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Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

06Avr

Les laitues par Thérèse

6 avril 2014 Annaïg Le Meliner Potager 8

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Du printemps à la fin de l’automne, avec ou sans protection, il y a toujours une variété de laitue à cultiver dans son potager.
Crue ou cuite, contenant 95% d’eau, la laitue est un légume riche en fibres, en minéraux (potassium et calcium) et oligo-éléments et pauvre en calories (15 à 20 kcal pour 100g).
C’est un aliment indispensable dans nos assiettes pour équilibrer nos repas.

Les 5 principaux types de laitues :

1 Les laitues pommées ou beurre
Des feuilles larges, lisses ou gaufrées, tendres, épaisses ou croquantes, serrées autour d’un cœur jaune, forment des pommes rondes légèrement aplaties.
Des variétés précoces pour le printemps :
* Bon jardinier (volumineuse),
* La première (début de saison, feuilles épaisses),
* Gotte jaune d’or (petite pomme),
* Reine de Mai (petite pomme légèrement teintée de rouge)

Des variétés pour une culture du printemps à l’automne, résistantes à la montée à graines :
* Nadine (feuilles épaisses et croquantes, pomme volumineuse et bien fermée),
* Merveille de Nancy (croquante, vert blond),
* Santoro (vert clair, serrée et croquante),
* Sanguine améliorée (tendre, teintée de rouge),
* Lobela (vert brillant, très bonne saveur),
* Merveille des 4 Saisons (pomme rouge brun)

Des variétés à forcer (culture sous abri) :
* Matinale et Diola (semis en automne, récolte de novembre à avril) volumineuses, feuilles épaisses,
* Alexandria (semis août, récolte en automne)

Des variétés pommées d’hiver : semis du 15 août à fin septembre pour une récolte au printemps, résistantes au gel, repiquage en automne :
* Val d’Orge,
* Brune d’Hiver,
* Grosse Blonde d’Hiver,
* Merveille d’Hiver,
* Passion Blonde…

2 Les batavias
Des laitues pommées aux feuilles croquantes, gaufrées, ciselées ou crispées, vertes ou rouges, souvent lentes à monter.

Des variétés traditionnelles pour le printemps :
* Dorée de Printemps (très bonne),
* Blonde de Paris…

Des variétés pour le printemps et l’automne :
* Cocktail (excellente),
* Batavia La Croquante (vert pâle bordée de rouge, culture facile)

Des variétés résistant à la chaleur :
* Blonde de Laeken,
* Carmen,
* Chou de Naples,
* Merveille de Vérano,
* Pasquier,
* Kamikaze,
* Rouge Cardinal…

Des variétés pour les 3 saisons :
* Reine des Glaces (une des meilleures batavias),
* Eole (amélioration de Dorée de Printemps)
* Nauplus (grosse pomme), Or Ros (vert clair bordée de rouge)

3 Les romaines
Des feuilles allongées épaisses et croquantes forment des pommes souvent volumineuses appelées chicons.
* Blonde Maraîchère (lente à monter),
* Blonde Lente à Monter (cœur serré),
* Chandor (résistante aux virus, du printemps à l’automne)..

4 Les feuilles de chêne
Vertes, rouges ou brunes, à cultiver du printemps à l’automne, des feuilles découpées, croquantes.
* Salad Bowl (très décorative),
* Kipling (+++, récolte de juin à septembre),
* Gourmandine( comme son nom l’indique)
* Panisse (supporte bien la chaleur),
* Prunaï (rouge)

5 Les laitues à couper
Pour des récoltes feuille à feuille si on ne coupe pas le collet.
* Lolla Rossa (vert brun bordé de rouge, décorative),
* Saint Vincent(vert marqué de brun rouge),
* SaladBowl (peut se récolter aussi en 1 fois)

Conditions de culture
Les laitues appartiennent à la famille des Astéracées.
On les classe dans le groupe des légumes feuilles. Pour se développer, il leur faut une terre fertile, riche en humus. Elles ont essentiellement besoin d’azote (N) (sans excès) mais aussi de potasse et de phosphore.
Comme c’est un légume peu gourmand, une fertilisation de fond apportée à l’automne ou au moment de la plantation suffit.
On apportera donc du compost décomposé et/ou du fumier bien mûr.
A noter qu’un manque de calcium (fréquent dans notre région) peut entraîner un brunissement au bord des jeunes feuilles.
Après une culture de laitues, on peut encore cultiver d’autres laitues car elles épuisent peu la terre.

Semis et transplantation
Pour avoir des laitues toute l’année, il ne faut pas hésiter à échelonner les semis. Mieux vaut semer en toute petite quantité toutes les 2 ou 3 semaines, la récolte survenant 7 à 8 semaines plus tard.
Le semis peut se faire en serre (surtout pour les cultures précoces), sous châssis, en pépinière ou directement en pleine terre.
A savoir que pour germer, les graines ont besoin d’une température de la terre de 12 à 15° mais jamais plus de 22° (blocage de la germination).
Le semis peut se faire en godet (ce qui permet une reprise plus rapide après la transplantation) en caissette, en terrine ou en ligne dans une terre ou un terreau léger. On enfonce les graines à moins d’un centimètre en ne les serrant pas trop. De toutes façons, il faudra éclaircir en ne gardant qu’un plant dans un godet ou un plant tous les 5 cm en pleine terre. Ensuite, il faudra maintenir le semis humide.Au bout d’un mois environ, il faut mettre les plants en place à 30 cm d’écart en tous sens minimum.
Si vous avez opté pour les godets, vous devez émietter la terre sur laquelle vous placez votre motte en appuyant dessus pour l’enterrer de moitié. Lorsque le plant se développera, le collet restera hors de terre et cela limitera la pourriture des feuilles de base.
Si vous avez opté pour des plants à racines nues, vous faites un trou avec le plantoir, vous placez le plant sans retrousser les racines (que vous avez éventuellement raccourcies) et en laissant le collet libre. Ensuite vous tassez la terre en plantant votre plantoir à côté du plant (ce qui fait un trou pour l’arrosage).
Si vous avez effectué un semis direct, il n’y a qu’à éclaircir.

Ensuite, il faudra :
* veiller à un arrosage régulier mais modéré (plutôt au pied), pour éviter une montée à graines trop rapide qui se produit lorsque l’arrosage est irrégulier.
* pailler entre les rangs pour maintenir l’humidité et protéger la terre.
Au moment de la récolte, arrosez la pomme pour qu’elle garde sa fraîcheur, coupez le collet et retirez les feuilles extérieures abîmées en laissant le tout en place.

Problèmes rencontrés

1 La fonte des semis.
2 Les limaces ! surtout lors des semis et de la transplantation.
3 Les larves de taupins appelés vers fil de fer, les vers gris qui sont les chenilles de la noctuelle et les louvettes qui sont les chenilles du petit hépiale.
Ces indésirables creusent des galeries dans le collet et font mourir les plants. La lutte est difficile puisque ces prédateurs sont sous terre :
* un travail du sol régulier pour détruire les œufs et les larves,
* un nettoyage autour des collets des salades pour trouver les intrus lorsqu’un plant flétrit,
* aux pieds des plants, un arrosage de purin de fougères (très efficace sur les taupins), d’infusion d’absinthe ou d’extraits d’ail comme répulsif

4 Les virus qui affectent certaines variétés anciennes.

Date : 5 avril 2014
Photos / texte : Thérèse

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18Mar

La Pépinière de Thierry Delabroye à Hantay 59

18 mars 2014 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées 9

Si vous recherchez un hellébore, qu’il soit picoté à cœur d’anémone, double, du blanc pur au pourpre en passant par le jaune, l’abricot, c’est à Thierry Delabroye qu’il faut vous adresser.

Vous craquez pour les heuchères ? «Caramel » et « Citronelle » sont des créations de Thierry, et il y en a beaucoup d’autres.

Adresse incontournable aussi pour les épimediums…

Thierry est un passionné intarissable sur ses plantes.

Thierry et Sandrine Delabroye ne pratiquent pas la vente par correspondance, mais vous pourrez le rencontrer sur les Fêtes des Plantes.

Date : 02/03/14

Texte : Françoise M

Coordonnées : Thierry et Sandrine Delabroye

Mail : plantesvivacesdelabroye@orange.fr

Site : www.mytho-fleurs.com/les_vivaces_de_sandrine_et_thierry.htm

 

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12Mar

Le Sentier du Chimonobambusa à Hellemes (59)

12 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Nord 11

Lundi 3 mars 2014, à Hellemmes… Le temps est gris mais c’est l’émerveillement en découvrant Le sentier du Chimonobambusa…Comme son nom le laisse deviner, ici nous sommes au Japon… ou presque.

C’est un petit jardin de ville, à peine 400 m², étroit et tout en longueur que l’on savoure tout au long de la visite.

La propriétaire des lieux, passionnée depuis l’enfance par l’Asie, a commencé ce jardin en 2003. Un travail énorme a été effectué pour parvenir au résultat recherché et ce n’est qu’après la transformation de la maison que Martine s’est attaquée au jardin qu’elle a également totalement transformé. Citerne, dalle de béton, hangar, poulailler etc., il a fallu quatre ans pour tout enlever et tout modifier.

La lecture d’ouvrages spécialisés, le soutien de son mari et un travail incessant ont permis à Martine de réussir ce jardin qui lui tient tant à cœur et qui demande beaucoup d’attention quotidienne et de taille.

On retrouve le principe des jardins japonais c’est-à-dire aucune ligne droite mais des courbes et des dénivellations ce qui permet d’agrandir l’espace. Au fur et à mesure de la déambulation, les ambiances sont différentes. Tous les éléments qui composent le jardin japonais sont présents : l’eau, la pierre et les plantes. On trouve bien sûr, des arbres taillés en Niwaki (en nuage) et il faut également citer de nombreuses variétés de fougères, d’Ophiopogon, de mousses, d’Acer et de bambous dont le fameux Chimonobambusa qui donne son nom au jardin. Pour l’anecdote, on dira également que c’est avec ce bambou qu’a été réalisée la canne utilisée par Charly Chaplin !

Depuis peu, le jardin s’est enrichi d’un pavillon de thé où un Maître de thé préside à la Cérémonie du thé sur réservation.

Nous sommes venus en hiver mais emprunter le sentier du Chimonobambusa à d’autres saisons doit réserver encore de belles surprises.

Ce jardin nous parle, nous émerveille et on a qu’une envie : y revenir à défaut de pouvoir y rester. Un grand merci à Martine, pour son accueil, sa gentillesse, sa disponibilité et le beau voyage qu’elle nous a permis de faire.

Date : 3 mars 2014
Photos / texte : Alain et Anne Marie D

Le Sentier du Chimonobambusa
Jardin privé – Prix Bonpland 2012 – Visites sur RDV
Propriétaires : M. et Mme Vandenbussche
97 rue Roger Salengro – 59260 Hellemmes
Tel : 06 47 54 57 34

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10Mar

Le Jardin de Didier Willery à Camblain Châtelain (62) 

10 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Pas-de-Calais 7

Visiter un jardin qu’on ne connait absolument pas, même en photo, est un moment troublant….

Une belle gelée blanche et un soleil timide ont constitué un premier comité d’accueil pour ce jardin situé à l’extrémité du pays minier, et face à la campagne.

D’une superficie de 2.500 m², créé entre 1990 et 2000 avec l’aide de Pascal Garbe, qui œuvre au sein des jardins Fruitiers de Laquenexy, ce jardin est celui d’un fou de plantes, et a été conçu comme un décor pour photographier les associations de végétaux.

Une ligne médiane structure visuellement un lieu grosso modo rectangulaire, qui s’est peu à peu constitué par l’achat de petites pièces de terre. On y accède par un ensemble de bâtiments (maison d’habitation et petites resserres et remises), répartis autour d’un système de terrasses et de jardinets presque informels, dont les végétaux se faufilent entre les graviers, se mélangent, se font valoir les uns les autres. Une fausse sauvagerie, établie sur un support de remblais, la terre ne compte pas pour beaucoup dans ces plantations d’hellébores de Corse, stipa tenuifolia, thyms, sedums et bambous. On trouve d’ailleurs une douzaine d’espèces de bambous, bien maîtrisés grâce à une taille annuelle d’un tiers des tiges (ensuite broyées, et utilisées comme barrière anti-limaces ou mises au compost). Eclaircir les bambous de cette manière, ralentit leur pousse, un peu d’arrosage et de nourriture font le reste (eh oui, les bambous sont comme nous, ils ont faim, et ils cherchent leur nourriture de plus en plus loin si leur frigo est vide… nourrissez les un peu, ils resteront à la maison !)

Didier considère son jardin aux innombrables plantes comme une passerelle, une espèce de laboratoire où son savoir, sa logique et sa fantaisie l’amènent à des essais de culture, de taille, d’associations végétales, et sont les points de départ de l’écriture de ses livres et le support de leurs illustrations.

Par exemple, il ne taille ses pommiers cordons qu’en vert et 4 ou 5 fois dans l’été (toutes les tiges nouvelles de la taille d’un crayon sont coupées au-dessus du premier bourgeon), et ils sont complètement interplantés d’aromatiques, hellébores, géranium, et autres.

Didier teste aussi les pommiers colonnaires, qui ne nécessitent aucune taille, version idéale de l’arbre fruitier pour les petits jardins ! Ils voisinent avec des groseillers, des caseilliers, et là encore, le sol est planté de nombreuses herbacées. Chaque petite chambre de verdure réserve ses surprises, styles différents, familles de végétaux différentes, et Didier nous « fait voir » par des gestes et des descriptions abondantes ce que sera le décor au long des saisons.

Et on le « voit », ce décor ! On imagine le nuage rose de la floraison de Calamagrostis ‘Overdam’ unifiant les plantations de la petite prairie fleurie (euphorbes, hellébores, des bulbes à foison, asters, buddleias, cotinus, spirée salicifolia, il y en a tant qu’il ne peut plus ajouter de plantes que petites, pour ne pas avoir à faire un trop grand trou…). On voit déjà le décor de pivoines, stachys, stipas…. du potager. La petite mare logée… dans un toit d’estafette (jardiner, c’est recycler !!!) sera bien fleurie dès le printemps. Près du potager, un petit verger où le pied des fruitiers est entouré de carrés d’herbe qu’on ne tond pas : au printemps, l’herbe courte ne gêne pas l’arbre dans son absorption des nutriments et de l’eau de pluie nécessaires à la fabrication de la sève montante ; la saison avançant, l’herbe poussante ne gêne pas l’arbre qui a désormais besoin de sève élaborée obtenue grâce à la photosynthèse. Et en plus… cela crée un décor à la fois raffiné et champêtre.

Plus loin, un autre bassin est entouré de crinums et de fougères. En automne, les frondes des secondes, laissées sur place, serviront de protection aux bulbes des premiers ….

On se glisse au travers de haies, hautes ou basses, qui jamais n’enferment mais marquent simplement des transitions entre des ambiances ou servent d’appui et de mise en valeur à d’autres végétaux, on arrive au délicieux petit poulailler dont les occupantes, assez timides, n’ont pas souhaité nous dire bonjour, et on remonte vers le jardin blanc protégé par un angle de murs, et qui comporte 3 points d’eau ronds dont les tracés sont brouillés par la multitude de petits couvre-sols qui se prélassent là pour accompagner des lianes.

En bas du terrain, une grande « respiration » ronde de gazon fait la transition avec la campagne mitoyenne par une haie variée, une chaise est là, prête à accueillir le jardinier rêveur…

Il est difficile (enfin … il m’est difficile !) de, tout à la fois, savourer un endroit, écouter son créateur, noter ce qu’il dit et prendre des photos …. Je n’ai noté que quelques noms de végétaux :

  • Syringa meyeri ‘Palibin’, naturellement court et rond
  • Prunus feketeana, à forme pleureuse
  • Ribes sanguineum ‘White icicle’
  • Osmanthe burkwoodii pour faire des topiaires (à tailler fin juillet pour avoir des fleurs au printemps suivant)
  • Bergenia ‘Sunningdale’ (pourpré à fleurs très roses et assez hautes)
  • Hamamelis x intermedia ‘Aphrodite’
  • Hemerocallis ‘Golden Zebra’ à feuillage panaché et petites fleurs orangées
  • Stachirus praecox au feuillage panaché et floraison blanche

Je me suis laissée aller à savourer l’accueil chaleureux et généreux de Didier, à respirer son jardin, m’amuser de mille petits détails, admirer un savoir-faire qui semble si simple ! La maison s’entoure de ses jardinets et terrasses, puis le terrain déroule ses coins et recoins. On pourrait résumer notre visite à cela, et pourtant, au-delà des …milliers (?) de plantes qui vont tour à tour se développer, je garde le souvenir de ces successions de jardins dans le jardin dans une harmonie sereine en cette fin d’hiver, mais qui va exploser de coloris et de végétation dès le printemps.

Date : 2 mars 2014

Photos / texte : Nicole M

Le Jardin de Didier Willery

62470 Camblain Châtelain (près de Béthune)

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06Mar

Le Jardin de Séricourt à Séricourt (62)

6 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Pas-de-Calais 8

Aux confins de la Somme et de la Moselle, le jardin d’Yves Gosse de Gorre, classé jardin remarquable, se dévoile à nous par un après-midi d’ombre et de lumière.

Nous accédons au cœur du jardin par un sentier ombragé, aux couvre-sol d’épimèdes, de lierre, d’hellébores et de perce-neige, parsemés de pierres auxquels font écho des cubes d’acier rouillés et déchiquetés, comme des débris de bataille, des vestiges de la guerre.

Puis, un bataillon d’ifs dorés s’offre à nous, figures de guerriers auxquels répondent des masques étranges et impressionnants de force brute.

Par des trouées dans les arbres, nous parvenons à un jardin géométrique composé de cubes d’ifs de tailles différentes posés sur le gazon. Il nous faut en hiver imaginer les vivaces qui animent les topiaires à la belle saison : restes d’hydrangeas aux panicules froissés, tiges desséchées de graminées…

A travers un portail d’hêtres pourpres au feuillage marcescent nous pénétrons sous une énorme pergola, une cathédrale, gloire de roses au moment de leur floraison, dominée par une croix en tilleul.

Revenant sur nos pas nous entrons dans le jardin de topiaires, façonnés dans le buis et l’if et qui nous offre 400 formes différentes.

Un étonnant salon de verdure en ifs taillés nous tend ses bras accueillants, la table est prête pour un improbable apéritif avec sa bouteille et ses verres sculptés en vert.

De chambres végétales en chambres végétales protégées de rideaux d’arbres variés nous découvrons encore une arabesque de buis, étonnant à plat labyrinthique qui semble nous inviter à un parcours initiatique et dans le point bas du jardin une mare que nous devons imaginer ceinte de plantes de terre humide sur lesquelles veille un saule à la ramure torturée.

Après trois heures de promenade dans ce jardin de plus de 4 hectares, nous nous sommes promis d’y revenir en été et en automne pour découvrir les accompagnements fleuris de toutes les sculptures végétales symboliques qui confèrent au jardin, en hiver, sa beauté.

Date : 1er mars 2014

Photos / texte : Elisabeth M

 

Le Jardin de Séricourt

2, rue du bois – 62270 Séricourt

Tel : 03 21 03 64 42

Site : www.jardindesericourt.com

 

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04Mar

Les Jardins de Mazicourt (80)

4 mars 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Somme 8

L’entrée des jardins de Maizicourt est d’un charme fou.

Celui des ans accumulés et de l’amour d’une jardinière pour un endroit qu’elle a développé, agrandi et embelli.

L’accueil extrêmement chaleureux, nous a permis de sublimer des conditions climatiques un peu ‘humides’, les photos vont hélas en pâtir et le carnet de note prendra quelques gouttes au passage !

Mais foin de ces aléas, ce jardin est magique, plein de recoins, d’arbres majestueux et d’allées où notre âme d’enfant se laisse égarer avec joie.

Situé en Picardie, ce jardin mélange les styles avec bonheur, anglais, français, japonais. Catherine et André Guévenoux l’ont acheté en 1989 et n’ont eu de cesse ensuite de l’aménager et l’agrandir au fil des ans. Il a été ouvert au public en 1997.

Les guides seront le propriétaire et Nadine, la jardinière qui seconde la propriétaire dans l’entretien de cet espace multiple et qui vient de prendre une retraite bien méritée. Difficile de ne pas craquer d’abord pour le château, construit au début du XVIII° siècle, précédé d’une cour d’honneur de forme violonée.

Une grange elle aussi du XVIII° siècle a été rénovée et aménagée en une charmante orangerie ou le propriétaire nous a laissé déposer nos cabas et attaquer nos sandwichs, le tout aidé des quelques breuvages qui ont su nous réchauffer. Une succession de fabriques émaillent le jardin, toutes différentes, toutes d’un charme fou, qui abritent la cabane des enfants, le poulailler, la maison du jardinier, etc.

Ce qui m’a touchée dans ce jardin d’hiver, marqué par des structures fortes, c’est l’attention portée aux passages entre deux jardins, entre le jardin et les champs.

Les déambulations sont toutes différentes, travaillées en fonction du jardin où elles mènent. Ici allée cavalière, ici perspective monumentale ouvrant la vue sur le château, là chemin glissé entre les plantations, semé de dalles, de rondins qui préservent les pas vagabonds du promeneur.

L’ailleurs est suggéré, à moitié dissimulé, caché ou annoncé par des haies de persistants ou des haies colorées de charme au feuillage marcescent mais néanmoins fortement coloré.

La taille apporte sa transparence et anime ces enclos. Les écorces des arbres nous surprennent au détour d’un regard attentif, les premières floraisons des prunus enjolivent le lointain.

La jardinière fait avec les lieux et choisit de composer avec cette nature qui avant son arrivée avait envahi certains espaces. Le long de la Grande Allée, les houx sont taillés afin de les rabattre et de leur donner une autre puissance. Le sous-bois ainsi éclairci abrite tout un petit peuple qui peut courir entre les nivéoles, les fougères, les lierres.

Les poulettes s’égaillent dans cet ensemble et derrière la haie paissent tranquillement quelques moutons noirs d’Ouessant.

Les arbustes, les arbres sont taillés, formes à la française qui marquent de leur rigueur l’entrée d’une chambre, douce accumulation des buis taillés qui s’appuient sur la brique rouge des bâtiments, érable mené en table qui souligne l’horizon.

Un potager et un cloître, espace secret, sont plantés d’hydrangeas, de magnolias, de quelques azalées. Pour l’avoir visité à d’autres saisons ce jardin magnifique prend toute sa puissance au moment de la floraison des roses. C’est un jardin que l’on peut visiter plusieurs fois sans se lasser.

Date : 1er mars 2014

Photos / texte : Mireille K

 

 

Les Jardins de Maizicourt

Propriétaires : M. et Mme André Guevenoux

80370 Maizicourt

Tél : 03 22 32 69 64

Site: www.jardinsdemaizicourt.com

Page facebook qui permet de suivre l’évolution des saisons grâce aux photos diffusées                                                https://fr-fr.facebook.com/LesJardinsDeMaizicourt

Il existe un livre sur les Jardins de Maizicourt, aux éditions Ulmer.

 

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01Mar

La fonte des semis par Thérèse

1 mars 2014 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs 5

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Cette maladie se produit soudainement aussi bien en serre qu’en pleine terre. Elle concerne les semis mais aussi les boutures et les jeunes plants repiqués à 2 ou 3 feuilles

Identification du phénomène : Plusieurs cas :

  • La base des plantules se teinte de brun rougeâtre puis noircit.
  • Le semis présente des manques importants. Les plantules n’ont pas eu le temps de se développer.
  • Des taches rouges apparaissent sur la tige.
  • Les extrémités des racines se nécrosent.

Quel que soit le cas, la tige devient filiforme puis se dessèche. La plantule s’affaisse. D’où le terme fonte des semis. 

La cause : Il s’agit d’une maladie cryptogamique due à plusieurs sortes de champignons :

  • les Pythium qui sont très présents dans le sol. Ils s’attaquent aux racines de nombreux semis d’où le manque à la levée ou un effondrement de la plantule qui semble saine.
  • les Rhizoctonia qui sont responsables des taches rougeâtres sur les tiges et les cotylédons. Ils atteignent surtout les choux et les tomates.
  • les Fusarium qui nécrosent les racines et produisent des stries sur le collet des plantules principalement sur les pois, haricots et courges.

Le développement de ces champignons est favorisé par le froid et l’humidité, la production de glucides apportée par les graines en germination stimulant leur croissance.

La prévention : Comme il n’y a pas de traitement, une prévention efficace est nécessaire :
Surveiller régulièrement les semis pour pouvoir intervenir rapidement
Contrôler l’humidité : choisir un terreau et des contenants qui favorisent le drainage. Arroser légèrement, plutôt avec un pulvérisateur ou bien par en dessous en plaçant les contenants dans un bac. Ne pas laisser les pots barboter dans l’eau ! Secouer les plastiques de couverture pour lutter contre l’excès de condensation.
Contrôler l’aération : Ne semer pas trop dense et laisser de la place entre les rangs. Eclaircir rapidement les semis trop denses. Aérer régulièrement surtout dans les serres et châssis.
Eviter les périodes trop froides. Dans les serres, l’utilisation de câbles chauffants permet des semis hâtifs.
Désinfecter les outils et contenants à l’eau de javel à 10% si l’on a eu des attaques l’année précédente.
Eviter les apports de matières organiques peu décomposées et les engrais riches en azote, de même que les terreaux de sacs ouverts depuis longtemps.
Préférer un compost bien mûr et tamisé qui contient des micro-organismes concurrents.
Utiliser à titre préventif une décoction de prêle ou une infusion d’ail ou de raifort.
Mettre du charbon de bois entre les rangs de semis pour assainir le substrat.
En pleine terre, aérer la terre en la travaillant et si besoin en apportant du sable ou du paillis haché afin d’améliorer le drainage.
Ne pas oublier la rotation des légumes surtout pour les haricots.
Mais ne désespérez pas, passé le stade de 3 ou 4 feuilles, vos semis seront hors d’atteinte de la maladie !

Date : 1er mars 2014
Photos / texte : Thérèse P

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28Fév

Le Jardin du Bois de Morville à Varengeville sur Mer (76)

28 février 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Seine Maritime 10

Le soleil était de la partie, enfin, pour notre visite du bois de Morville, à Varengeville sur Mer. Nous avions rendez-vous sur le parking de l’église de Saint Valery, un site merveilleux, et heureusement, car l’attente s’est éternisée. En désespoir de cause, nous avons demandé notre chemin au facteur, qui par chance passait par là. Et c’est devant la barrière de sa propriété, que nous avons finalement retrouvé M Etienne Choquet, qui commençait lui aussi à trouver le temps long…

Après les explications de rigueur suite à ce rendez-vous manqué, la visite a pu commencer, mais le terrain en grande partie impraticable du fait des pluies récente, ne nous a pas permis de voir l’intégralité du jardin, mais qu’importe car ce jardin est surtout et avant tout, un merveilleux paysage tout en harmonie, dans lequel on apprécie, le travail du paysagiste Pascal Cribier.

L’un des éléments marquant du jardin est bien sûr, la mise en valeur d’arbres majestueux au sein de la propriété, dont s’est occupé personnellement le paysagiste, par un élagage avisé. Leurs silhouettes s’élancent devant de grands aplats de graminées qui soulignent le dénivelé de la prairie. Quelques scènes plus intimistes se révèlent au détour du chemin.

Dans l’angle de la chaumière une haie festonnée de chêne vert, se joue de la lumière. Les iris qui poussent sur le toit, permettent de vérifier qu’aucun rongeur n’y a trouvé refuge.

Par ci par là, on retrouve les floraisons pointillistes des camélias et des bulbes. On appréciera au mieux le travail du paysagiste dans le vallon, avec quel naturel il s’enfonce devant la maison, quand on sait que lorsque M Choquet a acheté la propriété de 8 ha il y a une cinquantaine d’années, il a dû grimper dans un arbre, pour confirmer ce que la propriétaire d’alors lui disait, à savoir que l’on voyait la mer.

Date : 28 février 2014

Photos / texte : Carole L

 

Le Bois de Morville

76119 Varengeville sur Mer

Propriétaire : Etienne Choquet

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28Fév

Le Jardin du Vastérival à Sainte Marguerite sur Mer (76)

28 février 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Seine Maritime 8

Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de vous parler d’une très belle histoire d’amour, entre une Dame, la princesse Greta Sturdza et son jardin, le Vastérival à Sainte Marguerite sur Mer.

Elle débute par l’acquisition, en 1955 de la maison du compositeur Albert Roussel et d’un méchant vallon attenant, couvert de broussailles, parsemé de quelques beaux arbres, dans un endroit marécageux et très éventé car tout près de la mer.

Les premiers travaux vont consister à défricher, drainer et border l’espace de coupe-vent.

Vont ensuite venir les années où, avec une passion inextinguible, elle va rechercher, trouver puis méticuleusement planter quelques 8 à 10.000 plants, rares pour la plupart.

Elle, l’autodidacte, va créer avec un sens artistique incroyable un vallon enchanté. Elle veut un jardin des quatre saisons, un jardin intéressant à chaque saison. Elle, la princesse roumaine en exil, avec sa force et à force d’amour elle l’aura !

Foin d’esprit de collection ! Ce sont les facultés de rusticité, de floraison ou la beauté d’un feuillage qui l’intéressent et qu’elle recherche afin de les marier, avec un soin subtil.

Cinquante années de travail, d’imagination, et de joies immenses vont donner environ 10 hectares de jardin d’une stupéfiante beauté.

Ce vendredi 28 février 2014, le groupe Balades et Jardins est convié par Didier Willery, Sybille et un couple d’amis de la Princesse à visiter le Vastérival.

Didier Willery, fidèle collaborateur de la Princesse et chargé de veiller sur son œuvre, va brillement, en quatre heures, nous donner un aperçu de la multitude de perspectives et de points de vue que le relief, très accusé du jardin, procure, aidé aussi par de nombreux exemples de taille en transparence.

Bien sûr les explications concernant l’identité et les qualités des végétaux ne seront pas oubliées.

Enfin, c’est avec des propos d’infinie affection et de respect qu’il nous parlera de la Princesse Sturdza, soucieux de nous faire sentir son esprit qui flotte sur ce merveilleux vallon.

Personnellement, j’ai dans mon cœur une très sélective liste de jardins que j’ai visités et que je revisite ponctuellement : ce sont pour moi, en quelque sorte, des parents et j’éprouve régulièrement le besoin de les revoir.

Nul doute pour moi que le Vastérival va entrer dans cette liste.

Date : 28 février 2014

Photos / texte : Rose

 

Le Jardin du Vasterival

Allée Albert Roussel 346

Route du Phare d’Ailly – 76119 Sainte-Marguerite-sur-Mer

Tél. : 02 35 85 12 05

 

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21Fév

Les Jardins d’Ewen à Remungol-Guénin (56)

21 février 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 6

Un dimanche après-midi ensoleillé, c’est si rare ces temps-ci ! Nous avions lu dans www.baladesetjardins.fr : Les Jardins d’Ewen, Journées des Hellébores et autres floraisons hivernales, Visites guidées, etc. Nous y allons !

Facile à partir de la RN24 Lorient-Rennes en sortant à Remungol-Guénin, c’est bien fléché ! On emprunte certes des routes étroites dont les traces moussues font craindre de finir dans un chemin creux… Mais non ! Au bout de la plaine, des maisons, une pancarte, des voitures… C’est là !

Sandrine accourt et nous accueille. Sympathie immédiate. Une visite est en cours mais nous pourrons profiter de la suivante. En attendant nous découvrons la partie haute du jardin.

La maison de pierres, en schiste local, bénéficie de travaux de restauration. Quelques respectables arbres centenaires sont conservés par respect du naturel, maître-mot, ici. Les massifs sont essentiellement habillés d’arbustes caducs ou persistants… Le décor est planté. Ce fut une ferme. Le hangar demeure. Il abrite aujourd’hui l’exposition de magnifiques hellébores, autre occasion de patienter en beauté.

Romain, tout à la fois paysagiste, jardinier, pépiniériste, nous rejoint. La visite commentée, c’est maintenant… Le jardin né en 1997 « de la rencontre d’un homme et d’un lieu » est apparu peu à peu sous sa forme actuelle. Il s’est évidemment ouvert à la visite plus récemment. Une association s’est créée pour en assurer la gestion. Petite confidence : Sa dénomination « Jardins d’Ewen » vient en référence au prénom du 1er enfant du couple.

La priorité a été donnée à la plantation d’arbustes. Il y a assez peu de vivaces pour le moment. Et en cette saison, ce ne serait pas le plus significatif de toutes façons. Notre guide nous conduit tout le long d’un cheminement permettant de découvrir le jardin organisé sur 1,8 ha en deux parties que sépare un vallon. Un cours d’eau le parcourt, qui s’est mué il y a peu en torrent, épargnant néanmoins et fort heureusement les plantations, les plus basses.

L’intérêt du moment, outre les hellébores assez peu nombreuses en pleine terre, réside évidemment dans les floraisons hivernales des arbustes : camellias avec des raretés, edgeworthias aux fleurs tubulaires jaune orangé, pieris originaux, hammameli  à la floraison finissante, corylopsis en boutons prometteurs d’inflorescences abondantes et légères sarcococcas au parfum entêtant… Rhododendrons et hydrangeas apporteront leur touche spécifique plus tard dans la saison. L’accent est mis aussi sur des jeux de couleurs entre persistants, sur quelques écorces remarquables et sur la structuration des ramures. Sans omettre quelques fructifications qui perdurent et font les délices des oiseaux. L’attention portée à la faune par les choix de plantation est parfois explicite : de petits massifs en jachères, taches jaunissantes en cette saison hivernale, attireront papillons et insectes butineurs à la belle saison.

La dimension artistique n’est pas absente, avec une touche d’humour malicieux : le vieux pommier couché, déraciné fortuitement par les vents de cet hiver restera quelque temps en place, devenant symbole improvisé d’un « Land Art » que d’autres, ailleurs, intellectualiseraient à plaisir… Le parcours de découverte s’achève avec les lumières atténuées de la journée finissante. La fraîcheur gagne le petit groupe de visiteurs. Il est temps de conclure par quelques achats de superbes et craquantes hellébores… De nouvelles journées à thèmes sont prévues en lien avec le calendrier des floraisons : camellias, rhododendrons et hydrangeas, par exemple, sont au programme. A suivre donc !

Date : 16 février 2014
Photos / texte : Daniel et Thérèse P – Photos prises en 2014 et en 2016

Jardins d’Ewen
Kermerian – 56500 REMUNGOL
Tél : 02 97 60 99 28 / 06 62 71 99 28
Mail : lesjardinsdewen@orange.fr
Site : http://www.lesjardinsdewen.com

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