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Annaïg Le Meliner

10Nov

A propos des plantes qui supportent la présence de racines par Thérèse P

10 novembre 2014 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 16

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Petite étude simplifiée du système racinaire.

Rôles de la racine :

  • L’ancrage au sol : selon la nature du sol, les racines se développent et se ramifient plus ou moins (de quelques mm à plusieurs dm). Selon l’espèce de plantes, le développement des racines peut être totalement différent : en profondeur pour le chêne, la glycine, la rose trémière…en surface pour le prunus, le peuplier, le buis, le lonicera.
  • L’absorption de l’eau et des nutriments du sol, leur transportaux autres parties de la plante pour sa croissance et la photosynthèse dans les feuilles. Ce transport est en fait réalisé à la fois par l’évaporation foliaire et par la pression racinaire due à l’absorption active d’eau.
  • L’accumulation de réserves surtout dans les régions à climat saisonnier : pendant la saison froide, une partie des réserves est utilisée pour la respiration d’entretien des tissus ; au début de la saison chaude, le redémarrage de la croissance se fait grâce aux réserves de glucides, de lipides et de protéines accumulées.
  • Le support d’associations symbiotiques complexes avec les micro-organismes (certaines bactéries et les champignons mycorhiziens) qui vont aider à la fixation de l’azote, à la solubilisation et à l’absorption d’éléments comme le phosphore, le cuivre ou le zinc, à l’absorption de l’eau. Ceci va permettre d’améliorer le développement des racines et des plantes.
  • La fonction de tuteur : chez certains végétaux, des racines aériennes viennent s’ancrer dans le sol de part et d’autre de la plante pour la maintenir à la verticale.
  • Le décolmatage du sol :c’est le cas du Branle, une plante résistante aux climats extrêmes, qui par ses racines déstructure la roche dure et stérile, la transforme en sol plus riche, permettant à d’autres espèces plus exigeantes de s’implanter.
  • La création de sol : par les acides organiques qu’elles produisent, les racines contribuent à la destruction des calcaires et à la libération de calcium et autres minéraux utiles aux plantes.

Structure de la racine :

Le plus souvent, la racine est un axe qui de développe vers le bas en fuyant la lumière.

On distingue 4 zones aux fonctions spécifiques que l’on retrouvera aussi dans les ramifications de la racine primaire :

  • la zone subéreuse : située juste sous le collet, elle a un rôle protecteur. C’est dans cette zone que se forment les racines secondaires qui auront les mêmes caractéristiques que la racine principale. Elles permettent d’accroître l’étendue du système racinaire. On appelle radicelles les plus fines de ces racines secondaires qui possèdent beaucoup de poils absorbants.
  • la zone pilifère : garnie de poils absorbants sauf chez les plantes aquatiques et les plantes épiphytes. Chaque poil est constitué d’une seule cellule très allongée dont les parois nues permettent l’absorption de l’eau et des sels minéraux. Ces poils, d’une durée de vie très courte, sont sans cesse renouvelés. Cette zone est toujours de la même taille.
  • la zone subterminale:lisse de quelques mm, elle est le siège de la croissance.
  • la zone embryonnaire recouverte d’une coiffe composée de cellules qui se renouvellent continuellement et par leur sécrétion permettent une meilleure pénétration dans le sol.
  • Les radicelles représentent moins de 10% de la masse totale d’un arbre mais le chevelu racinaire qu’elles forment correspond à 90% de sa longueur. On trouve ici le problème que nous évoquerons bientôt : comment gérer la concurrence entre les systèmes racinaires des plantes que l’on veut installer.

Les types de racines :

  • La racine primaire : Elle se développe dès le début de la germination. C’est la racine principale Elle résulte de la croissance de la radicule de l’embryon contenue dans la graine.
  • Les racines secondaires d’ordre 2,3,4 : Elles naissent à partir de la racine primaire ou d’une racine secondaire.
  • Les racines adventives :elles naissent à partir de la tige ou d’une feuille ou d’un stolon. Elles peuvent être aériennes ou souterraines. 

Les systèmes racinaires.

L’ensemble formé par la racine primaire et les racines secondaires forme le système racinaire. On rencontre plusieurs formes de systèmes racinaires.

  • Le système racinaire pivotant : par sa longueur et sa largeur, la racine principale se développe de façon prédominante
  • Le système racinaire fasciculé :

2 cas:

  • la disparition précoce du pivot entraîne la formation d’un faisceau de racines à la base de la tige.
  • les racines latérales ont un développement similaire à la racine principale et ne se ramifient pas.
  • Le système racinaire traçant : la racine principale est plus ou moins développée. Des racines secondaires se développent horizontalement et à faible profondeur. Elles donnent naissance à de nouvelles plantes quand elles percent le sol.
  • Les racines tubérisées : la racine pivotante (carotte, betterave…) ou les racines fasciculées dahlia…) se développent de façon proéminente et accumulent des réserves. A noter que les tubercules peuvent aussi se développer sur des tiges souterraines (pomme de terre) ou à la base de la tige (cyclamen, colchique…)

Pour mémoire, on peut citer d’autres systèmes racinaires moins fréquents qui résultent de l’adaptation de la plante à son milieu d’origine : les racines contrefort, les racines échasses, les racines lianes, les racines ventouses ou crampons.

Remarques :

Les rhizomes : il ne s’agit pas d’une racine mais d’une tige souterraine qui donne naissance à des systèmes de racines fasciculées sur la face inférieure et à des tiges aériennes sur la face supérieure.

Dans le choix des plantes que nous voulons installer, il sera important de prendre en compte le système racinaire des plantes choisies.

Celles qui ont un système pivotant doivent pouvoir accéder aux couches profondes du sol, alors que celles ayant un système fasciculé ou un système traçant, celles qui forment des rhizomes se contentent de puiser leurs ressources dans les couches superficielles.

Planter en tenant compte des racines concurrentes.

Les éléments à prendre en compte.
Dans la majorité des cas, lorsqu’on pense concurrence des racines, il s’agit de planter près d’arbres.

Le choix de l’emplacement :
Dans le système racinaire d’un arbre, la partie où les racines sont le plus actives se trouve à l’aplomb de la couronne. C’est là que se trouvent les radicelles qui puisent l’eau et la nourriture dans le sol. Près du tronc, les racines occupent plus de place mais sont moins actives.

Le système racinaire :
La surface occupée par les racines et la profondeur de celles-ci diffèrent selon le système racinaire. Il faut essayer d’en tenir compte dans le choix des plantes.
A l’évidence, une racine pivotante a besoin de profondeur, des racines fasciculées ont besoin d’une épaisseur de terre moindre mais plus étendue tout comme des racines traçantes.

L’exposition :

– au soleil : lorsqu’on veut planter le long d’une haie, en plein sud.

– à mi-ombre : dans un sous-bois clair, à la lisière d’un bois, dans un massif ombragé par un arbre ou des arbustes.

– à l’ombre dense des arbres : dans une zone boisée ou tout près du tronc des arbres.

Dans ce cas-là, on pourra privilégier la plantation de bulbes ou de plantes à floraison printanière avant la pousse des feuilles ou bien abattre quelques arbres pour aérer le lieu ou bien élaguer quelques branches basses pour permettre une pénétration de la lumière.

Cette dernière solution ne doit pas faire oublier que les arbres formeront d’autres branches ou que celles situées au-dessus s’allongeront.

L’accès à l’eau

Sous les arbres, l’eau est absorbée rapidement et l’été les pluies ne traversent pas les feuillages. Si on arrose au pied des plantes que l’on a installées, les racines des arbres reviendront rapidement coloniser cet espace et les plantes plus fragiles ne pourront se développer ou bien auront une durée de vie courte. Pour éviter ce phénomène ou le ralentir, il est nécessaire d’arroser tout autour des arbres afin que chaque plante trouve l’eau dont elle a besoin. Dans les espaces plus aérés où il ne s’agit pas d’arbres, on veillera aussi à apporter l’eau à toutes les plantes qui entourent celles que l’on installe.

La nourriture

Les plantes que l’on installe ont besoin de trouver rapidement les éléments nécessaires à leur développement. Comme leurs racines sont de fait encore peu développées et que les plantes déjà installées ont sans doute absorbé ceux qui se trouvaient en surface, il faut au moment de la plantation et dans les années qui suivent enrichir la terre en apportant du compost et des engrais. On retrouve ici le même problème que pour l’eau, à savoir que des racines concurrentes risquent de se redévelopper dans l’espace choisi et priver notre nouvelle plante des éléments que nous avons apportés. Donc, il faut épandre ces éléments nutritifs sur une surface assez large.

Comment procéder ?

Pour assurer au mieux l’installation de notre nouvelle plante, on forme une poche de profondeur adaptée. Il est important de ne pas vouloir installer de gros sujets car le volume du conteneur obligera à creuser une grande poche. Pour la former, il faut supprimer les racines gênantes, retirer la terre et apporter de la terre de jardin et du compost afin de l’enrichir. Lorsqu’on supprime des racines, il ne faut pas oublier qu’elles vont repousser. En conséquence, il faut bien observer le lieu où l’on va creuser pour faire en sorte d’en retirer le moins possible. Ensuite, il faut pailler pour garder l’humidité et arroser régulièrement. Une surveillance des limaces ne doit pas être oubliée car sous les arbres, elles sont souvent nombreuses.

Si on installe une plante à rhizome, on peut en plus ajouter une certaine épaisseur de terre sur l’espace que l’on veut voir coloniser. Comme en général ce sont des plantes qui produisent des racines fasciculées, elles trouveront à s’installer sans problème.

 

A retenir

Quant à moi, après toutes ces considérations théoriques, si je dois planter, je pense aux éléments suivants :

  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire pivotant aux racines secondaires peu superficielles : on peut choisir une plante elle-même à système pivotant, fasciculé ou traçant ou formant un rhizome. Soit, elle installera sa racine en profondeur, soit ses racines pourront coloniser l’espace superficiel.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire fasciculé :
    • une plante à système pivotant trouvera facilement à installer sa racine.
    • une plante à système racinaire fasciculé aura des difficultés pour s’installer. Ses racines seront vite au contact de celles des autres plantes. Pour réussir, le mieux sera de conserver une certaine distance avec les autres plantes. C’est ce qu’on observe dans les jardins à la française le long des bordures de buis : il y a toujours un espace important car les racines de ceux-ci sont très superficielles.
    • une plante à système racinaire traçant s’installera si on la soigne dans les premiers temps.
  • Plantation au milieu de plantes à système racinaire traçant :on peut installer des plantes avec des systèmes racinaires des 3 types. Il suffit de dégager un espace suffisant en retirant les racines encombrant l’espace et de l’enrichir.
    • Les plantes en place ne souffriront pas puisqu’elles ont des racines ailleurs. Si on installe une plante à système à pivot, elle pourra former sa racine en profondeur.
    • Si c’est un système fasciculé, l’espace dégagé devra être suffisant car la plante en place risque de recoloniser l’espace dégagé.
    • Si c’est un système traçant, elle trouvera d’elle-même sa place en l’aidant dans les premiers temps pour installer ses rejets. Dans ce cas, c’est plutôt la concurrence entre les parties aériennes qui risquent de poser problème, une plante étouffant l’autre.

 

Sources : Recherches et photos sur internet sur une multitude de sites et photos personnelles.

Date : 8 novembre 2014
Photos / texte : Thérèse P

Choix de plantes qui s’accommodent de la présence de racines.
Plantes Type racines Floraison Exposition Remarques
Anémone hupehensis pivotante 08/10 mi-o/so rhizome
Anémone nemorosa 04/05 o/mi-o rhizome couvre-sol
Anémone ranuncoloïdes 04/05 mi-o/so rhizome couvre-sol
Aquilegia pivotante printemps mi-o/so/o
Aralia racemosa pivotante 06 et fruits en été ombre légère tubercules ramifiés
Aruncus dioicus 05/07 mi-o/so rhizome
Asperula (Galium) fasciculées 04/07 mi-o/o rhizome tapissant
Aster divaricatus pivotante 08/10 mi-o/so rhizome couvre-sol
Astrantia major fasciculées été mi-o/so racines horizontales
Brunnera fasciculées printemps o/mi-o
Campanula latiloba 05/07 mi-o/so
Campanula poscharskyana 05/10 mi-o/so  stolons
Carex morrowii fasciculées 03/06 so/mi-o rhizome
Centaurea montana 06/07 et 08/09 so/ombre légère rhizome traçant
Ceratostigma plumbaginoïdes 07/10 so/mi-o rhizome traçant
Convallaria majabis (muguet) fasciculées printemps mi-o rhizome
Dianthus barbatus fasciculées été soleil
Dicentra formosa tubéreuses 05/07 mi-ombre
Digitalis 05/07 so/mi-o se ressème facilement
Disporopsis pernyi pivotante 06 mi-o rhizome
Epimedium fasciculées 04/06 o/mi-o rhizome
Euphorbia robbiae fasciculées 04/05 o/mi-o rhizome traçant
Fragaria vesca (fraise des bois pivotante 05/07 so/mi-o stolons
Geranium fasciculées 05/10 so/mi-o
Gillenia stipulata pivotante 05/10 so/mi-o rhizome traçant
Hosta fasciculées 06/09 mi-o/o
Ligularia pivotante automne mi-o rhizome
Liriope muscari fasciculées fin été mi-o rhizome
Omphalodes verna 02/05 mi-ombre stolons
Pachysandra terminalis pivotante 05/06 mi-o/o rhizome
Peucedanum ostruthium tubéreuses 06/08 so/mi-o
Podophyllum peltatum fasciculées 05/06 mi-o rhizome
Polygonum runciforme fasciculées 07/11 mi-o/o rhizome traçant
Primula fasciculées selon espèces mi-o
Pulmonaria 02/04 mi-o/O rhizome
Reinecka carnea fasciculées 09/10 o/mi-o rhizome
Rodgersia aesculifolia fin été mi-o/o rhizome
Saxifraga stolonifera fasciculées 05/07 mi-o/o stolons
Stobilanthes attenuata 08/11 so/mi-o
Tricyrtis 07/09 mi-o/o rhizome
Vinca major pivotante printemps so/mi-o/o stolons
Waldestenia ternata pivotante 05/06 so/mi-o stolons
A cette liste de plantes non exhaustive, on ajoutera des fougères : Blechnum spicant, Dryopteris, Cyrtomium falcatum, Onoclea sensibilis, Polystichum, des bulbes : Scilla nutans, Anemone blanda, Narcissus, Eranthis, Cyclamen et les tulipes botaniques, sans oublier les rosiers et toutes sortes d’arbustes.
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15Oct

Le Conservatoire des Rhododendrons Polyploïdes à Josselin (56)

15 octobre 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 22

Le but de ce conservatoire est :

  1. la sauvegarde des premiers polyploïdes (majoritairement anglais ou américains). J’ai donc fait appel à quelques amis américains pour qu’ils m’expédient des boutures de presque tous les polyploïdes qui ont été testés par l’Université de Cumbria. Je les ai bouturés et d’ici une paire d’années ils seront suffisamment grands pour être installés au « Bois d’Amour », nom très poétique de l’endroit.
  2. la plantation des hybrides polyploïdes « made in France ». Depuis deux ans je donne mes obtentions polyploïdes à la ville de Josselin. C’est un projet qui me tenait à cœur et que j’ai pu réaliser grâce à mon ami Christian Hays, amateur « polyplante », qui a su convaincre le Maire de Josselin de planter des rhododendrons dans ce Parc situé plus ou moins au centre même de cette charmante Cité.

Une municipalité est la seule à même de gérer dans le temps un projet de ce type. Quand j’évoque le facteur temps, je raisonne en dizaines d’années. On peut tout à fait imaginer que des « chercheurs » ou des « hybrideurs » viennent à Josselin dans 30 ou 40 ans pour la « banque génétique » qu’il y trouveront. Les auteurs de ce projet, Joseph Seveno (le Maire de Josselin), Christian Hays et moi-même seront morts depuis longtemps mais nous aurons la satisfaction d’avoir pensé aux générations futures. Je suppose que les visiteurs d’Exbury n’étaient pas aussi nombreux dans la première décennie suivant sa création qu’ils le sont maintenant. Je suis certain qu’il en sera de même pour Josselin car ce Conservatoire est une idée originale et que le cadre de Josselin est unique et s’y prête merveilleusement bien.

L’inauguration du Conservatoire des rhododendrons polyploïdes s’est déroulée samedi 03 mai 2014 sous un ciel radieux. Depuis deux ans je donnais des plants à la municipalité de Josselin qui m’avait contacté dans le but de faire ce Conservatoire. Un ami, Christian Hays, avait signalé au maire de Josselin, Joseph Séveno, les avancées scientifiques depuis 2011 sur ces rhododendrons.

J’ai naturellement été emballé par ce projet de Conservatoire et par le lieu : le Bois d’Amour à Josselin. Josselin est une petite ville qui a su préserver son patrimoine : on peut y découvrir de très nombreuses maisons anciennes. Les touristes y viennent nombreux pour ses maisons ‘médiévales’ et son château

Pour l’inauguration, des ‘panneaux’ d’environ 2 m sur 2 expliquent le projet et quelques sujets incontournables : les missionnaires français ou les hybrideurs et leurs travaux. Ces panneaux resteront en place jusqu’à la fin de l’été à cet emplacement, appelé du nom poétique de ‘théâtre de verdure’. Le maire, Joseph Séveno, présente le projet sur le 1er panneau

Mille mercis aux hommes sans qui ce Conservatoire n’aurait pu se faire : Christian Hays, Alain Hivert, responsable des services techniques et son équipe, Joseph Séveno, maire de Josselin.

Parmi les invités, M Josselin de Rohan, propriétaire du château et du rhododendron ‘Château de Josselin’, hybride enregistré en 2006, obtention de Marc Colombel

Le projet est ambitieux et le but des plus nobles : faire en sorte que les visiteurs apprécient la promenade et que les générations futures disposent d’une banque génétique des premiers polyploïdes.

Texte : Marc Colombel en 2014

 

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20Sep

Le Jardin de Nelly à Saint Thurien (29)

20 septembre 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Finistère 16

Nous l’attendions tellement la pluie salvatrice. Toutes les chaînes météo nous l’avaient prédite pour ce jour du 18 septembre. Chic aurions-nous pu dire. Sauf que ce jour-là, étaient programmées des visites de jardins et d’une pépinière. Damned. Nous voici réunis à l’entrée du jardin de Nelly, une quarantaine à nous être dit que les promesses météo ne seraient pas tenues. Que nenni !
A peine le temps de faire l’appel des présents (et des absents qui avaient oublié de se décommander), … d’écouter l’historique de l’aménagement du lieu par notre hôtesse Nelly… De commencer à circuler dans le jardin, trouver le meilleur angle pour les photos souvenir, s’intéresser à telle plante, arbuste ou arbre … qu’une pluie bien dense et soutenue s’abat sur nous.
Et voilà tout un chacun à la recherche de son imperméable, d’un p’tit coin de parapluie, d’un abri sous un arbre (qui finissait par laisser filtrer l’eau) ou au sec dans une voiture.
De belles découvertes en perspectives: Clématite Artic Queen, Hydrangea Phantom planté il y a un an et déjà bien fourni et port vigoureux, Viburnum watanabee, Roseraie en devenir avec petits messages sur ardoises, …
Stoïque, voici notre charmante hôtesse, en jolie robe légère et sandales, attend patiemment que les cieux veuillent bien revenir à un peu de clémence pour continuer sa visite guidée au travers des chambres aux détours desquelles nous découvrons des objets insolites : et aussi, dispersés de-ci, de-là, les éléments d’un magnifique portail anglais attendant d’être rassemblés à l’entrée du jardin.
Bel aménagement : Joli mannequin, Ouverture sur l’horizon, Lit jardinière géante, Tête de lit métallique, Banc confortable !!!
La visite en cette fin d’été ne nous a pas permis de découvrir les compositions des massifs dont les couleurs dominantes, selon Nelly, sont le bleu et le blanc. A revoir au printemps.
C’est autour d’une collation que la visite un peu perturbée se termine.
Merci à Nelly pour sa générosité et son excellent accueil.

Date : 18 septembre 2014
Photos / texte : Françoise B

Le Jardin de Nelly
Propriétaires : Nelly et Eric Macquet
Lojou – 29380 Saint Thurien
Tél : 02 99 97 47 86

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20Sep

Le Potager chez M Ezanno à Erdeven (56)

20 septembre 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Morbihan 18

Nous avons visité ce jardin où sont cultivées des tomates de toutes sortes ainsi que d’autres légumes d’été sous un tunnel.

Lundi matin, 15 septembre, nous sommes une quinzaine à nous retrouver à Kergouët, sur la commune d’Erdeven. Cette sortie fait suite à la conférence sur les tomates de Juin.

Maraîcher à la retraite, le propriétaire nous propose de visiter les trois tunnels sous lesquels il cultive, en cette saison, des tomates. Pour la visite, il est accompagné par M Lescop, passionné d’apiculture.

La visite démarre sur un tout autre sujet ! En effet, Mr Lescop, en se présentant, nous parle du chou de Lorient. Surprise de notre part ! Nous en avions parlé le samedi 6, lors de notre réunion de rentrée ! Nous apprenons que ce sont ses aïeux qui sont à l’origine de la culture de ce chou et qu’il s’occupe actuellement à en relancer la culture et surtout à obtenir une IPG pour cette variété. Pour ceux qui voudraient le cultiver, ils trouveront des plants à la saison prochaine aux Serres du moulin à Kergouët.

Ensuite, nous entrons sous les tunnels : ici sont cultivées plusieurs variétés de tomates :

  • Félicia : une tomate rouge et ronde. Certains pieds sont greffés sur des plants sauvages et montrent une production beaucoup plus abondante que les pieds ordinaires.
  • Noire de Crimée,
  • Tobira : une petite cerise,
  • Groseille : une minuscule cerise très douce,
  • Black Cherry : cerise, elle aussi.

Et puis, surprenant, une tomate bleue dont l’origine sauvage a été fixée.

Toutes ces tomates sont attachées sur des tuteurs verticaux et ensuite palissées à l’horizontale. L’arrosage est assuré par des tuyaux qui courent le long des sillons de plantation.

La tomate étant un légume gourmand, et ici on lui apporte essentiellement de la potasse et de la magnésie. Il n’utilise que des produits bio.

Puis suivent quelques conseils, nous ne sommes jamais trop savants !

Pour polliniser les fleurs, il suffit de secouer les tiges en plein midi lorsque les fleurs sont bien ouvertes.

Quand vous mettez les plants en place, il faut bien arroser la terre avant, bien arroser juste après et attendre 3 semaines ensuite pour obliger le plant à former ses racines en profondeur. Le pied sera plus solide et moins sensible à la sécheresse. Il faut reprendre des arrosages réguliers lorsque le fruit est formé mais sans excès pour éviter la maladie du cul noir.

Sous ces tunnels, il y a aussi des cultures de haricots à rames : Emeric de Vilmorin, un mangetout grimpant, des melons qui sont palissés sur des filets de pêche beaucoup plus résistants que les filets de culture que nous connaissons, des poivrons dont le jaune Yellow Pearshaped et un noir qui rougit en mûrissant, des aubergines.

En début de saison, sont cultivées des pommes de terre primeurs.

Ces différents légumes permettent une rotation des cultures.

A côté des serres dans les champs, on trouve des courgettes, du persil, du basilic pourpre beaucoup plus parfumé que le vert, des concombres.

Deux conseils au passage :

Quand l’oïdium fait son apparition, au moment de récolter une courgette, on supprime la feuille en dessous qui ne sert plus à rien. Cela permet au pied de continuer à se développer.

On peut planter des courgettes jusqu’au 15 août, cela permet une récolte plus tard en automne.

Au moment de notre départ, nous remercions M Ezanno et M Lescop pour cette visite instructive et leur accueil chaleureux. Et nous repartons tous avec un panier de tomates.

Nota : En 2015, de mi-mars à la fête des pères, vous trouverez aux Serres du Moulin tous les plants de légumes ou de fleurs annuelles que vous souhaitez repiquer dans votre jardin.

Date : 15 septembre 2014

Photos / texte : Thérèse P et Marie Claire O

Ce jardin privé n’est pas ouvert à la visite

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19Sep

Passez à l’orange, la couleur orange par Alain D

19 septembre 2014 Annaïg Le Meliner Conseils Jardin d'ornement 22

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

La couleur orange est une couleur secondaire résultant de la combinaison des couleurs primaires jaune et rouge.

Il existe donc différents tons d’orange tirant plus sur le rouge, ou plus sur le jaune. On parlera ainsi de rouge-orangé, de jaune-orangé, d’un orange vif ou au contraire pâle. Et pour compliquer encore plus, certaines fleurs ou surtout certains feuillages d’une plante peuvent varier d’une saison à l’autre, selon l’exposition, selon la météo… On qualifie certains oranges de : cuivre, abricot, pêche, roux, corail…

Dans le nom d’une plante aurantica ou aurantiacum indique une couleur orange (exemple : Meconopsis cambrica var. Aurantiaca)

Sa couleur complémentaire est le bleu. C’est la couleur qui crée un contraste fort mettant les tons orange le plus en valeur.

C’est la couleur la plus chaude. Elle est stimulante et synonyme d’énergie, de chaleur et de dynamisme mais elle est aussi envahissante, en tout cas peu discrète et il faut s’en méfier.

De l’orange ? Pour ou contre ?

Beaucoup de jardiniers se méfient de cette couleur. Certains la trouvent flamboyante et chaleureuse, d’autres la considèrent comme vulgaire. Faut-il pour autant la bannir alors qu’on s’extasie devant les flamboyantes couleurs automnales où l’orange est omniprésent ?

Contre :

  • Souvent agressif si employé abondamment
  • Certains tons d’orange violent manquent de délicatesse.
  • Pas évident à employer : attire le regard. On peut s’en servir pour mettre en valeur un objet de décoration ou un arbuste mais il faudra éviter de mettre de l’orange près d’un endroit que l’on souhaite oublier (un mur inesthétique, une construction sans intérêt…).
  • A éviter dans les jardins que l’on veut reposants.

Pour :

  • Couleur joyeuse et stimulante qui se marie bien avec le soleil d’été et les fortes luminosités. C’est une couleur du Midi.
  • Teinte automnale par excellence.

Alors ?

C’est une couleur à utiliser avec modération, par petites touches pour créer une note vive et réveiller une plate-bande un peu sombre (le blanc et le jaune réveillent également les teintes froides mais l’orange apporte plus de chaleur)

Avec quelles couleurs l’associer ?

En priorité avec le bleu, le vert foncé et le violet. Le contraste est fort. Au milieu de teintes froides, l’orange doit rester minoritaire et être utilisé en petites touches.

De même, il réveille les feuillages gris ou bleutés.

Intéressant avec le jaune et le rouge pour créer des plates-bandes vives et colorées. Mais attention : un excès de couleurs chaudes peut donner un ensemble criard, agressif, en tout cas peu reposant et gare aux fautes de goût. A manier avec prudence… (on évitera de transformer son jardin en « plate-bande de commune » !). Toutefois ce mélange est somptueux à l’automne (feuillages d’automne et floraisons rouge ou jaune). Il est vrai aussi que les coloris orange des feuillages d’automne sont plus doux que la majorité des floraisons.

Superbe avec le pourpre et le « noir ». L’association d’un Cotinus coggygria ‘Royal Purple’ ou un Cercis canadensis ‘Forest Pansy’ avec un rosier ‘Westerland’ est du plus bel effet.

Quelques floraisons orange

Je n’ai pas la prétention de pouvoir citer toutes les plantes à floraison orange. Car il y en a beaucoup plus que ce que l’on croit. J’ai donc fait un choix très personnel et je ne m’attarderai que sur les floraisons que je considère comme les plus intéressantes et qui demandent à être plus connues.

Ce choix est de plus très personnel car j’ai oublié ( ?) de citer des plantes que je n’aime pas (Kniphofia, œillets d’Inde…) !

Arbres et arbustes

  • Berberis :  darwinii, B. linearifolia ‘Orange King’, B. x logogensis (hybride des précédents). Arbustes persistants de 2 à 3 m au feuillage épineux fleurissant en avril-mai.
  • Chaenomeles (Cognassier du Japon): ‘Orange Selection’ et ‘Cameo’. 2 m. Floraison avril.
  • Hamamelis x intermedia ‘Jelena’ : floraison orange cuivré de novembre à janvier. Feuillage d’automne orangé et rouge. Jusqu’à 4 m. Soleil ou mi-ombre. Terrain frais plutôt acide. Cultivar voisin : ‘Robert’
  • Leonotis leonurus(queue de lion) : Arbrisseau de 1 à 2 m. Floraison à l’automne. Plein soleil car la plante craint le gel. Cultiver en serre ou situation chaude. Rabattre en fin d’hiver. Souvent cultivée comme vivace, voire comme annuelle dans les régions froides.
  • Lonicera x brownii ‘Fuchsioides’ et ‘Dropmore Scarlet’ : longues trompettes orange écarlate en été. 3-4 m. Tout sol. Soleil, mi-ombre.
  • Potentilla fruticosa: arbuste bas de moins de 1 m. Floraison en été. Plein soleil, sol ordinaire. ‘Sunset’ (orange foncé), ‘Tangerine’ (rouge-orangé pâle virant au jaune), ‘Hopley Orange’ (orange virant au jaune)
  • Punica granatum (grenadier) :fleurs rouge-orangé vif en été. Fruits à l’automne : grenade. 4 à 5 m mais il existe une variété naine. Plein soleil et longs étés chauds nécessaires pour floraison et fructification.
  • Rhododendron et azalée(les azalées persistantes ou caduques appartiennent à la section Azalea au sein du genre Rhododendron). Sol acide (PH voisin de 5). Mi-ombre, soleil si sol frais. On trouve des Azalées hybrides généralement caduques au coloris orange souvent brillant et vif. Ils mesurent environ 1,50 m : R. ‘Glowing Embers’, R. ‘Gibraltar’, R. ‘Fire Ball’, R. ‘Coccineum speciosum’ (2 m) etc.

J’aurais pu citer également : Buddleja ‘Orange Sceptre’ sans oublier le jeune feuillage orangé de la Spiraea japonica ‘Fire Light’

Plantes grimpantes

  • Campsis (Bignone) : fleurs en trompette en été. Plein soleil. 10 m. Certains cultivars de C. grandifloraet C. radicans. C. x tagliabuana ‘Mme Galen’ est la plus connue.
  • Eccremocarpus scaber (Bignone du Chili): persistante, croissance rapide. Fleurs tubulaires en grappes en été. 3 à 6 m. Se cultive comme une annuelle car gélive. Semis fin d’hiver (18°C). Soleil, sol riche.
  • Thunbergia alata (Suzanne aux yeux noirs) : vivace souvent cultivée comme annuelle car gélive. 1,50 m. Semis printemps (15°C). Plantation plein soleil.
  • Tropaeolum(capucine) :  tuberosum : vivace. 2 à 3 m. Rouge-orangé et jaune mais certains cultivars ont des fleurs orange. T. majus : annuelle (1 à 3 m). Soleil, sol ordinaire.

A noter les fruits de la passiflore.

Rosiers

Impossible de citer tous les rosiers à la floraison à dominante orange. J’en citerai donc très peu :

  • ‘Louis de Funès’ (1 m),
  • ‘René Descartes’ (1 m),
  • ‘Pat Austin’(1,20 m),
  • ‘Mrs Oakley Fisher’(80 cm, églantine),
  • ‘Marie Curie’(80 cm, orange pâle bordé de rose),
  • ‘Lady of Shalott’ (1,20 m David Austin),
  • ‘Just Joey’ (1 m) etc.

Mais il faut absolument citer

  • l’arbustif ‘Westerland’(2 m),
  • le grimpant ‘Polka 91’ainsi que ‘Leander’ et ‘Crown Princess Margareta’ (arbuste ou grimpant, David Austin).

Tous ces rosiers orange sont à associer avec des feuillages pourpres ou gris ou des floraisons bleues (Perovskia atriplicifolia par exemple).

Vivaces

  • Alstroemeria aurantiaca ‘Orange King’ : Vivace tubéreuse. 1 m. Plein soleil. Ne pas déplacer (racines fragiles).
  • Asclepias tuberosa : Vivace tubéreuse. Suc laiteux toxique. Ombelles de fleurs (parfois rouges ou jaunes) tout l’été. 1 m. Soleil.
  • Echinacea : superbes capitules avec un cœur proéminent. E. ‘Big Kahuna’(capitules jaune-orange / cœur orange), ‘Tiki Torch’ (orange / brun), ‘Marmalade’ (mandarine /cœur ébourrifé orange clair), ‘Art’s Pride’ (orange / brun) Sol riche, soleil. 1 m.
  • Erysinum(giroflée) : (Syn : Cheiranthus). E. x allionii ‘Orange Queen’, E. cheiri ‘Orange Bedder’ (ravenelle)… Plante pour muret. Plein soleil.
  • Epimedium x warleyense ‘Orange königin’ : couvre-sol d’ombre et mi-ombre. Tout sol.35 cm. Floraison en avril-mai. Egalement E. warleyense ‘Ellen Willmott’
  • Euphorbia griffithii ‘Fireglow’, ‘Fern Cottage’ et ‘Dixter’ : vivace drageonnante. 75 cm. Soleil ou mi-ombre.
  • Gazania: Floraison tout l’été. Plein soleil, sol léger. Pour climat tempéré. Nombreux autres coloris.
  • Geum (benoîte): G. rivale ‘Coppertone’ (abricot cuivré), ‘Sigiswand’ (orangé teinté de rouge), ‘Beach house apricot’ (abricot doux), ‘ Marmelade’ (abricot). ‘Tangerine’ (orange vif).  coccineum (orange, étamines jaunes). 30 à 50 cm. Soleil. Terre fraîche.
  • Helenium : fleurs en capitules et disque central proéminent. Longue floraison estivale. Plein soleil. 80 cm à 1,20 m. ‘Septemberfuchs’, ‘Chipperfield Orange’, ‘Coppelia’, ‘Moerheim Beauty’, ‘Sahin’s Early Flowerer’ etc.
  • Helianthemum ‘Henfield Brilliant’ : Fleurs orange foncé en mai-juin. Feuillage gris.  20 cm. Sol sec, plein soleil. Plante de rocailles et murets. H. ‘Ben Heckla’(cœur rouge)
  • Hemerocallis : Une vivace bien connue aux fleurs de formes variées. Beaucoup de cultivars orange. Soleil, mi-ombre. Terrain frais. 0,40 à 1 m.
  • Heuchère ‘Caramel’: coloris brun-orangé. 40 cm. Ombre et mi-ombre.
  • Lantana camara ‘Radiation’: vivace buissonnante de 60 cm. Fleurs orange et rouge tout l’été. S’utilise beaucoup en potées. A rentrer sous abri l’hiver car gélif.
  • Meconopsis cambrica var. Aurantiaca: variété orange du M. cambrica (Pavot jaune). Floraison en été. 30 à 40 cm. Pas de terrain sec. Mi-ombre à ombre (sous-bois). Se ressème.
  • Primula bulleyana (primevère candélabre) : En juin, sur la tige 2 à 5 grappes de fleurs. Ombre, mi-ombre. Sol humifère humide. 50 cm.
  • Salvia regla: vivace arbustive (2 m). Rusticité -10°C. Contre un mur au Sud.
  • Trollius x cultorum: Forme des touffes au feuillage caduc. Floraison jaune plus ou moins orangé ou orange en coupe ou globuleuse (‘Etna’ 60 cm, ‘Orange Globe’ 60 cm, ‘Orange Princess’ 90 cm) en mai-juin. Soleil ou mi-ombre. Terrain humide.
  • Viola(pensée) : la grande (V. x wittrockiana) et la petite (V. cornuta). Tous les coloris mais aussi de l’orange, soit uni soit mélangé à d’autres couleurs. Plein soleil ou mi-ombre.

J’aurais pu citer également : Eremurus x isabellinus ‘Cleopatra’, Phlox paniculata ‘Orange Perfection’, Kniphofia, Pilosella aurantiaca (Hieracium aurantiacum), Agastache ‘Apricot Sunrise’, A. ‘Glowing Embers’, A. ‘Tangerine Dreams’, A. aurantiaca ‘Apricot Sprite’…

Annuelles

  • Bidens ‘Orange Drop’: Floraison continuelle en été. Plante vigoureuse pour potées et jardinières. Des centaines de fleurs orange et centre rouge. Nouveauté 2014.
  • Calendula officinalis (souci): Fleurs en capitules simples ou doubles de mai à l’automne. Semis en avril. Existe en jaune. Soleil, sol ordinaire.
  • Cosmos sulphureus: Feuillage très découpé. Floraison tout l’été. Existe en jaune et rouge. Soleil. Semis en mars.
  • Eschscholtzia californica (pavot de Californie) : Fleurs en coupe. 30 cm. Terrain sec et pauvre. Plein soleil.
  • Tropaeolum (capucine): pour jardinières ou l’avant des massifs. Existe aussi en jaune et rouge. Soleil, terre ordinaire.

On aurait pu citer l’œillet d’Inde (Tagetes).

Plantes bulbeuses

  • Crocosmia (Montbretia) : Fleurs groupées en épis de juillet à septembre. 60 à 80 cm. Soleil, terrain frais. Se multiplie rapidement par stolons. C. aurea, C. x crocosmiiflora, C. ‘Star of the East’, C. ‘Emily McKenzie’, C. masoniorum. Existent aussi des Crocosmia jaunes ou rouges.
  • Dahlia :De 30 cm à 1,50 m. Les formes des inflorescences sont très variées (simples, pompon, cactus…). Plein soleil, sol riche. L’orange est un des nombreux coloris.
  • Homeria collina : Fleurs en coupe (existe aussi en jaune) en mai-juin. Les bulbes sont vendus en mélange de couleurs. 30 à 40 cm. Plein soleil. Sol fertile.
  • Iris germanica : Impossible de citer toutes les variétés orange. On trouve tous les tons possibles. Plein soleil. PH neutre.
  • Lilium (Lis) : classés en plusieurs groupes : botaniques, divers hybrides (asiatiques, américains…). Différentes formes de fleurs et différentes hauteurs. Quelques lis orange : ‘Annabell’, ‘Bright Beauty’, ‘Brushmarks’, ‘Cherywood’, ‘Enchantment’, ‘Jetfire’, ‘Marhan’, ‘Peggy North’ etc. L. bulbiferum, henryi, superbum, pardalinum…
  • Ornithogalum dubium ‘Ballerina’: Plante qui aime la chaleur et le soleil. 30 à 40 cm en fleur. En vente chez les fleuristes principalement. Assez peu rustique (préférer la culture en pot – au sec l’hiver)
  • Tulipe : Toutes les formes, toutes les hauteurs… T. fosteriana ‘Orange Emperor’, T. ‘orange Favourite’, T. ‘Orange Monarch’ etc. Plein soleil, sol fertile.

Feuillage d’automne orange

La couleur orange est la couleur de l’automne avec le rouge et le jaune. Que l’on soit un adepte des floraisons aux couleurs chaudes (et en particulier de l’orange) ou que l’on fuit cette couleur pour son manque de naturel, tout le monde s’accorde pour dire que le mélange du jaune, du rouge et du orange peut créer des décors naturels et des paysages fabuleux à l’automne.

Bien entendu, les feuillages d’automne ne donnent pas des couleurs orangées aussi vives que les fleurs. La couleur est intermédiaire entre le jaune et le rouge. De plus, les feuillages sont souvent un mélange des trois couleurs. Il ne faut pas oublier que les coloris d’automne varient suivant les conditions climatiques et les conditions de culture. Une année une plante peut prendre des couleurs orangées flamboyantes, l’année suivante le coloris peut être plus terne

Quelques Acer (érables)

Les Acer sont des arbres ou arbustes de terrain riche, frais, bien drainé et plutôt acide qui prennent des couleurs exceptionnelles.

Les Acer palmatum aiment la mi-ombre et un sol acide. Beaucoup d’Acer ont un feuillage qui vire à l’orange (bien souvent, un mélange de jaune, rouge et orange).

Ainsi, parmi les espèces d’Acer on notera :

  • buergerianum (orange et rouge),
  • circinatum (orange et rouge),
  • davidii (orange, jaune et rouge),
  • griseum (orange et rouge),
  • oliverianum (orange, rouge et pourpre),
  • saccharinum (orange, jaune et rouge),
  • sieboldianum (orange, jaune et rouge),
  • triflorum (orange) etc.

Parmi les Acer palmatum, on notera :

  • ‘Beni shichihenge’ (brun orangé),
  • ‘Elegans’ (orange vif teinté de rouge),
  • ‘First Ghost’ (orange, doré),
  • ‘Green Star’ (orange vif),
  • ‘Herbstfeuer’(orange),
  • ‘Herhaim’ (orange),
  • ‘Hogyoku’(orange foncé),
  • ‘Ichigyoji’ (jaune ou orange),
  • ‘Kamagata’ (jaune vif et orange),
  • ‘Katsura’ (jaune vif et orange),
  • ‘Koto hime’ (jaune et orange),
  • ‘Matsuyoi’ (orange plus ou moins foncé),
  • ‘Shin deshojo’ (orange et rouge),
  • ‘Summer Gold’ (orangé) etc.

Quelques arbres et arbustes

On ne peut pas dire que le feuillage soit franchement orange : il est orangé, rouge-orangé ou jaune orangé.

C’est le cas, pour les arbres, de :

  • Amelanchier asiatica, A. laevis, A. lamarckii,
  • la plupart des Betula (bouleau) ont des feuilles qui virent au jaune plus ou moins orangé,
  • Cercidiphyllum japonicum,
  • Cornus controversa,
  • Cotinus obovatus et Cotinus ‘Grace’,
  • certains Malus notamment M. x ‘Evereste’…
  • Le hêtre et le charme prennent également des tons orangés.

Pour les arbustes :

  • Aronia arbutifolia,
  • Cercis canadensis ‘Forest Pansy’,
  • Cotinus ‘Grace’,
  • Enkianthus campanulatus,
  • Fothergilla,
  • Hamamelis x intermedia…

Quelques graminées

Certaines graminées ont, souvent dès l’été, des inflorescences dorées, cuivrées… mais les feuillages à l’automne peuvent virer à l’orange plus ou moins vifs. C’est le cas notamment de

  • Achnatherum calamagrostis,
  • Andropogon gerardii, A. gyrans et A. virginicus,
  • Sorghastrum nutans.

Mais ce ne sont pas les seules.

Quelques baies orange

Il y a les fleurs en toute saison, les feuillages à l’automne, mais en hiver la couleur orange est encore un peu présente, cette fois sous forme de baies. Là encore la couleur est souvent jaune-orangé ou rouge-orangé plus que franchement orange. De plus la couleur varie avec la maturité des baies. Mon choix est assez restreint car je ne cite que les baies vraiment proches de l’orange.

  • Cotoneaster franchetii(baies orangées à l’automne qui deviennent rouges au fur et à mesure de l’avancement de l’hiver), ‘Coral Beauty’ (couvre-sol),  splendens (orangé vif)
  • Hippophae rhamnoides (Argousier)Grand arbuste ou petit arbre, buissonnant, à pousses épineuses. Fruits jaunes ou orange à maturité (vers le mois de septembre) sur les plants femelles.
  • Malus‘John Downie’ (rouge et orange), ‘Professor Sprenger’ (rouge-orangé persistant l’hiver), ‘Rudolph’ (jaune-orangé tout l’hiver), ‘Snowdrift’ (rouge orangé persistant l’hiver)
  • Physalis alkekengi (Amour en cage): vivace traçante. Baies rouge-orangé entouré d’un calice orange (lanterne chinoise). 70 cm. Soleil. Sol ordinaire.
  • Pyracantha  ‘Orange Glow’, ‘Orange Charmer’(beaucoup de fruits sont jaune-orangé ou rouge-orangé)
  • Sorbus aucuparia ‘Edulis’(sorbier des oiseleurs)
  • Les cynorrhodons des rosiers sont généralement rouge-orangé mais certains rosiers ont des fructifications orange. C’est le cas de Rosa nitida, Rosa soulieana, Rosa rugosa rubra, Rosa moyesii ‘Hemsley’ et ‘Highdownensis’, certains rosiers-lianes (‘Seagull’, ‘Kew Rambler’…) etc.
  • Parmi les vivaces, il est intéressant de noter les baies orange spectaculaires de l’Iris foetidissima.

Date : 13 septembre 2014
Photos / Texte : Alain D

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07Sep

La culture des choux par Jean Yves

7 septembre 2014 Annaïg Le Meliner Potager 21

Intervention faite par nos adhérents bénévoles

Famille des crucifères Brassica oleracea
Une grande variété de choux s’offre à nous, soit nous pouvons les cultiver dans notre jardin ou les acheter sur les étals.
Des formes, des couleurs et évidemment un goût différent ; toute une gamme qui donne envie de les cuisiner tout au long de l’année. Le chou est tout de même considéré comme un légume d’hiver.

Espèces
* Choux à inflorescences : choux fleurs -choux brocolis -choux romanesco
* Choux à feuilles :  de Bruxelles- choux pommé- cabus- pointu rouge ou vert- choux fourrager- choux de Milan- choux de Lorient- choux frisé non pommé -choux de Chine pak choi pe tsai –
* Choux perpétuels
* Choux à rave : choux navet – rutabaga- choux rave

Culture
Besoin en eau de150 à 250mm selon l ‘espèce
Besoin en fumure 200n 100p 250k
Exigence au niveau ph 6,5 à 7
Nous ne mettrons pas de fumure organique fraîche car elle accroît l’attractivité pour la mouche du chou

Maladie / Pour remédier à ces problèmes,
* alternaria – mycophosphorella – mildiou – bactérioses : il faut appliquer de la bouillie bordelaise ou du cuivre
* hernie du chou : il convient d’améliorer le ph et tenir compte de la rotation des cultures c’est à dire : 5 ans entre 2 crucifères
il faut exclure les engrais verts à base de moutarde

Parasites
altises – piéride – mouche – cécidomie – pucerons verts – pucerons cendrés – noctuelles – tenthrèdes – limaces :
* appliquer de la tanaisie ou de l’absinthe
* pulvériser du succes à base de spinosad contre les mouches
* poser des collerettes en carton ou en plastique de 12 cm autour du collet contre les pontes des mouches
* pulvériser de la bactospéine à base de bacillus thurengiensis contre les chenilles 

Ravageurs
Les pigeons, lapins, chevreuils, lièvres sont également redoutables pour nos choux :
* vaporiser un répulsif à base de lait caillé
* poser du grillage ou des fils électriques ou des fils tendus ou un filet

Semis
Le nombre de graines au gramme varie selon les variétés, c’est à dire de 200 à 400 unités,
La mise en place peut se faire en pépinière, en pleine terre ou en mini mottes sous serre pour les semis précoces.

Plantation
La densité de plantation au m² dépend des espèces :
1 à 2 plants pour les choux fleurs
2 plants pour les brocolis, les choux cabus, les choux de Milan ou les choux frisé
3 plants pour les choux rave : les choux chinois pet choi pe tsai
Repiquer les plants à 5 ou 6 feuilles. Pour assurer une meilleure reprise, planter dans une terre bien ressuyée

Calendrier de production
Vous récolterez vos choux fleurs au printemps, à l’automne ou en hiver.
Vos brocolis seront productifs au printemps ou à l’automne
La tolérance au froid est plus ou moins grande selon les espèces.

Date : 6 septembre 2014
Photos / texte : Jean Yves

 

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27Juin

Le Jardin Botanique à St-Georges de Reintembault ( 35)

27 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 16

Il y a trente ans Jean-Pierre Juillard s’installait à Moulanou dans cette longère de pierres alors entourée de terrains agricoles. Et c’est depuis un quart de siècle qu’il aménage patiemment et passionnément cet espace pour en faire le foisonnant jardin que l’on peut aujourd’hui visiter. C’était d’abord une grande pelouse. Les massifs se sont constitués peu à peu, avec les moyens disponibles, en utilisant même des plantes sauvages au début.
Ce sont environ 1.300 m² que notre jardinier embellit, qu’il bichonne quotidiennement, et qu’il fait découvrir avec gourmandise, en ce premier jour de l’été, aux Morbihannais que nous sommes. Ici, au nord de la Bretagne, aux confins de la Basse-Normandie (la « frontière » joue avec les vallons environnants), point de douceur maritime… Le temps est souvent froid et venteux, souligne Jean-Pierre. Le magnifique soleil du jour est trompeur : avril et mai ont connu, par exemple, des nuits très froides après un « débourrement » printanier précoce.
Mais qu’importe ! L’abondance est là : Depuis le chemin où il nous accueille, au pied de la maison, avec un talus agrémenté de sympathiques floraisons serrées, jusqu’à la collection d’hostas (plus de cent variétés), de fougères, et de dizaines d’autres plants qu’il nous proposera à la fin de notre parcours botanique. Entre temps, il nous aura été donné de découvrir, au hasard des allées, une superbe accumulation végétale : succession saisissante d’espèces, occupation quasi déconcertante de l’espace, mélange impressionniste de couleurs et de formes.
« L’homme fait le jardin » mais c’est aussi l’inverse. Jean-Pierre sait être, comme son jardin, à la fois secret et disert, simple et déroutant, modeste et émerveillé. Non, dans cette visite, nous ne le suivons pas ! Nous le précédons ! Comme aimantés par les découvertes qui se succèdent, nous avançons en effet au gré de ce qui nous attire, au fil de notre regard.
Ici un alignement de fougères aux tons métalliques. Là d’originales acanthes. Ailleurs des alstroemerias délicatement colorés. Ailleurs encore un abutilon à l’audacieuse floraison, puis le feuillage maculé de jaune d’une originale ligulaire… Un petit bassin garni de végétation devant lequel on s’attarde… Un arrangement touffu de graminées… Et puis de grands arbres émergeant des massifs, tels ce noyer et ce cerisier déjà présents à l’origine.
Bien jolie promenade, donc, que ce parcours guidé par le hasard des pas ! Merci à Jean-Pierre, passionné de nature et friand des raretés qu’elle recèle, d’avoir créé et d’entretenir cette féérie, pour son plaisir et pour le nôtre.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Daniel P

Jardin botanique de Jean-Pierre Juillard
Moulanou – 35420 Saint Georges de Reintembault
Tel: 02 99 97 07 89

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27Juin

Le Jardin des Landes au Ferré (35)

27 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 16

Tout d’abord, nous tenons à remercier M et Mme Menard pour l’accueil qu’ils nous ont réservé, pour leur sympathie, leur disponibilité à répondre à nos multiples questions.
Ce fut un vrai plaisir des yeux, un endroit reposant, tout simplement un jardin à visiter.
Ce parc fut créé dans les années 1998 sur une propriété familiale. Il s’étend sur une superficie de 8.000 m2.
Le jardin a été une priorité, pour M et Mme Menard, c’est-à-dire la création d’un premier espace avant la rénovation de l’habitation car tous deux sont passionnés de fleurs.
A l’origine, la propriété était un champ bordé de talus et d’arbres, enfin presque rien. Le sol argileux et humide avec un PH de 6,5 a facilité l’aménagement et surtout la création de bassins, d’étangs dans la seconde partie et le choix des végétaux.
Le premier aménagement fut le jardin devant la longère. La démolition des talus fut une évidence pour augmenter l’espace devant la maison, tout en conservant certains arbres (noisetiers, chênes).
Les plantes viennent prendre place autour du bassin et du puits (reines des prés, sédums, phlox, clématites, graminées, lysimaques, des couvres sol au pied des arbres, un magnifique junipérus taillé en nuage, pavots somnifères…).
Puis, nous cheminons vers un autre espace composé de pelouse et de parterres plantés de nombreuses plantes. Il regroupe une telle diversité de végétaux que je ne peux vous citer la totalité des plants et fleurs.
Ex : cornus, chênes, plantes sauvages, bouleaux, plantes de berge, gunnéras géantes, pétasites, reines des prés, fougères, osmondes royales, astrances, thaclitrums, sureaux argentés et de nombreuses variétés de rosiers, de géraniums vivaces, …)
Les propriétaires sont très respectueux de la nature c’est pourquoi ils ont opté pour un paillage des parterres (de la paille ou des végétaux broyés).
Ils ont su intégrer également un potager et aussi des arbres fruitiers.
Et pour attirer l’œil du visiteur, ils n’ont rien oublié, construction de bancs en rondins de bois ou encore une cabane dans les arbres. Ce n’est pas tout car les animaux sont également au rendez-vous, ils animent l’espace. (Ânes, chèvres, oies, canards, poules…)
M et Mme Menard sont toujours à la recherche de nouveaux plants, de nouvelles idées pour continuer à aménager les espaces encore disponibles et améliorer l’existant qu’ils aiment partager avec les visiteurs.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Clotilde G

Le Jardin des Landes
Propriétaires : M et Mme Ménard
Les Landes – Le Ferré 35420
Tel : 02 99 95 14 94

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18Juin

La Pépinière La Peignie à Ménéac 56

18 juin 2014 Annaïg Le Meliner Pépinières visitées 19

Christiane Huck et Dominique Collet sont installées depuis plus de 20 ans à Ménéac, tout-à-fait au nord du Morbihan.

Elles produisent 3.000 plants par an qu’elles vendent directement aux particuliers sur les marchés, lors des fêtes des plantes ou à la pépinière. Ce sont plus de 400 variétés de roses anciennes, certaines très rares, qui sont à leur catalogue.

La plupart sont très parfumées.

Une porte ouverte est organisée en juin et un cours de taille proposé fin novembre.

Lors de votre visite, ne manquez pas le jardin de 3.000 m2 où en plus des roses, on trouve arbres, arbustes et vivaces, tous parfaitement étiquetés.

Une très belle balade !

Texte : Anne Marie B

Coordonnées : Pépinière La Peignie – 56490 Méneac

Tel : 02 97 93 36 12

Site :  www.pepiniere-la-peignie.com

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17Juin

Les Jardins du Château de la Ballue à Bazouges la Pérouse (35)

17 juin 2014 Annaïg Le Meliner Jardins visités Ille-et-Vilaine 17

Un incontournable en Haute-Bretagne
Si vos roues vous mènent un jour entre Rennes et le Mont-Saint-Michel, faites à mi-chemin un petit écart à l’ouest de la grande route et vous trouverez Bazouges-la-Pérouse. Charmant village qui, bien que possédant une architecture de caractère, souffre visiblement de son éloignement du grand axe…
Mais suivez le fléchage impeccable jusqu’au château de La Ballue. C’est là que se trouvent les jardins dits « inattendus » cachant treize surprises. Vous n’êtes pas superstitieux ? Alors, entrez !
Je vous ferai grâce de l’histoire du site, du descriptif du château, et de l’histoire des jardins. On vous donnera de la littérature dès votre arrivée pour vous aider à élargir votre champ culturel, déjà fort vaste bien entendu, et accessoirement à vous y retrouver dans l’espace qui vous attend. Le dépliant est fort bien fait et invite donc à la découverte.
Ne vous attardez pas dans la cour d’honneur du château. Aussi solennelle qu’en soit l’apparence (on peut aimer), ce n’est pas l’aspect le plus original du lieu. Et puisque l’on vous propose un parcours, suivez-le !
De bosquets en bosquets, d’allées en labyrinthe et en théâtre de verdure, c’est à un jeu de perspectives, de courbes soigneusement taillées, d’alignements spectaculaires, de « chambres » propices aux surprises, que les visiteurs sont conviés. Il faut aimer un peu la géométrie, je vous l’accorde. Mais l’ensemble vaut la promenade, notamment un jour de soleil comme ce fut le cas le 30 avril 2014, jour de notre venue.
On ne cherchera pas ici l’espèce rare ou la variété inédite, ce n’est pas le propos. L’architecture « maniériste » des jardins est le choix, associant couleurs harmonieuses et lumières accueillantes, faisant se succéder percées audacieuses et lieux plus intimes dans un agencement de plans successifs qui ravira les cartésiens les plus exigeants d’entre nous. Les magnifiques et multiples points de vue sollicitent incessamment le regard, qui se doit alors d’être pénétrant pour apprécier la logique de l’endroit.
Comment ne pas tomber sous le charme de l’allée de glycines entrelacées dans un alignement long de 50 m d’ifs taillés au cordeau ? Comment rester insensible devant le temple de Diane totalement constitué de verdure ? Comment ne pas être admiratif devant le jardin régulier qui prolonge la façade sud du château et conduit le regard vers la campagne environnante ?
Il reste qu’on aimera ou pas ce « délire paysagé » articulant symbolisme classique et modernité. D’aucuns pourront le trouver trop rigide, voire d’un intellectualisme agaçant. Certains s’y pénétreront des mystères que fait naître la succession des clartés et des obscurités. D’autres se réjouiront simplement des surprises qu’il offre à tout instant au regard… Affaire de goût, bien sûr. Mais de passage dans ce coin de Haute-Bretagne, je ne puis que vous donner un conseil : Ne manquez pas l’expérience !

Date : 30 avril 2014
Photos / texte : Daniel P

Nouvelle visite un peu plus tard …
Arrivée vers 10 h à La Ballue, le soleil est déjà là et la journée sera chaude.
Nous sommes accueillis par le propriétaire du château de la Ballue, dans la cour d’honneur située devant la façade nord du château. La cour avec ses topiaires plantées dans 6 caisses provenant de l’orangerie de Versailles, est fleurie de roses anciennes parfumées.
Le Propriétaire nous remet le plan détaillé des jardins et présente l’historique de La Ballue.
Bâtisse reconstruite au 17e siècle qui a connu une longue période de déshérence jusqu’à l’arrivée en 1973 de Claude Arthaud, éditrice. Elle achète un château et une vaste prairie sauvage. Les jardins sont alors recréés par 2 architectes futuristes Paul Maymont et François-Hébert Stévens. Puis nouvel abandon entre 1990 et 1995.
En 1996 les jardins sont restaurés par M.F. Barrère et Alain Schrotter. En 1998, les jardins et l’ensemble du site sont inscrits aux Monuments Historiques.
Depuis 2005, château et jardins font l’objet d’une restauration sous l’impulsion des nouveaux propriétaires. Le groupe est ensuite guidé par la châtelaine, Marie-Françoise Mathiot-Mathon.
Nous traversons le château par le hall d’honneur d’où nous avons une vision dominante sur le jardin régulier d’inspiration italienne, un jardin géométrique tout en sculptures végétales. Le château est largement ouvert sur ce jardin d’une symétrie parfaite, constitué de triangles, de couronnes hexagonales, de boules de buis et de troènes sur tige, de colonnes de végétaux sur les côtés. Une haie ondulée au fond ouvre sur la campagne à perte de vue.
La taille des végétaux et arbres, effectuée avec des outils modernes accompagnés de fils à plomb, équerres, et niveaux, ne semble avoir aucun secret pour notre guide châtelaine.
Ce jardin est composé de 13 chambres de verdures : Nous arrivons en façade sud du château et passons entre 2 colonnes d’Ifs noirs, sous une arche de glycines (dommage la floraison est terminée) qui annonce le second jardin baroque.
Le bosquet de charmes évoquant la Toscane.
Le bosquet de fougères.
Le bosquet attrape (pièces de verdure créant de brèves surprises).
Le jardin mouvementé : jardin de topiaires de buis, d’ifs et de houx taillés en boule, en cubes, en cônes et en spirales, des alchémilles sont en couvre-sol.
Un ensemble de topiaires représentant le poulailler entre 2 chambres de verdure.
Le bosquet des senteurs : au centre, un bassin octogonal et pots avec plantes odorantes.
La rotule : ouverture sur des lauriers palme
Le bosquet mystérieux : thuyas, cyprès forment un ensemble sombre.
Le théâtre de verdure : Le fond de scène en ifs et l’estrade en gazon nous ramènent dans la lumière.
Nous sortons par les coulisses de verdure et entrons dans le temple de Diane.
Le temple de Diane : en thuyas
L’allée de tilleuls : taille en marquise.
Le bosquet de musique : salle de verdure haute, en charmes qui permet d’écouter les bruits de la nature, le chant des oiseaux.
Le labyrinthe à entrée unique.
La taille et la coupe des végétaux sont présentes dans tous les jardins.
Quelques sculptures modernes et des roses anciennes ponctuent notre visite.
D’immenses arbres sont élagués et sculptés avec la collaboration de M. Claude Le Maut, arboriste, de façon à laisser passer la lumière, « taille en transparence » : magnifique, étonnant, quel travail !
Après la visite de ce jardin, retour vers le jardin régulier devant le château, façade sud, où nous nous attardons. Nous admirons les topiaires érigées et taillées avec une grande maîtrise et profitons de la vue dominante sur la campagne.
La visite se poursuit au jardin des douves avec la présentation de la collection de buis en port naturel (contraste avec les végétaux taillés de l’ensemble du jardin)
Retour en empruntant les escaliers « en pas d’âne », accompagné par le chant d’une grive musicienne.
Notre guide énergique et passionnée, ses commentaires intéressants et précis, nous ont permis de visiter ces jardins de façon très agréable.
Il est 13h. Nous sommes invités à nous installer et manger notre pique-nique au salon de thé ombragé du château. Nous quittons le château de la Ballue à 14h.
Très bel endroit, très belle visite.

Date : 21 juin 2014
Photos / texte : Pierrette LR

Les Jardins de la Ballue
La Balue – 35560 Bazouges-la-Pérouse
Tel : 02 99 97 47 86
Site : www.laballuegarden.com

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