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Balades & jardins

Jardins visités Morbihan

Home / Balades / Jardins déjà visités / Jardins visités Morbihan
15Oct

Le Jardin de Kergonano à Baden (56)

15 octobre 2024 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 9

                       

Mme Le Blan nous accueille devant un grand porche entouré de très beaux murs à l’entrée de sa propriété.
Nous longeons la maison pour rejoindre la très belle serre toute en verre où nous découvrons une grande variété de succulentes, grasses, cactus.
Toutes ces plantes, de la petite bouture aux grands sujets ont toutes été multipliées par Mme Le Blan, passionnée à la main verte. Elle a commencé sa collection par juste quelques plans et, maintenant présente une grande variété de sujets connus, moins connus et rares.
Nous continuons notre visite dans le parc entouré de grands murs en vieilles pierres. Les arbres sont majestueux : hêtre pourpre, tilleul, aubépine, chêne vert, chêne de pays, érable. Des touches de couleurs sont apportées par les rosiers, les acanthes, les pavots.
Nous longeons un joli parterre délicatement disposé devant ces jolies pierres et entourant des escaliers couverts de mousses donnant un très bel effet.
Mme Le Blan nous invite à retourner par la serre pour nous permettre d’effectuer nos achats de plantes.
Cette visite est une belle découverte et nous remercions Mme Le Blan pour son accueil et le partage de sa passion dans ce très beau cadre.

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

Date : 5 juillet 2024
Texte : Hélène
Photos : Véronique

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11Oct

Le Jardin d’Yves Philippot à Saint-Jacut les Pins (56)

11 octobre 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 6

Yves Philippot est paysagiste après avoir été directeur technique au Parc de Branféré.

Il réside à Couesnongle depuis 1982 sur un terrain de 3 ha, la majeure partie étant classée en espace nature 2000, espace marécageux et inondable l’hiver, De son jardin, on découvre une belle vue sur la campagne.

Le couple nous a réservé un accueil chaleureux avec un petit café dans la véranda contenant de belles plantes, dont un immense plant de vanille et un poivrier.

Ensuite conférence sur les fougères qui sont sa passion, et a donc de très grandes connaissances dans ce domaine, il a rapporté des différents voyages, des spores ou boutures de beaucoup de pays, et échanges.

                   

Les fougères sont de la famille des pteridophytes, (n’émettent pas de fleurs) qui datent de 450 millions d’années et sont contemporaines des dinosaures. 13.000 espèces sont répertoriées dans le monde, 75% en zone tropicale. Les différentes familles sont les lycopodes, les sélaginelles, les prêles, les isotoes, les marattiales plus grande espèce du monde.

La fougère est composée de frondes (feuilles), de crosses (pousses), de sores qui sont des amas de sporanges, produisant les spores. La multiplication peut se faire par semis de spores, puis repiquage. Multiplication végétative par bouturage de plantules foliaires, ou division de plants, selon les espèces. Par rhizome comme pour la fougère aigle.

Puis visionnage d’une vidéo sur la danse des spores, lorsque qu’elles se libèrent des sporanges. On peut d’ailleurs la trouver sur la page facebook de M Philippot : Fougères rares et arborescentes. On prétend dans une légende que la fougère fleurit à minuit la nuit de la st Jean pour le solstice d’été. Les fougères n’ont pas de prédateurs à l’exception de quelques-unes, par les limaces et escargots. Les pépinières renommées :

Écoute s’il pleut, Vert’tige, fougères d’ici et ailleurs, Aoba, Le monde des fougères.

Ensuite visite de la pépinière aux innombrables semis, dans un abri fortement isolé sans chauffage avec 15 h d’éclairage par jour.

Puis dans serre froide où est réalisé le repiquage.

          

Le jardin contient bien sûr une multitude de fougères, les différentes espèces se reconnaissent à leurs écailles à la base, ainsi que des Colocasias (restant en terre) et des Alocasias ou oreilles d’éléphant, devant être mis à l’abri l’hiver.

Un abri protège différentes fougères assez rares et très belles.

On différencie aussi les fougères caduques les plus courantes comme les Athyriums, les Dryopteris, les Osmondes, les Mateuccia, et les persistantes les plus courantes, les Aspleniums, Cryptomiums, polypodiums, Polysticums, nephrolepsis (d’intérieur).

Une tourbière crée pour recevoir des plantes carnivores, et un petit bassin.

M Philippot a concouru aux jardins de Chaumont, où il a remporté le prix du design.

Ce fut une belle découverte d’un jardin d’un passionné ultra compétent, et passionnant.

Date : 7 octobre 2023

Photos / texte : Martine N + Sophie T

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11Oct

Le Jardin d’Antoine Couton, à Saint-Jacut-les-Pins (56)

11 octobre 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 9

Antoine Couton, élagueur professionnel nous a reçus chez lui, à Trémoureux, non loin de Saint-Jacut-les-Pins. Il nous attendait sur le chemin longeant sa maison.

Comme une mise en bouche de ce qu’allait réserver cette rencontre, on a aussitôt remarqué l’aménagement de la bordure-talus aux arbres taillés et égayée de vivaces et de joubarbes longeant son jardin. Avec l’agencement de larges pierres, la disposition de traverses de chemin de fer, de souches ou encore d’un ancien four, tout un paysage se dessinait. «Par mon métier d’élagueur, je récupère tout ce que je trouve rigolo et je l’installe au jardin », a justifié Antoine Couton. Le châtaigner a eu la bonne idée de pousser tout seul sur cette bordure, tandis que le chêne est venu de chez ses parents. Il a passé du temps à le travailler l’été dernier. Explication de pro « On taille sur tire-sève, 2/3 supprimés et 1/3 restant. L’élagueur nous a livré bien d’autres détails et conseils tout en marchant. On a appris que les feuilles redistribuent des réserves avant de tomber, qu’on peut tailler de décembre à avril, qu’on taille un noyer à la chute des noix, mais attention à ne pas trop couper ou encore qu’il vaut mieux couper une branche peu à peu par tronçons plutôt que la couper au maximum car elle peut blesser en tombant ou mal tomber.

Son métier, Antoine Couton l’exerce depuis trente ans. Une passion née d’une reconversion. Tout jeune, après quelques saisons comme charcutier au Club Méditerranée, un reportage télévisé sur le gardiennage des espaces naturels et sur le bûcheronnage, va décider de son changement de cap. Alors qu’il est en formation de bûcheronnage, un élagueur vient un jour présenter ce métier qu’à son tour il pratique tous les jours. Après avoir décroché son certificat de spécialisation en élagage, c’est à Malansac, dans le « magnifique » domaine de 400 hectares de la famille d’Aboville, qui proposait un poste de 2-3 mois qu’il s’est fait la main et qu’il a découvert le Morbihan. Depuis, il n’a plus changé ni d’orientation ni de département. Son métier ? « C’est savoir couper et tailler et pas n’importe comment ». Pour lui, « chaque branche coupée donne une satisfaction. Elaguer c’est extrapoler sur le devenir d’un arbre. C’est aussi un peu le sauver pour continuer à cohabiter avec lui ». Et s’il doit couper un arbre, il sait toujours pourquoi. Par exemple, un arbre dangereux doit être abattu. Selon lui, il faut qu’un vieil arbre soit affaibli pour mourir, alors les prédateurs, chenilles et champignons s’en chargent. « Il faut garder des arbres morts pour abriter les prédateurs dont les capricornes ». « Tailler au centre des arbres et arbustes et avec la lumière, la magie opère ». Ces préceptes, il les applique chez lui sur les arbustes comme sur ses feuillus et ses conifères.

Installé depuis 1995 à Trémoureux, Antoine Couton a commencé par planter les 700 m² de jardin, tout en rénovant la maison de vieilles pierres. Bricoleur infatigable, il a dans le même temps construit le hangar à bois et le composteur si utile au potager. Il a aussi recouvert de bardage une vieille caravane et installé des toilettes sèches, tout en bricolant des hôtels à insectes et toutes sortes d’objets évoquant la faune des jardins. Une dalle végétalisée de vivaces tapissantes abrite en contrebas une terrasse ombragée sur laquelle ouvre la maison. Cette terrasse, il l’a été aménagée dans le bassin de la piscine des anciens propriétaires. « Mon jardin c’est mon antidote. Je fréquente tant de jardins à problèmes que je suis soulagé de ne pas avoir les mêmes », avoue t-il. Lui, l’été dans son jardin, il « farniente » et voyage en regardant ses palmiers qu’il est heureux d’avoir planté. En partant, on remarque que la maison voisine entretient elle aussi sa bordure… à la manière d’Antoine.

Date : 7 octobre 2023

Photos / texte : Marie Chritine M + Sophie Y

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11Juil

Le Jardin d’Yvette et Patrick Le Porhiel à Quéven (56)

11 juillet 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 7

Pour cette dernière journée de visites avant la pause de l’été, nous avons été gâtés. Nous avons passé la matinée en très bonne compagnie avec Yvette et Patrick, chacun prenant alternativement la moitié du groupe pour présenter « son jardin ».

Avec Patrick un exceptionnel potager de 200 m² (récompensé par le 2ème prix dans cette catégorie par la Société Nationale d’Horticulture en 2016), nous avons observé dans tous les détails ses planches de cultures, ses légumes en pleine santé, les plantes associées…Son savoir-faire s’est vite révélé bluffant tant il a affiné, au fil des années et de son expérience, de méthodes, de techniques, de recettes et d’astuces inventives…et efficaces. Patrick s’est trouvé rapidement bombardé de questions. Il s’est prêté bien volontiers à ce jeu de questions-réponses en faisant des démonstrations, expliquant ses recettes, montrant l’échantillon de produits qu’il concocte lui-même. Entre autres :

  • contre le mildiou, à titre préventif, sa décoction à base d’ail macérée 5 jours (+ laurier sauce et sauge, 1 journée),
  • son « goutte à goutte » maison : des bouteilles d’eau sans bouchon percées d’une aiguille chauffée (à 1 et 10cm du fond), enfoncées dans le sol entre les plants,
  • la poudre d’ortie qu’il fabrique à partir d’orties séchées 3 jours, puis passées au moulin à café (une cuiller à soupe dans la terre à la plantation par pied de tomate avec de la cendre de bois),
  • l’épais paillis de broyat qu’il répand sur les 200 m² de potager à l’automne.
  • Il secoue les plants de tomates après chaque averse pour enlever les gouttes d’eau, source de maladies.
  • La rue officinale (Ruta graveolens), il la cultive pour attirer les larves du superbe Machaon. Il n’oublie pas les Tagètes, utilise du purin de prêle, pose un voile de mariée en protection des cultures (…plus économique que les voiles d’hivernage).
  • Il inverse artichauts et rhubarbes en rotation de cultures, associe betteraves et carottes car ainsi les carottes sont exemptes de vers, etc.

Patrick nous a vanté les qualités du chou de Lorient, une variété compacte au goût sucré, qui n’est presque plus cultivée aujourd’hui. Car il cultive les légumes qu’il aime consommer, dont la patate douce et le gingembre.

Beaucoup ont pris des notes, fermement décidés à mettre en pratique ses façons de faire dans leur propre potager…

Le temps a paru court, il fallait laisser la place à la deuxième moitié du groupe. Yvette prenait le relais pour nous faire découvrir le pourtour de leur maison qu’elle a agrémenté sur les quatre façades d’arbustes et de vivaces souvent fleuries, les fleurs se succédant toute l’année. Tout le monde a remarqué sa superbe bordure pourpre, originale par sa composition graphique, sur le pignon Est. Plusieurs plantes peu fréquentes ont aussi retenu notre attention dans ses massifs : entre autres une graminée assez rare, moins connue que les miscanthus et autres calamagrostis (Eragrostis trichodes : 50 x 50cm, 1m à 1,20m en fleurs en juillet-août, de légères inflorescences blanches puis roses et rouges, belles longtemps en automne). Ou encore un très joli Dicentra (ou Lamprocapnos) formosa, (peut-être ‘Aurora’ ou ‘Ivory Hearts’ 30cm, en fleurs en mai-juin et août-septembre), une espèce d’ombre à l’aspect fragile et appréciant les terrains frais mais qui se révèle résistante à la sécheresse et fidèle même si elle disparaît en plein été. Au cours de la visite Yvette proposait des boutures de ses plantes à qui en voulait.

Merci à eux deux pour leur accueil et leur disponibilité. Ils n’ouvrent pas souvent leur porte et nous en avons été flattés.

Date : 4 juillet 2023

Photos / texte : Dominique M + Bidou

Propriétaires: Yvette et Patrick Le Porhiel

Jardin à Quéven 56

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10Juil

Le Jardin de M Couëdo à Lanvaudan (56)

10 juillet 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 8

Une météo peu engageante prévue l’après-midi du 4 juillet ne nous aurait fait renoncer pour rien au monde à la découverte du jardin de Monsieur Couëdo. On nous l’avait annoncé : son jardin (qu’il n’ouvre jamais à des visiteurs, Balades et jardins fut une exception) est tout simplement extraordinaire.

Sur un sommet de colline peuplé à l’origine de grands résineux qu’il fallut abattre, Monsieur Couëdo a réalisé au fil des années sur 3 ha de telles plantations et mises en scène, à la fois aménagées et en osmose avec le site naturel, qu’il « s’est construit un monde enchanté ». Le groupe ne s’y est pas trompé : l’enthousiasme a gagné rapidement l’humeur des participants… sans qu’une trombe d’eau soudaine (qui nous contraignit provisoirement à trouver refuge et nous serrer à l’abri dans sa cabane de jardin) vienne l’amoindrir un seul instant. Une interruption de quelques minutes avant de se relancer avec lui à la découverte d’un univers si personnel dans toutes les parties de son jardin. Sa pratique de la taille en nuages, topiaires et autres tailles en transparence d’arbres et arbustes fait preuve d’une véritable maestria. En tant qu’ancien responsable des cultures au service des espaces verts de Lorient, Monsieur Couëdo connait parfaitement les végétaux. Il arbitre judicieusement (outre les plantes introduites qui se ressèment d’elles-mêmes) les semis d’arbustes et d’herbacées indigènes qui s’immiscent dans les espaces libres, ce qui accentue le caractère « naturel » du jardin. Le groupe était de plus en plus admiratif.

Rien n’arrête Monsieur Couëdo. Depuis le haut de son jardin il a littéralement creusé et dégagé un vallon dans le rocher, créant vers l’ouest une ambiance bien différente, à la fois minérale et végétale.

L’ensemble du jardin est impeccablement maintenu par lui et quasi par lui seul jusqu’aux lisières. Les larges allées en gravier soigneusement ratissées, indemnes de tout adventice ont fait l’admiration de ceux qui dans leur propre jardin se désespèrent de pouvoir atteindre un tel résultat…Mais le « monde enchanté » de Monsieur Couëdo l’est aussi par la justesse de ses installations. On est très loin de l’idée d’« objets de déco » . En sous-bois il glisse avec talent çà et là des jeux de boules et autres objets en béton, vite patinés par la mousse, qu’il fabrique lui-même et qu’il dispose entre fougères, graminées, arbustes…. soulignant la silhouette particulière d’un végétal, un dénivelé, une perspective… Sa créativité paraît sans limites. L’intérêt de la visite était sans cesse relancé et le temps a passé sans s’en rendre compte.

Cette visite s’est prolongée tard dans l’après-midi lorsque Monsieur Couëdo, devant notre émerveillement, a proposé de nous emmener dans son deuxième jardin (sic!). Un jardin en cours d’aménagement remarquait-il avec modestie, qui a soulevé le même enthousiasme. Nous essayerons de tirer les leçons…

Date : 4 juillet 2023

Photos / Texte : Dominique M + Bidou

Propriétaire : Monsieur Couëdo

Jardins à Lanvaudan (56)

Ce jardin privé n’est pas ouvert aux visites

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29Mar

Le Jardin de Jacqueline à Saint Jean Brévelay (56) en 2023

29 mars 2023 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 6

Entre hiver et printemps, Jacqueline, fidèle adhérente de l’association, nous a accueillis une nouvelle fois avec son mari dans son jardin de Saint-Jean Brévelay, jardin qu’elle « bichonne » depuis 30 ans. Entre des gros blocs de pierre moussue apportés là pour dessiner et caler les massifs, ont été glissés quantité d’arbustes et vivaces fleurissant successivement aux différentes saisons. Les arbustes persistants taillés tout en rondeurs s’accordent parfaitement à ces blocs de granit qui semblent affleurer naturellement. Un paillis (peu épais recommande Jacqueline), soigneusement étalé entre les plantes donne un aspect très net au jardin sans nuire à celles qui vont émerger plus tard. Samedi Jacqueline a partagé son enthousiasme, communicatif, pour les fleurs d’hiver qui font pétiller son jardin. Une mosaïque multicolore, très gaie, associe en ce moment les fleurs de camellias (les rhododendrons prendront ensuite le relais) à d’innombrables vivaces et bulbes, en mélanges et de toutes couleurs. Avec une plante vedette dont elle est devenue virtuose : les hellébores orientales qu’elle hybride elle-même. Elle en dispose ensuite les semis dans tout son jardin. Mais elle a aussi évoqué ses roses et les hydrangeas qu’elle affectionne pour plus tard en saison. Jacqueline est généreuse. Nous sommes tous repartis avec un godet préparé avec soin, semis de vivace ou graminée, à choisir. Et avec un conseil précieux qu’elle pratique de longue date : tenter de bouturer toute nouvelle plante pour ne pas la perdre, au cas où… Merci Jacqueline et Joseph.​

 

Date : 25 mars 2023

Photos / texte : Sophie

 

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11Oct

Le Jardin de Marc Le Pajolec à Sarzeau (56)

11 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 12

Les conséquences de la sécheresse caniculaire sur les jardins ont contraint Sophie à annuler le week-end prévu en Cotentin et à réduire le programme de visites cet automne.

C’est peu dire que nous étions reconnaissants envers Marc Le Pajolec d’avoir accepté de nous ouvrir les portes de son jardin situé au centre de la presqu’île de Rhuys à Sarzeau.

« Un jardin d’arbres » ainsi qu’il se plait à le souligner, commencé par Marc en 1985, d’abord sur 1.000 m² puis 3.000 m² supplémentaires, repris en 2004. Pas si facile, le sol variable et ingrat étant pauvre et drainant au sud, argileux plus au nord. Ses arbres qui ont aujourd‘hui entre 20 et 40 ans sont pour beaucoup des feuillus, dont des chênes de plusieurs espèces : un magnifique Quercus phellos, chêne américain à feuilles de saule, de pousse rapide et aux belles couleurs d’automne a retenu notre attention… Pour que la silhouette de tous ses arbres reste élégante, Marc les élague tous les trois ans.

Cette plantation relativement dense réalisée par Marc au fil du temps a été très bénéfique au jardin cet été. En beaucoup d’endroits l’atmosphère de mi-ombre (y compris dans son petit potager) a permis aux plantes situées en-dessous, arbustes, vivaces, légumes, de résister aux rayons brûlants du soleil. Lors de notre visite les grandes feuilles vernissées et persistantes du Fatsia japonica (un arbuste de terrain pourtant très frais, originaire du sud du Japon) avaient gardé fière allure. Tout comme l‘Hydrangea quercifolia W.Bartram, l’espèce botanique d’origine, identifiée dès 1791, indigène dans les états du SE des USA, Floride, Géorgie, Louisiane, Mississippi… Voilà sans doute pourquoi la chaleur ne l’a pas tant gêné. Parmi les vivaces, les nombreuses heuchères ou même l’original Persicaria amplexicaulis ‘Golden Arrow’ au feuillage vert chartreuse (donné pour terrain frais) ont aussi bien résisté.

A l’extrémité nord du jardin, Marc a tiré parti du sol très argileux (qui restait détrempé l’hiver) pour recreuser et damer l’argile sous-jacente, créant ainsi une mare d’habitude pleine de vie. Le niveau d’eau a baissé, les plantes de berges sont à la peine mais rien n’a été perdu… Il a ainsi fallu chercher (et retrouver !) les feuilles du gunnera miniature (Gunnera magellanica), une plante tapissante, couvre-sol en terrain humide, rare cousin du gunnera géant (Gunnera manicata) familier des bords d’étangs et des jardins d’eau.

Certes son jardin en ce début octobre était peu fleuri. C’est d’ailleurs fin mai-début juin que le jardin de Marc connait son apothéose : des rosiers grimpants et rosiers lianes plantés en quantité partent à l’assaut des haies et des arbres les plus hauts, son jardin n’est alors qu’une profusion de roses… Pendant la visite on percevait à peine tous ces rosiers. Nous avons pourtant remarqué au passage ‘Pleine de grâce’ caractérisé par ses longues branches retombantes (un superbe rosier créé par le grand rosiériste belge Lens en 1984 ; des bouquets de fleurs simples, blanches, abondantes et très parfumées au printemps). Début octobre ses grappes de petits fruits orangés ne pouvaient passer inaperçues.

Marc visiblement heureux de partager avec nous ses connaissances et expériences, nous a expliqué entre autres comment multiplier le Dahlia imperialis, un dahlia botanique exceptionnel (il atteint 4 m en une saison, fleurit à l’automne) en prélevant et repiquant des tronçons de ses tiges. Il nous avait auparavant beaucoup amusés en racontant, avec force gestes à l’appui, comment il estourbit les frelons à l’aide d’une raquette ! Sa façon à lui de sauver ses abeilles du frelon asiatique qui les attaque à la sortie de la ruche.

Nous garderons aussi en souvenir la beauté de plusieurs grandes sauges spectaculaires originaires d’Amérique du sud ou Amérique Centrale, (en fleurs de la fin du printemps aux gelées). Marc les a plantées proches de la maison, en terrain filtrant, protégées des basses températures hivernales car elles sont frileuses : Salvia x guaranitica ‘Amistad’, semi-arbustive, violet foncé et noire, plus de 2 m dans la saison ; Salvia involucrata ‘Bethelii’, un cultivar spontané aux grosses fleurs rose fuchsia et au feuillage très parfumé, d’1,25m-1,50m.

Nul doute qu’avec l’élévation des températures estivales, nous soyons tentés de redécouvrir les sauges, arbustives ou herbacées (900 espèces tout de même !) et d’en introduire, si ce n’est déjà fait, dans nos jardins.

Date : 8 octobre 2022

Photos / texte : Bidou

Propriétaire : Marc Le Pajolec

17 Rue du Grabon – Kerblay – 56370 Sarzeau

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05Oct

Le Jardin de Jacqueline à Saint Jean Brévelay, primé en 2022

5 octobre 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 8

“La propriété des époux Dréano, à Saint-Jean-Brévelay (Morbihan), est fleurie toute l’année. Des centaines de variétés annuelles ou vivaces ornent les massifs. Jacqueline est incollable sur l’identité des espèces. Elle témoigne d’une passion extrême qu’elle aime à partager.

Jacqueline participe régulièrement au concours des maisons fleuries. Elle a obtenu le premier prix dans la catégorie « jardin paysager visible de l’espace public ».

L’embellissement de la commune fait partie des préoccupations des élus de Saint Jean Brévelay. Pour inciter le plus grand nombre à participer à la mise en valeur de leur environnement, un concours des maisons fleuries est organisé chaque année.

Jacqueline a obtenu le premier prix dans la catégorie jardin paysager visible de l’espace public. « J’aime partager ma passion, échanger des conseils, et voir le cercle autour des fleurs s’agrandir ! » Et quand on lui demande comment est né cet engouement, elle répond : « Lors de notre emménagement à Mangouéro, et des tas de terre dans la cour, je me suis dit qu’il était nécessaire de garnir les coins. »

Jacqueline et son mari, Jo, ont alors imaginé et organisé ensemble la structure du jardin. Les premières plantations ont suivi. « Les copines me fournissaient en boutures, et, très vite, j’ai attrapé le virus. » Les espèces florales annuelles ou vivaces se succèdent, s’alternent et se comptent par centaines. L’harmonie des couleurs (fleurs et feuillages), et la hauteur des végétaux sont calculées. Ainsi, le jardin est fleuri toute l’année.

On y trouve entre autres, de multiples petites fleurs de printemps, des rhododendrons en quantité, des magnolias, une quarantaine de camélias fleuris d’octobre à avril, des azalées, agapanthes, géraniums vivaces, 400 plants d’Hellébore (ou Rose de Noël), et plus de 140 catégories de rosiers… « Tout est paillé, donc les parterres demandent peu d’entretien. La taille et l’organisation des bordures représentent le plus gros travail… mais aussi tellement de plaisir ! » confie Jacqueline qui utilise l’eau de récupération pour l’arrosage et achète peu de plants. Je les multiplie, je fais du troc, je vais aux vide-jardins et aux fêtes des plantes.

La passionnée est incollable sur l’identité des variétés. Elle accueille régulièrement les visiteurs et se montre intarissable sur les conseils et explications. Les pommiers pollinisateurs décoratifs ouvrent l’espace arboré et font la joie des oiseaux. Jacqueline cultive aussi un potager, créé ses semences et récolte sans ajout de produits chimiques.”

 Bravo Jacqueline !

Date : 21 Septembre 2022 – Article paru dans Ouest France

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29Juin

Le Jardin de Chantal et Bernard Danion à Saint-Nicolas du Tertre (56)

29 juin 2022 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 13

Nous franchissons l’entrée du domicile de Chantal et Bernard Danion, notre regard embrasse la luxuriance végétale qui règne sur ce domaine de 9.000 m², acquis en 1980.

La visite prend un tour pédagogique. Bernard Danion, en tant que membre et actif de l’association Polen : pour un développement écologique, durable, local et solidaire sur le Pays de Ploërmel a une conscience aigüe du respect de la biodiversité. Et dans cette perspective, face à un public pluriel, l’idée de la transmission d’une nécessité écologique devient fondamentale.

En effet, ce qui frappe en ce lieu, c’est le respect et la place accordés au vivant, qui entrent en résonnance avec l’ouvrage philosophique de Jean Philippe Morizot « Manière d’être vivant », dont le constat est sans appel concernant notre société contemporaine. Il énonce : « Nous vivons une crise de sensibilité majeure. Notre relation au vivant est appauvrie et desséchée. »

Les infrastructures mettent en œuvre la récupération des eaux des toits, la phytoépuration et la décantation dans un bassin qui sert à l’arrosage, les serres avec des matériaux de récupération et le compostage, les voiles de protection pour certaines plantes…

Nous commençons la visite par la découverte des mobiles de bois flotté et de coquillages, accrochés devant les fenêtres, dont l’objet est d’avertir les oiseaux, afin qu’ils ne se fracassent pas sur les vitres.

Une spirale aromatique en pierres sèches réalisée par le propriétaire des lieux marque l’entrée du jardin. La terre recouverte d’un paillage de schiste, d’acacias et de châtaignier accueille au sommet les plantes méditerranéennes, demandeuses de soleil et de chaleur, dont la hauteur servira d’ombrage aux plantes plus basses, comme les physalis.

Une tentative de lombricompostage est expérimentée dans un abreuvoir muni d’un robinet pour purger le trop-plein. Un système de lasagne compose les différentes strates : 20cm de cailloux, une couche de coquilles d’huitre, des briques cassées, un voile géotextile, des rondins de bois, du terreau, de l’herbe de pelouse… Un alignement de composteurs de villes et de poubelles noires transformé en lombricomposteur, muni de robinet permet de récupérer le thé de lombric.

Bernard Danion livre quelques conseils :

La recette de l’engrais de lombric consiste à diluer 10 % de thé pour 1 l d’eau.

Les tiges vertes sont coupées à la tondeuse et les tas de compost déposé dans un espace du jardin servent de paillage pour amender et pailler le sol – « Tout ce qui pousse dans le jardin retourne au jardin. »

Dans ce jardin, la relation au vivant est en permanence activée, enrichie et vivifiée. Le respect de la biodiversité s’appuie sur un parfait équilibre et une symbiose entre les besoins humain, animal, végétal et minéral. Bernard Danion affirme : « La biodiversité est une richesse. Ici, il y a en a pour tout le monde. Il y a le gîte et le couvert » Nous saisissons très vite que chaque élément va nourrir ou servir l’autre, et que tout ce petit monde évolue en une interdépendance dans cet espace naturel et néanmoins organisé.

Au-delà de sa fonction nourricière, le jardin garde une dimension esthétique. Il rassemble une variété d’arbres fruitiers, de légumes et de fleurs, mêlée aux infrastructures qui favorisent l’autonomie de ce milieu. M Danion le dit : « zéro intrant ; pas de produits phytosanitaires ni de ressources extérieures. » Les demandes de la nature nécessitent des réponses et des soins élaborés : compostage, paillage, gestion de l’eau, choix des plantes, soins naturels… Aucun outil thermique n’entre dans le jardin : la grelinette ameublit le sol.

La campagnole équipée de roues et de contre-dents casse les mottes de terre.

La visite du jardin confirme la mise en œuvre de tout un écosystème humain/végétal/animal/minéral.

M et Mme Danion cultivent et récoltent les légumes et les fruits pour les besoins familiaux, et au-delà, puisque la notion de partage qui découle de la biodiversité est devenue leur visée. Afin de clore cette visite riche d’enseignements, Mme Danion parle de son expérience avec l’association du comité de jumelage Ploërmel-Kolbuszowa (Pologne) qui œuvre en faveur des réfugiés ukrainiens, où le jardin et sa biodiversité trouvent leur place.

Date : 27 juin 2022

Photos / texte : Yannick LP, Jacqueline F, Bidou et Josée T

Propriétaires : Bernard et Chantal Danion

6, rue La Porte – 56910 Saint-Nicolas-du-Tertre

Tél : 06 38 41 90 73

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29Oct

Le Jardin de Brigitte et Dominique Danion à Sant-Nicolas du Tertre (56)

29 octobre 2021 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 8

« Pour vivre heureux vivons cachés ». Jaloux de la tranquillité de leur éden, telle est l’une des devises de Brigitte et Dominique Danion, tout heureux néanmoins d’accueillir un groupe d’amateurs avertis et de les guider durant deux bonnes heures parmi massifs et bosquets.

Dès le premier coup d’œil, on devine le jardin parfaitement entretenu, avec ses bordures impeccables, ses belles allées empierrées, ses arbustes étagés et ses couleurs répertoriées. « Ici les teintes jaunes et orangées, là les tons roses », pointe du doigt Brigitte qui mène la petite troupe et doit se réjouir d’entendre tant de « oh ! » et de « ah !». A chaque détour la surprise est au rendez-vous, tant cette experte en art floral, cultive l’art du point focal, aussi essentiel au jardin que pour composer un bouquet. Résultat, les points de mire sont multiples : feuillages, écorces, frondaisons originales, curiosités végétales…Quand on s’étonne de la profusion et de la netteté des parterres, « c’est un jardin à quatre mains » répond modestement Brigitte. On ne peut s’empêcher de penser que ces quatre mains là en valent huit !

Dans les massifs plantés serrés, si une adventice tente d’y faire son trou, elle en est vite chassée, de plus « on enlève tout ce qui drageonne » précise Brigitte.

Collections d’acers, de prunus, mahonias ou encore de fusains assurent un décor automnal très coloré. Une allée de camélias en fleurs fait elle aussi sensation, tout comme les innombrables hydrangeas débordants sur les allées, les asters, les rosiers ou encore des groupes de houx soigneusement choisis. Et pour cela, Brigitte et Dominique prennent leur temps. Afin que leur jardin soit encore plus beau et riche de nouvelles plantations, le couple adore partir sur les routes se livrer à des expéditions horticoles de pépinières en fêtes de plantes les menant parfois jusqu’en Belgique. Et ils l’assurent, rien de tel que leur camping-car pour vadrouiller en liberté et rapporter leurs trouvailles botaniques

On ne peut quitter ce jardin sans évoquer un autre aspect décoratif original qui participe de l’animation du jardin. Car Brigitte a -entre autres passions- celle de modeler des objets en béton. Sous ses doigts, naissent des familles de champignons rigolos disséminés un peu partout et des sphères grises plus ou moins géantes, garnies évidemment…de plantes.

Date : 27 octobre 2021

Photos / texte : Marie Christine M 

 

2nde visite le 27 juin 2022
Nouvelle série de photos par Bidou

 

Propriétaires : Brigitte et Dominique Danion
25 La Bridelaie
56910 St Nicolas du Tertre
Mail : dominique.danion@orange.fr

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