangea serrata » et « Hydrangéacées asiatiques ».

Il a rédigé un article en 2016 sur les H. serrata dans « Hommes et Plantes » (revue du CCVS).

Cette conférence n’a abordé que le côté Hydrangea des forêts d’Asie (donc ni macrophylla, ni paniculata, ni quercifolia, ni arborescens).

Elle a porté sur la présentation et la répartition géographique des différentes familles d’Hydrangea que l’on peut trouver dans les milieux ombragés d’Asie, à savoir :

  • les H. aspera,
  • les H. serrata,
  • les H. involucrata,
  • les H. petalanthes,
  • les hydrangéacées herbacées…

Ainsi nous avons découvert la richesse insoupçonnée de ce que nous nommons parfois de façon simplifiée les hortensias.
Voici un petit rappel en photos de cette belle conférence.
Merci Fabrice !
Date : 18 novembre 2017
Photos / texte : Fabrice Gautier, pépiniériste ‘Sous un arbre perché’, Kervocu, 29650 Guerlesquin

Read more
29Sep

Les ombellifères ou apiacées (nouvelle nomenclature) par Evelyne

29 septembre 2017 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 12

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

GENERALITES
Les APIACEES (nouvelle nomenclature) ou OMBELLIFERES forment une très grande famille de plantes herbacées annuelles, bisannuelles ou vivaces.
Dans le monde cette famille comprend 446 genres et 3540 espèces, en particulier dans les régions tempérées de l’hémisphère Nord et dans les montagnes tropicales.
En France, nous avons 90 genres et 180 espèces.
Pas de doute, les ombellifères appartiennent à nos paysages. Elles nous sont familières car elles occupent aussi bien les bords des routes, les potagers, elles viennent agrémenter nos plantations décoratives d’inspiration naturaliste.
Nous avons dans cette famille beaucoup d’espèces comestibles mais également certaines contiennent des substances toxiques (cigüe)

FICHE D’IDENTITE
Cette famille est relativement homogène, caractérisée pour la plupart des sujets par son inflorescence caractéristique : L’OMBELLE.
Les têtes florales plates ou en dôme sont composées de minuscules fleurons, d’où cet effet étoilé. Chaque ombelle est composée de milliers de fleurs minuscules architecturées en « parapluie » ou en dôme. Les pédoncules ombellés se subdivisent en petites ombelles ou ombellules qui portent chacune une fleur. A la base des ombellules, on voit des petites bractées formant une collerette analogue à l’involucre et que l’on nomme involucelle.
Cette « présentation » en plateaux permet de séduire les insectes pollinisateurs principalement les mouches, les moustiques les papillons. L’autofécondation est très courante. Certains botanistes parlent de « plateformes d’atterrissage » pour les insectes ! Les fleurs sont de type 5, sont généralement petites souvent blanches, hermaphrodites ou parfois unisexuées. Elles sont régulières bien que celles du pourtour de l’ombelle soient parfois irrégulières et dans certains cas stériles. Les pétales sont au nombre de 5, les 5 étamines alternent avec les 5 pétales. Les feuilles sont alternes généralement très découpées et à pétiole engainant à la base. Le fruit mûr est composé de 2 akènes soudés qui se séparent à maturité. Du fait du grand nombre d’espèces et de l’homogénéité de la structure florale, les genres et espèces de la famille des Apiacées sont parmi les plus difficiles à caractériser aussi dans un premier temps nous allons parler des Ombellifères à feuilles composées et laisser de côté les Apiacées à feuilles épineuses (Eryngium), les Astrances, et les Apiacées à feuilles simples (Bupleurum) qui feront l’objet d’un autre exposé.
Dans le jardin, ces herbacées sont entrées par l’enclos des plantes médicinales et condimentaires.

AU JARDIN AROMATIQUE :
1. L’Aneth odorant, Anethum Graveolens.
Plante annuelle spontanée dans les champs de moissons surtout dans le Midi.
Fleurs jaunes, feuilles à gaine courte. Ressemble au Fenouil officinal en plus petit. Hauteur 60 cm sur 30. Connue depuis les temps les plus reculés, les Romains l’utilisaient dans leur festin. Très aromatique. Mêmes emplois que le Fenouil, feuilles et graines parfument poissons, pommes de terre, salades.
En thérapeutique : stimulante, stomachique, carminative, emménagogue, contre les choliques (chez les jeunes enfants), galactogène.
2. L’Anis Vert, Pimpinella Anisum
Plante annuelle, hauteur 60 cm, étalement 20 cm. Fleurs petites, blanches, Feuilles peu nombreuses. Culture facile.
Utilisation des graines très parfumées dans la composition des liqueurs de ménage, pains d’épice, gâteaux de Noël.
En thérapeutique : stimulant de l’appareil digestif.
3. L’Angélique, Angelica Archangelica
Grande plante vivace spectaculaire, bisannuelle, hauteur 1 à 2 mètres, étalement 80 cm. Tiges glabres, vert glauque ou violacées, grosses, épaisses, cylindriques. Feuilles grandes, alternes, engainantes, d’un beau vert.
Sa réputation remonte au Moyen Age. Les différentes parties de la plante sont distillées pour en tirer une essence qui entre dans la préparation de liqueurs diverses (Bénédictine). La tige est récoltée avant la floraison et est utilisée en confiserie. (Niort).
4. Le Carvi, Carum Carvi
Plante annuelle souvent employée comme succédanée du cumin. Hauteur 50cm, étalement 20 cm. Fleurs petites en ombelles. Tiges fines vertes, cylindriques, feuilles alternes finement découpées. Fruits ovoïdes formés de 2 graines accolées brun clair, convexes et striées sur la face externe.
Les graines sont utilisées comme condiment dans les soupes, les ragouts, la choucroute. Le carvi est plus spécifique des pays du Nord (pour accompagner le fromage). Autrefois sa racine était consommée comme celle de la carotte
En thérapeutique, ses graines font partie des « 4 semences chaudes » (Anis, Carvi, Cumin, Fenouil) : propriétés carminatives, stimulantes, digestives, diurétiques, emménagogues, galactogènes.
5. Le Cerfeuil Musqué, Myrrhis Odorata
Plante vivace, hauteur 50-60 cm, étalement 50 cm. Tiges, pétioles, jeunes feuilles aromatisent salades et soupes. Les graines jeunes et tendres sont bonnes à croquer.
6. La Coriandre, Coriandrum Sativum
Plante annuelle, hauteur 40 à 50 cm, étalement 15 cm, tige droite, glabre. Feuilles inférieures à folioles arrondies, feuilles supérieures très divisées (odeur particulière) Fleurs blanches, légèrement rosées en ombelles terminales. Fruits globuleux au parfum suave, saveur aromatique, chaude, piquante, agréable.
Les graines rentrent dans la préparation des liqueurs spéciales (Eau des Carmes, Eau de Mélisse). En Angleterre et en Allemagne, la graine rentre dans la préparation de certaines bières. En cuisine les graines et le feuillage frais sont utilisées dans les soupes Nord Africaines, le couscous, les plats de mouton, les courts bouillons…
7. Le Cumin, Cuminum Cyminum
Plante annuelle, originaire d’Egypte, hauteur 30-40cm, étalement 20 cm. Feuilles ayant beaucoup d’analogie avec celles du Fenouil. Fleurs petites, blanches. Graines oblongues, striées sur la face externe.
Le cumin est une épice forte, piquante au goût très dominant. Ses graines « chaudes » sont inséparables de la cuisine d’Orient (tagines, couscous).
Les graines ont les mêmes propriétés que celles de l’Anis : carminatives, stimulantes, efficaces dans les troubles digestifs et intestinaux. Elles sont également galactogènes.
Dans l’esprit des anciens, le cumin avait le pouvoir de chasser les mauvais sorts : les graines veillaient les tombes des pharaons d’Egypte et les Romains les faisaient garder par leurs esclaves.
8. Le Fenouil, Foeniculum Vulgare
Encore appelé, Aneth doux, plante vivace, tiges de 1mètre à 1 mètre 50, robustes.
Feuilles glabres, filiformes. Fleurs petites jaune en ombelles.
Les tiges et feuilles sont utilisées aussi bien fraiches que sèches en cuisine (courts bouillons, poissons) ainsi que les graines.
Les semences sont considérées comme apéritives, stomachiques, carminatives, diurétiques, pectorales. Elles font parties des « 4 semences chaudes » déjà citées.
Petite anecdote : c’est une des plantes préférées de la jolie chenille d’un de nos plus beaux papillons, le machaon grand porte queue.
9. La Livèche ou Ache des Montagnes, Levisticum Officinale
Encore appelée Céleri Perpétuel, cette plante rustique d’une hauteur de 60-90 cm, étalement 50 cm est une grande plante vivace avec un arôme balsamique encore surnommée Herbe à Maggi. Feuilles découpées ressemblant beaucoup à celles du Céleri.
Parfum subtil idéal pour parfumer une soupe, une salade.
En thérapeutique : propriétés expectorantes, aide à lutter contre la rétention d’eau, efficace contre les rhumatismes, les affections de la vessie et des reins.
10. Le Persil,Petroselinum Sativum
Plante aromatique la plus cultivée au monde, rustique, vivace dans son berceau d’origine (Sardaigne), bisannuelle chez nous. Tiges striées, feuilles luisantes d’un beau vert. Fleurs petites, verdâtres. Il existe trois sortes de persil, le persil plat et le persil frisé utilisés dans les bouquets garnis, les marinades, les courts bouillons et un persil à grosse racine, utilisé pour sa racine dans les pays de l’Est.

AU JARDIN POTAGER :
Cette famille comprend un certain nombre de légumes « racines »
1. La Carotte, Daucus Carotta
Plante alimentaire des plus répandues.
2. Le Panais, Pastinaca Sativa
Plante appréciée pour sa grosse racine blanche, fait partie de ces légumes oubliés redevenus à la mode.
3. Le Céleri, Apium Graveolens
Plante dérivée de l’Ache des Marais, elle tient autant du condiment que du légume. Elle sert à aromatiser les bouillons. Une variété cultivée, le Céleri Rave (Apium Graveolens var Rapaceum) possède une racine charnue consommée cru ou cuite.
4. Le Fenouil, Foeniculum Vulgare
Plante potagère au bulbe charnu, se consomme cru ou cuit. Ses fruits aromatiques et sucrés servent à parfumer les liqueurs, pastis….
5. Le Cerfeuil Tubéreux, Chaerophyllum Bulbosum
Plante dont on consomme la racine mais attention car la tige est toxique.
La racine rappelle à la fois le goût de la pomme de terre et la châtaigne (elle doit être entreposée au froid deux mois avant d’être consommée.
6. Le Persil Tubéreux, Petroselinum Tubérosum
Persil à grosse racine de la taille de la carotte ou du panais (environ 15 cm).
Se consomme comme le salsifis.

AU JARDIN D’ORNEMENT :
Cette vaste famille offre au jardin décontraction et simplicité, et trouve place dans les plantations décoratives d’inspiration naturaliste. Elle est appréciée des plus grands jardiniers tel que Christopher LLoyd, jardin de Great Dixter.
1. L’Aegopodium, Podagraria Variegatum
Encore appelé l’herbe aux goutteux. Plante vivace caduc, hauteur 30 cm est un couvre sol panaché précieux pour l’ombre et la mi ombre. S’il peut s’avérer envahissant en terrain frais, un simple coup de bêche suffit à limiter son développement. Grande rusticité.
2. L’Ammi
Plante annuelle, bisannuelle champêtre très peu connue, née mauvaise herbe et grâce à sa beauté, sa longue floraison et sa bonne tenue en vase, elle est entrée au jardin. Elle est plus souvent présente dans les parterres de ville que dans les jardins privés. Il existe deux variétés : l’A visnaga Casablanca et l’A majus Graceland. Les fleurs de l’A visnaga sont plus bombées et la plante a une hauteur de 100 cm alors que l’A Graceland ne fait que 80 cm.
Très élégante, son feuillage est fin, léger. Elle produit d’abondantes et délicates ombelles tabulaires. Elle est considérée par les jardiniers anglais comme la meilleure des fleurs blanches. Elle peut atteindre 80 cm à 1 m.
A semer au printemps mais l’idéal est le semis en place à l’automne.
Sa floraison est longue de Juillet à Septembre.
En association avec d’autres fleurs blanches (Hydrangea Annabelle) et des feuillages panachés tel que la graminée, Phalaris Arundinacea.
3. L’Angélique, Angelica Archangelica
Plante vivace architecturale, spectaculaire pouvant atteindre jusqu’à 2 mètres. Tiges épaisses peu ramifiées, creuses.
Grandes feuilles composées très engainantes vert tendre, très aromatiques. Ombelles caractéristiques sphériques de couleur verte en Mai, Juin.
Culture en terre ordinaire, fraiche au soleil ou à mi ombre.
La variété la plus connue est l’officinale. Il existe d’autres variétés :
L’A. Atropurpurea, grandes feuilles composées vert plus ou moins pourpré, dômes de fleurs pourpres.
L’A. Gigas de couleur pourpre, impressionnante, très prisée des collectionneurs.
L’A. Vicar’s Mead pourpre foncé, ombelles vieux rose en Juillet et Aout. Meurt après avoir produit des graines mais se ressème facilement.
4. Le Cerfeuil Sauvage, Anthriscus Sylvestris.
Il se naturalise au jardin où il est utile pour sa verdure précoce. Jusqu’à 1 mètre de hauteur. Ses ombelles blanches, délicates » vaporisent » les parties ombragées du jardin durant plusieurs semaines. Se ressème facilement.
L’A. Sylvestris ‘Ravenswing’, feuilles très découpées chocolat foncé dès Février et jusqu’en Juillet. Fleurs blanches en ombelles légères au sommet de tiges fines. Soleil ou mi-ombre.
5. Le Cenolophium Denudatum
Vivace caduc rarement proposée, provient de Russie. Hauteur 70 cm
Elégante avec son feuillage ciselé bronze et ses grandes ombelles blanches très graphiques portées par des tiges noires. Culture en sol drainé, frais un peu sec.
Floraison longue de Juillet à Octobre, très présente au jardin de Christopher Lloyd, Great Dixter.
6. La Carotte, Daucus Carota Dara
Grande plante annuelle offrant une floraison en ombelles nuageuses, faites de toutes petites fleurs s’ouvrant vieux rose, virant au rose pâle puis au blanc.
Particularité de l’ombelle : la fleur centrale est stérile en anglais porte le nom de : Queen Anne’s Lace !
Fabuleuse pour la fleur à couper ou dans un massif de vivaces.
A maturité l’ombelle se contracte en « nid d’oiseau »
7. La Férule, Ferula Communis Glauca
Plante méditerranéenne, fleurit tôt dans les garrigues. Géante, peut atteindre 3 à 6 mètres sur 1 mètre carré d’envergure.  Tiges solides. Attire les insectes.
Anecdote : les maîtres antiques frappaient leurs élèves avec la tige séchée d’où l’expression : être sous la férule.
8. Le Fenouil, Foeniculum Vulgare
Plante très décorative par son feuillage vaporeux et ses ombelles jaunes, hauteur 1 mètre à 1 mètre 50. Prend place dans les plates-bandes ensoleillées, l’effet nébuleux de son feuillage constitue un atout irremplaçable. Attention toutefois à ne pas laisser « grainer » car cette vivace à la vie brève se ressème plus que généreusement.
F Vulgare Purpureum, feuilles pourpre bronze magnifique, s’harmonise avec beaucoup d’autres vivaces.
9. La Grande Berce du Caucase, Heracleum Mantegazzianum.
Plante robuste velue, tige creuse. Très spectaculaire, les ombelles sont de vraies soucoupes où les insectes pollinisateurs viennent se poser.
Mais attention cette plante est toxique : la projection de sève sur la peau est responsable de photosensibilisation et brulûres au premier et second degré. (cf article Ouest France Juin 2016).
10. Orlaya à Grandes Fleurs, Orlaya Grandiflora
Belle annuelle.Hauteur 45-60cm.floraison de Mai à Juillet. L’une des plus belles ombellifères de notre flore.
Ombelle particulière : fleurs de l’extérieur de l’ombelle asymétriques. Floraison
Plante poussant à l’état sauvage dans certaines régions de France (Ardèche)
A semer à l’automne directement en place.
11. Selinum Wallichianum syn. Tenuifolium
Plante provenant de la flore himalayenne.
Grande vivace caduque, elle s’intègre bien aux compositions estivales avec de fines ombelles au-dessus d’un feuillage vaporeux. A son attrait tout l’été.
Très recherchée par les amateurs de plantes d’exception.

INTERÊT MELLIFERE DES APIACEES

Les Apiacées ont un grand intérêt apicole. L’ombelle est un plateau de milliers de fleurs minuscules réunies en petits bouquets qui attirent les insectes pollinisateurs et leur permettent de se poser.
Certains parlent de « bars à pollen », « d’aimants » pour les abeilles et autres insectes utiles. Grace à leurs inflorescences disposées en « baleine de parapluie « la famille des Apiacées est appréciée des abeilles car très facilement accessibles à tous les insectes butineurs.

UTILISATION AU JARDIN

Les ombellifères offrent au jardin décontraction et simplicité.
Elles ajoutent pour la plupart de la légèreté à tout programme de plantation. Leur silhouette élégante, aérienne, plastique apporte beaucoup de personnalité à un massif. La forme des inflorescences adaptée pour attirer les insectes pollinisateurs s’oppose à celle des épis (Veroniques, Lysimaches clethroides, Lobelias). Leur silhouette un peu arrondie contrebalance l’énergie des épis dressés vers le ciel.
Le feuillage élégant, bien disposé constitue un véritable atout pour la mise en valeur d’un parterre.
Les jardiniers anglais (jardin de Great Dixter, Sisinghurst) et Piet Oudolf (paysagiste le plus innovant de ce début de XXIe siècle) utilisent largement les Apiacées dans leurs différentes compositions.

QUELQUES SELECTIONS

Ombellifères à feuillage remarquable :
* Anthriscus Sylvestris Ravenswing
* Pimpinella
* Selinum Wallichianum

Ombellifères hautes et spectaculaires :
* Angelica Gigas
* Angelica Archangelica
* Angelica Atropurpurea
* Ferula Communis
* Heracleum Mantegazzianum.

Ombellifères pour compositions florales :
* Ammi visnaga
* Anethum Graveolens…….

QUELQUES ADRESSES :
* Le Jardin du Pic Vert : jardinerie en ligne
*Le jardin de Bellenau, Bastien Lestrande, 50500 St Côme du Mont (jardindubellenau.com)
* Les Pépinières Caillarec, 29270 Motreff
* Les graines Baumaux pour les annuelles 

GLOSSAIRE DES TERMES MEDICINAUX :
* Carminatif : qui facilite l’expulsion des gaz de l’intestin.
* Emmenagogue : qui régule les règles.
* Galactogène : qui stimule la sécrétion lactée
* Stimulant : qui active provisoirement la circulation sanguine et accroît momentanément l’énergie des fonctions organiques
* Stomachique : qui favorise le bon fonctionnement de l’estomac.

CONCLUSION
Avec leur allure de « filles de la campagne » les Apiacées apportent spontanéité et légèreté.
Très architecturées, elles évoquent une dentelle d’une finesse incroyable, les ombellifères concourent à l’équilibre des jardins écologiques et favorisent la biodiversité.

Date : septembre 2017
Photos / texte : Evelyne

Read more
14Juin

Les fougères (aspects botaniques et évolutifs) par Michèle et Henri Couderc

14 juin 2015 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 5

Conférence qui n’a pas donné lieu à un compte-rendu, seulement une présentation générale

Les Fougères (Ptéridophytes 10500 espèces dont environ 8500 fougères), sont des plantes qui, bien que très anciennes, sont des végétaux supérieurs appartenant aux Cormophytes car possédant un cormus c’est-à-dire un axe feuillé, ce qui les oppose aux Thallophytes (algues etc) où il est absent avec une organisation beaucoup plus simple.

Dans les Cormophytes on distinguera les Bryophytes (Mousses, 25000 espèces) et les Rhizophytes (251000 espèces) qui, à l’inverse des Mousses, ont des racines et des vaisseaux lignifiés d’où leur autre dénomination de « Plantes vasculaires ». Ces dernières comprennent les Ptéridophytes (plantes sans ovule) et les Spermaphytes (240500 espèces ayant ovules et graines) qui regroupent les Gymnospermes (500 espèces, résineux etc., plantes à ovules nus) et surtout les Angiospermes végétaux les plus évolués (200.000 espèces à ovules inclus dans un ovaire avec style et stigmates).

Nous traitons essentiellement des fougères proprement dites, donc de la classe des Filicinées, à travers la présentation d’une dizaine d’espèces présentes en France, depuis la fort commune fougère aigle longtemps exploitée par l’homme, jusqu’à la rarissime Hyménophylle. Le mode de reproduction est décrit, en soulignant son caractère primitif, avec l’exemple du cycle de développement de Dryopteris, l’alternance sporophyte diploïde – gamétophyte haploïde, l’étude du mécanisme de fécondation et des organes reproducteurs.

La structure anatomique des fougères montre également son archaïsme.

La description de fougères arborescentes modernes, véritables fossiles vivants, sert d’introduction à la paléobotanique, évidemment très schématique, des Ptéridophytes et surtout à leur importance considérable dans la formation des combustibles fossiles selon des mécanismes qui sont évoqués.

Paradoxalement ces plantes, devenues largement minoritaires dans la flore terrestre, jouent aujourd’hui un rôle déterminant, dans l’histoire et l’évolution du monde, comme source d’énergie pour l’humanité.

Date : 13 juin 2015

Photos / texte : Henri et Michèle Couderc

Read more
18Mar

Le vert au jardin et les jardins verts, par Alain D

18 mars 2015 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 5

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

« La couleur dominante du jardin est le vert et tout le reste n’est qu’une question d’ornement assez secondaire” (Robert Dash, peintre américain et jardinier)

La couleur verte
Quand on demande aux personnes si elles aiment le vert, les réponses sont très partagées. Certaines l’aiment (c’est la couleur préférée pour seulement une personne sur 6), mais une majorité la détestent. Si elle est symbole de vie, de sève, de chance et d’espérance, elle a aussi été au travers des siècles associée au malheur (la couleur des sorcières, du Diable…) et au poison. Ce n’est que récemment qu’on lui accorde quelques qualités : c’est la couleur, notamment, de la nature et de l’écologie.

Le vert
Vert = bleu + jaune
Couleur complémentaire : rouge
Le vert est une couleur froide donc apaisante et reposante. Mais le vert sombre peut être déprimant et à déconseiller à des personnes dépressives ou souffrant de troubles psychosomatiques ! Il ne faudra donc pas abuser des feuillages vert sombre.
C’est la couleur dominante du jardin. Elle joue un rôle neutre comme le blanc sur les murs intérieurs d’une maison. Elle sert d’arrière-plan et met en valeur les taches colorées créées par les fleurs.
On la considère comme la couleur du printemps, période où l’on voit apparaître les jeunes feuillages vert tendre.
Dans le nom botanique des plantes, la couleur verte est mise en évidence par les qualificatifs : virens, virid, viridi, viridis, viridiflora et bien entendu Green apparaît dans le nom de certains cultivars.

Les verts
Le vert se décline en une multitude de nuances, que l’on pourrait classer brièvement en :

  • Vert foncé: Buis, Viburnum tinus (Laurier-tin) …
  • vert moyen: Rodgersia podophylla, Prunus laurocerasus (Laurier-cerise) …
  • vert clair: Liriodendron tulipifera (Tulipier de Virginie), Stipa tenuifolia, Griselinia littoralis…
  • vert jaune: Choisya ‘Sundance’, Philadelphus coronarius ‘Aureus’, Acer palmatum ‘Aureum’, Robinia pseudoacacia ‘Frisia’, Heuchère ‘Key Lime Pie’, Acer japonicum ‘Aureum’, Sambucus racemosa ‘Plumosa Aura’, Gleditsia triacanthos ‘Sunburst’,  Humulus lupus ‘Aureus’ (Houblon doré)…
  • vert glauque (vert bleuté) : Thalictrum flavum, Hosta x tardiana ‘Alcyon’…

Les associations avec le vert
En règle générale, on peut dire que le vert est plutôt facile à associer avec les autres couleurs.
Il est évident qu’avec un vert sombre, les couleurs des fleurs que l’on associera seront bien différentes de celles à conseiller pour un vert jaune.

  • Si le vert est sombre, il faudra le réveiller par une couleur claire ayant un impact visuel fort: du blanc (ensemble froid), du jaune (agréable en été), du rose pâle, de l’orange. Pour le rouge, il devra être clair et lumineux (pas le rouge cramoisi du rosier ‘Sénégal’ !). De même, le bleu sombre est à éviter : on choisira un bleu pâle (le bleu et le vert sont 2 couleurs froides !).
  • Avec un feuillage vert jaune ou doré, le bleu et le violet sont à recommander.
  • Le vert glauque se marie bien avec du jaune, du rose et du pourpre.

Associer des couleurs est un vrai casse-tête et les appréciations sont très subjectives. On réussira parfois après plusieurs échecs !

L’art de marier les feuillages
« Le comble de la sophistication c’est le vert sur le vert » Robert Dash
Les jardins très architecturés faits de haies et arbustes taillés peuvent être de vrais chefs-d’œuvre (Erygnac, Marqueyssac, Prieuré d’Orsan, et les jardins à la Française). Mais réussir de tels jardins n’est pas à la portée du premier jardinier venu !

Un jardin uniformément vert avec des feuillages identiques ou trop proches d’aspect peut donner une impression de monotonie. Pour l’éviter il est conseillé de respecter quelques règles qui permettront de surprendre le visiteur :

  • Jouer avec les formes et les textures des feuillages:
    Les feuilles peuvent être entières (cordiformes, lancéolées…), découpées mais aussi lisses (mates ou brillantes) ou velues etc. Associer des formes de feuillages très différents permet de créer des contrastes forts qui mettent en valeur chacun de ces feuillages. Les grandes feuilles des hostas sont ainsi mises en valeur par le feuillage fin des graminées ou le feuillage découpé des fougères. De même, on plantera un Olearia virgata aux feuilles fines, linéaires et mates près d’une Griselinia littoralis aux feuilles ovales et brillantes. En associant des feuillages voisins, on crée un effet de buisson et les feuillages ont alors moins d’intérêt. Un conseil : ne pas abuser des feuillages panachés, qui risquent de produire, s’ils sont trop nombreux, un ensemble bariolé.
  • Jouer sur les contrastes de couleurs:
    Associer trop de feuillages sombres risque de donner un ensemble triste et déprimant. Trop de feuillages clairs donneront un ensemble manquant de caractère. L’idéal est d’associer les deux. Les feuillages vert-jaune du Choisya ‘Sundance’, du Physocarpus opulifolius ‘Dart’s Gold’ sont mis en valeur près des feuillages sombres de l’Osmanthus burkwoodii ou du Viburnum tinus.
    Il est intéressant de savoir que si un fond de massif est réalisé avec des feuillages…
    * clairs : on rapproche les limites du massif (il semble moins profond)
    * sombres : on repousse les limites du massif (il semble plus profond)
  • Jouer avec la lumière:
    L’orientation d’un massif et l’implantation des sujets par rapport au soleil sont très importants. Tout jardinier qui a planté un Cercis canadensis ‘Forest Pansy’ sait qu’il est impensable de ne pas pouvoir profiter de ses feuilles à contre-jour. Le contre-jour pour certains feuillages dévoile les nervures, la texture des tissus et certains autres arbustes verts à grand feuillage s’y prêtent particulièrement bien. Je pense notamment aux Acer.
    Tout jardinier-photographe sait que les feuillages sont beaucoup plus beaux en lumière rasante, c’est-à-dire en début ou fin de journée. Le vert banal d’une feuille, suivant la lumière, peut se révéler subtil.
  • Jouer avec les silhouettes et les volumes:

L’association des plantes à la silhouette élancée avec des plantes à formes géométriques compactes est intéressante. Par exemple, des boules de buis se marient très bien avec des graminées ou des vivaces telles que le fenouil (Foeniculum vulgare) ou la Verbena bonariensis.
La taille en transparence permet d’alléger les silhouettes des arbustes. On peut ainsi transformer un Camellia ou un Rhododendron massif en un grand arbuste élégant qui dévoile ses troncs.

Les fleurs vertes… Quelle idée !
A priori l’idée de planter des végétaux à fleurs vertes peut paraître saugrenue. Pour certains jardiniers le vert est réservé aux feuillages. Quant aux fleurs, elles sont jaunes, rouges, bleues… Et pourtant…
Il est bien évident que si vous ne voyez pas l’intérêt de planter un Hellébore corsicus ou si restez insensible à la beauté des fleurs de l’Euphorbe characias, cet article n’est pas fait pour vous…
Ce sont les fleuristes qui, dans leurs compositions florales, ont lancé cette mode des fleurs vertes, parfois associées à des fleurs blanches. Elles sont arrivées petit à petit au jardin.

Quelques bonnes raisons de planter des végétaux à floraison verte :
On pourrait penser que les floraisons vertes passent inaperçues dans un feuillage… vert. Il n’en est rien car le vert des fleurs tire sur le jaune et tranche avec le vert des feuilles. De plus, les formes et les structures diverses des fleurs vertes attirent le regard.
Elles constituent dans un jardin une transition remarquable entre des massifs aux floraisons colorées.
Les vivaces ont parfois besoin d’être mises en valeur pour ne pas passer inaperçues. Ainsi on pourra les planter en potées, rocailles ou univers minéral. Elles font merveille en bouquet.
Le nombre de plantes à floraison verte est plus important que l’on pense mais bien souvent ces plantes sont assez difficiles à trouver. C’est la raison pour laquelle je ne citerai que les plus connues, les plus remarquables et les plus faciles à trouver en pépinières et jardineries. De plus, ne sont pas citées les fleurs dont le vert tire trop sur le jaune.
Il faut par ailleurs noter que certaines fleurs blanches peuvent, avant l’ouverture ou au contraire après la floraison, être franchement vert pâle. C’est le cas de certains Hydrangeas qui virent au vert, notamment H. ‘Annabelle’, ‘Incredi Ball’, ‘Haye’s Starburst’, ‘Shakira’… ‘Limelight’ est d’abord vert clair puis blanc.
J’ai enfin écarté des fleurs dont une partie seulement est verte. C’est le cas de la Clématite ‘Yukiokoshi’, Astrantia ‘Shaggy’, Aquilegia viridiflora ‘Chocolate Soldier’, de certains perce-neiges, etc.
Ceci explique pourquoi le nombre de fleurs citées ici est assez limité.

Des arbustes

  • Ribes laurifolium ‘Mrs Amy Doncaster’
    Le Ribes laurifolium (groseillier à feuilles de laurier) est un arbuste persistant (1 m x 1,50 m) qui produit {en février-mars des fleurs jaune-vert en coupe réunies en grappes pendantes}. La variété {‘Mrs Amy Doncaster’ a de superbes fleurs vert pâle.} Arbuste encore trop peu connu en France. Soleil ou mi-ombre. Sol ordinaire. Très rustique.
  • Itea ilicifolia
    Arbuste persistant aux feuilles ressemblant à celles du houx. 2 m en tous sens. Petites fleurs blanc-verdâtre en été groupées en grappes pendantes, rappelant des chatons. Plein soleil à l’abri des vents froids. Sol riche.
  • Rosa chinensis ‘Viridiflora’
    Des boutons verts s’ouvrant en écailles souvent striées de pourpre. Remontant. Buisson de 1 m.

Des vivaces

  • Anemonella thalictroides
    Vivace pour sous-bois (sol humide ne se desséchant pas l’été) dont les fleurs rappellent les anémones. Fleurs blanches ou roses en fin de printemps, mais il existe 2 variétés vertes : ‘Double Green’ fleurs doubles, ‘Green Hurricane’.
  • Arisaema jacquemontii
    « Plante cobra ». Vivace tubéreuse originale pour les sous-bois et sol humide (jamais sec en été). Floraison mai-juin. Culture en pot possible. Hauteur 70 cm. Le spathe est vert légèrement rayé de blanc. Un autre cultivar : A. triphyllum (50 cm, spathe de 10 à 20 cm vert rayé de brun)
  • Chrysanthemum rubellum ‘Feeling Green’
    Un chrysanthème aux pompons vert pomme. Il fleurit dès août et très longtemps à l’automne. 75 cm. Au soleil. Excellent en bouquet. Rabattre en cours de saison pour avoir une touffe compacte. 2 autres variétés : ‘Green Lizard’ et ‘Shamrock’
  • Echinacea
    ‘Green Envy’ (vert aux extrémités des pétales, rose plus ou moins foncé vers l’intérieur). E. ‘Green Jewel’ (entièrement verte). E. ‘Greenline’ (gros cône central vert, petits pétales blancs). 60 cm. Floraison en été. Soleil. Bonne terre restant fraîche en été.

Des euphorbes

  • Vivace persistante de 1 m (et plus) en tous sens. A partir de mars-avril, de {grosses inflorescences cylindriques vert-jaunâtre disposées en ombelles}. Chaque fleur est formée de bractées en forme de coupe et portant au centre des glandes à nectar brunes. E. characias ssp. wulfenii: glandes à nectar vert-jaune. Une plante majestueuse incontournable dans un jardin. Soleil, sol ordinaire.
  • Feuillage persistant. 30 à 50 cm. Cymes de 10 à 20 cm de haut. Bractées florales {jaune-vert} à partir du 15 mars. Pousse n’importe où ! Supporte les sols secs et la plantation sous les arbres.

Des hellébores

  • Helleborus argutifolius (corsicus): 80 cm (et plus) en tous sens. Port étalé. Magnifique feuillage persistant, épais, satiné et denté, vert ou vert de gris. Grappes de fleurs d’un vert plus ou moins pâle de février à fin mars. Longue floraison. Soleil, mi-ombre.
  • L’Hellébore x sterniiqui est un hybride H. corsicus x H. lividus a une floraison verte plus ou moins teintée de rose ou de pourpre suivant les cultivars. Superbe. Longue floraison.
  • Helleborus foetidus: 60 cm. Elégant feuillage fin, très découpé, persistant, vert sombre.  Grappes de fleurs vert pâle avec souvent un liseré pourpre de février à mars. Toute exposition. Aime le calcaire.
  • D’autres hellébores (moins communes et donc plus difficiles à trouver en pépinière) : multifidus(feuillage fin, fleurs en coupe),  viridis (30 à 40 cm. Floraison vert pomme. On la trouve à l’état sauvage en France), H. vesicarius clochettes vertes – frileuses).
  • Beaucoup plus intéressant : il existe des hellébores orientalis à floraison verte. Personnellement, elles font partie de mes préférées. Impératif pour qui aime les orientalis mais il faut, pour les dénicher, chercher chez des pépiniéristes spécialisés en hellébores.
  • Une autre merveille peu connue : Helleborus cyclophyllus. 40 cm. Feuillage caduc. Floraison vert chartreux.

D’autres vivaces

  • Mathiasella bupleuroides’Green Dream’
    1 m. Feuillage vert bleuté. Au printemps, floraison en clochettes vert-jade à œil noir. Vire au rose (une vague ressemblance avec l’hellébore corsicus). Une merveille. Soleil, sol bien drainé.
  • Plantago major ‘Rosularis’(plantain)
    Petites rosettes de bractées ressemblant à des petites roses vert clair (nom commun : « The Rose Plantain »). 15 cm. Se ressème peu, mais tout de même suffisamment pour assurer sa pérennité.
  • Primula auricula(auricule)
    Floraison en avril-mai. 2 catégories :
    * les auricules de jardin (vivaces, rustiques, en pot ou en pleine terre
    * les auricules de collection (en pot ou à l’extérieur sous abri)
    Quelques variétés : ‘Fiddler’s green'(double), certaines ont des pétales bordés d’un liseré vert ‘Figaro’, ‘Bob Lancashire’, ‘Marmion, Oban’… A noter : Primula polyanthus ‘Francesca’ aux fleurs frisottées vert pomme. Voir le site : www.barnhaven.com/fr
  • Rudbeckia occidentalis ‘Green Wizard’
    Des sépales verts entourent un cône noir. 1,50 m. Soleil. Floraison jusqu’en automne. Excellente en bouquet.
  • Zantedeschia aethiopica ‘Green Godess’(Arum d’Ethiopie)
    Floraison d’été. Spathe blanche et verte à l’extérieur. Sol riche et frais (arroser abondamment). Soleil, mi-ombre.

Des plantes bulbeuses

  • Ixia viridiflora
    Longs épis de fleurs vert bleuté à cœur noir en août septembre. 40 à 60 cm. Plantation en avril-mai. Plante peu rustique à protéger du gel.
  • Tulipa viridiflora ´Spring Green’
    Des fleurs crème veinées de vert en mai. 45 cm. 

Des annuelles

  • Nicotinia ‘Lime Green’(tabac)
    Floraison vert tilleul de l’été à l’automne. 60 cm. Plein soleil. Sol fertile et frais.
  • Molucella lævis(Clochette d’Irlande)
    Les fleurs, minuscules, blanches, sont entourées d’un {{calice vert pâle en coupe}} qui fait tout l’intérêt (en été) de la plante. 60 cm. Semis en place en mai. Soleil. Bonne terre.

ET TOUTES LES PLANTES QUE J’AI EU TORT D’OUBLIER !!!

Les jardins verts

Les jardins verts ne sont pas les jardins préférés… il faut des fleurs ! Et pourtant…
On peut classer les jardins verts en deux catégories :

Les jardins très structurés parmi lesquels on compte les jardins à la Française. Les plantations sont ordonnées.
Ce sont des jardins formés de plantes savamment taillées pour obtenir des formes géométriques très étudiées : haies taillées, boules, cubes, pyramides, cônes… C’est l’art topiaire. Les végétaux utilisés sont peu nombreux : conifères, buis, charme, hêtre… Les fleurs sont rares (elles peuvent même être incongrues) mais peuvent exister dans certaines parties retirées du jardin (roseraie d’Eyrignac ou d’Orsan par exemple).
Ce sont des jardins qui changent peu au fil des saisons. C’est le reproche que l’on peut faire mais ici l’art réside dans l’utilisation de la géométrie, de la symétrie, des perspectives et non dans la diversité des végétaux. Bien sûr, on pense aux jardins prestigieux des châteaux comme Versailles, Vaux le Vicomte etc.

Mais je ne citerai que des jardins que j’ai visités :

  • Jardin du Prieuré Notre-Dame d’Orsan (18) : Des jardins clos monastiques inspirés de miniatures représentant des jardins du Moyen-âge. Une merveille.
  • Le jardin du Mirail à Crannes en Champagne (72) : superbe association du vert et du gris
  • Jardin du château d’Azay Le Ferron (36) : un parc avec au premier plan le jardin à la française avec ses topiaires et ses broderies de buis et en fond la prairie bordée d’arbres majestueux.
  • Les jardins du château de la Ballue (35) : le « jardin régulier » devant le château et une succession de chambres de verdure.
  • Les jardins du manoir d’Eyrignac à Salignac (24) : Sculptures végétales, chambres de verdure, broderie de buis et de charme…
  • Les jardins suspendus de Marqueyssac à Vézac (24) : Aménagé sur un éperon rocheux, le parc domine la vallée de la Dordogne. Les rondeurs et la taille moutonnante des buis font de Marqueyssac un lieu unique.
  • Les jardins de Séricourt à Séricourt (62) : Un jardin étonnant et fascinant qui ne cesse de surprendre les visiteurs.

Les jardins de feuillages : Les plantations sont libres et la diversité des végétaux est importante.
Ce sont des jardins où la couleur dominante est le vert… des arbres, arbustes mais aussi de graminées et de vivaces (Hosta, Rodgersia… et bien sûr des fougères). Les fleurs ne sont pas exclues bien sûr (floraison des arbres) mais les parties très fleuries sont mises dans des chambres de verdure à l’écart : jardin du Pays d’Auge par exemple.

  • Le Vallon du Stang-Alar à Brest (29)
  • Flore et Sens à Coutances (50) : une riche collection d’essences rares.
  • Le jardin de Cuy à Chougny (58) : un jardin contemporain avec des parties sauvages.
  • Les jardins du musée Gantner à La Chapelle sous Chaux (90)
  • Le jardin du Grand-Launay à Lanrivain (22) : le mariage des végétaux sculptés (Buis, If, Hêtre…) et des graminées est étonnant.
  • Le Prieuré St Michel à Crouttes (61) : une succession de jardins créés dans l’esprit du prieuré.
  • Le jardin du pays d’Auge à Cambremer (14) : une suite de jardins aux ambiances très différentes. Une grande partie du jardin fait la part belle aux feuillages des arbres, arbustes, vivaces et graminées.

Qu’ils soient ordonnés ou libres, ces jardins verts font évidemment la part belle à la pelouse. Dans la première catégorie, les pelouses sont extrêmement soignées et régulièrement tondues. On n’imagine pas Orsan, Eyrignac ou La Ballue avec une pelouse proche du style prairie sauvage ! Pour les autres jardins, c’est différent. Le jardin de Cuy est très sauvage.

Quelques plantes vedettes des jardins verts :

Hormis les feuillages des arbres et arbustes, on pourra abuser des graminées (notamment persistantes), des hostas, des épimédiums, des rodgersias etc.
Mais à l’ombre et la mi-ombre, les fougères s’imposent.
Et maintenant : METTEZ-VOUS AU VERT !

Date : 14 mars 2015
Texte : Alain D

Read more
28Jan

Des vivaces belles toute l’année par Thierry Delabroye

28 janvier 2015 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 9

Texte extrait du propos du conférencier

L’exposé du conférencier, fort intéressant et détaillé, n’a pas été linéaire. Les nombreux échanges (souhaités !) avec la salle, les réponses apportées ponctuellement aux questions ont parfois bousculé l’ordonnancement du discours. Le compte-rendu ci-dessous se veut fidèle aux informations dispensées mais pour une bonne lisibilité du propos, nous nous sommes autorisés à effectuer des regroupements par thèmes sans respecter totalement une rédaction chronologique.

Sommaire :

1.- Les hellébores
1.a.- Lexique et anecdotes
1.b.- Espèces
1.c.- Hybridations
1.d.- Culture

2.- D’autres espèces en fleurs en janvier

3.- Des feuillages colorés

4.- Les baptisias.

Les hellébores
1.a. Lexique et anecdotes
En latin : Helleborus – En grec : Helleboros
Masculin ou féminin ? Le mot est masculin. On devrait dire « un hellébore ». Mais dans l’usage courant le féminin est souvent employé.
On écrit aussi Ellébore (cf. dictionnaires Larousse et Robert)
Comment Thierry Delabroye est-il « allé vers les hellébores » ? L’hiver est long au jardin. Des livres de Roger Phillips et Martin Rix montraient de belles floraisons en février, il y avait des adresses… Un autre livre a été déterminant (mais il est désormais indisponible) : « Les plantes vivaces et leurs milieux » par R. Hansen et F. Stahl paru chez Ulmer en 1992. Autre déclencheur : le contact avec Mme Elisableth Strangman de la pépinière Washfield en Angleterre dans les années 1989.
L’hellébore que l’on appelle communément « Rose de Noël » est l’espèce niger.
Petite légende à propos de cette appellation « Rose de Noël » :

Une pauvre petite bergère voit passer, le soir de Noël, les gens qui vont faire un cadeau à l’enfant Jésus. Elle n’a rien à offrir et se désespère de ne pouvoir lui apporter, elle aussi, un cadeau. Elle pleure. Ses larmes font fondre la neige et découvrent un hellébore qui a fleuri sous la neige. Elle en fait un bouquet qu’elle pourra porter en offrande. De là ce nom de « Rose de Noël »

L’hellébore niger ssp macranthus commence, dans le Nord, à fleurir fin novembre. Pour les hellébores x orientalis à floraison un peu plus tardive (février / mars), on utilise parfois aujourd’hui la dénomination commerciale de « Rose de Carême »…

1.b. Des espèces à partir desquelles sont réalisées les hybridations.

  • L’espèce corsicus (argutifolius), qui pousse dans la pierraille et les terrains secs.
  • L’espèce lividus dont le feuillage est marbré. Origine : Majorque. Vit en sol rocailleux et craint le gel.
  • L’espèce niger, plante médicinale, le plus toxique des hellébores (helleborus = plante qui tue). Origine alpine (Suisse, Autriche, Italie du Nord). La fleur est toujours blanche et rosit en vieillissant. Préfère les terrains calcaires.
  • L’espèce thibetanus, asiatique, plante de rocaille fraîche.
  • L’espèce viridis, à fleur verte endémique dans nos régions.
  • L’espèce orientalis.
  • L’espèce torquatus, venue des Balkans, avec des fleurs verdâtres, voire noirâtres.
  • L’espèce liguricus qui vient du nord de l’Italie fleurit tôt (novembre) et est parfumée (odeur fruitée).
  • L’espèce abruzicus provenant des montagnes des Abruzzes en Italie.
  • Il existe une espèce odorus qui vient de Grèce.
  • L’espèce vesicarius vient du Sud de la Turquie et du Nord de la Syrie. Elle perd ses feuilles en été, où il ne lui faut pas trop d’eau. C’est une plante compliquée à faire pousser, gélive.

Au Japon et aux USA les hellébores sont arrivés, il y a à peine quinze ans, plus tard que chez nous.

1.c. Des hybridations

  • x sternii du nom du botaniste Stern qui réalisa l’hybridation d’un corsicus et d’un lividus.
  • De génération en génération, les hybridations conduisent à des plantes stériles sur lesquelles on ne peut plus rien faire. Observation d’un membre de l’association : Mes Sternii dégénèrent, reviennent au type (corsicus) et perdent leur caractère lividus. Les semis spontanés reviennent au type (1èregénération).
  • Niger sur sternii a produit un hellébore, stérile mais qui peut être cloné, nommé x Eric Smithii, à floraison blanche devenant cuivrée. Il existe de nombreux cultivars qui sont très florifères et aiment le soleil ou la mi-ombre.
  • Niger sur corsicus a donné la variété x nigercors dont la floraison peut être blanc verdâtre (voir le cultivar ‘Candy Love’, crème puis rose verdâtre).
  • Niger croisé à un hybride d’orientalis donne un hellébore qui fleurit précocement, mais est stérile et donc difficile à reproduire. Il en va ainsi du cultivar ‘Marshmallow’.
  • Le cultivar ‘Sensas’ est issu d’un croisement miracle entre niger macranthus et orientalis ssp abchasicus.
  • Niger sur lividus a donné la variété x ballardiae.
  • Le croisement d’un abruzzicus et d’un orientalis a un feuillage bien découpé.
  • L’hellébore ‘Briar’, rose, est un croisement de niger et de vesicarius.
  • On obtient des hybrides foncés grâce à l’espèce torquatus, mais les plus noires sont les moins poussantes.

  • Lors des sélections, on essaie de garder des fleurs qui ne pendent pas trop. Mais elles ne doivent pas non plus être trop horizontales car elles seraient plus sensibles à l’eau et donc au pourrissement.
  • Pour désigner l’existence d’une couleur au bord de la fleur on utilise le mot « picoti » (posséder des « picotis » roses, c’est être ourlé de rose), et pour les hellébores piquetés de petits points colorés au centre, c’est le mot « guttatus »qui convient.
  • Hybrider un orientalis prend deux minutes (le temps de prendre les étamines). Mais il faut opérer des sélections drastiques et ne s’attendre à un résultat qu’au bout de 2 à 3 ans.

D’une manière générale, le processus d’hybridation est relativement long :

Si l’on pratique l’hybridation aujourd’hui (janvier), on aura des graines fin mai. On les sèmera en juin-juillet. La germination se produira dans la période de Noël et du nouvel an. On effectuera un repiquage des petits plants en février. Ils grossiront pendant un an en pot de 13 cm dans du terreau sous tunnel, puis seront rempotés dans des plus gros pots. Au bout d’un an encore, 50% des plantes fleuriront et il faudra attendre un an encore. On mesure que cela immobilise les serres sur une longue durée.

1.d. Conditions de culture.

Les niger adorent le calcaire. Si on croise niger et orientalis, l’hybride supportera mieux une terre acide.
Les variétés méditerranéennes demandent du soleil et craignent les endroits ventés.
Pour tous les hellébores, cultiver à la mi-ombre ou même au soleil pour certains hybrides comme les ericsmithii et apporter de la chaux.
Peu d’exigences de soin. Couper les feuilles abîmées.
Les hybrides sont peu sujets aux maladies. Mais attention aux pucerons (à traiter au savon noir), aux limaces qui mangent les fleurs et aux mulots qui adorent les boutons verts.
Ne pas planter trop profond : le collet doit être au sec et on doit voir le dessus du terreau d’origine. Mais détasser profondément le sol car les racines peuvent descendre jusqu’à 80 cm. Si l’on recouvre le sol de mulch, veiller à ne pas en mettre au cœur des plantes.
Niger possède un feuillage résistant. Dégager éventuellement le centre pour mieux voir les fleurs.
Orientalis : si la plante est en situation peu abritée, ne pas couper les feuilles car elles constituent une protection.
Il ne faut pas acheter des hellébores non fleuris car la couleur peut être aléatoire. Il faut choisir la couleur que l’on veut sur des plantes fleuries.
Les hellébores doubles grainent peu. Mais de toutes façons il vaut mieux ne pas laisser trop grainer les hellébores. La suppression des gousses lorsqu’elles grossissent permet aux fleurs de bien vieillir.
Au bout de dix ans, certaines variétés peuvent atteindre 1 m.

D’autres espèces en fleurs en janvier

  • Le cyclamen coum peut être planté en compagnie d’hellébores. C’est une plante de rocaille qui se ressème moins facilement que le cyclamen neapolitanum. On peut répandre des cendres de bois autour des cyclamens pour aider le semis spontané.
  • Les galanthus (perce-neige) également. Une petite légende, là encore :

La neige cherchait sa couleur. Elle s’adresse à la rose, qui refuse. Elle s’adresse à la violette, qui refuse également. Elle en rencontre beaucoup d’autres mais aucune fleur ne veut donner sa couleur à la neige. Elle rencontre cependant le perce-neige qui, lui, est généreux et accepte. Alors, en remerciement, la neige lui dit : lorsque je recouvrirai la terre, toutes les fleurs me détesteront, mais toi, jamais tu ne seras abîmé…

  • Le chrysosplenium macrophyllum stolonne comme le fraisier. Très bon couvre-sol.
  • L’ypsilandra thibetica difficile à trouver, fleurit blanc (existe aussi en bleu), mesure 30 cm et aime l’ombre du sous-bois.

Des feuillages colorés

  • Le Carex oshimensis ‘Everillo’, belle touffe persistante de couleur dorée, plante très résistante, mais ne pas placer dans des racines d’arbres où l’ombre serait trop sèche.
  • Le Carex elata ‘Aurea’ aime l’ombre ou la mi-ombre lui aussi et demande de l’humidité.
  • La Luzula sylvatica ‘Aurea’ de couleur dorée elle aussi (comme son nom l’indique) supporte très bien l’ombre sèche.

Les Baptisias

Vivaces, elles aiment le plein soleil et tolèrent la mi-ombre. Légumineuses, elles ressemblent un peu aux lupins. Elles comptent 6 à 7 espèces botaniques. L’intérêt s’est d’abord porté sur l’espèce australis. Elle résiste à la sécheresse estivale, préfère un sol calcaire (pH de 7,2 à 8,5) mais pousse tout de même en sol acide (avec un pH de 5,8).

Autres espèces citées : tinctoria qui servait en teinturerie, et surtout, leucantha.
Il existe 40 à 50 variétés. Il ne faut pas acheter des sujets trop petits, les limaces en sont friandes.
Constat qu’autour des vieux pieds les mauvaises herbes ont du mal à s’installer. Il pourrait y avoir (le conditionnel est important) sécrétion d’antibiotiques au niveau des racines.
Deux catalogues américains en ligne peuvent être consultés sur Internet : Wayside Gardens et Plants Delights.
Il y a très peu de producteurs de graines. La graine est en effet très imperméable à l’eau. Pour les semer, Thierry Delabroye les coupent légèrement.

Nota
Le temps a manqué pour aborder la question des épimediums, mais Thierry Delabroye s’est montré prêt à venir nous rencontrer à nouveau.

Je vous signale l’existence d’un petit film sur les hellébores (et notamment l’hybridation).
Ce film a été tourné par Philippe Minot pour son site http://www.jardin-jardinier.com/

Date : 24 janvier 2015
Photos / Texte : Daniel P

Après la conférence, les pépiniéristes ont apporté un certain nombre de plantes qui ont été écoulées auprès des adhérents présents

 Les Vivaces de Sandrine et Thierry
Thierry et Sandrine Delabroye
40 rue Roger Salengro – 59496 Hantay
03 20 49 73 98
contact@les-vivaces-de-sandrine-et-thierry.fr
https://www.les-vivaces-de-sandrine-et-thierry.fr/

Read more
10Nov

A propos des plantes qui supportent la présence de racines par Thérèse P

10 novembre 2014 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 9

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Petite étude simplifiée du système racinaire.

Rôles de la racine :

  • L’ancrage au sol : selon la nature du sol, les racines se développent et se ramifient plus ou moins (de quelques mm à plusieurs dm). Selon l’espèce de plantes, le développement des racines peut être totalement différent : en profondeur pour le chêne, la glycine, la rose trémière…en surface pour le prunus, le peuplier, le buis, le lonicera.
  • L’absorption de l’eau et des nutriments du sol, leur transportaux autres parties de la plante pour sa croissance et la photosynthèse dans les feuilles. Ce transport est en fait réalisé à la fois par l’évaporation foliaire et par la pression racinaire due à l’absorption active d’eau.
  • L’accumulation de réserves surtout dans les régions à climat saisonnier : pendant la saison froide, une partie des réserves est utilisée pour la respiration d’entretien des tissus ; au début de la saison chaude, le redémarrage de la croissance se fait grâce aux réserves de glucides, de lipides et de protéines accumulées.
  • Le support d’associations symbiotiques complexes avec les micro-organismes (certaines bactéries et les champignons mycorhiziens) qui vont aider à la fixation de l’azote, à la solubilisation et à l’absorption d’éléments comme le phosphore, le cuivre ou le zinc, à l’absorption de l’eau. Ceci va permettre d’améliorer le développement des racines et des plantes.
  • La fonction de tuteur : chez certains végétaux, des racines aériennes viennent s’ancrer dans le sol de part et d’autre de la plante pour la maintenir à la verticale.
  • Le décolmatage du sol :c’est le cas du Branle, une plante résistante aux climats extrêmes, qui par ses racines déstructure la roche dure et stérile, la transforme en sol plus riche, permettant à d’autres espèces plus exigeantes de s’implanter.
  • La création de sol : par les acides organiques qu’elles produisent, les racines contribuent à la destruction des calcaires et à la libération de calcium et autres minéraux utiles aux plantes.

Structure de la racine :

Le plus souvent, la racine est un axe qui de développe vers le bas en fuyant la lumière.

On distingue 4 zones aux fonctions spécifiques que l’on retrouvera aussi dans les ramifications de la racine primaire :

  • la zone subéreuse : située juste sous le collet, elle a un rôle protecteur. C’est dans cette zone que se forment les racines secondaires qui auront les mêmes caractéristiques que la racine principale. Elles permettent d’accroître l’étendue du système racinaire. On appelle radicelles les plus fines de ces racines secondaires qui possèdent beaucoup de poils absorbants.
  • la zone pilifère : garnie de poils absorbants sauf chez les plantes aquatiques et les plantes épiphytes. Chaque poil est constitué d’une seule cellule très allongée dont les parois nues permettent l’absorption de l’eau et des sels minéraux. Ces poils, d’une durée de vie très courte, sont sans cesse renouvelés. Cette zone est toujours de la même taille.
  • la zone subterminale:lisse de quelques mm, elle est le siège de la croissance.
  • la zone embryonnaire recouverte d’une coiffe composée de cellules qui se renouvellent continuellement et par leur sécrétion permettent une meilleure pénétration dans le sol.
  • Les radicelles représentent moins de 10% de la masse totale d’un arbre mais le chevelu racinaire qu’elles forment correspond à 90% de sa longueur. On trouve ici le problème que nous évoquerons bientôt : comment gérer la concurrence entre les systèmes racinaires des plantes que l’on veut installer.

Les types de racines :

  • La racine primaire : Elle se développe dès le début de la germination. C’est la racine principale Elle résulte de la croissance de la radicule de l’embryon contenue dans la graine.
  • Les racines secondaires d’ordre 2,3,4 : Elles naissent à partir de la racine primaire ou d’une racine secondaire.
  • Les racines adventives :elles naissent à partir de la tige ou d’une feuille ou d’un stolon. Elles peuvent être aériennes ou souterraines. 

Les systèmes racinaires.

L’ensemble formé par la racine primaire et les racines secondaires forme le système racinaire. On rencontre plusieurs formes de systèmes racinaires.

  • Le système racinaire pivotant : par sa longueur et sa largeur, la racine principale se développe de façon prédominante
  • Le système racinaire fasciculé :

2 cas:

  • la disparition précoce du pivot entraîne la formation d’un faisceau de racines à la base de la tige.
  • les racines latérales ont un développement similaire à la racine principale et ne se ramifient pas.
  • Le système racinaire traçant : la racine principale est plus ou moins développée. Des racines secondaires se développent horizontalement et à faible profondeur. Elles donnent naissance à de nouvelles plantes quand elles percent le sol.
  • Les racines tubérisées : la racine pivotante (carotte, betterave…) ou les racines fasciculées dahlia…) se développent de façon proéminente et accumulent des réserves. A noter que les tubercules peuvent aussi se développer sur des tiges souterraines (pomme de terre) ou à la base de la tige (cyclamen, colchique…)

Pour mémoire, on peut citer d’autres systèmes racinaires moins fréquents qui résultent de l’adaptation de la plante à son milieu d’origine : les racines contrefort, les racines échasses, les racines lianes, les racines ventouses ou crampons.

Remarques :

Les rhizomes : il ne s’agit pas d’une racine mais d’une tige souterraine qui donne naissance à des systèmes de racines fasciculées sur la face inférieure et à des tiges aériennes sur la face supérieure.

Dans le choix des plantes que nous voulons installer, il sera important de prendre en compte le système racinaire des plantes choisies.

Celles qui ont un système pivotant doivent pouvoir accéder aux couches profondes du sol, alors que celles ayant un système fasciculé ou un système traçant, celles qui forment des rhizomes se contentent de puiser leurs ressources dans les couches superficielles.

Planter en tenant compte des racines concurrentes.

Les éléments à prendre en compte.
Dans la majorité des cas, lorsqu’on pense concurrence des racines, il s’agit de planter près d’arbres.

Le choix de l’emplacement :
Dans le système racinaire d’un arbre, la partie où les racines sont le plus actives se trouve à l’aplomb de la couronne. C’est là que se trouvent les radicelles qui puisent l’eau et la nourriture dans le sol. Près du tronc, les racines occupent plus de place mais sont moins actives.

Le système racinaire :
La surface occupée par les racines et la profondeur de celles-ci diffèrent selon le système racinaire. Il faut essayer d’en tenir compte dans le choix des plantes.
A l’évidence, une racine pivotante a besoin de profondeur, des racines fasciculées ont besoin d’une épaisseur de terre moindre mais plus étendue tout comme des racines traçantes.

L’exposition :

– au soleil : lorsqu’on veut planter le long d’une haie, en plein sud.

– à mi-ombre : dans un sous-bois clair, à la lisière d’un bois, dans un massif ombragé par un arbre ou des arbustes.

– à l’ombre dense des arbres : dans une zone boisée ou tout près du tronc des arbres.

Dans ce cas-là, on pourra privilégier la plantation de bulbes ou de plantes à floraison printanière avant la pousse des feuilles ou bien abattre quelques arbres pour aérer le lieu ou bien élaguer quelques branches basses pour permettre une pénétration de la lumière.

Cette dernière solution ne doit pas faire oublier que les arbres formeront d’autres branches ou que celles situées au-dessus s’allongeront.

L’accès à l’eau

Sous les arbres, l’eau est absorbée rapidement et l’été les pluies ne traversent pas les feuillages. Si on arrose au pied des plantes que l’on a installées, les racines des arbres reviendront rapidement coloniser cet espace et les plantes plus fragiles ne pourront se développer ou bien auront une durée de vie courte. Pour éviter ce phénomène ou le ralentir, il est nécessaire d’arroser tout autour des arbres afin que chaque plante trouve l’eau dont elle a besoin. Dans les espaces plus aérés où il ne s’agit pas d’arbres, on veillera aussi à apporter l’eau à toutes les plantes qui entourent celles que l’on installe.

La nourriture

Les plantes que l’on installe ont besoin de trouver rapidement les éléments nécessaires à leur développement. Comme leurs racines sont de fait encore peu développées et que les plantes déjà installées ont sans doute absorbé ceux qui se trouvaient en surface, il faut au moment de la plantation et dans les années qui suivent enrichir la terre en apportant du compost et des engrais. On retrouve ici le même problème que pour l’eau, à savoir que des racines concurrentes risquent de se redévelopper dans l’espace choisi et priver notre nouvelle plante des éléments que nous avons apportés. Donc, il faut épandre ces éléments nutritifs sur une surface assez large.

Comment procéder ?

Pour assurer au mieux l’installation de notre nouvelle plante, on forme une poche de profondeur adaptée. Il est important de ne pas vouloir installer de gros sujets car le volume du conteneur obligera à creuser une grande poche. Pour la former, il faut supprimer les racines gênantes, retirer la terre et apporter de la terre de jardin et du compost afin de l’enrichir. Lorsqu’on supprime des racines, il ne faut pas oublier qu’elles vont repousser. En conséquence, il faut bien observer le lieu où l’on va creuser pour faire en sorte d’en retirer le moins possible. Ensuite, il faut pailler pour garder l’humidité et arroser régulièrement. Une surveillance des limaces ne doit pas être oubliée car sous les arbres, elles sont souvent nombreuses.

Si on installe une plante à rhizome, on peut en plus ajouter une certaine épaisseur de terre sur l’espace que l’on veut voir coloniser. Comme en général ce sont des plantes qui produisent des racines fasciculées, elles trouveront à s’installer sans problème.

 

A retenir

Quant à moi, après toutes ces considérations théoriques, si je dois planter, je pense aux éléments suivants :

  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire pivotant aux racines secondaires peu superficielles : on peut choisir une plante elle-même à système pivotant, fasciculé ou traçant ou formant un rhizome. Soit, elle installera sa racine en profondeur, soit ses racines pourront coloniser l’espace superficiel.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire fasciculé :
    • une plante à système pivotant trouvera facilement à installer sa racine.
    • une plante à système racinaire fasciculé aura des difficultés pour s’installer. Ses racines seront vite au contact de celles des autres plantes. Pour réussir, le mieux sera de conserver une certaine distance avec les autres plantes. C’est ce qu’on observe dans les jardins à la française le long des bordures de buis : il y a toujours un espace important car les racines de ceux-ci sont très superficielles.
    • une plante à système racinaire traçant s’installera si on la soigne dans les premiers temps.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire traçant :on peut installer des plantes avec des systèmes racinaires des 3 types. Il suffit de dégager un espace suffisant en retirant les racines encombrant l’espace et de l’enrichir.
    • Les plantes en place ne souffriront pas puisqu’elles ont des racines ailleurs. Si on installe une plante à système à pivot, elle pourra former sa racine en profondeur.
    • Si c’est un système fasciculé, l’espace dégagé devra être suffisant car la plante en place risque de recoloniser l’espace dégagé.
    • Si c’est un système traçant, elle trouvera d’elle-même sa place en l’aidant dans les premiers temps pour installer ses rejets. Dans ce cas, c’est plutôt la concurrence entre les parties aériennes qui risquent de poser problème, une plante étouffant l’autre.

 

Sources : Recherches et photos sur internet sur une multitude de sites et photos personnelles.

Date : 8 novembre 2014
Photos / texte : Thérèse P

Choix de plantes qui s’accommodent de la présence de racines.
Plantes Type racines Floraison Exposition Remarques
Anémone hupehensis pivotante 08/10 mi-o/so rhizome
Anémone nemorosa 04/05 o/mi-o rhizome couvre-sol
Anémone ranuncoloïdes 04/05 mi-o/so rhizome couvre-sol
Aquilegia pivotante printemps mi-o/so/o
Aralia racemosa pivotante 06 et fruits en été ombre légère tubercules ramifiés
Aruncus dioicus 05/07 mi-o/so rhizome
Asperula (Galium) fasciculées 04/07 mi-o/o rhizome tapissant
Aster divaricatus pivotante 08/10 mi-o/so rhizome couvre-sol
Astrantia major fasciculées été mi-o/so racines horizontales
Brunnera fasciculées printemps o/mi-o
Campanula latiloba 05/07 mi-o/so
Campanula poscharskyana 05/10 mi-o/so  stolons
Carex morrowii fasciculées 03/06 so/mi-o rhizome
Centaurea montana 06/07 et 08/09 so/ombre légère rhizome traçant
Ceratostigma plumbaginoïdes 07/10 so/mi-o rhizome traçant
Convallaria majabis (muguet) fasciculées printemps mi-o rhizome
Dianthus barbatus fasciculées été soleil
Dicentra formosa tubéreuses 05/07 mi-ombre
Digitalis 05/07 so/mi-o se ressème facilement
Disporopsis pernyi pivotante 06 mi-o rhizome
Epimedium fasciculées 04/06 o/mi-o rhizome
Euphorbia robbiae fasciculées 04/05 o/mi-o rhizome traçant
Fragaria vesca (fraise des bois pivotante 05/07 so/mi-o stolons
Geranium fasciculées 05/10 so/mi-o
Gillenia stipulata pivotante 05/10 so/mi-o rhizome traçant
Hosta fasciculées 06/09 mi-o/o
Ligularia pivotante automne mi-o rhizome
Liriope muscari fasciculées fin été mi-o rhizome
Omphalodes verna 02/05 mi-ombre stolons
Pachysandra terminalis pivotante 05/06 mi-o/o rhizome
Peucedanum ostruthium tubéreuses 06/08 so/mi-o
Podophyllum peltatum fasciculées 05/06 mi-o rhizome
Polygonum runciforme fasciculées 07/11 mi-o/o rhizome traçant
Primula fasciculées selon espèces mi-o
Pulmonaria 02/04 mi-o/O rhizome
Reinecka carnea fasciculées 09/10 o/mi-o rhizome
Rodgersia aesculifolia fin été mi-o/o rhizome
Saxifraga stolonifera fasciculées 05/07 mi-o/o stolons
Stobilanthes attenuata 08/11 so/mi-o
Tricyrtis 07/09 mi-o/o rhizome
Vinca major pivotante printemps so/mi-o/o stolons
Waldestenia ternata pivotante 05/06 so/mi-o stolons
A cette liste de plantes non exhaustive, on ajoutera des fougères : Blechnum spicant, Dryopteris, Cyrtomium falcatum, Onoclea sensibilis, Polystichum, des bulbes : Scilla nutans, Anemone blanda, Narcissus, Eranthis, Cyclamen et les tulipes botaniques, sans oublier les rosiers et toutes sortes d’arbustes.
Read more
19Sep

Passez à l’orange, la couleur orange par Alain D

19 septembre 2014 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

La couleur orange est une couleur secondaire résultant de la combinaison des couleurs primaires jaune et rouge.

Il existe donc différents tons d’orange tirant plus sur le rouge, ou plus sur le jaune. On parlera ainsi de rouge-orangé, de jaune-orangé, d’un orange vif ou au contraire pâle. Et pour compliquer encore plus, certaines fleurs ou surtout certains feuillages d’une plante peuvent varier d’une saison à l’autre, selon l’exposition, selon la météo… On qualifie certains oranges de : cuivre, abricot, pêche, roux, corail…

Dans le nom d’une plante aurantica ou aurantiacum indique une couleur orange (exemple : Meconopsis cambrica var. Aurantiaca)

Sa couleur complémentaire est le bleu. C’est la couleur qui crée un contraste fort mettant les tons orange le plus en valeur.

C’est la couleur la plus chaude. Elle est stimulante et synonyme d’énergie, de chaleur et de dynamisme mais elle est aussi envahissante, en tout cas peu discrète et il faut s’en méfier.

De l’orange ? Pour ou contre ?

Beaucoup de jardiniers se méfient de cette couleur. Certains la trouvent flamboyante et chaleureuse, d’autres la considèrent comme vulgaire. Faut-il pour autant la bannir alors qu’on s’extasie devant les flamboyantes couleurs automnales où l’orange est omniprésent ?

Contre :

  • Souvent agressif si employé abondamment
  • Certains tons d’orange violent manquent de délicatesse.
  • Pas évident à employer : attire le regard. On peut s’en servir pour mettre en valeur un objet de décoration ou un arbuste mais il faudra éviter de mettre de l’orange près d’un endroit que l’on souhaite oublier (un mur inesthétique, une construction sans intérêt…).
  • A éviter dans les jardins que l’on veut reposants.

Pour :

  • Couleur joyeuse et stimulante qui se marie bien avec le soleil d’été et les fortes luminosités. C’est une couleur du Midi.
  • Teinte automnale par excellence.

Alors ?

C’est une couleur à utiliser avec modération, par petites touches pour créer une note vive et réveiller une plate-bande un peu sombre (le blanc et le jaune réveillent également les teintes froides mais l’orange apporte plus de chaleur)

Avec quelles couleurs l’associer ?

En priorité avec le bleu, le vert foncé et le violet. Le contraste est fort. Au milieu de teintes froides, l’orange doit rester minoritaire et être utilisé en petites touches.

De même, il réveille les feuillages gris ou bleutés.

Intéressant avec le jaune et le rouge pour créer des plates-bandes vives et colorées. Mais attention : un excès de couleurs chaudes peut donner un ensemble criard, agressif, en tout cas peu reposant et gare aux fautes de goût. A manier avec prudence… (on évitera de transformer son jardin en « plate-bande de commune » !). Toutefois ce mélange est somptueux à l’automne (feuillages d’automne et floraisons rouge ou jaune). Il est vrai aussi que les coloris orange des feuillages d’automne sont plus doux que la majorité des floraisons.

Superbe avec le pourpre et le « noir ». L’association d’un Cotinus coggygria ‘Royal Purple’ ou un Cercis canadensis ‘Forest Pansy’ avec un rosier ‘Westerland’ est du plus bel effet.

Quelques floraisons orange

Je n’ai pas la prétention de pouvoir citer toutes les plantes à floraison orange. Car il y en a beaucoup plus que ce que l’on croit. J’ai donc fait un choix très personnel et je ne m’attarderai que sur les floraisons que je considère comme les plus intéressantes et qui demandent à être plus connues.

Ce choix est de plus très personnel car j’ai oublié ( ?) de citer des plantes que je n’aime pas (Kniphofia, œillets d’Inde…) !

Arbres et arbustes

  • Berberis :  darwinii, B. linearifolia ‘Orange King’, B. x logogensis (hybride des précédents). Arbustes persistants de 2 à 3 m au feuillage épineux fleurissant en avril-mai.
  • Chaenomeles (Cognassier du Japon): ‘Orange Selection’ et ‘Cameo’. 2 m. Floraison avril.
  • Hamamelis x intermedia ‘Jelena’ : floraison orange cuivré de novembre à janvier. Feuillage d’automne orangé et rouge. Jusqu’à 4 m. Soleil ou mi-ombre. Terrain frais plutôt acide. Cultivar voisin : ‘Robert’
  • Leonotis leonurus(queue de lion) : Arbrisseau de 1 à 2 m. Floraison à l’automne. Plein soleil car la plante craint le gel. Cultiver en serre ou situation chaude. Rabattre en fin d’hiver. Souvent cultivée comme vivace, voire comme annuelle dans les régions froides.
  • Lonicera x brownii ‘Fuchsioides’ et ‘Dropmore Scarlet’ : longues trompettes orange écarlate en été. 3-4 m. Tout sol. Soleil, mi-ombre.
  • Potentilla fruticosa: arbuste bas de moins de 1 m. Floraison en été. Plein soleil, sol ordinaire. ‘Sunset’ (orange foncé), ‘Tangerine’ (rouge-orangé pâle virant au jaune), ‘Hopley Orange’ (orange virant au jaune)
  • Punica granatum (grenadier) :fleurs rouge-orangé vif en été. Fruits à l’automne : grenade. 4 à 5 m mais il existe une variété naine. Plein soleil et longs étés chauds nécessaires pour floraison et fructification.
  • Rhododendron et azalée(les azalées persistantes ou caduques appartiennent à la section Azalea au sein du genre Rhododendron). Sol acide (PH voisin de 5). Mi-ombre, soleil si sol frais. On trouve des Azalées hybrides généralement caduques au coloris orange souvent brillant et vif. Ils mesurent environ 1,50 m : R. ‘Glowing Embers’, R. ‘Gibraltar’, R. ‘Fire Ball’, R. ‘Coccineum speciosum’ (2 m) etc.

J’aurais pu citer également : Buddleja ‘Orange Sceptre’ sans oublier le jeune feuillage orangé de la Spiraea japonica ‘Fire Light’

Plantes grimpantes

  • Campsis (Bignone) : fleurs en trompette en été. Plein soleil. 10 m. Certains cultivars de C. grandifloraet C. radicans. C. x tagliabuana ‘Mme Galen’ est la plus connue.
  • Eccremocarpus scaber (Bignone du Chili): persistante, croissance rapide. Fleurs tubulaires en grappes en été. 3 à 6 m. Se cultive comme une annuelle car gélive. Semis fin d’hiver (18°C). Soleil, sol riche.
  • Thunbergia alata (Suzanne aux yeux noirs) : vivace souvent cultivée comme annuelle car gélive. 1,50 m. Semis printemps (15°C). Plantation plein soleil.
  • Tropaeolum(capucine) :  tuberosum : vivace. 2 à 3 m. Rouge-orangé et jaune mais certains cultivars ont des fleurs orange. T. majus : annuelle (1 à 3 m). Soleil, sol ordinaire.

A noter les fruits de la passiflore.

Rosiers

Impossible de citer tous les rosiers à la floraison à dominante orange. J’en citerai donc très peu :

  • ‘Louis de Funès’ (1 m),
  • ‘René Descartes’ (1 m),
  • ‘Pat Austin’(1,20 m),
  • ‘Mrs Oakley Fisher’(80 cm, églantine),
  • ‘Marie Curie’(80 cm, orange pâle bordé de rose),
  • ‘Lady of Shalott’ (1,20 m David Austin),
  • ‘Just Joey’ (1 m) etc.

Mais il faut absolument citer

  • l’arbustif ‘Westerland’(2 m),
  • le grimpant ‘Polka 91’ainsi que ‘Leander’ et ‘Crown Princess Margareta’ (arbuste ou grimpant, David Austin).

Tous ces rosiers orange sont à associer avec des feuillages pourpres ou gris ou des floraisons bleues (Perovskia atriplicifolia par exemple).

Vivaces

  • Alstroemeria aurantiaca ‘Orange King’ : Vivace tubéreuse. 1 m. Plein soleil. Ne pas déplacer (racines fragiles).
  • Asclepias tuberosa : Vivace tubéreuse. Suc laiteux toxique. Ombelles de fleurs (parfois rouges ou jaunes) tout l’été. 1 m. Soleil.
  • Echinacea : superbes capitules avec un cœur proéminent. E. ‘Big Kahuna’(capitules jaune-orange / cœur orange), ‘Tiki Torch’ (orange / brun), ‘Marmalade’ (mandarine /cœur ébourrifé orange clair), ‘Art’s Pride’ (orange / brun) Sol riche, soleil. 1 m.
  • Erysinum(giroflée) : (Syn : Cheiranthus). E. x allionii ‘Orange Queen’, E. cheiri ‘Orange Bedder’ (ravenelle)… Plante pour muret. Plein soleil.
  • Epimedium x warleyense ‘Orange königin’ : couvre-sol d’ombre et mi-ombre. Tout sol.35 cm. Floraison en avril-mai. Egalement E. warleyense ‘Ellen Willmott’
  • Euphorbia griffithii ‘Fireglow’, ‘Fern Cottage’ et ‘Dixter’ : vivace drageonnante. 75 cm. Soleil ou mi-ombre.
  • Gazania: Floraison tout l’été. Plein soleil, sol léger. Pour climat tempéré. Nombreux autres coloris.
  • Geum (benoîte): G. rivale ‘Coppertone’ (abricot cuivré), ‘Sigiswand’ (orangé teinté de rouge), ‘Beach house apricot’ (abricot doux), ‘ Marmelade’ (abricot). ‘Tangerine’ (orange vif).  coccineum (orange, étamines jaunes). 30 à 50 cm. Soleil. Terre fraîche.
  • Helenium : fleurs en capitules et disque central proéminent. Longue floraison estivale. Plein soleil. 80 cm à 1,20 m. ‘Septemberfuchs’, ‘Chipperfield Orange’, ‘Coppelia’, ‘Moerheim Beauty’, ‘Sahin’s Early Flowerer’ etc.
  • Helianthemum ‘Henfield Brilliant’ : Fleurs orange foncé en mai-juin. Feuillage gris.  20 cm. Sol sec, plein soleil. Plante de rocailles et murets. H. ‘Ben Heckla’(cœur rouge)
  • Hemerocallis : Une vivace bien connue aux fleurs de formes variées. Beaucoup de cultivars orange. Soleil, mi-ombre. Terrain frais. 0,40 à 1 m.
  • Heuchère ‘Caramel’: coloris brun-orangé. 40 cm. Ombre et mi-ombre.
  • Lantana camara ‘Radiation’: vivace buissonnante de 60 cm. Fleurs orange et rouge tout l’été. S’utilise beaucoup en potées. A rentrer sous abri l’hiver car gélif.
  • Meconopsis cambrica var. Aurantiaca: variété orange du M. cambrica (Pavot jaune). Floraison en été. 30 à 40 cm. Pas de terrain sec. Mi-ombre à ombre (sous-bois). Se ressème.
  • Primula bulleyana (primevère candélabre) : En juin, sur la tige 2 à 5 grappes de fleurs. Ombre, mi-ombre. Sol humifère humide. 50 cm.
  • Salvia regla: vivace arbustive (2 m). Rusticité -10°C. Contre un mur au Sud.
  • Trollius x cultorum: Forme des touffes au feuillage caduc. Floraison jaune plus ou moins orangé ou orange en coupe ou globuleuse (‘Etna’ 60 cm, ‘Orange Globe’ 60 cm, ‘Orange Princess’ 90 cm) en mai-juin. Soleil ou mi-ombre. Terrain humide.
  • Viola(pensée) : la grande (V. x wittrockiana) et la petite (V. cornuta). Tous les coloris mais aussi de l’orange, soit uni soit mélangé à d’autres couleurs. Plein soleil ou mi-ombre.

J’aurais pu citer également : Eremurus x isabellinus ‘Cleopatra’, Phlox paniculata ‘Orange Perfection’, Kniphofia, Pilosella aurantiaca (Hieracium aurantiacum), Agastache ‘Apricot Sunrise’, A. ‘Glowing Embers’, A. ‘Tangerine Dreams’, A. aurantiaca ‘Apricot Sprite’…

Annuelles

  • Bidens ‘Orange Drop’: Floraison continuelle en été. Plante vigoureuse pour potées et jardinières. Des centaines de fleurs orange et centre rouge. Nouveauté 2014.
  • Calendula officinalis (souci): Fleurs en capitules simples ou doubles de mai à l’automne. Semis en avril. Existe en jaune. Soleil, sol ordinaire.
  • Cosmos sulphureus: Feuillage très découpé. Floraison tout l’été. Existe en jaune et rouge. Soleil. Semis en mars.
  • Eschscholtzia californica (pavot de Californie) : Fleurs en coupe. 30 cm. Terrain sec et pauvre. Plein soleil.
  • Tropaeolum (capucine): pour jardinières ou l’avant des massifs. Existe aussi en jaune et rouge. Soleil, terre ordinaire.

On aurait pu citer l’œillet d’Inde (Tagetes).

Plantes bulbeuses

  • Crocosmia (Montbretia) : Fleurs groupées en épis de juillet à septembre. 60 à 80 cm. Soleil, terrain frais. Se multiplie rapidement par stolons. C. aurea, C. x crocosmiiflora, C. ‘Star of the East’, C. ‘Emily McKenzie’, C. masoniorum. Existent aussi des Crocosmia jaunes ou rouges.
  • Dahlia :De 30 cm à 1,50 m. Les formes des inflorescences sont très variées (simples, pompon, cactus…). Plein soleil, sol riche. L’orange est un des nombreux coloris.
  • Homeria collina : Fleurs en coupe (existe aussi en jaune) en mai-juin. Les bulbes sont vendus en mélange de couleurs. 30 à 40 cm. Plein soleil. Sol fertile.
  • Iris germanica : Impossible de citer toutes les variétés orange. On trouve tous les tons possibles. Plein soleil. PH neutre.
  • Lilium (Lis) : classés en plusieurs groupes : botaniques, divers hybrides (asiatiques, américains…). Différentes formes de fleurs et différentes hauteurs. Quelques lis orange : ‘Annabell’, ‘Bright Beauty’, ‘Brushmarks’, ‘Cherywood’, ‘Enchantment’, ‘Jetfire’, ‘Marhan’, ‘Peggy North’ etc. L. bulbiferum, henryi, superbum, pardalinum…
  • Ornithogalum dubium ‘Ballerina’: Plante qui aime la chaleur et le soleil. 30 à 40 cm en fleur. En vente chez les fleuristes principalement. Assez peu rustique (préférer la culture en pot – au sec l’hiver)
  • Tulipe : Toutes les formes, toutes les hauteurs… T. fosteriana ‘Orange Emperor’, T. ‘orange Favourite’, T. ‘Orange Monarch’ etc. Plein soleil, sol fertile.

Feuillage d’automne orange

La couleur orange est la couleur de l’automne avec le rouge et le jaune. Que l’on soit un adepte des floraisons aux couleurs chaudes (et en particulier de l’orange) ou que l’on fuit cette couleur pour son manque de naturel, tout le monde s’accorde pour dire que le mélange du jaune, du rouge et du orange peut créer des décors naturels et des paysages fabuleux à l’automne.

Bien entendu, les feuillages d’automne ne donnent pas des couleurs orangées aussi vives que les fleurs. La couleur est intermédiaire entre le jaune et le rouge. De plus, les feuillages sont souvent un mélange des trois couleurs. Il ne faut pas oublier que les coloris d’automne varient suivant les conditions climatiques et les conditions de culture. Une année une plante peut prendre des couleurs orangées flamboyantes, l’année suivante le coloris peut être plus terne

Quelques Acer (érables)

Les Acer sont des arbres ou arbustes de terrain riche, frais, bien drainé et plutôt acide qui prennent des couleurs exceptionnelles.

Les Acer palmatum aiment la mi-ombre et un sol acide. Beaucoup d’Acer ont un feuillage qui vire à l’orange (bien souvent, un mélange de jaune, rouge et orange).

Ainsi, parmi les espèces d’Acer on notera :

  • buergerianum (orange et rouge),
  • circinatum (orange et rouge),
  • davidii (orange, jaune et rouge),
  • griseum (orange et rouge),
  • oliverianum (orange, rouge et pourpre),
  • saccharinum (orange, jaune et rouge),
  • sieboldianum (orange, jaune et rouge),
  • triflorum (orange) etc.

Parmi les Acer palmatum, on notera :

  • ‘Beni shichihenge’ (brun orangé),
  • ‘Elegans’ (orange vif teinté de rouge),
  • ‘First Ghost’ (orange, doré),
  • ‘Green Star’ (orange vif),
  • ‘Herbstfeuer’(orange),
  • ‘Herhaim’ (orange),
  • ‘Hogyoku’(orange foncé),
  • ‘Ichigyoji’ (jaune ou orange),
  • ‘Kamagata’ (jaune vif et orange),
  • ‘Katsura’ (jaune vif et orange),
  • ‘Koto hime’ (jaune et orange),
  • ‘Matsuyoi’ (orange plus ou moins foncé),
  • ‘Shin deshojo’ (orange et rouge),
  • ‘Summer Gold’ (orangé) etc.

Quelques arbres et arbustes

On ne peut pas dire que le feuillage soit franchement orange : il est orangé, rouge-orangé ou jaune orangé.

C’est le cas, pour les arbres, de :

  • Amelanchier asiatica, A. laevis, A. lamarckii,
  • la plupart des Betula (bouleau) ont des feuilles qui virent au jaune plus ou moins orangé,
  • Cercidiphyllum japonicum,
  • Cornus controversa,
  • Cotinus obovatus et Cotinus ‘Grace’,
  • certains Malus notamment M. x ‘Evereste’…
  • Le hêtre et le charme prennent également des tons orangés.

Pour les arbustes :

  • Aronia arbutifolia,
  • Cercis canadensis ‘Forest Pansy’,
  • Cotinus ‘Grace’,
  • Enkianthus campanulatus,
  • Fothergilla,
  • Hamamelis x intermedia…

Quelques graminées

Certaines graminées ont, souvent dès l’été, des inflorescences dorées, cuivrées… mais les feuillages à l’automne peuvent virer à l’orange plus ou moins vifs. C’est le cas notamment de

  • Achnatherum calamagrostis,
  • Andropogon gerardii, A. gyrans et A. virginicus,
  • Sorghastrum nutans.

Mais ce ne sont pas les seules.

Quelques baies orange

Il y a les fleurs en toute saison, les feuillages à l’automne, mais en hiver la couleur orange est encore un peu présente, cette fois sous forme de baies. Là encore la couleur est souvent jaune-orangé ou rouge-orangé plus que franchement orange. De plus la couleur varie avec la maturité des baies. Mon choix est assez restreint car je ne cite que les baies vraiment proches de l’orange.

  • Cotoneaster franchetii(baies orangées à l’automne qui deviennent rouges au fur et à mesure de l’avancement de l’hiver), ‘Coral Beauty’ (couvre-sol),  splendens (orangé vif)
  • Hippophae rhamnoides (Argousier)Grand arbuste ou petit arbre, buissonnant, à pousses épineuses. Fruits jaunes ou orange à maturité (vers le mois de septembre) sur les plants femelles.
  • Malus‘John Downie’ (rouge et orange), ‘Professor Sprenger’ (rouge-orangé persistant l’hiver), ‘Rudolph’ (jaune-orangé tout l’hiver), ‘Snowdrift’ (rouge orangé persistant l’hiver)
  • Physalis alkekengi (Amour en cage): vivace traçante. Baies rouge-orangé entouré d’un calice orange (lanterne chinoise). 70 cm. Soleil. Sol ordinaire.
  • Pyracantha  ‘Orange Glow’, ‘Orange Charmer’(beaucoup de fruits sont jaune-orangé ou rouge-orangé)
  • Sorbus aucuparia ‘Edulis’(sorbier des oiseleurs)
  • Les cynorrhodons des rosiers sont généralement rouge-orangé mais certains rosiers ont des fructifications orange. C’est le cas de Rosa nitida, Rosa soulieana, Rosa rugosa rubra, Rosa moyesii ‘Hemsley’ et ‘Highdownensis’, certains rosiers-lianes (‘Seagull’, ‘Kew Rambler’…) etc.
  • Parmi les vivaces, il est intéressant de noter les baies orange spectaculaires de l’Iris foetidissima.

Date : 13 septembre 2014
Photos / Texte : Alain D

Read more
19Avr

Les iris de jardins par Alain Chapelle

19 avril 2014 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 5

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Quelques notions d’agronomie
Texture de la terre : sableuse, limoneuse ou argileuse. Trop sableuse : séchante et lessivante ; fractionner les apports d’engrais trop argileux : trop compacte et risque de blocage d’éléments : apports précoces.
L’idéal étant le mélange des 3 = 40%de sable, 30% de limon et 20% d’argile.
Pour les Iris de zones humides il peut être intéressant de rajouter du compost. Mais pour l’iris des jardins c’est assez peu important.
Le pH c’est-à-dire le degré d’acidité de la terre. L’intérêt d’un pH neutre : l’assimilation des nutriments est beaucoup plus importante. L’influence du pH sur l’assimilation des éléments fertilisants par la plante. (Etude faite par : Semences de France)
Le pH de la Bretagne est d’environ 4,5 à 5.

Plantes
Les plantes peuvent se diviser en :

  • Plantes acidophiles (pH de 4 à 6,5) : Azalées, Rhododendrons, Bruyères, Hortensias bleus
  • Plantes neutrophiles (pH de 6,5 à 7,5) : la plupart des bulbes et autres plantes de jardins dont l’Iris
  • Plantes basophiles (pH de 7,5 et plus)

Comment remonter le pH
Il faut 300 gr de CAO pur au m² pour remonter d’un point le pH sachant qu’on ne peut pas en mettre plus de 100 gr à chaque fois afin d’éviter les blocages d’oligoéléments et que 30g r seront perdus tous les ans par lessivage.
En pratique mettre 100 gr de chaux vive à 90%, 200 gr de carbonate de chaux à 45% ou 300 gr de lithothamne à 35% et ce, tous les ans.

Il faut donc plus de 4 ans pour remonter le pH d’un point.

Culture de l’Iris
Certains Iris acceptent un sol acide (Iris Sibiricas, I. Pseudacorus, Spurias, Ensatas, iris de Hollande)
L’Iris des jardins fait partie des plantes neutrophiles d’où la nécessité d’apports de chaux, magnésienne de préférence.

Conseils de plantation (cf : fiche ci-jointe)

Pourquoi l’Iris ?
La fleur Arc-en-Ciel
L’Iris est la fleur qui offre le plus de possibilités en formes, en couleurs et en parfums.

L’Iris
Tous les Iris sont composés de 3 pétales, 3 sépales et 3 styles qui sont les organes sexuels de la plante comprenant les étamines portant le pollen et le pistil composé d’un stigmate servant de réceptacle au pollen et surmontant les ovaires.
Certains iris possèdent une barbe sur laquelle se posent les bourdons pollinisateurs.

Quelques espèces d’Iris

IRIS A BULBES

– Iris Reticulatas les premiers à fleurir

– Iris Xiphium à bulbes du pourtour méditerranéen dont l’I. latifolia, l’iris des Pyrénées qui a donné l’iris de Hollande.

Ces bulbes sont à planter en automne à 10cm de profondeur 

IRIS A RHIZOMES

APOGON sans barbe

– IRIS D’EAU

  • Laevigata un joli bleu venant d’Asie
  • Pseudacorus de nos marais, plutôt jaune
  • Versicolor venant d’Amérique du Nord, bleu violet

– IRIS DES ZONES HUMIDES

  • Ensata ou I. Kaempferi du Japon
  • Sibirica
  • Spuria

– IRIS DES TERRES SECHES

  • Foetidissima à petites fleurs bleutées et graines rouges les seuls avec le I. Pseudacorus à fleurir à l’ombre
  • Unguicularis d’Alger fleurit en hiver
  • Tectorum originaire de Chine et Japon mais depuis des années sur le toit des chaumières souvent croisés avec des nains
  • Arilbred du Moyen Orient

– POGONIRIS avec barbe

  • Pumila petites fleurs violettes
  • Lutescens nain du sud de France
  • Germanica
  • Florentina
  • Pallida
  • Variegata
  • Plicata 

Iris Hybrides ou Iris des jardins tétraploïdes

Histoire de l’hybridation
Au 19ème siècle : les amateurs d’iris récoltaient les graines fécondées par les bourdons et les semaient : De Bure, Jacques, Lemon en France.
Au début du 20ème siècle : ils ont commencé à hybrider en choisissant les parents : Vilmorin et Ferdinand Cayeux, en France et Foster en Angleterre.
En 1920 aux USA naissance de l’AIS (American Iris Society).
La SFIB (Sté Française des Iris et Bulbeuses) en 1959.
Cependant jusqu’en 1939, 95 % des créations mondiales étaient françaises.
Après la guerre, les américains prennent le monopole.
Les principaux Schreiner et Black & Johnson (Mid-America).
Et aussi en plus Keppel, Ghio, Sutton, Aitken, etc.
En Australie surtout Barry Blyth.

Créations de nouvelles variétés :

BUT : AMELIORATION

  • Tiges (solidité, ramifications, étagement)
  • Plante (multiplication, résistance aux maladies)
  • Fleur (Forme, largeur des épaules, ondulations, tenue, texture, frisure)
  • Couleurs (nouvelles couleurs ou associations de couleurs, barbes de couleurs parfois surmontées d’un éperon ou d’une cuillère c-à-d en forme de petit pétale, broken, striure, spot)

LA TECHNIQUE :

  • Choisir les bons parents
  • Prendre le pollen sur les étamines du père et le déposer sur le pistil de la mère

Classification :

HAUTEUR < de 40 cm : Floraison mi-fin avril

  • Iris Nains Miniatures < 25 cm
  • Iris Lilliputs de 25 à 40 cm

HAUTEUR de 40 à 70 cm : Floraison fin avril à mai

  • Iris Grands Miniatures : fleurs de <10 cm
  • Iris Intermédiaires : fleurs de 10 à 13 cm (floraison entre les nains et les grands Iris)
  • Iris De Bordure : fleurs de 10 à 15 cm (floraison avec les grands Iris)

HAUTEUR > de 70 cm : Floraison de début mai pour les précoces à début juin pour les tardifs – Pour les remontants (seulement 10% des variétés) fin d’été et automne

  • Grands Iris Standards

Catégories :

Selfs ou unicolores (blanc, blanc teinté, jaune, orange, brun rouge, pourpre, rose, bleu, noir)

  • Variegatas : jaune/brun rouge
  • Bitones : 2 tons d’une même couleur
  • Amoénas : blanc/couleur
  • Plicatas : blanc bordé d’une couleur
  • Luminatas : lumière sous la barbe
  • Bicolores : 2 couleurs différentes
  • Brokens : des striures aléatoires
  • Striés : stries foncées sur fond clair
  • Space Age : un éperon prolongeant la barbe portant parfois une cuillère

Quelques questions souvent posées

Les Iris dégénèrent t’ils ?

  • Heureusement non s’ils sont issus d’un rhizome, c’est ce qu’on appelle la multiplication végétative ;
  • La reproduction sexuée donne des graines ; les fleurs correspondront au patrimoine génétique des parents et dans la même gousse vous pouvez avoir toutes les couleurs ;
  • Ils ont été plantés trop près d’autres variétés qui les ont étouffés ou à l’emplacement d’autres iris c-à-d dans une terre épuisée par cette monoculture.

Les fleurs changent-elles de couleur selon le sol ?

  • Non, par contre un apport de potasse renforce les couleurs des 1ères fleurs ;
  • De même un sol riche (sauf en azote) donnera de plus grandes fleurs en plus grand nombre.

Pourquoi mes Iris ne fleurissent pas ? (Cf : conseils de plantation)

  • Rhizomes trop enfoncés ;
  • Pas assez de soleil ;
  • Le sol trop acide ;
  • Ils ont besoin d’être divisés et replantés dans une terre nouvelle (tous les 5 ans).

Conclusion
Que sera l’Iris dans les années à venir ?
En 1900 on pensait avoir atteint les limites de l’évolution.
Quelques pistes du BLEU sans violet
Un ROUGE plus rouge malgré l’absence de la pélargonidine, le pigment rouge.
De nouvelles associations de couleurs
Des iris très STRIES
De nouvelles formes plus PETITES mais plus NOMBREUSES ou au contraire des fleurs plus grandes mais avec une substance plus épaisse durant plus longtemps
Les SPACE AGE : la cuillère au bout de la barbe formant une 4ème pièce florale.
Plus de remontants et de meilleure qualité.

Date : 12 avril 2014
Alain Chapelle et Yolande Airaud
Pépinière “Jardin d’Iris ” – Trévingard – 56340 Bubry
02 97 51 73 20 – 06 78 10 41 15
www.jardindiris-bubry.com

Read more
    12
Plan du site
Mentions légales

© 2024 Balades & jardins. Tous droits réservés.

Connectez-vous pour accéder à l’espace adhérent.


Lost your password?