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Balades & jardins

Jardins déjà visités

Home / Balades / Jardins déjà visités
10Mar

Le Jardin de Didier Willery à Camblain Châtelain (62) 

10 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Pas-de-Calais 7

Visiter un jardin qu’on ne connait absolument pas, même en photo, est un moment troublant….

Une belle gelée blanche et un soleil timide ont constitué un premier comité d’accueil pour ce jardin situé à l’extrémité du pays minier, et face à la campagne.

D’une superficie de 2.500 m², créé entre 1990 et 2000 avec l’aide de Pascal Garbe, qui œuvre au sein des jardins Fruitiers de Laquenexy, ce jardin est celui d’un fou de plantes, et a été conçu comme un décor pour photographier les associations de végétaux.

Une ligne médiane structure visuellement un lieu grosso modo rectangulaire, qui s’est peu à peu constitué par l’achat de petites pièces de terre. On y accède par un ensemble de bâtiments (maison d’habitation et petites resserres et remises), répartis autour d’un système de terrasses et de jardinets presque informels, dont les végétaux se faufilent entre les graviers, se mélangent, se font valoir les uns les autres. Une fausse sauvagerie, établie sur un support de remblais, la terre ne compte pas pour beaucoup dans ces plantations d’hellébores de Corse, stipa tenuifolia, thyms, sedums et bambous. On trouve d’ailleurs une douzaine d’espèces de bambous, bien maîtrisés grâce à une taille annuelle d’un tiers des tiges (ensuite broyées, et utilisées comme barrière anti-limaces ou mises au compost). Eclaircir les bambous de cette manière, ralentit leur pousse, un peu d’arrosage et de nourriture font le reste (eh oui, les bambous sont comme nous, ils ont faim, et ils cherchent leur nourriture de plus en plus loin si leur frigo est vide… nourrissez les un peu, ils resteront à la maison !)

Didier considère son jardin aux innombrables plantes comme une passerelle, une espèce de laboratoire où son savoir, sa logique et sa fantaisie l’amènent à des essais de culture, de taille, d’associations végétales, et sont les points de départ de l’écriture de ses livres et le support de leurs illustrations.

Par exemple, il ne taille ses pommiers cordons qu’en vert et 4 ou 5 fois dans l’été (toutes les tiges nouvelles de la taille d’un crayon sont coupées au-dessus du premier bourgeon), et ils sont complètement interplantés d’aromatiques, hellébores, géranium, et autres.

Didier teste aussi les pommiers colonnaires, qui ne nécessitent aucune taille, version idéale de l’arbre fruitier pour les petits jardins ! Ils voisinent avec des groseillers, des caseilliers, et là encore, le sol est planté de nombreuses herbacées. Chaque petite chambre de verdure réserve ses surprises, styles différents, familles de végétaux différentes, et Didier nous « fait voir » par des gestes et des descriptions abondantes ce que sera le décor au long des saisons.

Et on le « voit », ce décor ! On imagine le nuage rose de la floraison de Calamagrostis ‘Overdam’ unifiant les plantations de la petite prairie fleurie (euphorbes, hellébores, des bulbes à foison, asters, buddleias, cotinus, spirée salicifolia, il y en a tant qu’il ne peut plus ajouter de plantes que petites, pour ne pas avoir à faire un trop grand trou…). On voit déjà le décor de pivoines, stachys, stipas…. du potager. La petite mare logée… dans un toit d’estafette (jardiner, c’est recycler !!!) sera bien fleurie dès le printemps. Près du potager, un petit verger où le pied des fruitiers est entouré de carrés d’herbe qu’on ne tond pas : au printemps, l’herbe courte ne gêne pas l’arbre dans son absorption des nutriments et de l’eau de pluie nécessaires à la fabrication de la sève montante ; la saison avançant, l’herbe poussante ne gêne pas l’arbre qui a désormais besoin de sève élaborée obtenue grâce à la photosynthèse. Et en plus… cela crée un décor à la fois raffiné et champêtre.

Plus loin, un autre bassin est entouré de crinums et de fougères. En automne, les frondes des secondes, laissées sur place, serviront de protection aux bulbes des premiers ….

On se glisse au travers de haies, hautes ou basses, qui jamais n’enferment mais marquent simplement des transitions entre des ambiances ou servent d’appui et de mise en valeur à d’autres végétaux, on arrive au délicieux petit poulailler dont les occupantes, assez timides, n’ont pas souhaité nous dire bonjour, et on remonte vers le jardin blanc protégé par un angle de murs, et qui comporte 3 points d’eau ronds dont les tracés sont brouillés par la multitude de petits couvre-sols qui se prélassent là pour accompagner des lianes.

En bas du terrain, une grande « respiration » ronde de gazon fait la transition avec la campagne mitoyenne par une haie variée, une chaise est là, prête à accueillir le jardinier rêveur…

Il est difficile (enfin … il m’est difficile !) de, tout à la fois, savourer un endroit, écouter son créateur, noter ce qu’il dit et prendre des photos …. Je n’ai noté que quelques noms de végétaux :

  • Syringa meyeri ‘Palibin’, naturellement court et rond
  • Prunus feketeana, à forme pleureuse
  • Ribes sanguineum ‘White icicle’
  • Osmanthe burkwoodii pour faire des topiaires (à tailler fin juillet pour avoir des fleurs au printemps suivant)
  • Bergenia ‘Sunningdale’ (pourpré à fleurs très roses et assez hautes)
  • Hamamelis x intermedia ‘Aphrodite’
  • Hemerocallis ‘Golden Zebra’ à feuillage panaché et petites fleurs orangées
  • Stachirus praecox au feuillage panaché et floraison blanche

Je me suis laissée aller à savourer l’accueil chaleureux et généreux de Didier, à respirer son jardin, m’amuser de mille petits détails, admirer un savoir-faire qui semble si simple ! La maison s’entoure de ses jardinets et terrasses, puis le terrain déroule ses coins et recoins. On pourrait résumer notre visite à cela, et pourtant, au-delà des …milliers (?) de plantes qui vont tour à tour se développer, je garde le souvenir de ces successions de jardins dans le jardin dans une harmonie sereine en cette fin d’hiver, mais qui va exploser de coloris et de végétation dès le printemps.

Date : 2 mars 2014

Photos / texte : Nicole M

Le Jardin de Didier Willery

62470 Camblain Châtelain (près de Béthune)

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06Mar

Le Jardin de Séricourt à Séricourt (62)

6 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Pas-de-Calais 8

Aux confins de la Somme et de la Moselle, le jardin d’Yves Gosse de Gorre, classé jardin remarquable, se dévoile à nous par un après-midi d’ombre et de lumière.

Nous accédons au cœur du jardin par un sentier ombragé, aux couvre-sol d’épimèdes, de lierre, d’hellébores et de perce-neige, parsemés de pierres auxquels font écho des cubes d’acier rouillés et déchiquetés, comme des débris de bataille, des vestiges de la guerre.

Puis, un bataillon d’ifs dorés s’offre à nous, figures de guerriers auxquels répondent des masques étranges et impressionnants de force brute.

Par des trouées dans les arbres, nous parvenons à un jardin géométrique composé de cubes d’ifs de tailles différentes posés sur le gazon. Il nous faut en hiver imaginer les vivaces qui animent les topiaires à la belle saison : restes d’hydrangeas aux panicules froissés, tiges desséchées de graminées…

A travers un portail d’hêtres pourpres au feuillage marcescent nous pénétrons sous une énorme pergola, une cathédrale, gloire de roses au moment de leur floraison, dominée par une croix en tilleul.

Revenant sur nos pas nous entrons dans le jardin de topiaires, façonnés dans le buis et l’if et qui nous offre 400 formes différentes.

Un étonnant salon de verdure en ifs taillés nous tend ses bras accueillants, la table est prête pour un improbable apéritif avec sa bouteille et ses verres sculptés en vert.

De chambres végétales en chambres végétales protégées de rideaux d’arbres variés nous découvrons encore une arabesque de buis, étonnant à plat labyrinthique qui semble nous inviter à un parcours initiatique et dans le point bas du jardin une mare que nous devons imaginer ceinte de plantes de terre humide sur lesquelles veille un saule à la ramure torturée.

Après trois heures de promenade dans ce jardin de plus de 4 hectares, nous nous sommes promis d’y revenir en été et en automne pour découvrir les accompagnements fleuris de toutes les sculptures végétales symboliques qui confèrent au jardin, en hiver, sa beauté.

Date : 1er mars 2014

Photos / texte : Elisabeth M

 

Le Jardin de Séricourt

2, rue du bois – 62270 Séricourt

Tel : 03 21 03 64 42

Site : www.jardindesericourt.com

 

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04Mar

Les Jardins de Mazicourt (80)

4 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Somme 8

L’entrée des jardins de Maizicourt est d’un charme fou.

Celui des ans accumulés et de l’amour d’une jardinière pour un endroit qu’elle a développé, agrandi et embelli.

L’accueil extrêmement chaleureux, nous a permis de sublimer des conditions climatiques un peu ‘humides’, les photos vont hélas en pâtir et le carnet de note prendra quelques gouttes au passage !

Mais foin de ces aléas, ce jardin est magique, plein de recoins, d’arbres majestueux et d’allées où notre âme d’enfant se laisse égarer avec joie.

Situé en Picardie, ce jardin mélange les styles avec bonheur, anglais, français, japonais. Catherine et André Guévenoux l’ont acheté en 1989 et n’ont eu de cesse ensuite de l’aménager et l’agrandir au fil des ans. Il a été ouvert au public en 1997.

Les guides seront le propriétaire et Nadine, la jardinière qui seconde la propriétaire dans l’entretien de cet espace multiple et qui vient de prendre une retraite bien méritée. Difficile de ne pas craquer d’abord pour le château, construit au début du XVIII° siècle, précédé d’une cour d’honneur de forme violonée.

Une grange elle aussi du XVIII° siècle a été rénovée et aménagée en une charmante orangerie ou le propriétaire nous a laissé déposer nos cabas et attaquer nos sandwichs, le tout aidé des quelques breuvages qui ont su nous réchauffer. Une succession de fabriques émaillent le jardin, toutes différentes, toutes d’un charme fou, qui abritent la cabane des enfants, le poulailler, la maison du jardinier, etc.

Ce qui m’a touchée dans ce jardin d’hiver, marqué par des structures fortes, c’est l’attention portée aux passages entre deux jardins, entre le jardin et les champs.

Les déambulations sont toutes différentes, travaillées en fonction du jardin où elles mènent. Ici allée cavalière, ici perspective monumentale ouvrant la vue sur le château, là chemin glissé entre les plantations, semé de dalles, de rondins qui préservent les pas vagabonds du promeneur.

L’ailleurs est suggéré, à moitié dissimulé, caché ou annoncé par des haies de persistants ou des haies colorées de charme au feuillage marcescent mais néanmoins fortement coloré.

La taille apporte sa transparence et anime ces enclos. Les écorces des arbres nous surprennent au détour d’un regard attentif, les premières floraisons des prunus enjolivent le lointain.

La jardinière fait avec les lieux et choisit de composer avec cette nature qui avant son arrivée avait envahi certains espaces. Le long de la Grande Allée, les houx sont taillés afin de les rabattre et de leur donner une autre puissance. Le sous-bois ainsi éclairci abrite tout un petit peuple qui peut courir entre les nivéoles, les fougères, les lierres.

Les poulettes s’égaillent dans cet ensemble et derrière la haie paissent tranquillement quelques moutons noirs d’Ouessant.

Les arbustes, les arbres sont taillés, formes à la française qui marquent de leur rigueur l’entrée d’une chambre, douce accumulation des buis taillés qui s’appuient sur la brique rouge des bâtiments, érable mené en table qui souligne l’horizon.

Un potager et un cloître, espace secret, sont plantés d’hydrangeas, de magnolias, de quelques azalées. Pour l’avoir visité à d’autres saisons ce jardin magnifique prend toute sa puissance au moment de la floraison des roses. C’est un jardin que l’on peut visiter plusieurs fois sans se lasser.

Date : 1er mars 2014

Photos / texte : Mireille K

 

 

Les Jardins de Maizicourt

Propriétaires : M. et Mme André Guevenoux

80370 Maizicourt

Tél : 03 22 32 69 64

Site: www.jardinsdemaizicourt.com

Page facebook qui permet de suivre l’évolution des saisons grâce aux photos diffusées                                                https://fr-fr.facebook.com/LesJardinsDeMaizicourt

Il existe un livre sur les Jardins de Maizicourt, aux éditions Ulmer.

 

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28Fév

Le Jardin du Bois de Morville à Varengeville sur Mer (76)

28 février 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Seine Maritime 10

Le soleil était de la partie, enfin, pour notre visite du bois de Morville, à Varengeville sur Mer. Nous avions rendez-vous sur le parking de l’église de Saint Valery, un site merveilleux, et heureusement, car l’attente s’est éternisée. En désespoir de cause, nous avons demandé notre chemin au facteur, qui par chance passait par là. Et c’est devant la barrière de sa propriété, que nous avons finalement retrouvé M Etienne Choquet, qui commençait lui aussi à trouver le temps long…

Après les explications de rigueur suite à ce rendez-vous manqué, la visite a pu commencer, mais le terrain en grande partie impraticable du fait des pluies récente, ne nous a pas permis de voir l’intégralité du jardin, mais qu’importe car ce jardin est surtout et avant tout, un merveilleux paysage tout en harmonie, dans lequel on apprécie, le travail du paysagiste Pascal Cribier.

L’un des éléments marquant du jardin est bien sûr, la mise en valeur d’arbres majestueux au sein de la propriété, dont s’est occupé personnellement le paysagiste, par un élagage avisé. Leurs silhouettes s’élancent devant de grands aplats de graminées qui soulignent le dénivelé de la prairie. Quelques scènes plus intimistes se révèlent au détour du chemin.

Dans l’angle de la chaumière une haie festonnée de chêne vert, se joue de la lumière. Les iris qui poussent sur le toit, permettent de vérifier qu’aucun rongeur n’y a trouvé refuge.

Par ci par là, on retrouve les floraisons pointillistes des camélias et des bulbes. On appréciera au mieux le travail du paysagiste dans le vallon, avec quel naturel il s’enfonce devant la maison, quand on sait que lorsque M Choquet a acheté la propriété de 8 ha il y a une cinquantaine d’années, il a dû grimper dans un arbre, pour confirmer ce que la propriétaire d’alors lui disait, à savoir que l’on voyait la mer.

Date : 28 février 2014

Photos / texte : Carole L

 

Le Bois de Morville

76119 Varengeville sur Mer

Propriétaire : Etienne Choquet

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28Fév

Le Jardin du Vastérival à Sainte Marguerite sur Mer (76)

28 février 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Seine Maritime 8

Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de vous parler d’une très belle histoire d’amour, entre une Dame, la princesse Greta Sturdza et son jardin, le Vastérival à Sainte Marguerite sur Mer.

Elle débute par l’acquisition, en 1955 de la maison du compositeur Albert Roussel et d’un méchant vallon attenant, couvert de broussailles, parsemé de quelques beaux arbres, dans un endroit marécageux et très éventé car tout près de la mer.

Les premiers travaux vont consister à défricher, drainer et border l’espace de coupe-vent.

Vont ensuite venir les années où, avec une passion inextinguible, elle va rechercher, trouver puis méticuleusement planter quelques 8 à 10.000 plants, rares pour la plupart.

Elle, l’autodidacte, va créer avec un sens artistique incroyable un vallon enchanté. Elle veut un jardin des quatre saisons, un jardin intéressant à chaque saison. Elle, la princesse roumaine en exil, avec sa force et à force d’amour elle l’aura !

Foin d’esprit de collection ! Ce sont les facultés de rusticité, de floraison ou la beauté d’un feuillage qui l’intéressent et qu’elle recherche afin de les marier, avec un soin subtil.

Cinquante années de travail, d’imagination, et de joies immenses vont donner environ 10 hectares de jardin d’une stupéfiante beauté.

Ce vendredi 28 février 2014, le groupe Balades et Jardins est convié par Didier Willery, Sybille et un couple d’amis de la Princesse à visiter le Vastérival.

Didier Willery, fidèle collaborateur de la Princesse et chargé de veiller sur son œuvre, va brillement, en quatre heures, nous donner un aperçu de la multitude de perspectives et de points de vue que le relief, très accusé du jardin, procure, aidé aussi par de nombreux exemples de taille en transparence.

Bien sûr les explications concernant l’identité et les qualités des végétaux ne seront pas oubliées.

Enfin, c’est avec des propos d’infinie affection et de respect qu’il nous parlera de la Princesse Sturdza, soucieux de nous faire sentir son esprit qui flotte sur ce merveilleux vallon.

Personnellement, j’ai dans mon cœur une très sélective liste de jardins que j’ai visités et que je revisite ponctuellement : ce sont pour moi, en quelque sorte, des parents et j’éprouve régulièrement le besoin de les revoir.

Nul doute pour moi que le Vastérival va entrer dans cette liste.

Date : 28 février 2014

Photos / texte : Rose

 

Le Jardin du Vasterival

Allée Albert Roussel 346

Route du Phare d’Ailly – 76119 Sainte-Marguerite-sur-Mer

Tél. : 02 35 85 12 05

 

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21Fév

Les Jardins d’Ewen à Remungol-Guénin (56)

21 février 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 6

Un dimanche après-midi ensoleillé, c’est si rare ces temps-ci ! Nous avions lu dans www.baladesetjardins.fr : Les Jardins d’Ewen, Journées des Hellébores et autres floraisons hivernales, Visites guidées, etc. Nous y allons !

Facile à partir de la RN24 Lorient-Rennes en sortant à Remungol-Guénin, c’est bien fléché ! On emprunte certes des routes étroites dont les traces moussues font craindre de finir dans un chemin creux… Mais non ! Au bout de la plaine, des maisons, une pancarte, des voitures… C’est là !

Sandrine accourt et nous accueille. Sympathie immédiate. Une visite est en cours mais nous pourrons profiter de la suivante. En attendant nous découvrons la partie haute du jardin.

La maison de pierres, en schiste local, bénéficie de travaux de restauration. Quelques respectables arbres centenaires sont conservés par respect du naturel, maître-mot, ici. Les massifs sont essentiellement habillés d’arbustes caducs ou persistants… Le décor est planté. Ce fut une ferme. Le hangar demeure. Il abrite aujourd’hui l’exposition de magnifiques hellébores, autre occasion de patienter en beauté.

Romain, tout à la fois paysagiste, jardinier, pépiniériste, nous rejoint. La visite commentée, c’est maintenant… Le jardin né en 1997 « de la rencontre d’un homme et d’un lieu » est apparu peu à peu sous sa forme actuelle. Il s’est évidemment ouvert à la visite plus récemment. Une association s’est créée pour en assurer la gestion. Petite confidence : Sa dénomination « Jardins d’Ewen » vient en référence au prénom du 1er enfant du couple.

La priorité a été donnée à la plantation d’arbustes. Il y a assez peu de vivaces pour le moment. Et en cette saison, ce ne serait pas le plus significatif de toutes façons. Notre guide nous conduit tout le long d’un cheminement permettant de découvrir le jardin organisé sur 1,8 ha en deux parties que sépare un vallon. Un cours d’eau le parcourt, qui s’est mué il y a peu en torrent, épargnant néanmoins et fort heureusement les plantations, les plus basses.

L’intérêt du moment, outre les hellébores assez peu nombreuses en pleine terre, réside évidemment dans les floraisons hivernales des arbustes : camellias avec des raretés, edgeworthias aux fleurs tubulaires jaune orangé, pieris originaux, hammameli  à la floraison finissante, corylopsis en boutons prometteurs d’inflorescences abondantes et légères sarcococcas au parfum entêtant… Rhododendrons et hydrangeas apporteront leur touche spécifique plus tard dans la saison. L’accent est mis aussi sur des jeux de couleurs entre persistants, sur quelques écorces remarquables et sur la structuration des ramures. Sans omettre quelques fructifications qui perdurent et font les délices des oiseaux. L’attention portée à la faune par les choix de plantation est parfois explicite : de petits massifs en jachères, taches jaunissantes en cette saison hivernale, attireront papillons et insectes butineurs à la belle saison.

La dimension artistique n’est pas absente, avec une touche d’humour malicieux : le vieux pommier couché, déraciné fortuitement par les vents de cet hiver restera quelque temps en place, devenant symbole improvisé d’un « Land Art » que d’autres, ailleurs, intellectualiseraient à plaisir… Le parcours de découverte s’achève avec les lumières atténuées de la journée finissante. La fraîcheur gagne le petit groupe de visiteurs. Il est temps de conclure par quelques achats de superbes et craquantes hellébores… De nouvelles journées à thèmes sont prévues en lien avec le calendrier des floraisons : camellias, rhododendrons et hydrangeas, par exemple, sont au programme. A suivre donc !

Date : 16 février 2014
Photos / texte : Daniel et Thérèse P – Photos prises en 2014 et en 2016

Jardins d’Ewen
Kermerian – 56500 REMUNGOL
Tél : 02 97 60 99 28 / 06 62 71 99 28
Mail : lesjardinsdewen@orange.fr
Site : http://www.lesjardinsdewen.com

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29Oct

Le Jardin de la Deurie à La Mouche (50)

29 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 7

La Deurie : un remarquable jardin d’arbres de collections ou un jardin d’arbres de collection remarquables

Dimanche matin, sous le soleil normand et juste avant la tempête, Marie-Claude et Dominique Corbin nous reçoivent dans leur magnifique parc de 2,5 ha. Ils ont ouvert leur parc pour notre association pour l’unique fois de cette année. Dominique ayant eu un grave accident de la main au printemps, le jardin a été exceptionnellement fermé en 2013 et l’entretien réduit au minimum

Cet accident a eu un effet bénéfique inattendu puisqu’il a permis au jardin de vivre sa vie pendant presque une année et a offert à ses propriétaires de nouvelles découvertes. Cela les a confortés dans leur choix de planter des arbustes pouvant vivre sans la main du jardinier au contraire des vivaces.

C’est une collection unique rassemblée depuis 2005, l’ensemble pourtant jeune revêt déjà un aspect adulte car des arbres et arbustes étoffés ont été déménagés en tracteur de l’ancien jardin assez proche. Cette collection est composée d’essences rares, de 51 magnolias, 50 prunus et 20 acers palmatum.

Le terrain à l’origine était encombré de ronces, seuls sont restés en place les poiriers et les chênes. Nous commençons notre visite par une curiosité montrée par Marie-Claude : une vigne couverte de perles, couleur bleu lagon : Ampelopsis brevipedunculata.

Nous continuons notre promenade, sous le regard vigilant d’un petit chien immobile, avec un Lindera obtusiloba : C’est un petit arbre dont les feuilles, caduques, sont trilobées et prennent une jolie coloration jaune à l’automne. Les fleurs sont jaunes et parfumées.

Nous nous arrêtons devant une superbe association composée d’un fothergilla major, d’un berberis Helmond Pillar et d’une Euphorbia stygiana.

Nous remarquons un arbre rare : un Alangium platanifolium qui fleurit l’été.

Nous nous promenons dans l’arboretum parmi des arbres remarquables, des essences rares, pour n’en citer que quelques-uns :

  • Hemiptelea davidii : petites branches en forme de grosses épines
  • Liriodendron chinensis : feuille caduque caractéristique, à 4 pointes (elle ressemble à une tulipe vue de face !). Elle se distingue de celle du tulipier de Virginie par des pointes arrondies. Elle prend une couleur jaune à l’automne.
  • Decaisnea fargesii ou arbre aux haricots bleus
  • Nyssa leptophylla : Remarquable avec ses couleurs d’automne
  • Aesculus chinensis : arbre magnifique au port étalé, dont les feuilles sont dotées de grandes folioles pointues.

Nous remarquons un arbre surprenant : un cryptomeria japonica rasen suji, conifère élancé à écorce brun rouge et dont les feuilles sont disposées en spirale et enroulées autour des rameaux.

Autour du gîte, nous sommes étonnés par un cornus kousa Nicole couverts de fruits qui ressemblent à des fraises et par un malus claude bellion constellé de pommes rouges.

Loin de s’arrêter là, Marie-Claude et Dominique ont commencé à aménager une autre partie de leur parc afin d’assouvir leur passion des plantes rares et de pouvoir continuer à écumer les pépinières et fêtes des plantes de France et d’Europe à la recherche de nouveaux trésors.

Après une découverte de plus de trois heures pour les plus affamés et de près de quatre heures pour les plus passionnés, nous avons pique-niqué près de la maison de nos hôtes tout en les remerciant de leur gentillesse.

Date : 27 octobre 2013

Photos / texte : Marie P

 

Propriétaires : Marie-Claude et Dominique Corbin

La Deurie – 50320 La Mouche

Tel : 02 33 61 50 75

Mail : corbin.marieclaude@orange.fr

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29Oct

Le Jardin de ma Mère à Bacilly (50)

29 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 7

En 1997, Christine Miel a acheté une maison (bâtiment de ferme joliment restauré) avec un terrain d’une superficie d’1 ha. Cette maison était destinée à sa mère qui avait envie de cultiver un jardin. A 90 ans elle y vit toujours.

Après le nettoyage et défrichage des abords de la maison les plantations ont été commencées par la mère. Ensuite Christine, jeune femme dynamique et sympathique, s’est intéressée et a pris goût au jardinage. Elle s’est beaucoup documentée, elle a même passé un BTS paysagiste pour approfondir ses compétences dans le domaine des plantes et de l’art paysager. Elle dit ne pas être collectionneuse, ses choix se font au coup de cœur. Elle fait ses achats à Courson, en Angleterre, en Belgique et dans les meilleures pépinières.

Le jardin est constitué d’un vallon et d’un champ.

Un grand plan d’eau étanchéifié grâce à la présence de l’argile et alimenté par plusieurs sources a été creusé dans le fond du vallon. Des carpes Amour, qui se nourrissent d’herbe, ont été mises dans le bassin ce qui permet d’éviter la prolifération de la végétation plantée et spontanée.

Sur le versant sud du vallon, les plantations sont regroupées dans des grandes plates-bandes harmonieusement reliées par des allées engazonnées : dans la partie haute quelques massifs sont réservés aux rosiers : roses anciennes parfumées, rosiers rugosas, rosiers paysagers roses et jaunes et dans les autres massifs arbres et arbustes se partagent l’espace en tenant compte des caractéristiques de chacun. (un arbre surprenant : hêtre raz de sol)

Le versant nord, plus humide, est réservé aux plantes de terre de bruyère : azalées, rhododendrons, hydrangeas, quelques bruyères, un massif d’hellébores sous un saule, des cyclamens de Naples…

Le champ du haut n’est pas encore aménagé : une partie est occupée par le potager et le reste est progressivement planté d’essences de collection (liquidambar, chêne Karl Miller, des cornus, des acers …).

Ce jardin est entretenu par la propriétaire qui y consacre un WE tous les 15jours, c’est peu ! Un paillage épais (gazon, feuilles, broyat) facilite le nettoyage des plates-bandes et évite le dessèchement. Blaireaux, lièvres et lapins s’invitent de temps en temps.

C’est un plaisir de visiter ce jardin bien organisé, avec des arbres et arbustes remarquables au feuillage coloré particulièrement mis en valeur par la configuration du terrain en cette période d’automne.

Date : 27 octobre 2013

Photos / texte : Hélène M

 

Le Jardin de ma Mère

Propriétaire : Christine Miel

La Teurterie – 50 Bacilly

Tel : 06 73 47 64 40

Mail : miel-70@yahoo.fr

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28Oct

Le Jardin de Flore et Sens à Coutances (50)

28 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 6

L’aventure commence en 1990, Monsieur et Madame Zynfogel acquièrent ce terrain d’1,5 ha, un havre de paix à deux pas du centre-ville de Coutances.

Au début de la création du jardin Monsieur et Madame Zynfogel ont privilégié les plantes de terre de bruyère puis ont diversifié leur collection au fil du temps.

Tout d’abord on accède par une grande allée bordée d’arbustes caduques et persistants avec au pied des vivaces. Par un petit sentier qui invite à la découverte le regard est attiré par l’étonnant feuillage du laurier prunus marbré et le magnifique trompe l’œil représentant une cabane de jardin et ses outils, cet ensemble adoucit l’espace.

A quelques pas l’eucalyptus tombé tout naturellement sur l’allée, lors d’une tempête, va servir de support à un rosier grimpant. Un escalier construit dans la pente mènera prochainement à la future roseraie.

Puis on découvre un vaste panorama sur l’étang et le terrain tout en longueur planté d’essences variées où se fond en douceur un havre de couleurs dans un cadre champêtre. Cette vallée est plantée de massifs d’arbres et d’arbustes qui cumulent fleurs, fruits, feuillage d’automne et même écorce (séquoia au tronc mou, acers à peau de serpent).

Ici et là une variété de plantes remarquables tels les érables et les cornus aux tons éclatants forment un patchwork de couleurs en automne, mais on peut imaginer également la beauté de cet espace au printemps où prospèrent une collection de camélias et magnolias.

Autour de l’étang divers plants de berge assurent la liaison en douceur entre la terre et l’eau. A l’extrémité de la parcelle, au milieu d’acers flamboyants, un chêne plus que centenaire aux branches marquées par le passé impose sa silhouette.

En se dirigeant vers la maison notre regard est attiré par un lama intrigué par notre présence. Dans la serre, des plantes précieuses, tel un mimosa pleureur blanc, ont été mis à l’abri afin de les protéger des gelées. Ce jardin d’une grande diversité, à proximité de la ville et à l’abri des regards, inspire la sérénité tout comme les propriétaires qui nous ont fait partager leur passion pour les jardins.

Date : 26 octobre 2013

Photos / texte : Elizabeth M

 

Le Jardin « Flore et sens »

Florence et Didier Zynfogel

22Rue de l’Ecluse Chette – 50200 Coutances

Tel : 02 33 07 44 01

Site : www.jardinfloreetsens.fr

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26Oct

Le Jardin Le Clos Millet à Saint Pierre Langers (50)

26 octobre 2013 Annaïg Le Meliner Jardins visités Manche 9

Par un après-midi pluvieux d’octobre notre groupe se déplace dans le Cotentin, pour admirer les belles couleurs que revêt la nature à l’automne.

Mais dès l’entrée du Clos Millet nous tombons sous le charme de ce petit cottage qui ceint la demeure en pierres ; Que voyons-nous ? des hortensias encore en fleurs, une collection d’heuchères et euphorbes characias prospère, plus loin le bleu des aconits… L’été se serait-il attardé dans le jardin de Mireille et de Jean Pierre Thébault ?

La jardinière avec humilité nous livre les « secrets » de son jardin orienté plein sud, qui court sur 5.000 m² et qui comprend :

Une partie haute occupée par un gazon délimité par des parterres de végétaux organisés à l’anglaise et qui offrent, par transparence parfois, une vue imprenable sur le bocage normand.

Un dénivelé, l’à pic d’une ancienne carrière de granite aménagé en terrasses planté essentiellement de vivaces. Le visiteur y accède par un escalier en pierres trouvées sur place, « rangées au fil du temps » où des érigerons karvinskianus et des thyms semblent donner vie au granite.

Une rareté qui produit son effet le raisin d’Amérique ou phytolacca americana….

Là-bas c’est le vert tendre des fruits sur un pommier en espalier qui fait le décor d’une allée.

Dans la partie basse, une végétation foisonnante au feuillage du plus doré au plus foncé (saule, noisetier, cornus controversa variegata, lespédeza…. De nombreux hostas) borde un étang, refuge d’une famille de colverts mais aussi d’une « peste aquatique l’aponogeton », fameuse fleur bleue au parfum vanille qui prend ses aises en envahissant les nénuphars.

Mais Mireille ne s’est pas contentée de planter…. Grâce à ses talents, l’artiste a composé des « tableaux » dans des parterres très fouillés mais toujours organisés.

Dans un foisonnement de verts, ici quelques dahlias blancs et mauves, là un assemblage d’érigerons et de bruyères, plus loin des hibiscus des marais qui prospèrent malgré la présence toute proche d’un gunnera géant, « son grand fou ».

Dans tous les arbres, des rosiers lianes en fleurs.

Plus étonnant encore, cette haie de thuyas percée de fenêtres ouvrant sur la campagne environnante dans le soleil couchant… Ou encore ce petit espace où la nature semble s’être organisée elle-même : juste quelques graminées qui permettent, mieux qu’ailleurs, « d’entendre le hérisson ou les criquets répondre aux grenouilles » une fois que le cabanon a livré ses dernières notes de musique… Nous visitons le jardin d’une artiste qui s’appuie sur la nature pour créer, sculpter. Ici, au milieu d’un rosier aux formes inhabituelles des chaises sculptées dans le lierre et la table couverte de mousses des bois sur laquelle des sédums simulent la nappe. Là le chat du Clos Millet immortalisé sur un socle en pierre.

Plus loin encore, un plantureux mouton, une herbe à la bouche, bien planté au milieu d’un jeu de boules qui résistent à la pente mais qui disparaissent l’été sous une pluie de pâquerettes.

Les installations composées parfois de simples matériaux (bois sculptés, pierres taillées et métal) ou d’objets éclectiques (casier de pêcheurs, lit de la belle au bois dormant) dénichés chez le brocanteur s’intègrent à l’espace.

Le visiteur ne se lasse pas d’admirer la décoration bien pensée, bien dosée, cette recherche constante de l’esthétique qui n’entrave jamais, comme dit Mireille, « l’œuvre de la nature ».

Malgré l’âpreté du relief, et grâce, à une terre généreuse « où tout pousse sans engrais ni traitement », à ses efforts, à ses talents Mireille a réussi à métamorphoser cet espace ingrat en un océan de verdure qui, le temps de la visite, nous a fait oublier l’automne. Mireille nous ouvrira son jardin quand il aura pris de nouvelles formes et ceci pour notre plus grand bonheur !

Date : 26 octobre 2013

Photos / texte : Jeanine A

 

Le Clos Millet

Propriétaires : Mireille et Jean-Pierre Thébault

120 route de la Haye – 50530 Saint-Pierre-Langers

Tel : 02 33 60 42 18

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