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Jardins déjà visités

Home / Balades / Jardins déjà visités
27Avr

Les Arbres du Monde au Huelgoat (29) en 2016 et 2017

27 avril 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 10

Anciennement Arboretum du Poërop
Arrivée le matin au Huelgoat avec un peu de brume avec des couleurs d’automne.
Malo Dormont, le jeune jardinier nous a accompagné pour cette visite.
Il n’y a pas que le feuillage qui soit intéressant dans ce parc, il y a aussi les troncs.
L’arboretum des Arbres du Monde au Huelgoat est un espace dédié à la biodiversité végétale mondiale. Il présente à tous les publics sur 22 hectares, 3.600 espèces d’arbres et arbustes originaires de 4 continents. Une Collection Extraordinaire, une invitation au voyage : à travers la vallée himalayenne, la flore chilienne, les eucalyptus et arbustes du bush australien, les magnolias, les rhododendrons, les chênes, les érables, ainsi que les pins, les rosiers, et la bambouseraie.
Un des plus beaux arboretums de France.

Photos / texte : Florence A
Date : 15 Octobre 2016

Nouvelle visite de l’arborétum de Huelgoat le 22 avril 2017
Dans les Monts d’Arrée 10.000 arbres dont 300 espèces se répartissent en cinq continents dans cet espace dédié à la biodiversité sur une superficie de 22 ha à 220 m d’altitude.
Le jardin créé en 1993 par M Merret est resté à l’abandon durant quelques années. L’association « Les Amis Des Arbres Du Monde » épaule ensuite Malo DORMONT (botaniste) qui veille au maintien et à la réhabilitation de ce site avec le soutien de bénévoles qui interviennent très régulièrement.
Les plantations profitent d’une bonne hygrométrie et de peu de variations de température.
Tout d’abord les arbustes et arbres d’Europe :

  • rhododendrons et camélias en fleurs
  • viornes dont le splendide viburnum opulus au port étalé
  • satiphiléa (mellifère) dont les graines étaient utilisées pour la réalisation de chapelets dans les monastères
  • véronique hébé salicifolia bleue
  • fothergilla (fleur blanche en forme de rince bouteille)
  • indigo colutéa
  • pivoine arbustive.

Puis nous arrivons dans un verger de fruits secs : chataigniers, noisetiers, noyers bordés de poiriers et un verger de pommiers à cidre.
Une trouée dans la végétation nous permet d’admirer une vue exceptionnelle de la campagne environnante.
Le Chili et sa flore diversifiée :

  • araucarias
  • aralias
  • nothofagus au superbe port
  • bambous d’Amérique du Sud : Chili , Argentine
  • crinodendrons
  • embrothrium
  • coccynéum ou arbre de feu (floraison orangée, une merveille)
  • azara microphylla ( très parfumé)
  • pittosporum dallii

Et puis le Népal

  • sorbus aria magnifica au feuillage gris et port très étalé
  • chênes (40 espèces)
  • indigoféra doshuo
  • bambou grimpant
  • luna apiculata (écorce de couleur cannelle)
  • cornus en fleur : kousa et cherokee chief nous déployant une floraison somptueuse
  • azalées
  • magnolia macrophylla Dr Johson majestueux !
  • arbre à mouchoirs en pleine floraison
    Les arbres du bush australien : magnolias, rhododendrons, chênes et pins, rosiers, eucalyptus et la bambousaie.
    Le jardin de thé : nombreux camélias dont le camélia sinensis.
    Nous sinuons vers le jardin humide : grand plan d’eau entouré et planté de gunnéras, lis des marais, carex, iris confusea et nombreuses fougères.
    Nous achevons notre visite par le parcours en vallée himalayenne : sarcococca, budléia, pivoines arbustives, bouleaux, bambous reproduits par semis spontané, nombreux conifères.
    Et au détour, un superbe bouddha qui nous invite à la méditation et au respect d’un site aussi majestueux.
    Un grand merci à Malo DORMONT pour sa visite guidée et sa gentillesse.

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Anne Marie P

LES ARBRES DU MONDE AU HUELGOAT
Le Poerop – 29690 HUELGOAT
Tel : 06.79.69.20.98

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27Mar

Le Jardin botanique des Montagnes Noires à Spézet (29)

27 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 9

Pour notre première sortie de la saison M Cozic nous accueille pour une belle visite du jardin botanique qu’il a créé en 1993 pour les besoins de son activité de paysagiste et par passion. Ce jardin qui s’étend sur 5ha abrite la plus grande collection de conifères de France disséminés dans différents espaces paysagers. Le choix s’est porté sur les conifères et les plantes de terre de bruyère en fonction de la nature du sol et du climat.
M Cozic a aménagé son jardin en privilégiant le naturel afin de réduire la charge de travail. Il a à cœur d’avoir un jardin dont on n’est pas esclave. Les grandes lignes développent un jardin à l’anglaise nous offrant au détour un jardin thématique à la française, un peu plus loin un autre à l’italienne.
Le camaïeu de vert est rehaussé par les bruyères d’hiver, de très beaux camélias, des magnolias, des azalées en pleine floraison pour notre plus grand bonheur
C’est un vrai plaisir de parcourir de grands espaces engazonnés parsemés de sujets choisis par M Cozic soit pour leur forme, leur couleur, la beauté de leur port, la particularité de leur écorce.
Ainsi avons-nous pu admirer le squelette d’un imposant Fagus sylvatica pendula (âgé de 25/26ans) avant l’arrivée de son feuillage.
Un peu plus loin trois beaux Chamaecyparis Nootkatensis pendula ont été surnommés « les trois sorcières » par leur propriétaire.
Le tronc d’un séquoia sempenvirens a été dégarni pour que le visiteur puisse apprécier son toucher doux et souple, rappelant celui du liège.
Mon regard a également attiré par :

  • l’abiès pinsapo pyramidal, originaire d’Espagne, en voie de disparition,
  • l’abiès koréana green carpet, beau couvre-sol, adapté aux petits (et grands) jardins,
  • le spinus densiflora pendula, cultivar d’un pinus du Japon,
  • le Chamaecyparis pisifera « Filifera », sujet rare,
  • le Sciadopitys verticillata aussi appelé Pin parasol du Japon,
  • des Ifs dont un particulièrement qui a été semé il y a 30 ans par M Cozic, il a poussé en cépée. Il a été baptisé Taxus baccata Cozig Pendulum, sujet unique !

Voici seulement un petit aperçu de la richesse de ce jardin où il fera bon se promener à nouveau et prendre le temps d’admirer et se procurer, le cas échéant, un bonsaï car M Cozic est également passionné de bonsaï.
Nous le remercions pour son accueil et sa gentillesse.

Date : 25 Mars 2017
Photos / texte : Colette M

Jardin Botanique des Montagnes Noires
Le Fell – 29540 SPEZET
Propriétaire : André Cozic
Tél : 02.98.93.88.69 / 06.07.02.80.11
Mail : info@coniferes-parc.com
Site : www.coniferes-parc.com

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25Mar

Le Domaine de Trévarez à Saint Goazec (29)

25 mars 2017 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 9

Premier point de vue à partir de Châteauneuf du Faou d’où l’on devine dans le bleu de la brume, dominant la vallée de l’Aulne et planté dans le site superbement désolé des Montagnes Noires, le château de Trévarez. Ce château, bâti par le richissime James de Kerlégu à la fin du 19ème siècle, tient à la fois de la Tour Eiffel par sa structure métallique et de Walt Disney par son kitsch gothico-rococo. On y verrait bien quelque fée Carabosse aimant le confort début 20ème ou un des personnages fantastiques de Tim Burton : Edward aux Mains d’Argent par exemple, qui aurait rendu de grands services aux jardiniers chargés de l’entretien du parc.
Occupé par l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale, détruit par un bombardement allié, le domaine fut racheté en 1968 par le département du Finistère qui restaura et recomposa le parc laissé à l’abandon pendant une cinquantaine d’années.
Ce site est désormais classé « Jardin Remarquable »et comporte 750 variétés de camellias.
Dès sa création en 1893, le parc moderne et composite a servi d’écrin au château : devant le bâtiment, les jardins ; au-delà de ces derniers, le parc à l’anglaise et en troisième ceinture, l’utilisation de la hêtraie préexistante. Pour masquer les trous dans le paysage et cacher les allées de service, on a utilisé les rhododendrons pontiques qui ont envahi le sous-bois pendant la période de délaissement du domaine si bien qu’aujourd’hui, dans certaines parties du parc, de véritables fouilles archéologiques botaniques sont entreprises pour retrouver les allées d’origine.
Lors de l’achat par Le Conseil Général du Finistère, le parc foral qui comporte 160 camellias centenaires et 100 rhododendrons est restauré et de nouvelles plantes sont introduites.
L’ouragan de 1987 détruit les 2/3 du parc ; il est décidé de dispatcher la collection en jardins « quatre saisons » (une collection majeure par saison).
En mars, la majorité des camellias est en fleurs.
Notre charmant guide, ingénieur agronome chargé, entre autres, de la reconnaissance des espèces de camellias nous conduit d’abord dans « La Clairière Aux Camellias » où ont été implantées après 1987 des camellias de toutes les espèces et de toutes les couleurs.
Le camellia japonica a donné 25.000 cultivars et 10.000 hybridations à partir de 1944. La plus commercialisée est le camellia sinensis ou théier.
Les camellias peuvent être classés en :

  • Groupes culturels liés à la cérémonie du thé (ex ; Higo, fleur simple à gros cœur d’étamines)
  • Groupes botaniques (ex : camellia japonica rusticans, très ramifié et très trapu pour supporter le poids de la neige.)
  • Familles d’hybrides (japonica densetii, le réticulata) est l’hybridation la plus connue
  • Groupes ayant subi une mutation d’un ou plusieurs gènes qui affectent soit le port de l’arbuste, soit la fleur (couleur, forme, pétale fimbrillé), soit la feuille. Parfois les trois à la fois. On peut trouver des parties mutantes sur un même arbre. Un exemple est donné à partir de l’ancêtre « elegans » qui a pu donner, entre autres, le « cm wilson hawaï. »
  • Les camellias bicolores sont striés génétiquement ou par contamination par un virus.

La visite se poursuit par « Le Sous-bois Aux Camellias » qui présente plusieurs variétés de grands sujets. C’est une plante très ancienne qui vient du Japon ou de Chine.

  • Au début du 19ème siècle, elle est introduite en Europe, en Angleterre et en Hollande. Elle est cultivée sous serres pour la production de fleurs coupées. On recherche la fleur en forme de pompon pour la mettre à la boutonnière. Les Italiens préfèrent la fleur imbriquée.
  • 1900 : c’est l’apogée du monde colonial. La préférence des collectionneurs allant aux orchidées que l’on place dans les serres, les camellias sont plantés en pleine terre. On l’utilise alors comme plante ornementale de parc.
  • A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Américains et les Australiens se prennent de passion pour les camellias et organisent des concours. On cherche à obtenir de grosses fleurs, des couleurs et des ports particuliers. Au début la sélection est faite par des pépiniéristes mais à partir du 20ème siècle ce n’est plus le cas car peu productif (1 graine sur 1.000 pour 1 sélection).

Nous terminons la visite commentée par « Les Alentours du Château »
Devant la bâtisse, s’étendant en demi-cercle, le jardin limité par un alignement de 25 camellias centenaires de la même espèce : Kerjégu n’était pas un spécialiste et y voyait surtout un ancrage symbolique dans l’aristocratie. Au-delà des camellias, la prairie ; en arrière-plan la forêt d’arbres exotiques
Nous empruntons les allées à la manière des invités de la grande époque du château. Leur organisation ménage un jeu de cache-cache : le bâtiment est d’abord dissimulé aux yeux des visiteurs par des rangées de rhododendrons, d’azalées, de pieris en bordure de l’allée d’honneur et de conifères exotiques en lisière. Puis, au milieu de l’arc de cercle dessiné par l’allée, s’ouvre un large espace découvrant la perspective du château, dressé, brique et noir, sur fond de montagnes bleutées de brume. La promenade repart sous le couvert d’autres rangées d’arbres jusqu’à la cour d’honneur.
La visite commentée s’achève. Perplexe quant à la suite des opérations (rédaction du compte-rendu de la visite) et transpercée par une bise qui refroidirait l’Ankou soi-même, je laisse plus courageux que moi visiter la rocaille. Je quitte donc Trévarez et ses cerfs, soi-disant morbihannais qui viennent manger les camellias des Finistériens.
Que notre guide et nos camarades éminents spécialistes me pardonnent si j’ai estropié le nom des espèces, commis des erreurs ou omis des pans entiers de la visite. Bien que n’ayant pas une goutte de sang bleu, je suis comme James de Kerlégu : j’aime les camellias sans rien y connaître.

Photos / texte : Marguerite R
Date : 25 mars 2017Le Domaine de TrévarezRoute de Laz – 29520 Saint-Goazec

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03Nov

Le Parc du Grand Courtil à Saint Nolff (56)

3 novembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 11

Pour cette avant dernière sortie de l’année 2016, Dominique et Benoît Fournier, deux passionnés d’arbres, nous accueillent dans leur parc du Grand Courtil à Saint-Nolff.

En cet après-midi du 3 novembre, si le fond de l’air est frais par rapport aux jours précédents, le soleil est au rendez-vous et la luminosité parfaite pour apprécier les magnifiques couleurs automnales.

Ce parc forestier et botanique d’une superficie de 10 hectares est récent : les premières plantations ont commencé en février 2000 à l’emplacement de pâtures à vaches.

Sur une pelouse en pente douce, à proximité de la longère, nous nous arrêtons devant une petite collection d’érables en provenance de l’Arboretum des Barres :

Acer palmatum ‘shaïna’

Acer rufinerve (à l’écorce en peau de serpent)

Acer davidii

Acer sieboldianum

Acer griseum

Notre regard est aussi attiré par les couleurs splendides en cette saison de l’arbre de fer (Parrotia persica), du tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera), du ginkgo (Ginkgo biloba), d’un bouleau (Betula maximowicziana), du Tupelo (Nyssa sylvatica), du Sassafras …. etc.

Nous empruntons ensuite l’allée des chênes écarlates (Quercus coccinea), au feuillage rouge vif, couleur plus soutenue que celle des chênes d’Amérique Quercus rubra, Chêne d’Amérique, Chêne écarlate, Tulipier de Virginie.

Au bout de cette allée, un petit ruisseau, toujours en eau malgré l’été très sec, dont les abords sont plantés de diverses espèces d’arbres et surtout d’arbustes : rhododendrons, aulnes (Alnus glutinosa, alnus cordata), Viorne (Viburnum mariesii), Hamamelis (Hamamelis mollis), Cotoneaster baccilaris, cyprès-chauve (résineux de bordure d’eau qui perd ses aiguilles en hiver, Metasequoia glyptostroboides, également au feuillage caduque…

Après avoir longé la peupleraie (plantée dans une prairie très humide), nous atteignons l’arboretum des chênes ou Quercusetum (Quercus nom scientifique du chêne).

Sur les 450 espèces de chênes existant dans le monde, dont seulement une 20aine d’espèces en Europe, ici poussent une 60aine d’espèces différentes, chaque espèce représentée par 5 exemplaires :

Quercus suber, le chêne liège

  1. acutissima (Asie)
  2. myrsinifolia (Asie)
  3. texana (USA)
  4. bicolor (Amérique du Nord)
  5. imbricaria, chêne à feuilles de Laurier (USA)
  6. macrocarpa, chêne à gros gland
  7. agrifolia (Californie)
  8. serrata (Asie), chêne dont on se sert des feuilles comme engrais vert pour les rizières
  9. phellos, chêne à feuilles de saule
  10. rysophylla (Mexique)
  11. pyrenaica (chêne tauzin, Europe)
  12. gravesii (USA, Mexique)
  13. dentata (Corée, Chine,Japon), les plants cultivés ici sont issus de glands ramenés de Pékin par les propriétaires, ce chêne impressionne par ses grandes feuilles pouvant atteindre 40 cm
  14. emoryi, aux glands comestibles (USA, Mexique)
  15. virginiana (USA)
  16. fabrei (Corée, Chine) … etc

Toute cette collection a été rassemblée dans ce parc avec l’aide de M Hervé Le Bouler, ancien directeur de la pépinière forestière de l’Etat à Guéméné-Penfao.

Le retour vers la longère se fera par l’allée des chênes des marais (Quercus palustris), parés aussi de leur habit d’automne. Nous croiserons sur le retour d’autres espèces intéressantes, un tilleul (Tilia tomentosa), Sequoiadendron giganteum, Sequoia sempervirens et devant la longère un magnifique pin de Monterey (Pinus radiata).

Avant de quitter cette belle ambiance automnale, Mr et Mme Fournier nous invitent à une dernière petite promenade à la découverte d’un magnifique calvaire classé situé dans leur propriété en bordure de la voie romaine.

Un grand merci à M et Mme Fournier de nous avoir chaleureusement guidé tout un après-midi dans ce lieu reposant, si proche de Vannes, qu’ils ont eux-mêmes créé avec beaucoup de passion.

Texte / Photos : Nicole. A

Date : 3 novembre 2016

Le Parc du Grand Courtil à Saint-NolffM et Mme Benoît Fournier

Rannuec par Dilliec – 56250 Saint Nolff

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15Oct

Le Jardin Au Bout de la Lande à Plévin (22)

15 octobre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Côtes d'Armor 9

Au cœur des montagnes noires, à 300 mètres d’altitude, Dominique et Jean-Luc RIOU nous accueillent à l’entrée de leur jardin « Au bout de la Lande ».
C’est un homme passionné et sensible qui nous livre son émotion en nous évoquant un jardin, un homme féru d’hybridation qu’il pratique avec les hydrangeas, rhododendrons, azalées…, un jardinier amoureux de sa terre noire qu’il laisse glisser entre ses doigts en énumérant ses qualités de souplesse, légèreté et facilité à travailler toute l’année.
Le jardin, commencé en 1990 sur une superficie à présent de 2 ha, va surprendre le groupe de Balades et Jardins, venu braver les intempéries de ce mois d’octobre, pour admirer le travail de ce couple qui n’a cessé au fil des ans de créer une succession d’espaces dédiés à leur collection de Camellias, Magnolias, Rhododendrons, Azalées, Hydrangeas ainsi qu’à leurs propres obtentions.
La partie la plus ancienne du jardin s’étend au pied de la maison dans un écrin de verdure : chênes, liquidambars, cercidiphyllum, charmes, érables commencent à revêtir leurs couleurs automnales. Un ‘acer davidii’ se dresse au pied d’une butte sur le bord d’une pièce d’eau. De grands massifs aux formes arrondies, cernent un tapis de pelouse et accueillent fuchsias, magnolias, azalées, rhododendrons…

Un petit sentier à travers le rideau d’arbres nous amène vers une succession de chambres où l’on ne peut qu’admirer la beauté et la diversité des espèces choisies
L’allée empruntée se rétrécit et nous voici dans une véritable « jungle » d’hydrangeas, de camélias et rhododendrons. A cette époque, prédominent les hydrangeas dont la taille, les volumes mais surtout les couleurs incroyables, nous surprennent : une haie d’hydrangea phantom de plus de 2 mètres de haut, des inflorescences bleues, blanches, mauves, roses, pourpres…Ça et là de hauts pieds de pivoines arbustives se dressent au détour du chemin.
Puis l’exubérance fait place à un espace dégagé, sorte de grand belvédère d’où le regard peut s’échapper pour admirer le panorama. Ici une grande spirale forme le motif d’un jeune massif planté de rosiers. Des bancs invitent à la contemplation.
Notre guide, intarissable, n’a pas manqué, tout au long de notre visite, de nous prodiguer moult conseils de culture et de patience car « tout plant aura, un jour ou l’autre son heure de gloire ! » nous dit-il !
Merci à vous, Dominique et Jean-Luc pour votre enthousiasme.
Le jardin est à revoir tant au moment de la floraison des azalées et rhododendrons qu’à celle des hydrangeas…

Date : 15 octobre 2016
Photos / texte : Patricia P

 

Nous étions venus en octobre au cœur de ces montagnes noires rencontrer Dominique et Jean-Luc RIOU et étions repartis en rêvant d’y revenir au moment de la floraison des azalées et rhododendrons.
L’hiver est passé, le printemps plein de promesses s’est installé et nous voici à nouveau aux côtés de Dominique et Jean-Luc.
Souvenez-vous, Jean-Luc, ce jardinier, passionné d’hybridation qui n’hésite pas à se lever la nuit, muni d’une lampe de poche pour découvrir au plus vite la couleur de ses obtentions !
Dès notre arrivée, nous sommes saisis par la richesse des couleurs de ce jardin, le rose délicat du rhododendron helena, le blanc pur de lindleyi au subtil parfum ou le jaune du luteum en passant par le bleu scintillant d’un autre.
Chaque espèce végétale est mise en valeur comme l’euphorbe polychroma formant un coussin jaune d’or ou l’euphorbe ‘griffithii’ à la superbe floraison orangée, l’hydrangea petiolaris parti à l’assaut de son tuteur, l’arche spectaculaire d’une clématite montana …
Les arbres sont aussi à l’honneur, près de la pièce d’eau se dressent un chêne coccinea et un chêne palustris aux pieds desquels des ligulaires, aux revers de feuilles écarlates, s’étalent. En face un magnolia ‘star wars’ a la particularité d’être remontant.
Non loin, ont pris place un rhododendron ‘Georges delight’cotoie un Lomatia ferruginea de couleur rouille et un rhododendron ‘Alison Johnstone’, rose pêche.
Une petite « chambre » dissimule des trésors, toujours et encore des rhododendrons issus des hybridations de Jean-Luc, magnolias, fougères dont une ‘osmonda royalis’, des érables, un acer griseum. Un rhododendron arboreum cinnamomeum dévoile ses dessous chics selon les dires de Jean-Luc !
En remontant nous admirons les pivoines arbustives jaunes, exubérantes, les tiarelles plus discrètes et quelques touffes de « désespoir du peintre » empreintes de la nostalgie de nos jardins d’enfance.
Au passage Jean-Luc nous désigne quelques hydrangea remplis de promesses … mais ce sera pour une autre fois !
Et nous voici arrivés sur le belvédère d’où semble être tiré un feu d’artifice ! Ici peu d’arbres mais une vaste étendue exposée aux rayons du soleil permet à chaque plant de libérer ses couleurs les plus chaudes.
Ce jardin n’est pas un aboutissement, Jean-Luc n’est pas rassasié ! En témoigne le denier temps de notre visite, sa pouponnière où sont nés « ses derniers bébés » !
Que de travail déployé au service d’une passion !
Ce jardin « Au bout de la Lande » pourrait aussi se dénommer « Au bout de ses rêves » !

Date : 22 avril 2017
Photos / texte : Patricia P

Le Jardin au Bout de la Lande
Dominique et Jean-Luc Riou
21 Touldous – 22340 Plévin
Tél. : 02 96 29 63 66
Mail : dominiqueriou@hotmail.fr

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23Sep

Les Jardins et le Potager du Château de Montriou à Feneu (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire 11

Après un copieux petit déjeuner, nous quittons notre lieu de résidence temporaire, le château de Briançon à Baune et nous dirigeons vers Feneu dans la vallée de la Loire pour visiter le parc, les jardins et le potager du Château de Montriou.

Un véritable château dans la famille de Régis et Nicole de Loture depuis plus de 318 ans

Nous arrivons sur le domaine par une magnifique allée bordée de Platanes et soudain nous entendons des Oh ! des Ah ! des Oh là là ! provenant de l’arrière de la voiture. Je me retourne pour vérifier que Meg Ryan (actrice à vocalises dans Quand Harry rencontre Sally) ne se trouve pas entre France et Annaïg, mais non c’est juste France qui s’extasie devant les tapis de cyclamens blancs. C’est incroyable l’effet produit par ce petit bulbe.

Il faut bien reconnaître que ce spectacle est un enchantement et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car au cours de notre visite nous pourrons admirer dans ce parc à l’anglaise d’autres tapis de cyclamens allant du blanc au rose pâle en passant par des tonalités de parme.

Nous sommes chaleureusement accueillis par Nicole et Régis de Loture. Le propriétaire évoque l’histoire de ce domaine et nous propose de commencer la visite par la chapelle du XVème siècle dite des Trois Maries. Classée monument historique, construite par Charles de Beauvau en 1404 et terminée par sa fille Charlotte, en l’honneur du roi René d’Anjou. Ce dernier, décédé en 1480, n’a pas eu le loisir de connaître cet édifice qui fût achevé en 1484.

Cette chapelle abrite un ensemble magnifique de quatre statues de l’époque en pierre polychrome véritable trésor de l’Anjou, représentant les Saintes Marie de la Mer, thème cher au Roi René, qui entre autres titres était comte de Provence et de Forcalquier (1434-1480). Régis de Loture nous conte que ces statues avaient été recouvertes de plâtre sans doute pour éviter la spoliation en 1939-1945. Au XIXème siècle, les vitraux initiaux de la chapelle ont été déposés et installés sur les fenêtres de l’escalier du château.

Non sans humour, il désigne les différentes pierres tombales où reposent ses ancêtres et nous montre les deux derniers emplacements vierges de toute inscription précisant malicieusement que ce sera sa dernière demeure et celle de son épouse. Au sortir de la chapelle, certains d’entre nous se sont interrogés sur cette pratique qu’ils pensaient récemment interdite. Après renseignements pris auprès du service dédié à la commune où je sévis, il s’avère qu’il est toujours possible d’être inhumé sur sa propriété, après avoir satisfait à trois conditions cumulatives obligatoires : l’accès à la sépulture doit être public (droit au recueillement), une étude hydrogéologique et enfin recueillir un avis favorable du Préfet.

Le château originel date d’avant le XVème siècle. En 1860, Ferdinand Cassin de La loge, l’arrière-grand-père des propriétaires actuels, agrandit le logis sans dénaturer la construction existante, la surface est pratiquement doublée. Il agrandit le parc par une futaie et des pièces d’eau qui lui donnèrent un caractère accueillant. Il crée des jardins, le jardin italien agrémenté depuis de son originale volière dite volière de Monseigneur réalisée sur le même plan que la basilique Saint Pierre de Rome (cf. explication ci-dessous) et reboise (hêtres pourpres, séquoias et platanes, parterres de buis et topiaires). Il fit également construire la ferme, les communs et la basse-cour. Il créa enfin le jardin potager clos de murs, riche de fleurs et de légumes qui s’est vu enrichir depuis de cucurbitacées avec le jardin dit « de la Princesse », réalisant ainsi avec un goût parfait un élégant ensemble XIXème au creux d’un vallonnement harmonieux et verdoyant.

Le domaine était en désuétude depuis 1968. Nicole et Régis de Loture de retour d’Afrique où ils vivaient, commencent en 1992 à restaurer cet ensemble et à créer de nouveaux jardins.

En entrant dans le potager, si vous tournez à gauche à hauteur du bassin central, vous découvrez d’autres ambiances. Il y a le jardin de la Princesse, dessiné en 1997 par Régis de Loture lui-même. Le nom de cet espace végétal rend hommage à la princesse d’Arenberg qui fit grimper des courges sur un tunnel dans sa propriété de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). En apprenant cette anecdote, les Loture décidèrent de reprendre cette astuce à Montriou et ainsi dresser leurs coloquintes sur des tonnelles. Depuis, la princesse d’Arenberg est devenue la marraine du jardin.

Nicole de Loture va s’attacher à semer des graines de cucurbitacées et organise chaque année la fêtes des courges, une exposition d’excentriques cucurbitacées a lieu devant le château ; elle attire de nombreux visiteurs.

En revenant le long du potager et derrière un sequoia gigantea haut de 39 mètres (son écorce est souple comme une éponge), vous arrivez dans le jardin à l’italienne, intime et reposant. Au centre de cette verdure de buis et de thuyas taillés, trône une volière majestueuse offerte au couple par l’évêque d’Angers en 1998. La châtelaine en raconte la belle histoire. « Un jour, Monseigneur est venu déjeuner avec le curé. Il nous a alors montré les dessins d’un projet de volière pour son parc. Mon mari a glissé qu’il rêverait de la voir. Monseigneur, jouant sur les mots, lui a répondu, vous allez “l’avoir” parce que vous avez beaucoup de chance ».

Le potager de Montriou fait désormais partie du réseau des potagers de France. Il a gagné le deuxième prix national organisé par la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) des plus beaux potagers de France en 2005 et c’est amplement mérité, il est superbe et néanmoins original. Ses allées sont bordées de buis, à l’instar du potager de Villandry qui mélangent légumes et fleurs, des dahlias et cosmos parsèment les parterres de choux, certains arbres fruitiers avoisinent les 140 ans. Dans la gestion du potager, Nicole et Régis de Loture sont aidés d’un jardinier.

Alentour le parc, chaque année se dessine à une échelle plus grande et de nouvelles promenades sont créés telle celle de « La Forêt enchantée ». Actuellement, sur le dernier jardin, 100 m² de serres sont en projet.

Nous quittons nos hôtes en les remerciant vivement de leur sympathique accueil.

Date : 17 septembre 2016

Photos / texte : Martine A

Parc et Jardins du Château de Montriou

Montriou, 49460 FENEU

Propriétaires : Nicole et Régis de Loture

Tél : 02 41 93 30 11 / 02 41 93 15 63

Email : chateau-de-montriou@wanadoo.fr

Site : www.chateau-de-montriou.com/

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23Sep

Le Jardin de la Grille à Durtal (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire 9

Julien Marlin, très tôt, a eu la passion du jardinage. A 12 ans, il semait ses premières graines dans un champ que son père lui avait laissé (la propriété est située dans l’ancien parc du château de Durtal).

Dans ce jardin argilo-calcaire, l’hiver la température peut descendre jusqu’à -12°C mais au printemps, à l’abri du mur d’enceinte, le microclimat est favorable aux cultures.

Dans un « fouillis » de plantes vivaces (environ 500) – beaucoup de plantes à feuillage gris – arbres et arbustes (une centaine) la biodiversité règne.

Tout le monde a le droit de cité, les arbres poussant spontanément, sont taillés en bonzaï.

Au jardin d’ornement Julien paille deux fois par an, à l’automne avec les feuilles, au printemps avec les tontes de gazon ou de la paille. Au potager, Julien créé des lasagnes (matières organiques empilées) pour enrichir le sol et retenir l’eau.

Près du jardin sec, sur gravier, (vitrine pour les clients car Julien est aussi paysagiste), une serre renferme une superbe colonie de petites boutures de coloris et de formes variées provenant de son jardin. Dans ce jardin écologique étonnant deux heures de travail par semaine suffisent car beaucoup de plantes tapissantes minimisent le travail.

Date : 18 septembre 2016

Photos / texte : France M

Jardin de la Grille

Propriétaire : Julien Marlin

Rue Saint Pierre – 49430 Durtal

Tel : 06 15 23 84 72

Site : www.jardindelagrille.com

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23Sep

Le Jardin de Claude à Beaufort en Vallée (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire 6

Le dernier jour de notre week-end d’automne en Anjou nous avons eu la chance d’être accueillis d’une façon particulièrement chaleureuse, par les parents de Sophie B. Après un déjeuner convivial nous avons pu visiter le jardin de son papa, un hectare et demi à la fois potager et jardin d’ornement. Le jardin d’un passionné et pour cause…

En effet, de générations en générations, la famille a baigné dans le végétal : son arrière-grand-père récoltait chez les agriculteurs les graines « foraines » de céréales, c’est à dire les graines en surplus, puis son grand-père a continué en élargissant sa récolte aux graines de légumes et son papa y a ajouté les graines de fleurs qu’il semait, récoltait, faisait sécher et distribuait aux grainetiers revendeurs.

Lorsque l’entreprise a été vendue le terrain a été transformé en jardin d’ornement et surtout en un immense potager où la qualité de l’entretien n’a d’égale que la diversité des cultures.

Le jardin d’ornement, près de la maison et d’esprit à la française, se compose d’une grande pelouse rectangulaire entourée d’un mixed-border plantés de topiaires, de vivaces et de rosiers : le jardin compte plus de 600 pieds de rosier ! Plus loin on trouve une longue pergola couverte de rosiers lianes et un verger.

Sur la droite une petite porte mène au potager et aux serres où sont cultivées de nombreuses variétés de tomates, de melons et de raisins dont l’un s’appelle le raisin « fou » car, dit-on, il fait tourner la tête si on le mange trop vert…Ce potager répond à toutes les attentes ; on y trouve même des pois chiches et les quatre congélateurs de la maison (et sans doute les placards remplis de conserves) suffisent à peine à entreposer les récoltes.

Une visite passionnante et une rencontre mémorable avec un délicieux jardinier !

Date : 19 septembre 2016

Photos / texte : Françoise C

Ce jardin privé n’est pas ouvert au public

 

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23Sep

Le Jardin de la Closeraie à Avrillé (49)

23 septembre 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Maine-et-Loire 7

En cette fin d’après-midi d’automne, nous arrivons en plein centre d’Avrillé pour découvrir « La Closeraie », petit jardin clos de murs de briques de la maison d’habitation, puis d’un ancien atelier et de plusieurs annexes. C’est l’ancienne cour de 300 m² qui a été réaménagée en 2012 et transformée en jardin dédié à la rose.

Ne nous y trompons pas, ce n’est pas le 1er jardin de la propriétaire, Laurence Massa, passionnée de roses ; elle a souhaité réunir ici une sélection de plus de 250 rosiers, particulièrement des rosiers anglais importés directement des divers obtenteurs. Ces rosiers sont prioritairement remontants et tous ont obtenu des distinctions, notamment pour leurs parfums.

Les parterres sont constitués par couleur et chaque plante est répertoriée par une petite ardoise à son pied.

Tout autour, les murs reçoivent des plantes grimpantes : bignone, glycine, chèvrefeuille…

Un petit bassin près de l’entrée recueille des plantes d’eau, des bambous, des fougères…

Un grand merci à Mme Massa pour son accueil et ses explications et commentaires très précis.

Sur un si petit espace, c’est un foisonnement qui mériterait d’être revisité lors du plein épanouissement des rosiers.

Date : 16 septembre 2016

Photos / texte : Annaïg LM

La Closeraie

Propriétaire : Laurence MASSA

102 av. Pierre Mendès France – 49240 Avrillé

Tel : 02 41 43 81 03 / 06 76 96 16 00

Site : http://www.jardins-sante.org/index.php/pays-de-la-loire

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07Juil

Les Jardins Rocambole à Corps Nuds (35)

7 juillet 2016 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 10

Ancien maraîcher bio, Luc Bienvenu ouvre aux visiteurs son jardin de 6.000 m² où il excelle tant du côté potager que du côté agrément.
Nous entrons d’abord dans le potager qui est aménagé en planches fixes de 7 à 8 m de long sur 1m20 de large, ce qui permet de les travailler à partir des allées et de mieux gérer le travail du jardinier, entrainant un gain de temps appréciable. Il est cultivé de façon biologique et est destiné à la production de légumes et fruits pour les besoins familiaux
Chaque planche est agrémentée de fleurs, les allées sont engazonnées sauf l’allée centrale qui est recouverte de sable.
Le plus grand soin est apporté au sol qui bénéficie d’un double paillage d’octobre à janvier constitué des restes de végétaux y compris les racines qui sont laissées en place car elles continuent à travailler le sol), des déchets de fleurs annuelles et vivaces. Le paillage est préféré en vert par Luc Bienvenu où il apporte de l’azote, du sucre et de la cellulose, éléments qui correspondent mieux aux cultures maraîchères annuelles que le carbone apporté par les végétaux compostés.
Ce paillage protège le sol des aléas climatiques de l’hiver : pluie, grêle, neige vent, il évite la pousse des mauvaises herbes et permet aux vers de terre de rester travailler le sol en surface. Il en résulte un gain d’énergie et de temps. Il est enlevé 15 jours avant la mise en place de serres-tunnels et le sol travaillé au croc.
Le jardin est partagé en « bloc printemps » : pomme de terre, haricot, chou et « bloc été » : tomate, melon, courgette avec une rotation qui permet de lutter contre les maladies telluriques, de gérer la fertilisation et le travail du jardinier.
Pour Luc il est important de limiter le travail du jardinier en intervenant à temps pour lutter contre les mauvaises herbes par exemple pour une planche d’oignons comprenant 4 rangs, seuls 2 sarclages et 3 binages suffisent s’ils sont effectués au bon moment.
Pour la mise en place des plants de tomates seuls les ronds destinés à recevoir les plants sont dégagés et travaillés à la bêche utilisée comme une grelinette. Les fraisiers et les artichauts sont laissés 3 ans en place.
En parcourant les allées bien exposées au sud un plant de tomate de la Paz (cyphomandra), un concombre farceur, un plant de chayotte ont retenu notre attention.
Un verger, où le raifort semble protéger les pêchers et brugnoniers de la cloque, nous introduit dans le jardin paysagé où Luc laisse libre cours à son imagination et à son esprit de créativité. Il utilise beaucoup d’objets et de matériaux (bois, verre, métal, brique, schiste, ardoise, pierre) de récupération et leur donne une nouvelle vie. Les réalisations sont insolites et exubérantes : un vrai travail d’artiste ! Il s’inscrit d’ailleurs dans ce monde d’artiste en proposant cet espace pour des expositions aussi avons-nous pu admirer une sculpture contemporaine en bois d’Irène Le Goaster.
Nous terminons cette visite par le jardin aromatique où se côtoient Brède-Mafane (cresson de para), Perilla frutescens (basilic japonais), Salicaire, Arroche rouge ainsi que l’absinthe, la rue et la tanaisie qui sont utilisées comme répulsifs pour les limaces.
Un grand merci à Luc Bienvenu pour cette visite où plantes et art cohabitent de façon merveilleuse et poétique.

Date : 2 juillet 2016
Photos / texte : Colette M

Propriétaire : Luc Bienvenu
Les Jardins Rocambole
La Lande aux Pitois – Corps-Nuds 35150
Tel : 02 99 57 68 32
Site : www.jardinsrocambole.fr

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