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Balades & jardins

Annaïg Le Meliner

29Mai

La culture des carottes par Jean Yves

29 mai 2014 Annaïg Le Meliner Potager 22

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Historique :
DAUCUS CAROTA en latin plante bisannuelle de la famille des apiacées anciennement ombellifères. La carotte est un tubercule d’hypocotyle.
L’ancêtre sauvage de la carotte provient d’Iran. La carotte a été domestiquée au Xème siècle.

Type de carotte :
* Amsterdam petite carotte
* Parisienne ou grelot
* Nantaise ou rondelle
* Flakkee ou grosse carotte longue cylindrique
* Chantenay ou grosse carotte courte conique
* Fourragères, blanche à collet vert, jaune du Doubs

Variétés : 500 au catalogue européen
Couleur blanche, jaune, orange, violette, rouge, striée

Rotation : 5 ou 6 ans entre 2 apiacées

Précédent : favorable pomme de terre, poireaux, engrais vert, type phacélie. Eviter crucifères, apiacées, engrais vert, type moutarde. Pas de fumier frais l’année de la culture

Besoins : fumure, 100 n 100p 200k potasse sous forme sulfate de préférence, eau, 250mm, garder frais pour la germination et ensuite arroser à raison de 25mm par passage

Préparation du sol : labour profond au moins 25cm ou faire des buttes

Semis : nombre de graines au gramme 500 à 1700. 40cm entre lignes en éclaté sur 7 à 8 cm et fond plat pour avoir une levée régulière bien imprimer les graines dans le sol frais à 1cm maximum. Densité 400graines par ml pour Amsterdam, 60graines par ml pour Nantaise, 30graines par ml pour Flakkee et Chantenay. Astuces : mélanger des radis pour repérer le rang, du sable pour mieux disperser, existe en bande pré semée, vitesse de germination 7 à 30 jours selon la température du sol et la vigueur des semences

Lutte contre les parasites :
* mouche de la carotte Psila rosae : coriandre, rang alterné avec des poireaux, filet anti insectes, voile P17, plaques jaune engluées, éloigner du carré de persil ou de céleris
* pucerons verts : surveiller au stade dycotylédonaire et au départ des feuilles persillées, appliquer du purin d’ortie
* limaces : cendres de bois, poivre, piège à bière, fougères sèches brisées. Ce parasite fera partie d’un prochain exposé.

Références :
Wikipédia
ITAB Légumes plein champ BIO CULTURE DE CAROTTE
Clos d’armoise culture carotte
Plantes et jardin,com
Gamm Vert

Date : 2014
Photos / texte : Jean Yves

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29Mai

La Pépinière Rivière à Crest 26

29 mai 2014 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées 14

Depuis plus d’un siècle, les Pépinières Rivière produisent et commercialisent des pivoines herbacées et arbustives, et plus récemment des hybrides « Itoh ».

Installées dans la Drôme, au pied du Vercors, elles offrent plus de 700 variétés, soit en vente directe, soit en vente par correspondance, soit par leur site internet.

Date :

Photos / texte : Anne Marie B

Pivoines Rivière

La Plaine – 26400 CREST

Tel :  04 75 25 44 85

Site : www.pivoinesriviere.com

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27Mai

Le Jardin de Tyjolou à Pléchatel (35)

27 mai 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 19

Le propriétaire, M. Louis Macé, nous accueille chaleureusement à l’entrée de son jardin situé dans un charmant village de campagne de la grande banlieue de Rennes.
Cette propriété rurale en pierre de schiste a été rénovée et le jardin aménagé de toute pièce en 1994 occupe une surface de 5.000 m² sur un sous-sol argileux. Seul le plan d’eau à l’extrémité du terrain existait à l’origine.
Macé n’est pas avare d’explications et de conseils, il travaille beaucoup dans cet espace dont les plantes ont grandi au fil des années. La plupart sont obtenues à partir de boutures récupérées ici et là. Les plantes (rosiers, vivaces) portent le nom de leur donateur. L’entrée est embellie par la présence de nombreux rosiers (Mme de Rothschild, Marie Curie, Iceberg) dont plusieurs grimpants. Sur la façade du garage s’élancent deux glycines dont l’une a été obtenue à partir d’un semis. Il a fallu attendre 7 ans avant la première floraison mais la patience est la règle du jardinier ! Face à la maison, plusieurs grosses poteries contenant des chênes, noisetiers, ifs, troènes, junipérus taillés en bonzaï et en nuage agrémentent les plates-bandes.
Un bassin de 5.000 litres d’eau entouré de pierres et nombreuses joubarbes précède la roseraie et le potager en carré (radis, salades, échalotes, fraisiers).
Pour éviter la pousse des mauvaises herbes, des cartons sont placés sur le sol recouvert d’une couche épaisse de compost. Dans la partie marécageuse, poussent gunnera, prêle, rhubarbe géante.
Clin d’œil au repos du jardinier : un lit végétalisé invite à la sieste. Les rosiers lianes et clématites diverses montent à l’assaut des arbres fruitiers (cognassier, prunier, pêcher, pommier, sureau) qui bordent le plan d’eau de 500 m² servant de refuge à de nombreux volatiles (cygnes noirs, canards, oies). Un paon se dandine entre poules et coqs. Rien n’est oublié, la vigne aussi est présente. La récolte de tous ces fruits est prometteuse pour de bonnes confitures maison.
Les nichoirs et abris d’insectes sont disséminés dans le parc. Aucun produit phytosanitaire n’est utilisé, le compost est utilisé abondamment.
Coup de cœur pour ce jardin très varié.
Merci pour le verre de l’amitié servi avant le pique-nique.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Rolande 

Le Jardin de Tyjolou
M Louis Macé
8 rue de l’Ardouais – 35470 Pléchatel
Mail : jmace35@aol.com

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27Mai

Le Jardin de la Midoni à Bourg des Comptes (35)

27 mai 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 16

“Un jardin en souvenir d’un frère”…
Le jardin de 2.000 m² se situe dans un joli village préservé avec des maisons en pierre et un environnement très « campagne ».
Dès l’entrée, près de la « maison des cochons » se succèdent plates-bandes de vivaces et un jardin minéral-végétal. Ce dernier est dessiné autour d’une gloriette support de clématites dont une jolie « Lady Diana » (à vérifier appellation contestée).
Ces clématites sont taillées à 30 cm de hauteur en novembre. Un petit banc dans ce coin zen et une belle photo est prise, Marie Claire et Jo très complices …
Plus loin, on rencontre Kériano, un alpaga très aimé de notre jardinière.
A l’arrière de la maison, on découvre des ambiances très différentes, naturelle, asiatique, méditerranéenne et une belle collection d’alliums.
Les deux ruches aux toits végétalisés ont retenu notre attention, pour les amateurs : se servir des alvéoles à graviers (pour allées ou parking), les remplir de sable et terre puis planter joubarbes et sédums.
Une autre découverte, un verbascum jaune très intéressant mais que l’on rencontre rarement dans les jardins.
Et nous partons vers un autre jardin et aussi et surtout une autre rencontre ….
Merci Madame Chevalier.

Date : 24 mai 2014
Photos / texte : Daniel P

Le Jardin de ’La Midoni’
Mme Marie-Annick Chevalier
La Gohérais – 35890 Bourg-des-Comptes
Tel 02 99 57 49 69

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17Mai

Le Jardin de L’Isle à Saint-Erblon (35)

17 mai 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 13

La demeure de L’Isle est une jolie longère nichée au cœur de la nature, proche du bourg de Saint-Erblon aux portes de Rennes. Brigitte Poignonnec et son mari ont acheté cette propriété en 2011 et y ont aménagé 3 chambres d’hôtes.
Malgré l’averse qui s’abat sur nous à notre arrivée, nous sommes immédiatement attirés par l’espace fleuri devant la maison, dominé par de grandes roses d’un bel orangé lumineux. Cette grande plate-bande, inspirée des mixed-border anglaises, a été conçue par Brigitte et plantée en 2011 sur l’emplacement d’une cour entretenue au ‘Roundup’, et donc forcément indemne de toute trace végétale ! La jardinière applique les principes du jardin au naturel, et 3 ans après et quelques brouettes de bonne terre plus tard, le résultat est impressionnant : un joyeux mélange d’arbustes et de grandes vivaces colorées, où viennent parfois s’immiscer un « intrus » comme un plant d’artichaut par exemple…
L’autre belle surprise de ce lieu est la découverte des grands arbres du parc qui entoure la maison : marronniers, pins, châtaigniers, cèdres, tilleuls… ont été dégagés et mis en valeur. On s’arrête spécialement devant un remarquable Merisier, probablement plus que centenaire, qui semble veiller de sa vénérable hauteur sur ce refuge à oiseaux, sans oublier un très bel amélanchier découvert enfoui sous la végétation. Les touches de couleur sont fournies par des azalées, malheureusement défleuries, et de grands arbustes qui occupent le pourtour du terrain : cornus, laurier du Portugal, rhododendrons…Au niveau du sol, notre regard est attiré par des orchidées sauvages en fleur, trouvant les conditions idéales de leur épanouissement dans ce sous-bois naturel.
La visite se poursuit à l’arrière de la maison, où les nouveaux jardiniers mettent en place un potager, toujours en s’inspirant des méthodes excluant tout traitement chimique. D’autres espaces agréables, en sous-bois ou en terrasses, ont été aménagés pour accueillir les hôtes, et bien sûr des projets sont encore dans la tête des propriétaires de ce grand jardin, 7.000 m², de quoi occuper encore quelque temps les jardiniers !
Et nous on se dit qu’on reviendrait bien dans 2 ou 3 ans pour voir l’évolution …

Date : mai 2014
Photos / texte : Sophie T 

Jardin de L’Isle
Propriétaire : Brigitte Poignonnec
35230 Saint Erblon
Tel : 02 97 41 34 69 – 06 11 50 97 57
Site : www.lademeuredelisle.fr

           

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14Mai

Les pucerons par Thérèse

14 mai 2014 Annaïg Le Meliner Maladies et ravageurs 14

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Mesurant de 1 à 4 mm, vert, noir, gris cendré ou rose, les pucerons sont les ravageurs les plus fréquents au potager, au jardin d’ornement ou au verger.
Ils appartiennent à la famille des Aphibiens en compagnie des cicadelles, psylles et cochenilles, dans l’ordre des Homoptères.
Ce sont des insectes phytophages (se nourrissant exclusivement de plantes).
Ils possèdent 2 antennes, 3 paires de pattes et un rostre avec lequel ils piquent et aspirent la sève des végétaux. Ils rejettent par l’anus un miellat très apprécié des fourmis.
Il existe environ 600 espèces de pucerons en France, certaines ailées, d’autres non (aptères).
Ils ont à leur disposition 2 modes de reproduction : asexué (parthénogénèse) au printemps et en été (ce qui explique leur prolifération), sexué en automne.

Les espèces rencontrées :

  • Les pucerons noirs : ce sont les plus fréquents. Présents d’abord sur les Viburnum Opulus (boules de neige) et les fusains, on les trouve ensuite sur les fèves, les haricots, les artichauts, les capucines, les dahlias…
  • Les pucerons verts dits du pêcher s’installent d’abord sur les arbres du genre Prunus puis sur les pommes de terre, les tomates, les poivrons, les laitues, les chicorées, les épinards, les choux, toutes les cucurbitacées…
  • Les pucerons cendrés parmi lesquels le puceron du pommier qui ira sur le plantain, le puceron du chou et le puceron lanigère du pommier qui migrera vers les racines en hiver.
  • Les pucerons verts ou rose fréquents sur les rosiers. Ils s’installent sur les boutons floraux et les jeunes tiges occasionnant des déformations foliaires.
  • Les pucerons des racines qui attaquent les laitues, les carottes, les chicorées, les haricots, les choux ou les artichauts. 

Les dégâts observés :
Par leur rostre, en prélevant la sève des plantes, les pucerons affaiblissent les plantes et entravent leur croissance. Ils injectent aussi des substances qui sont responsables de déformations foliaires ou de galles. Ils sont aussi le vecteur de virus notamment sur le pêcher.
En aspirant de grandes quantités de sève, les pucerons rejettent un miellat poisseux qui couvre le feuillage et les fruits. Se développe alors la fumagine, sorte de feutrage noirâtre qui réduit la photosynthèse et entraîne le dépérissement des plantes. 

La cohabitation fourmi-puceron.
On dit que les fourmis élèvent les pucerons. En fait, elles les protègent de leurs prédateurs comme les syrphes, les chrysopes, ou les larves de coccinelles et en échange, elles se nourrissent de leur miellat.

Les moyens de lutte :
En prévention :
Evitez les fumures trop riches en azote et veillez à limiter les carences qui fragilisent les plantes et facilitent leur attaque. Favorisez l’installation des auxiliaires (syrphes, chrysopes, larves de coccinelles…) avec des bandes florales (primevères, asphodèles…) des allées enherbées, des zones proches non cultivées comme des haies ou des talus.

Pour une lutte directe :
Commencez par un jet d’eau car un puceron à terre est un puceron mort.
Au verger, posez des colliers anti-fourmis ou attitrez-les au sol avec des préparations sucrées, traitez en fin d’hiver aux huiles blanches pour détruire les œufs.
En début d’attaque, utilisez des préparations à base d’éléments naturels. Faites une pulvérisation de savon noir (25g/l), de purin de fougères aigle ou de rhubarbe, d’infusion d’orties, de tanaisie, d’armoise ou de menthe poivrée, de broyat d’ail. (cf article Décoctions, infusions et purins)
Augmentez les auxiliaires en introduisant des larves de coccinelles ou de chrysopes.

En cas d’infestation, utilisez des insecticides bio à base de Pyrèthre sachant qu’ils ne sont pas sélectifs et détruisent les auxiliaires.
On trouvera peut-être bientôt dans le commerce de l’argile kaolinite calcifiée qui se pulvérise à l’automne et donne de bons résultats chez les professionnels en perturbant l’installation des pucerons.

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Thérèse

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11Mai

Je commence un potager par Thérèse

11 mai 2014 Annaïg Le Meliner Potager 9

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Quelques réflexions préalables.
1 Le choix de l’emplacement :
au soleil
avec une prise d’eau proche
pas trop loin de la maison
il faut qu’il s’intègre dans le jardin.

La taille :
en fonction du temps disponible pour s’en occuper
en fonction de la taille du terrain dont on dispose
Envisager que l’on va prendre goût à produire ses légumes et qu’il faut que le potager puisse grandir sans pour autant être obligé de le déménager.

La forme du potager :
Plusieurs possibilités
une seule parcelle sur laquelle on fait des allées au gré des semis et des plantations.
des carrés
des bandes de 1,20 m de large. La largeur de 1,20m permet de jardiner en restant dans les allées et donc de ne pas tasser la terre.

Il faut prévoir
le coin fraisier,
le coin rhubarbe,
le coin herbes aromatiques
et le coin des arbustes à petits fruits.

2 La préparation du terrain la 1èreannée.

Le nettoyage
enlever les grosses pierres,
couper l’herbe court

La mise à nu de la terre
avec une houe,
avec un louchet pour découper des mottes et les soulever,
avec la technique des cartons si on peut attendre 4 ou 5 mois avant de commencer à cultiver.

Le bêchage
il faut enlever le maximum de racines, de cailloux.

Le griffage
avec un croc pour garder la terre en grosses mottes jusqu’au printemps.

L’amendement de la terre
épandre du fumier et du compost,
recouvrir ensuite de feuilles mortes qui protègeront le sol pendant l’hiver.
Tout ce travail doit être fait en automne pour pouvoir démarrer les cultures au printemps.

Le travail du printemps
Il diffère selon l’état de la terre
Si elle est restée en grosses mottes avec le fumier et le compost qui ont fini de se décomposer, un griffage ou un bêchage léger permettra de l’enfouir en superficie. En même temps, on retirera les herbes qui pourraient avoir repoussé.
Si la terre est tassée à cause des pluies surtout si le sol est sableux, il faut faire un léger bêchage ou un travail à la grelinette
Le ratissage intervient juste avant les semis ou les repiquages.

Photos / texte : Thérèse

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05Mai

Des produits naturels pour traiter et nourrir les plantes, par Thérèse

5 mai 2014 Annaïg Le Meliner Pratiques horticoles 12

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Décoctions, infusions et purins : recettes de base

Décoction :
Coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau et faites bouillir 1/4 d’heure.
Laissez refroidir toujours sous couvert.
A utiliser pour la rhubarbe et le clou de girofle.

Infusion :
Même recette que pour votre infusion du soir.
A utiliser dès le complet refroidissement.

Purin :
Il s’agit d’une macération plus ou moins longue, réalisée soit avec des orties, de la consoude, de la prêle ou des fougères. Cette macération a souvent un effet stimulant et elle s’utilise diluée.
Les proportions standard sont de 1kg/10l d’eau de pluie de préférence.
La préparation standard du purin : coupez les herbes en morceaux, couvrez d’eau, laissez macérer à couvert à cause des odeurs en remuant tous les jours.
Dès que le mélange cesse de bouillir, le purin est prêt.
Filtrez et conservez dans des bouteilles bouchées.
Jetez le résidu sur votre tas de compost, il ne fera que l’améliorer.

Préparation à base d’huiles essentielles :
20 gouttes sont mélangées à quelques gouttes de liquide vaisselle ou à une cuillérée de savon noir auxquelles on ajoute 1 litre d’eau ou un lait d’argile fait avec une cuillérée d’argile surfine et un litre d’eau.
Le lait d’argile permet une meilleure adhérence du produit.

Le matériel :

  • L’eau de pluie ou celle du puits. Si vous n’avez que de l’eau de ville, tirez-la la veille pour laisser le chlore s’échapper.
  • Des récipients en plastique avec des couvercles si vos voisins sont proches !
  • Une passoire très fine ou une serviette sur une passoire pour filtrer afin de ne pas boucher la pomme d’arrosoir ou la buse du pulvérisateur.

Des plantes pour nourrir :
La consoude : Quelques pieds cultivés au soleil ou à mi-ombre. 2 à 3 récoltes entre mai et octobre. A utiliser en purin d’une semaine de fermentation dilué à 20%. C’est une préparation stimulante qui favorise la floraison pour les plantes gourmandes : courgettes, tomates, aubergines, poireaux…Elle a l’avantage d’apporter des éléments minéraux puisés profondément dans le sol grâce à ses racines profondes. A apporter directement avec un arrosoir au pied des plantes.

L’ortie : Un coin de 1m² dans un coin du jardin est suffisant. Taillez-la régulièrement pour qu’elle ne graine pas et surveillez les rhizomes pour qu’ils ne s’étendent pas. Attention, celles du bord des routes risquent d’être polluées.  Pour faire le purin, utilisez les parties les plus tendres et mettez le reste au compost. Le purin est prêt en une semaine environ. Il s’utilise en arrosage dilué à 20%. Un demi-litre par plante apporte les nitrates et oligo-éléments nécessaires à toutes les plantes et contribue au démarrage des jeunes plants. N’arrosez jamais sur une terre sèche mais arrosez un peu avant surtout sur les potées. Les géraniums adorent !

La luzerne : Les pellets ou bouchons s’achètent en jardinerie. C’est un excellent apport d’azote. On peut soit mettre quelques pellets à la base des plantes si le temps est pluvieux, soit les faire se dissoudre dans un arrosoir (3 poignées pour 10l) et verser un demi-litre par plant.

Le pissenlit : A prendre avec la racine dans la pelouse quand on en a besoin. Il en faut 1,5kg pour 10l d’eau pour réaliser un purin à utiliser dès qu’il commence à sentir en le diluant à 50%.
On peut aussi réaliser une infusion (1kg de pissenlit haché pour 5l d’eau) qu’on pulvérisera pur.
Les préparations à base de pissenlit sont indiquées pour redonner de la vigueur aux plantes chétives et nourrir les gourmandes.

Les algues de votre bassin : A récupérer à l’épuisette. Elles sont chargées de nitrates et seront bénéfiques à la rhubarbe, aux poivrons et aubergines, de même qu’aux rosiers. Il suffit de les étaler au pied des plantes. Par contre, il est déconseillé d’en donner aux salades et épinards qui absorbent les nitrates trop facilement.

Des plantes pour éloigner les insectes :
L’absinthe :  Elle peut être installée dans un massif fleuri au soleil. A récolter dès qu’elle commence à fleurir et faire sécher les tiges. Elle s’utilise en infusion (30g/1l de feuilles sèches à pulvériser) contre les altises, les vers gris, les louvettes, les vers fil de fer, les vers du pommier, la piéride, les chenilles…On peut aussi planter des pieds d’absinthe dans le jardin non loin des plantes sensibles.

L’ail : Une préparation spéciale : 100g d’ail écrasé dans un verre d’huile d’olive ou de colza qui macèrent 12h. Ensuite, on presse le tout, on ajoute 1l d’eau et 3 cuillérées de savon noir et on laisse reposer une semaine ou plus dans le noir. On l’utilise diluée (3 cuillérées à soupe pour 1l d’eau) contre les aleurodes, les pucerons, les piérides, les acariens, les doryphores, les chenilles, la teigne de la pomme de terre…On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La fougère : C’est un puissant répulsif à utiliser en purin d’une semaine (1kg/10l d’eau) pour lutter contre les vers fil de fer (larves du taupin), les vers gris, les louvettes, la cochenille, les pucerons dont les pucerons lanigères des pommiers (dans ce cas, il faut le passer au pinceau additionné d’une cuillérée de savon noir pour bien faire pénétrer le produit).

La menthe poivrée : Un autre puissant répulsif, très efficace sur la piéride du chou, les pucerons noirs, les chenilles… On l’utilise en purin (1kg/10l dilué à 10%) mais pas sur les semis. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

L’ortie : Pour être efficace, il faut l’utiliser en infusion (3 poignées de feuilles /1l d’eau dilué à 20%) à pulvériser sur les légumes et arbres fruitiers contre les pucerons et les acariens. 

Le piment : Contre les pucerons noirs sur les rosiers, les arbres fruitiers, les fèves, la mouche de l’oignon et de la carotte, les larves de doryphores, les cochenilles, utilisez en pulvérisation du soir une macération de 2 cuillérées à café de piment de Cayenne avec 2 gousses d’ail écrasées pour 1l d’eau. Après filtration, ajoutez 2 cuillérées à soupe de savon noir. On peut aussi utiliser des huiles essentielles.

La rhubarbe : Seules les feuilles sont utilisées, soit en décoction (500g/ 1/4l d’eau pendant 30 minutes plus une goutte de savon noir) contre les pucerons, soit en macération (3 feuilles /3l d’eau pendant 3 jours non diluée) contre les pucerons ou pour éloigner les limaces après un repiquage.

La tanaisie :  Installez un stolon que vous aurez trouvé dans la nature. Un purin pur, réalisé avec 1 seau de feuilles et tiges pour 10l d’eau au bout d’une semaine, est efficace contre l’altise, les chenilles, les pucerons et les fourmis, dilué à 20% contre la mouche de la carotte ou de l’oignon. On peut aussi réaliser une infusion de 20 minutes avec 100g de fleurs pour 1l d’eau à utiliser pure.

La tomate : Une macération pure de 24h (un seau de feuilles et de tiges rempli d’eau) pour lutter contre les pucerons et les acariens sur les choux, les poireaux, les rosiers, les fruitiers…

Des plantes pour traiter les plantes malades :
L’absinthe : En macération de 24h de 100g/1l d’eau non diluée, elle a un effet contre la rouille des rosiers ou des arbres à petits fruits. On peut ajouter une pincée de soufre mouillable qui renforce l’action. 

L’ail : Contre la cloque du pêcher ou l’oïdium de la vigne, utilisez une infusion préparée avec une tête d’ail pour 1l utilisée pure en pulvérisation.

La capucine : Une infusion utilisée pure (une casserole de feuilles remplie d’eau mise juste à frémir) est efficace contre l’oïdium des pommiers.

Le clou de girofle : Une décoction de 10 clous dans 1l d’eau pendant 30 minutes est efficace contre une fonte des semis en cours.

La prêle : Pour lutter de façon préventive contre le mildiou, la moniliose, la rouille, la tavelure, la cloque et un peu moins contre l’oïdium, sur les rosiers, les tomates, les arbres fruitiers, utilisez une infusion de 100g de tiges sèches pour 1l d’eau dilué à 20%. Contre la moniliose, il vaut mieux ajouter une pincée de Cuivrol qui renforce l’action et traitez à la chute des pétales.

La sarriette : Une préparation à base d’huiles essentielles est très efficace contre le mildiou des pommes de terre, de la tomate ou de la vigne, la cloque du pêcher et le chancre des arbres fruitiers.

Le raifort :  Pour lutter contre la moniliose des pruniers, pommiers, cerisiers… utilisez cette préparation : 2 ou 3 tiges et racines broyées au mixer sur lesquelles on verse 1l d’eau bouillante en continuant de mixer 2 à 3 minutes. On laisse infuser et après dilution à 20% on pulvérise à la chute des fleurs et un mois plus tard.

La tanaisie : Plus qu’une infusion, l’utilisation d’huiles essentielles a une action préventive efficace contre la rouille des rosiers ou des roses trémières et le mildiou des pommes de terre, tomates et vigne. On peut aussi traiter avec une infusion de fleurs diluée à 20% (cf. paragraphe précédent).

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Thérèse

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04Mai

La culture des haricots par Jean Yves

4 mai 2014 Annaïg Le Meliner Potager 19

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Le haricot : phaseolus vulgaris
Famille : fabaceae papillionacées
Originaire d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud

Type de haricots à rames ou nains
* filet vert / variétés : gusty-  coktel – delinel
* filet beurre / variétés : safran
* filet pourpre / variétés : velour – améthyst
* filet marbré / variétés : triomphe de Farcy
* mangetout rond vert / variétés : proscessor
* mangetout rond beurre / variétés : maxid’or – rocquencourt
* mangetout plat vert / variétés : nassau – artémis
* mangetout plat beurre / variétés : romano wax
* haricot grains / variétés : Paimpol – Cocagne – Soissons – mogette – lingot – michelet
* flageolet / variétés : flageoly – chevrier vert
* haricot germes / variétés : mungo ou pousses de soja

Rotation : 5 ans

Fumure :
100N 100P 100K pas de fumure organique fraîche
La croissance végétative est conditionnée par les conditions climatiques, chaleur et humidité font généralement un grand développement.

Eau : 150mm

Semis :
La température idéale du sol doit être à plus de 12°, je sème en ligne en distançant chaque rang de 50 à 60 cm et 15 à 20 graines au m linéaire ou en poquet en mettant 3 à 4 graines tous les 15 cm.
Je prévois des tuteurs pour les haricots à rames genre tipi ; le nombre de graines au ml est à moduler selon le type de haricot. Je sème à 1 cm de profondeur en enfonçant bien la graine dans la terre fraîche. La levée se fera au bout de 5 à 15 jours selon la météo.
Je programme des semis tous les 15 à 20 jours pour avoir une récolte échelonnée et toujours tendre.
Il est possible de semer à partir du 10 mai en pleine terre et ceci jusqu’au 1 août ou un peu plus précocement avec voile de forçage.
Le haricot est bien adapté en culture hâtive sous serre.

Lutte contre les ravageurs
* La mouche du haricot : pas de fumure organique fraîche
* Les pucerons noirs de la fève : purins d’orties
* Les sitones : pyrèthre
* Les limaces : cendres – feramol
* Les noctuelles terricoles ou défoliatrices : bacillus thuriengensis (bactospeine)
* Les araignées : arrosage urgent
* Les bruches dans les haricots secs :  je ramasse avant complète maturité et je stocke hermétiquement à température en dessous de 13 degrés

Lutte contre les maladies
* Fusariose : plus longue rotation des cultures
* botryris et sclérotinia : éviter l’excès de végétation par une fumure adaptée, un arrosage  contrôlé et une densité correcte. Arroser au pied du haricot le matin de bonne heure. Il existe une méthode biologique (Contans) pour réguler cette maladie.
* anthracnose et graisse : choisir des variétés résistantes ou faire des applications de bouillie bordelaise

Lutte contre les oiseaux :
Filet – épouvantail- fils entrecroisés

Lutte contre les lapins :
* Grillage – fils de clôture électrifiés 1er rang à 5 cm et le second à 10 cm du sol
* Pulvérisation de lait dilué à 10%, c’est à dire 1L de lait pour 10 L d’eau

Références:
Wikipédia
Nature jardins le haricot
Plantes et jardins
Gamm vert

Date : 3 mai 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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19Avr

Les iris de jardins par Alain Chapelle

19 avril 2014 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 16

Texte fourni par le conférencier pour illustrer son propos

Quelques notions d’agronomie
Texture de la terre : sableuse, limoneuse ou argileuse. Trop sableuse : séchante et lessivante ; fractionner les apports d’engrais trop argileux : trop compacte et risque de blocage d’éléments : apports précoces.
L’idéal étant le mélange des 3 = 40%de sable, 30% de limon et 20% d’argile.
Pour les Iris de zones humides il peut être intéressant de rajouter du compost. Mais pour l’iris des jardins c’est assez peu important.
Le pH c’est-à-dire le degré d’acidité de la terre. L’intérêt d’un pH neutre : l’assimilation des nutriments est beaucoup plus importante. L’influence du pH sur l’assimilation des éléments fertilisants par la plante. (Etude faite par : Semences de France)
Le pH de la Bretagne est d’environ 4,5 à 5.

Plantes
Les plantes peuvent se diviser en :

  • Plantes acidophiles (pH de 4 à 6,5) : Azalées, Rhododendrons, Bruyères, Hortensias bleus
  • Plantes neutrophiles (pH de 6,5 à 7,5) : la plupart des bulbes et autres plantes de jardins dont l’Iris
  • Plantes basophiles (pH de 7,5 et plus)

Comment remonter le pH
Il faut 300 gr de CAO pur au m² pour remonter d’un point le pH sachant qu’on ne peut pas en mettre plus de 100 gr à chaque fois afin d’éviter les blocages d’oligoéléments et que 30g r seront perdus tous les ans par lessivage.
En pratique mettre 100 gr de chaux vive à 90%, 200 gr de carbonate de chaux à 45% ou 300 gr de lithothamne à 35% et ce, tous les ans.

Il faut donc plus de 4 ans pour remonter le pH d’un point.

Culture de l’Iris
Certains Iris acceptent un sol acide (Iris Sibiricas, I. Pseudacorus, Spurias, Ensatas, iris de Hollande)
L’Iris des jardins fait partie des plantes neutrophiles d’où la nécessité d’apports de chaux, magnésienne de préférence.

Conseils de plantation (cf : fiche ci-jointe)

Pourquoi l’Iris ?
La fleur Arc-en-Ciel
L’Iris est la fleur qui offre le plus de possibilités en formes, en couleurs et en parfums.

L’Iris
Tous les Iris sont composés de 3 pétales, 3 sépales et 3 styles qui sont les organes sexuels de la plante comprenant les étamines portant le pollen et le pistil composé d’un stigmate servant de réceptacle au pollen et surmontant les ovaires.
Certains iris possèdent une barbe sur laquelle se posent les bourdons pollinisateurs.

Quelques espèces d’Iris

IRIS A BULBES

– Iris Reticulatas les premiers à fleurir

– Iris Xiphium à bulbes du pourtour méditerranéen dont l’I. latifolia, l’iris des Pyrénées qui a donné l’iris de Hollande.

Ces bulbes sont à planter en automne à 10cm de profondeur 

IRIS A RHIZOMES

APOGON sans barbe

– IRIS D’EAU

  • Laevigata un joli bleu venant d’Asie
  • Pseudacorus de nos marais, plutôt jaune
  • Versicolor venant d’Amérique du Nord, bleu violet

– IRIS DES ZONES HUMIDES

  • Ensata ou I. Kaempferi du Japon
  • Sibirica
  • Spuria

– IRIS DES TERRES SECHES

  • Foetidissima à petites fleurs bleutées et graines rouges les seuls avec le I. Pseudacorus à fleurir à l’ombre
  • Unguicularis d’Alger fleurit en hiver
  • Tectorum originaire de Chine et Japon mais depuis des années sur le toit des chaumières souvent croisés avec des nains
  • Arilbred du Moyen Orient

– POGONIRIS avec barbe

  • Pumila petites fleurs violettes
  • Lutescens nain du sud de France
  • Germanica
  • Florentina
  • Pallida
  • Variegata
  • Plicata 

Iris Hybrides ou Iris des jardins tétraploïdes

Histoire de l’hybridation
Au 19ème siècle : les amateurs d’iris récoltaient les graines fécondées par les bourdons et les semaient : De Bure, Jacques, Lemon en France.
Au début du 20ème siècle : ils ont commencé à hybrider en choisissant les parents : Vilmorin et Ferdinand Cayeux, en France et Foster en Angleterre.
En 1920 aux USA naissance de l’AIS (American Iris Society).
La SFIB (Sté Française des Iris et Bulbeuses) en 1959.
Cependant jusqu’en 1939, 95 % des créations mondiales étaient françaises.
Après la guerre, les américains prennent le monopole.
Les principaux Schreiner et Black & Johnson (Mid-America).
Et aussi en plus Keppel, Ghio, Sutton, Aitken, etc.
En Australie surtout Barry Blyth.

Créations de nouvelles variétés :

BUT : AMELIORATION

  • Tiges (solidité, ramifications, étagement)
  • Plante (multiplication, résistance aux maladies)
  • Fleur (Forme, largeur des épaules, ondulations, tenue, texture, frisure)
  • Couleurs (nouvelles couleurs ou associations de couleurs, barbes de couleurs parfois surmontées d’un éperon ou d’une cuillère c-à-d en forme de petit pétale, broken, striure, spot)

LA TECHNIQUE :

  • Choisir les bons parents
  • Prendre le pollen sur les étamines du père et le déposer sur le pistil de la mère

Classification :

HAUTEUR < de 40 cm : Floraison mi-fin avril

  • Iris Nains Miniatures < 25 cm
  • Iris Lilliputs de 25 à 40 cm

HAUTEUR de 40 à 70 cm : Floraison fin avril à mai

  • Iris Grands Miniatures : fleurs de <10 cm
  • Iris Intermédiaires : fleurs de 10 à 13 cm (floraison entre les nains et les grands Iris)
  • Iris De Bordure : fleurs de 10 à 15 cm (floraison avec les grands Iris)

HAUTEUR > de 70 cm : Floraison de début mai pour les précoces à début juin pour les tardifs – Pour les remontants (seulement 10% des variétés) fin d’été et automne

  • Grands Iris Standards

Catégories :

Selfs ou unicolores (blanc, blanc teinté, jaune, orange, brun rouge, pourpre, rose, bleu, noir)

  • Variegatas : jaune/brun rouge
  • Bitones : 2 tons d’une même couleur
  • Amoénas : blanc/couleur
  • Plicatas : blanc bordé d’une couleur
  • Luminatas : lumière sous la barbe
  • Bicolores : 2 couleurs différentes
  • Brokens : des striures aléatoires
  • Striés : stries foncées sur fond clair
  • Space Age : un éperon prolongeant la barbe portant parfois une cuillère

Quelques questions souvent posées

Les Iris dégénèrent t’ils ?

  • Heureusement non s’ils sont issus d’un rhizome, c’est ce qu’on appelle la multiplication végétative ;
  • La reproduction sexuée donne des graines ; les fleurs correspondront au patrimoine génétique des parents et dans la même gousse vous pouvez avoir toutes les couleurs ;
  • Ils ont été plantés trop près d’autres variétés qui les ont étouffés ou à l’emplacement d’autres iris c-à-d dans une terre épuisée par cette monoculture.

Les fleurs changent-elles de couleur selon le sol ?

  • Non, par contre un apport de potasse renforce les couleurs des 1ères fleurs ;
  • De même un sol riche (sauf en azote) donnera de plus grandes fleurs en plus grand nombre.

Pourquoi mes Iris ne fleurissent pas ? (Cf : conseils de plantation)

  • Rhizomes trop enfoncés ;
  • Pas assez de soleil ;
  • Le sol trop acide ;
  • Ils ont besoin d’être divisés et replantés dans une terre nouvelle (tous les 5 ans).

Conclusion
Que sera l’Iris dans les années à venir ?
En 1900 on pensait avoir atteint les limites de l’évolution.
Quelques pistes du BLEU sans violet
Un ROUGE plus rouge malgré l’absence de la pélargonidine, le pigment rouge.
De nouvelles associations de couleurs
Des iris très STRIES
De nouvelles formes plus PETITES mais plus NOMBREUSES ou au contraire des fleurs plus grandes mais avec une substance plus épaisse durant plus longtemps
Les SPACE AGE : la cuillère au bout de la barbe formant une 4ème pièce florale.
Plus de remontants et de meilleure qualité.

Date : 12 avril 2014
Alain Chapelle et Yolande Airaud
Pépinière “Jardin d’Iris ” – Trévingard – 56340 Bubry
02 97 51 73 20 – 06 78 10 41 15
www.jardindiris-bubry.com

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