• Balades
    • Découvrez
      les ballades

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      4 saisons

      Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus

      Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Découvrez
      nos conseils

      Agenda
      des
      prochaines
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      4 saisons

      Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

      Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conseils jardin d'ornement
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
      4 saisons
  • Association
    • Qui
      sommes-
      nous ?

      Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse

      Rejoignez-
      nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
  • Contact
Espace Adhérent
Balades & jardins Balades & jardins
  • Balades
    • Balades

      Découvrir les balades
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Les jardins
      déjà visités

      En savoir plus

      Pépinières
      visitées

      En savoir plus
    • Prochaines
      fêtes
      des plantes

      En savoir plus
  • Jardin
    • Jardin

      Nos conseils
    • Programme
      de nos
      activités

      Conférences
      Ateliers
      Visites
      Agenda
    • Consultez
      nos pages
      sur des
      sujets
      spécifiques

    • Les plantes du mois
      Les travaux mois par mois
      Conférences jardin d'agrément
      Pratiques horticoles
      Maladies et ravageurs
      Le potager
      Liste de pépinières
  • Association
    • L’association

      Qui
      sommes
      nous ?

      En savoir plus
    • Le conseil d'administration
      Les statuts
      Bibliothèque
      Presse
    • Rejoignez-nous !

      Remplissez notre formulaire
      pour accédez à des contenus spécifiques.

      Adhérer
Espace adhérents
  • Contact
Balades & jardins

Jardins déjà visités

Home / Balades / Jardins déjà visités
06Juin

Le Jardin des Vigneaux à Souligné Flacé (72)

6 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Sarthe 6

Le Jardin des Vigneaux : une surprise de taille !

La Sarthe, le Pays Cénoman, le village de Souligné -Flacé, lieu-dit Les Vigneaux, dernière maison à droite, en impasse avant d’atterrir dans un champ, en face d’un joli étang vert qu’embrasse un grand saule pleureur.

C ‘est une belle maison ancienne, longue et basse au crépi jaune clair vieilli et aux tuiles rouges-brunes patinées de tous les temps, dans le beau style du pays : ce fut une cure aux 16e et 17e siècles, avec un peu en retrait sur le coin de la maison un très beau pigeonnier du 16è siècle, privilège du clergé et des nobles à l’époque, rond, de 6 m de diamètre et 440 boulins, dont le superbe toit rond dans cette même tuile traditionnelle vient d’être refait par un Compagnon. C’est ce pigeonnier avant tout qui a séduit les futurs propriétaires.

Plus tard ce fut une exploitation agricole. Une grange s’étire à la suite de la maison d’habitation, qui nous a offert un abri pour notre pique-nique contre la pluie.

Un couple charmant, dynamique, enthousiaste, encore en activité, mais dont les enfants ont grandi. Ils consacrent leurs weekends et leurs vacances depuis environ 12 ans à élaborer un jardin, qui a été pour tous une délicieuse surprise. Car ce jardin n’est pas connu des propriétaires de jardins de la région et il n’est ouvert au public que depuis 3 ans lors du weekend des jardins de juin uniquement. Nous avons été une exception.

La terre est de la marne qui retient bien l’eau, leur interdit les hydrangéas mais plaît à quantité d’autres plantes et tout pousse vite avec tout le broyat des tailles et de fines couches de tonte. Une plate-bande d’œillets de poètes aux rouges ardents mêlés aux houthunias réchauffait le regard. Une couronne de cérinthes ceignait avec bonheur un nandina élancé.

Le soleil n’était pas de la partie, il a même fort plu sur la fin mais rien n’est venu freiner notre enthousiasme un peu stupéfait. Car l’ensemble se tient maintenant sur 1 ha, et l’on n’est plus dans une sensation de jardin mais de parc, un peu à l’anglaise mais qui possède son propre cachet.

L’originalité tient à l’heureuse audace du maître tailleur de la maison, car il taille arbres et arbustes de toutes sortes, en transparence et en nuages bien sûr, mais aussi en colonnes, en arches successives avec des Acers, en vagues de Loniceras, en longues branches comme des bras qui s’étirent avec un Juniperus, en torsades, en coupoles et l’on en oublie. Il réalise tout cela sur des végétaux classiques, les transformant en autant de sujets inattendus : Abélias, cornus, physocarpus, photinias, spirées, ormes, des rosiers grimpants sont taillés en buisson : Ghislaine de Féligonde… Une hutte contenant une petite table et deux chaises est réalisée tout en osier courbé feuillu, au sol une moquette éclatante de lysimaque. Ce couvre sol vu ailleurs entoure forces plantes et ne les dérange pas du tout.

Deux Kolkwizias serrés côte à côte ont les troncs dégagés et les feuillages en coupole et plus loin un autre Kolkwizias balance très haut ses branches courbées de fleurs roses. Un lierre commun sur son gros tronc poilu buissonne. On a aussi vu du moins courant : un joli Nellia aux curieuses fleurs roses en barrettes.

Sur la grande parcelle plus récente du fond, ancien champ de maïs, des quantités de rosiers tous fleuris pour notre plus grand bonheur côtoyaient tous ces arbres et buissons taillés. On reconnaît des classiques et d’autres moins, comme ces pompons grimpants rosés parme au subtil parfum de muguet et un étonnant « Blue Eye » blanc au cœur rose puis bleu-mauve à fleurs évoquant l’hibiscus. Beaucoup de rosiers aux couleurs éclatantes, mais il y a de l’espace et de la variété pour les harmoniser. Des clématites bien sûr, la blanche Jean Paul II… Puis en haut, posés près de l’allée d’ormes, des corbeaux picorent sans se déranger pour nous. Sûr, ils sont en tôle ! Plus vrais que nature.

Interrogé, notre hôte cite l’inspiration jaillie de la lecture du livre du jardin du Vastérival « le Jardin des quatre saisons » Il s’agit, avec les tailles de prolonger la vue, permettant des perspectives sur plusieurs niveaux du jardin, de laisser pénétrer la lumière partout, de mettre en valeur les troncs ainsi dégagés, de réaliser de beaux entrecroisements de branches et de troncs pour l’hiver lorsque les feuilles s’en sont allées. Car il pense beaucoup à l’hiver aussi pour étendre le plaisir du jardin à toute l’année. Les arbres sont choisis pour leur tronc, comme le veut la tendance actuelle.

Je leur suggère vivement d’ouvrir leur jardin aux amateurs, au public, quand ils seront à la retraite, de ne pas garder toute cette originale beauté pour eux seuls ! Car il est à voir et revoir, à voir vieillir, tant c’est aussi une étape qui peut parfois s’avérer délicate comme nous l’avons constaté à La Petite Rochelle et au Petit Bordeaux. Mais que cette politique de la taille pourrait rendre très intéressante au contraire.

Ils se fournissent essentiellement à la Pépinière de Champ Fleury à Allonnes (72).

Date : 31 mai 2015
Photos / texte : Danielle V

Jardin des Vigneaux à Souligné-Flacé
Propriétaires : Éric et Catherine Bouteloup-Provost
Tél : 06 32 49 82 99.
Site : http://lejardindesvigneaux.over-blog.fr/

Read more
06Juin

Le Jardin d’Igor et Tamara à Saclas (91)

6 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Essonne 9

En cette fin d’après-midi de mai, sous les branches protectrices d’un vénérable tilleul, j’assiste comme mes condisciples de Balades et Jardins au concert donné par Tamara et Igor.

Revêtue d’une longue robe traditionnelle et d’un châle aux tons chauds pour elle, d’une tunique blanche brodée pour lui, accompagnés d’une balalaïka ils entonnent une succession de chants populaires russes où sont évoqués des steppes, un cosaque, une cerisaie, un obier rouge (kalinka) … Dans ce théâtre de verdure, le bruissement du vent accompagne les voix du duo.

Tamara arbore un magnifique sourire parfois malicieux lorsque son regard vient à la rencontre de celui de son frère, Igor. Quelle complicité entre ces deux êtres à l’image de leur jardin !

L’histoire des prés de Gittonville a commencé dans les années cinquante, époque à laquelle leur grand-père a acheté parcelles après parcelles cette propriété d’un hectare et demi où deux maisons, idée prémonitoire, ont leur place. Leur aïeul a fait creuser un étang de 3.000 m². Igor et Tamara sont nés ici, ont passé leur enfance jusqu’à l’âge de dix ans, participant aux travaux d’entretien de ce grand parc. Cette tranche de vie sera déterminante puisque, quelques années plus tard, ils décident de venir y vivre…

A présent, je vous emmène à travers ce jardin pour une promenade en solitaire.

Le portail franchi, une partie du jardin située à flanc de coteau s’offre au regard. Un petit chemin descend le long d’un appentis recouvert du rosier rose violacé « Dentelles de Bruxelles » à la floraison généreuse, puis une rocaille aux pieds d’un contrefort semble être là depuis toujours. Une multitude de vivaces, verveines, campanules, pivoines, rosiers y ont élus domicile au milieu des murets dans un joyeux désordre.

Un peu plus loin, accrochée au flanc de la colline, une maison aux volets bordeaux, envahie par une vigne vierge veille sur les prés. Un escalier de pierres se fraye un chemin à travers cette nature débordante et permet à Tamara, maîtresse des lieux, de rejoindre le domaine.

Une tonte raisonnée délimite des chemins à travers une prairie où les fleurs sauvages se ressèment. Mes pas m’entraînent naturellement vers une allée. Un canard s’y dandine mais s’empresse de faire demi-tour à ma vue. La pente est douce et levant la tête, j’en profite pour admirer l’écrin de verdure formé par de hauts arbres, peupliers, frênes, ifs, saules…

En cette douce fin d’après-midi, le décor est d’autant plus saisissant que j’assiste à un délicieux spectacle d’ombres et de lumières. L’ombre des hauts arbres se projette sur le vert éclatant de la prairie et les rayons du soleil se faufilent entre leurs feuilles et embrasent les massifs de vivaces. Les couleurs des éléments prennent des nuances et deviennent indéfinissables comme le bois de ce petit pont situé dans la perspective d’une allée aménagée à l’intérieur de thuyas.

Pourquoi ce petit pont de bois de simples planches ? Instinctivement je tourne la tête et …coup de foudre l’étang est là, encore plus beau qu’un étang ! L’âme de ce jardin, emblème du grand-père, témoin de l’enfance de Tamara et Igor, se déploie sous mes yeux. Je reste immobile. Là encore la lumière déclinante de l’après-midi sublime le tableau. Les arbres se mirent dans l’eau dormante, les saules s’inclinent sur ce miroir et des canards vivent leur vie dans ce décor de rêve. Les arbres et leurs reflets sont à la fois nets et flous offrant toute une palette de verts au peintre en quête d’inspiration.

Les contours de l’étang sont irréguliers et je décide, poussée par la curiosité, de m’enfoncer dans le sous-bois. A l’ombre de celui-ci succède la lumière qui inonde les berges de la Juine délimitant la propriété. Un saule pleureur penche dangereusement ses branches sur la rivière qui s’écoule paisiblement. Un rosier issu d’un semis spontané a décidé de grandir ici sur la berge, le maître des lieux et son amie l’ont baptisé « coquillage ».

Je rejoins les abords de l’étang et le sous-bois où jusque fin avril un champ doré immense de « doronics du Caucase » occupait tout l’espace. C’est à partir de deux massifs plantés par son grand-père qu’Igor en divisant les souches et en les dispersant a obtenu au bout de quelques années ce tapis lumineux qui fait partie de ses fiertés.

J’admire la haute silhouette d’un hêtre pourpre planté là pour les 20 ans d’Igor, à travers les branches encore fleuries d’un viburnum. J’admire encore le délicat feuillage d’un sureau noir « pink beauty » dont la couleur des ombelles roses répond à celle du rosier « gipsy boy ». J’admire…

Et je respire aussi le parfum des roses. En effet, après des rencontres avec André Eve et Anne-Marie Grivaz, Igor a réalisé son rêve celui de créer une roseraie. Le cadre est là et c’est donc tout naturellement qu’un grand nombre de rosiers liane laissent libre cours à leur nature exubérante pour partir à l’assaut des hauts arbres pour mieux en redescendre sous forme de cascades de bouquets comme « treasure trove ». Je m’incline sous les branches de l’un d’eux pour découvrir une maison aux volets bleus, celle d’Igor, posée sur la prairie comme une évidence, assaillie par une glycine et des rosiers grimpants, « Mme Alfred Carrière ». Un rosier gallique « dis-moi qui je suis » délivre au passage son parfum.

Me voici de nouveau sous le tilleul …

Je me retourne pour admirer tout ce que la nature offre à l’homme et tout le respect de l’homme pour l’entretenir en toute harmonie.

Je vais quitter ces lieux paisibles et légers où le mot héritage trouve toute sa signification.

Date : 31 mai 2014
Photos / texte : Patricia P

Le Jardin d’Igor et Tamara
Propriétaires : Igor et Tamara Drigatsch
21 rue de Gittonville – 91690 Saclas
Tel. : 01 69 58 25 03
Site : www.lespresdegittonville.com

Jardin privé ouvert à la visite sur rendez-vous

Read more
04Juin

Le Jardin d’Anne Marie Grivaz à Lardy (91)

4 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Essonne 7

« Ce fut un ravissement général ! »

Alphonse Daudet employa cette expression devenue fameuse lorsque la petite chèvre de M. Seguin arriva dans la montagne dont elle avait tant rêvé. C’est aussi ce que nous a inspiré notre arrivée dans le jardin d’Anne Marie Grivaz, par ce superbe après-midi du 2 juin 2014.

Car une fois contourné ce qui avait toute l’apparence d’un pavillon de banlieue niché au fond d’une banale impasse, la réaction dans notre groupe de visiteurs fut unanime et concise : « Waaaaouh ! ». L’interjection résumait à merveille l’heureuse surprise de la découverte : une exubérance de floraisons majeures étagées sur les rives d’un petit canal de dérivation de la Juine (rivière beauceronne) et au-delà !

L’accent de Figeac d’Anne Marie et le regard malicieux d’Yvon nous accueillent. « Il construit, je plante ! » nous dit-elle devant l’admiration que nous exprimons sur le charme des lieux. Il est vrai que le petit pont blanc, la terrasse en surplomb de l’eau, les palissages, les arceaux, la pergola, structurent joliment l’abondance des roses et des vivaces, sans compter les arbres respectables, frênes, érables, qui habillent le fond de scène, à proximité de la rivière elle-même.

Bien entendu, « Lardy ne s’est pas fait en un jour ».

Issue d’une famille qui avait toujours cultivé, Anne Marie avait un balcon à Fontenay-aux-Roses… Les roses, déjà ! Mais lassée sans doute « à sa fenêtre fleurie, chaque soir, d’arroser ses petit’s fleurs grimpantes, avec de l’eau de son arrose-zoir » (1), elle veut passer à autre chose.

En mars 1978, un soir de brouillard, Anne Marie découvre ce lieu en friche – « une jungle », dit-elle, et depuis des décennies. Elle décide – « en pleurant », nous dit-il – que c’est là qu’elle voulait venir. Arrachage de bambous, nettoyage du canal et de ses rives envahies de lierre… un travail titanesque. Puis vint la rencontre d’André Eve. Comme « piquée par une abeille », selon sa propre expression, Anne Marie travaille alors à aménager son jardin de roses. Elle affirme, pleine d’humour « On va ralentir, on vieillit ! », avant d’ajouter « On a perdu quatre rosiers, on en a acheté huit ! »

La terre ? Argilo-calcaire et plutôt mouillée. Pas d’arrosage, cela asphyxierait les plantes. Pas une terre à rhododendron, c’est certain ! En « off », Anne Marie est riche d’anecdotes sur les avatars rencontrés, solidarité toujours rassurante pour les jardiniers amateurs que nous sommes. Cela dit, au hasard de la balade, on rencontre ici bien des merveilles ! Bulbes et vivaces ont leur place. J’ai aimé la campanule à feuille de pêcher (persicifolia), l’arisaema ringens, le rodgersia podophylla, le carex elata ‘Bowles golden’, la deinanthe caerulea, le Corydalis flexuosa et son bleu si caractéristique… Et bien sûr la multitude des rosiers avec un petit coup de cœur très personnel pour le ‘Pauls Himalayan Musk’, rosier liane très florifère et très parfumé surplombant le canal, le Californica ‘plena’ au rose puissant, le ‘Golden wings’, rosier ancien et délicat… Sans compter quelques beaux arbustes comme ce Cornus alternifolia installé près de l’accès à la rivière.

Merci à Anne Marie pour son accueil fait d’écoute, de gentillesse, de modestie. Le jardin est luxuriant, exubérant, créatif, généreux ! Et si le mot « nature » garde un sens, il s’applique sans conteste autant à la personne qu’à son jardin.

Daniel Perrot, 20 juin 2014

(1) Note pour les jeunes lecteurs : Extrait de « Le lendemain elle était souriante » chanté par Montel, 1908

Date : 2 juin 2014

Photos / texte : Daniel P

 

Jardin d’Anne Marie Grivaz

Propriétaires : Anne Marie et Yvon Grivaz

2 rue du 8 Mai 1945 – 91510 Lardy

Tel : 01 60 82 30 63 – 06 31 51 53 90

Read more
03Juin

Le Jardin privé d’André Eve à Pithiviers (45)

3 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loiret 7

Avez-vous un rosier Ghislaine de Féligonde dans votre jardin ?

Si oui, vous le devez probablement à cet homme, André Ève, qui un beau jour des années 80 a commencé à multiplier ces roses un peu perdues, un peu oubliées, et qui ont séduit massivement une clientèle lassée des rosiers modernes, raides, malades, sans parfum.

Là est l’histoire d’André.

Et son jardin ? Il jouxte une maison de ville à Pithiviers, dans le Loiret.

Du trottoir rien n’apparaît, on franchit une étroite porte peinte, et André au bout du passage nous accueille avec son légendaire sourire et sa gentillesse non moins légendaire.

Le jardin s’allonge sous le soleil de printemps, les photos seront difficiles à prendre, trop de lumières, mais les roses seront là au rendez-vous.

Pas seulement les roses, mais une profusion de plantes, de vivaces, dans des plate bandes dont l’horizon est à chercher dans la profondeur de la végétation. Ainsi le jardin paraît plus grand.

Qu’y a-t-il de si charmant dans ce jardin que les jardinières visitent avec tant de gourmandise, au plaisir d’un homme qui tant séduit par les femmes appelle ses semis spontanés de roses, d’heuchères, de prénoms féminins ?

Le rosier Nathalie au coin de la première longue plate-bande, le rosier Shérazade qui n’est pas commercialisé mais devant lequel tout le monde s’arrête.

Les heuchères, les delphiniums, les hostas parsèment le pied des rosiers dans une profusion qui jamais ne paraît brouillonne.

Le tout est contenu par des allées aux formes courbes, rondes aux bordures impeccables, fierté du maître des lieux, qui n’hésite pas à se mettre à genoux pour une petite démonstration impromptue.

Cet homme qui a contribué au renouveau des roses anciennes, ceux qui ont eu les premières pages de listing en main, avant que ce ne soit un catalogue, en ont encore un souvenir ému, a aussi contribué au développement des vivaces sous toutes leurs formes. La rose s’ennuie sans cet accompagnement, a-t-il coutume de répéter.

Lorsqu’on lève les yeux, des rosiers grimpants, des lianes soulignent les perspectives.

Certains sont des obtentions de André, les célèbres Suzon, Suzette et Suzie. La cabane au toit végétalisé, supporte un sarmenteux exubérant qui n’a pas de nom, là aussi un semis spontané.

La promenade se poursuit de places ensoleillées en chemin d’ombre légère, si bienvenue, où vont se retrouver reines les fougères et autres jolies plantes d’ombre. Le jardin offre ici une diversité de biotopes étonnante pour cette surface. Et cette diversité appuie les choix d’André en termes de culture, il le dit, l’affirme, les plantes n’ont pas besoin de traitements, ça les affaiblit, si elles ne résistent pas, couic … Il transmet le message en douceur et surtout par l’exemple ; de ce grand connaisseur de plantes, c’est un message fort.

Quand on a le temps, André n’hésite jamais à offrir le verre du départ près du bassin, où se prélassent quelques ‘grosses’ nonchalantes et moqueuses de toute cette agitation. S’asseoir et contempler, André on s’attarderait volontiers dans cette parenthèse douce, humaine et si chargée des plaisirs verts du jardin. Mais la roseraie de Morailles mise en musique par André nous attend, où l’on retrouve les choix de rosiers et de vivaces de cet homme passionné qui jamais ne s’arrête.

Date : 31 mai 2014

Photos / texte : Mireille K

 

Le Jardin Privé d’André Eve

28 Faubourg d’Orléans – 45300 Pithiviers

Tél 02 38 30 02 77

Mail : andre.eve@wanadoo.fr

 

Read more
03Juin

Le Parc du Château de la Javelière à Montbarrois (45)

3 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Loiret 6

En cette fin de journée, plus d’une cinquantaine de « jardiniers-baladeurs » ont rendez-vous au Parc du Manoir de la Javelière. Autour d’un élégant bâtiment à parements de briques roses, quatre ha de jardins se répartissent entre parc paysager très soigné à proximité du manoir et une ambiance plus champêtre autour de l’étang, de l’autre côté de la route. Dès l’entrée dans le parc, l’harmonie des lieux nous enchante. A partir des bâtiments parfaitement intégrés, de nombreuses perspectives nous laissent deviner la richesse du décor. La roseraie moderne, ornée d’un bassin, capte immédiatement notre attention : c’est une explosion de couleurs tendres et de parfums.

A proximité, le potager dans lequel les petits fruits et les légumes voisinent avec des fleurs de jardins d’autrefois, comme les œillets de poète. Plus loin, le verger.

Pour accéder à la prairie, nous franchissons une haie d’ifs dont la taille « moutonnante » adoucit les contours.

L’accès à l’étang se fait par une allée herbue. Un petit chemin bordé de végétation spontanée mêlée à différentes variétés de rosiers anciens, de cystes et d’érables, entre autres, permet de contourner l’étang et nous conduit au Rosarium regroupant 300 taxons de rosiers sauvages, buissons, grimpants ou lianes. Le moment correspondant à la pleine floraison des rosiers, c’est un festival de couleurs et d’odeurs.

En remontant, nous tombons sous le charme strict mais apaisant du jardin italien, entouré de haies d’ifs et planté de cyprès.

Plus haut, au milieu de dalles et de blocs de schiste, s’écoule un ruisseau bordé de primevères fleuries, d’érables et de cryptomères du Japon.

En redescendant, nous traversons la collection d’ilex, la chambre de verdure, l’allée des mahonias, avant de rejoindre le centre du parc où deux magnifiques chênes, superbement éclairés à cette heure, attirent le regard vers le manoir.

Ce jardin est une merveille dont la description ne peut rendre compte de tout le ressenti qu’il génère. Le choix des plantes, le nombre de variétés (1.000 variétés de plantes ligneuses, 200 de conifères, 650 de rosiers), le soin apporté aux perspectives, l’équilibre entre naturel et domestication, sont autant d’invitation à la découverte, à la promenade mais aussi au repos et à la méditation. Une réussite, justement récompensée par de nombreux prix prestigieux.

Date : 30 mai 2014

Photos / texte : Joëlle Q

 

Le Parc du Château de la Javelière

Propriétaire : Patrick Masure

10 route de la Javelière – 45340 Montbarrois

Tel :  06 70 89 80 56

Site : www.lajaveliere.fr

Read more
02Juin

Le Jardin de Sonja au Perray en Yvelines (78)

2 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Yvelines 9

Dimanche 1er juin, une belle journée s’annonce avec un ciel uniformément bleu lorsque nous partons rejoindre le « Jardin de Sonja » au Perray en Yvelines. Hélas ! une chape de grisaille aussi inattendue que soudaine, venue d’on ne sait où, nous surprend à l’arrivée.

Heureusement, l’accueil chaleureux et le rire de Sonja nous font très vite oublier cette petite déception et si le temps est gris, la bonne humeur est communicative.

Après les présentations et l’historique du jardin, nous commençons la visite en nous suivant à la queue-leu-leu, telles des chenilles processionnaires, dans le petit sentier qui mène vers la partie Sud du jardin. Il y a bouchon ! et à l’arrière, nous prenons rapidement les déviations. Qu’importe, puisque Sonja, qui se tiendra à notre disposition tout au long de notre visite, nous donnera avec détails et gaieté, tous les renseignements que nous désirons. Sonja sait très bien parler de son jardin et c’est un réel plaisir de l’écouter nous faire le récit de ses déboires de débutante ponctués d’éclats de rire et de ses coups de cœur au fil des ans.

Ce jardin de 3.000 m² que notre hôtesse qualifie d’« anglo-chinois » dans sa partie Nord, et que personnellement je qualifierais de « romantico-anglo-chinois » nous éblouit dès l’entrée par sa luxuriance, son foisonnement de vivaces, d’arbres et arbustes sous lesquels nous nous baissons pour avancer mais aussi par l’omniprésence de l’eau, trouvant partout sa place au détours de scènes différentes et harmonieuses.

En débouchant dans la partie Sud, nous avons une vue plus dégagée sur les grands arbres du pourtour, presque trentenaires, qui, dans cette terre fertile ont poussé comme des champignons, enserrent le jardin, bien protégé dans son cocon. Les multiples érables, viburnums, rhododendrons, plantes grimpantes, dispensent ombre et protection aux multiples plantes vivaces qui s’épanouissent à leur pied.

Dans cet espace Sud du jardin, d’inspiration anglaise, un dédale de chemins étroits, avec pas japonais, ou rondins, gravillons ou gazon, nous mène de découvertes en découvertes : comme le marronnier Aesculus Mutabilis ‘induta’ – ou la fougère Dryopteris filix-mas ‘Linearis Polydactyla’). Nous nous arrêtons devant la belle touffe d’Amsonia bleu-gris ou l’Astrantia Major Shaggy, et devant beaucoup d’autres.

Des scénettes composées de mobilier et objets chinés, de grands pots en grès plantés d’hostas ou d’érables japonais, se découvrent çà et là au détour des massifs qui cachent des petits bassins avec jet d’eau ou larmiers et un adorable petit étang romantique aux rives exubérantes.

C’est la présence discrète de l’eau partout qui donne à ce jardin cette luxuriance et un charme particulier.

Des zones de repos sont aménagées. Une pagode chinoise, des tonnelles rustiques en bois de châtaignier ainsi que des bancs et chaises, judicieusement posés aux endroits stratégiques nous invitent à prendre le temps d’écouter respirer le jardin ou « croquer » sur un carnet, l’étang d’où s’envole une majestueuse aigrette en métal.

Sonja, frustrée de ne pouvoir profiter de la floraison en hauteur de ses rosiers grimpants et clématites et de la vue d’ensemble de son domaine a eu l’idée de faire édifier un surprenant et imposant observatoire en rondins de bois, qui nous a tous étonnés par sa conception entièrement « maison » et le côté inhabituel de ce genre d’ouvrage dans un jardin. Situé près de l’habitation, il domine tout le jardin. Heureux propriétaires de grand terrain, l’idée est à retenir ! Certains intrépides n’ont pas hésité à y grimper pour y faire des photos inédites.

Pour avoir habité longtemps à proximité et connu les mêmes problèmes que Sonja à ses débuts, je peux témoigner, qu’il n’y avait autour de sa maison, qu’une terre ordinaire de Beauce, une bonne terre à blé battue par tous les vents, composée de mauvaise glaise bien collante avec à peine 15cm de bonne terre arable en surface et d’où il est particulièrement difficile d’éradiquer les racines des mauvaises herbes.

Je n’ai pas reconnu l’endroit et encore moins le jardin. J’ai donc pu me rendre compte du travail énorme qu’une telle création représentait, de la passion, de l’acharnement qu’il a fallu pendant des années pour amender et alléger un tel terrain à l’aide d’apports massifs de compost et terreau maison ainsi que d’importants ajouts de tourbe et de sable grossier et, bien sûr, la recherche patiente de jolies plantes susceptibles de s’adapter.

On pourrait penser qu’à présent ce jardin a trouvé sa vitesse de croisière et qu’il suffit de se laisser aller à le contempler et à lui prodiguer des petits soins quotidiens, mais un jardin n’est jamais complètement abouti, la maîtresse des lieux le sait mieux que personne pour l’avoir vérifié depuis 25 ans. Aussi le plaisir est toujours là, de chercher encore et encore à intégrer dans les places redevenues libres, de nouvelles trouvailles qui le feront évoluer.

Alors à quand la prochaine visite ?

Date : 1er juin 2014

Photos / texte : Michelle SG

Le Jardin de Sonja

Propriétaire :  Sonja GAURON

5, rue de la Martinerie – 78610 Le Perray en Yvelines

Tel : 01 34 84 16 67

Site : www.jardinsdesonja.fr

Read more
27Mai

Le Jardin de Tyjolou à Pléchatel (35)

27 mai 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 9

Le propriétaire, M. Louis Macé, nous accueille chaleureusement à l’entrée de son jardin situé dans un charmant village de campagne de la grande banlieue de Rennes.
Cette propriété rurale en pierre de schiste a été rénovée et le jardin aménagé de toute pièce en 1994 occupe une surface de 5.000 m² sur un sous-sol argileux. Seul le plan d’eau à l’extrémité du terrain existait à l’origine.
Macé n’est pas avare d’explications et de conseils, il travaille beaucoup dans cet espace dont les plantes ont grandi au fil des années. La plupart sont obtenues à partir de boutures récupérées ici et là. Les plantes (rosiers, vivaces) portent le nom de leur donateur. L’entrée est embellie par la présence de nombreux rosiers (Mme de Rothschild, Marie Curie, Iceberg) dont plusieurs grimpants. Sur la façade du garage s’élancent deux glycines dont l’une a été obtenue à partir d’un semis. Il a fallu attendre 7 ans avant la première floraison mais la patience est la règle du jardinier ! Face à la maison, plusieurs grosses poteries contenant des chênes, noisetiers, ifs, troènes, junipérus taillés en bonzaï et en nuage agrémentent les plates-bandes.
Un bassin de 5.000 litres d’eau entouré de pierres et nombreuses joubarbes précède la roseraie et le potager en carré (radis, salades, échalotes, fraisiers).
Pour éviter la pousse des mauvaises herbes, des cartons sont placés sur le sol recouvert d’une couche épaisse de compost. Dans la partie marécageuse, poussent gunnera, prêle, rhubarbe géante.
Clin d’œil au repos du jardinier : un lit végétalisé invite à la sieste. Les rosiers lianes et clématites diverses montent à l’assaut des arbres fruitiers (cognassier, prunier, pêcher, pommier, sureau) qui bordent le plan d’eau de 500 m² servant de refuge à de nombreux volatiles (cygnes noirs, canards, oies). Un paon se dandine entre poules et coqs. Rien n’est oublié, la vigne aussi est présente. La récolte de tous ces fruits est prometteuse pour de bonnes confitures maison.
Les nichoirs et abris d’insectes sont disséminés dans le parc. Aucun produit phytosanitaire n’est utilisé, le compost est utilisé abondamment.
Coup de cœur pour ce jardin très varié.
Merci pour le verre de l’amitié servi avant le pique-nique.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Rolande 

Le Jardin de Tyjolou
M Louis Macé
8 rue de l’Ardouais – 35470 Pléchatel
Mail : jmace35@aol.com

Read more
27Mai

Le Jardin de la Midoni à Bourg des Comptes (35)

27 mai 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 8

“Un jardin en souvenir d’un frère”…
Le jardin de 2.000 m² se situe dans un joli village préservé avec des maisons en pierre et un environnement très « campagne ».
Dès l’entrée, près de la « maison des cochons » se succèdent plates-bandes de vivaces et un jardin minéral-végétal. Ce dernier est dessiné autour d’une gloriette support de clématites dont une jolie « Lady Diana » (à vérifier appellation contestée).
Ces clématites sont taillées à 30 cm de hauteur en novembre. Un petit banc dans ce coin zen et une belle photo est prise, Marie Claire et Jo très complices …
Plus loin, on rencontre Kériano, un alpaga très aimé de notre jardinière.
A l’arrière de la maison, on découvre des ambiances très différentes, naturelle, asiatique, méditerranéenne et une belle collection d’alliums.
Les deux ruches aux toits végétalisés ont retenu notre attention, pour les amateurs : se servir des alvéoles à graviers (pour allées ou parking), les remplir de sable et terre puis planter joubarbes et sédums.
Une autre découverte, un verbascum jaune très intéressant mais que l’on rencontre rarement dans les jardins.
Et nous partons vers un autre jardin et aussi et surtout une autre rencontre ….
Merci Madame Chevalier.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Daniel P

Le Jardin de ’La Midoni’
Mme Marie-Annick Chevalier
La Gohérais – 35890 Bourg-des-Comptes
Tel 02 99 57 49 69

Read more
17Mai

Le Jardin de L’Isle à Saint-Erblon (35)

17 mai 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 5

La demeure de L’Isle est une jolie longère nichée au cœur de la nature, proche du bourg de Saint-Erblon aux portes de Rennes. Brigitte Poignonnec et son mari ont acheté cette propriété en 2011 et y ont aménagé 3 chambres d’hôtes.
Malgré l’averse qui s’abat sur nous à notre arrivée, nous sommes immédiatement attirés par l’espace fleuri devant la maison, dominé par de grandes roses d’un bel orangé lumineux. Cette grande plate-bande, inspirée des mixed-border anglaises, a été conçue par Brigitte et plantée en 2011 sur l’emplacement d’une cour entretenue au ‘Roundup’, et donc forcément indemne de toute trace végétale ! La jardinière applique les principes du jardin au naturel, et 3 ans après et quelques brouettes de bonne terre plus tard, le résultat est impressionnant : un joyeux mélange d’arbustes et de grandes vivaces colorées, où viennent parfois s’immiscer un « intrus » comme un plant d’artichaut par exemple…
L’autre belle surprise de ce lieu est la découverte des grands arbres du parc qui entoure la maison : marronniers, pins, châtaigniers, cèdres, tilleuls… ont été dégagés et mis en valeur. On s’arrête spécialement devant un remarquable Merisier, probablement plus que centenaire, qui semble veiller de sa vénérable hauteur sur ce refuge à oiseaux, sans oublier un très bel amélanchier découvert enfoui sous la végétation. Les touches de couleur sont fournies par des azalées, malheureusement défleuries, et de grands arbustes qui occupent le pourtour du terrain : cornus, laurier du Portugal, rhododendrons…Au niveau du sol, notre regard est attiré par des orchidées sauvages en fleur, trouvant les conditions idéales de leur épanouissement dans ce sous-bois naturel.
La visite se poursuit à l’arrière de la maison, où les nouveaux jardiniers mettent en place un potager, toujours en s’inspirant des méthodes excluant tout traitement chimique. D’autres espaces agréables, en sous-bois ou en terrasses, ont été aménagés pour accueillir les hôtes, et bien sûr des projets sont encore dans la tête des propriétaires de ce grand jardin, 7.000 m², de quoi occuper encore quelque temps les jardiniers !
Et nous on se dit qu’on reviendrait bien dans 2 ou 3 ans pour voir l’évolution …

Date : mai 2014
Photos / texte : Sophie T 

Jardin de L’Isle
Propriétaire : Brigitte Poignonnec
35230 Saint Erblon
Tel : 02 97 41 34 69 – 06 11 50 97 57
Site : www.lademeuredelisle.fr

           

Read more
12Mar

Le Sentier du Chimonobambusa à Hellemes (59)

12 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Nord 10

Lundi 3 mars 2014, à Hellemmes… Le temps est gris mais c’est l’émerveillement en découvrant Le sentier du Chimonobambusa…Comme son nom le laisse deviner, ici nous sommes au Japon… ou presque.

C’est un petit jardin de ville, à peine 400 m², étroit et tout en longueur que l’on savoure tout au long de la visite.

La propriétaire des lieux, passionnée depuis l’enfance par l’Asie, a commencé ce jardin en 2003. Un travail énorme a été effectué pour parvenir au résultat recherché et ce n’est qu’après la transformation de la maison que Martine s’est attaquée au jardin qu’elle a également totalement transformé. Citerne, dalle de béton, hangar, poulailler etc., il a fallu quatre ans pour tout enlever et tout modifier.

La lecture d’ouvrages spécialisés, le soutien de son mari et un travail incessant ont permis à Martine de réussir ce jardin qui lui tient tant à cœur et qui demande beaucoup d’attention quotidienne et de taille.

On retrouve le principe des jardins japonais c’est-à-dire aucune ligne droite mais des courbes et des dénivellations ce qui permet d’agrandir l’espace. Au fur et à mesure de la déambulation, les ambiances sont différentes. Tous les éléments qui composent le jardin japonais sont présents : l’eau, la pierre et les plantes. On trouve bien sûr, des arbres taillés en Niwaki (en nuage) et il faut également citer de nombreuses variétés de fougères, d’Ophiopogon, de mousses, d’Acer et de bambous dont le fameux Chimonobambusa qui donne son nom au jardin. Pour l’anecdote, on dira également que c’est avec ce bambou qu’a été réalisée la canne utilisée par Charly Chaplin !

Depuis peu, le jardin s’est enrichi d’un pavillon de thé où un Maître de thé préside à la Cérémonie du thé sur réservation.

Nous sommes venus en hiver mais emprunter le sentier du Chimonobambusa à d’autres saisons doit réserver encore de belles surprises.

Ce jardin nous parle, nous émerveille et on a qu’une envie : y revenir à défaut de pouvoir y rester. Un grand merci à Martine, pour son accueil, sa gentillesse, sa disponibilité et le beau voyage qu’elle nous a permis de faire.

Date : 3 mars 2014
Photos / texte : Alain et Anne Marie D

Le Sentier du Chimonobambusa
Jardin privé – Prix Bonpland 2012 – Visites sur RDV
Propriétaires : M. et Mme Vandenbussche
97 rue Roger Salengro – 59260 Hellemmes
Tel : 06 47 54 57 34

Read more
  • 1…1718192021…23
Plan du site
Mentions légales

© 2024 Balades & jardins. Tous droits réservés.

Connectez-vous pour accéder à l’espace adhérent.


Lost your password?